Une chronique de Sylvie Chokron, chercheuse en neuropsychologie, directrice de recherche au CNRS, dans Le Monde d’aujourd’hui : « S’intéresser aux influences des hormones sur le comportement féminin, un sujet hautement politique ».
Un premier extrait :
En demandant simplement à des femmes d’estimer, à vue d’œil, le milieu d’une ligne horizontale d’une vingtaine de centimètres, Markus Hausmann, de l’université de Bochum (Allemagne), a montré que celles-ci commettent une erreur d’appréciation, à gauche ou à droite du véritable milieu en fonction du moment du cycle. Ceci s’expliquerait par une modification du fonctionnement de chaque hémisphère avant ou après l’ovulation.
Un second extrait :
Interrogées sur leur degré de croyance en Dieu ou sur des questions sociales telles que le droit à l’avortement, les réponses des femmes célibataires en pleine ovulation ont révélé une tendance à être plus libérales [P.J. probablement au sens américain = « de gauche »] et moins religieuses, ainsi qu’une préférence significative pour Barack Obama. Etonnamment, dans cette étude, l’ovulation entraînait des réponses exactement opposées, à savoir un degré plus élevé de religiosité et de conservatisme ainsi qu’une préférence pour Mitt Romney, chez les femmes en couple ! Sachant que les femmes votent a priori plus que les hommes, l’idée aurait pu germer de contrôler l’âge, le moment du cycle ou encore la situation personnelle des électrices !
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