1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
*Godot est mort !*
L’équipe ministérielle est constituée, ne reste plus qu’à emporter les présidentielles et les législatives 🙂
Petite lueur d’espoir dans les Hauts-de-France pour les élections régionales:
https://www.huffingtonpost.fr/entry/regionales-la-gauche-unie-dans-les-hauts-de-france-laboratoire-ou-exception_fr_604a25bbc5b65bed87d8d600
Tout cela tient globalement plus d’avancée sociale que de la lutte des classes !
Les inégalités ne sont pas de ne pas pouvoir faire des études que d’avoir des parents riches actuellement même sans études. Pour accéder à un bon milieu social ce n’est pas de ne pas avoir un BAC+5 où vous serez caissier qui vous avancera mais bien le fait que vos parent vous paye une grande école même si vous êtes un tocard, la preuve quand on prend des gens de banlieue est quand on les intègre dans des grandes école ils réussissent aussi bien comme tout ceux qui pourraient être intégré avec un niveau moyen depuis n’importe quel lycée et qui réussirait aussi bien car le critère n’est pas dans ces écoles le réel niveau d’apprentissage mais bien le fait de payer en fonction de son statut social et n’importe quel élève moyen est de fait capable d’aller au bout de la formation à partir du moment où il y est rentré !
@JBA
Vous avez du louper une où deux séances sur la reproduction sociale: En l’occurrence il ne suffit pas de coller un élève de milieu populaire dans une grande école pour que ça se passe bien pour lui ou elle. Pour qu’il ou elle réussisse, il ou elle doit travailler beaucoup plus que le ou la moindre de ses camarades bourgeois-e-s ou avoir des soutiens (et d’un point de vue statistique, aux dernières nouvelles le ratio n’est pas bon).
Notamment parce que nombre de « savoir-être » qu’on attend de lui ou elle sont bourgeois. Je n’ai pas envie de reproduire ici les explications de Franck Lepage dans inculture 1 et 2, elles se passent de commentaire me semble-t-il. Il en existe n versions dont la longueur s’étend d’une heure trente à 6 ou 7 heures, selon les appétits. Il en existe également d’autres sur d’autres sujets comme le salaire, l’énergie ou la médecine, entre autres…
Déjà faudrait-il savoir ce qu’on appelle la gauche. Il y a des gens dans cette liste que je reconnais sans peine comme y appartenant tandis que d’autres me sont au mieux étrangers, au pire antagonistes (plus ou moins radicalement). Il manque également quelques noms, et pas des moindres, mais dont je me doute d’une ou plusieurs raisons de leur absence. Ainsi à l’instar de Place Publique, voilà encore une démarche qu’il y a plus d’une raison d’ignorer, dans le meilleur des cas.
Adendum: Par ailleurs, pouvait-on faire plaquette plus illisible que bleu-gris sur fond jaune canari? Quand bien même le message serait pertinent qu’il ne serait accessible qu’aux personnes ayant 12/10 à chaque œil, et encore avec l’éclairage adéquat. Ridicule.
Remarque éminemment pertinente ! C’est carrément illisible. En outre, c’est absolument hideux. Je ne suis pas à court d’adverbes, mais j’aime bien les rythmes ternaires.
Ce ne serait pas plus franc de votre part de dire que vous n’êtes pas d’accord avec le contenu ?
Pour lire sans problème
Il faut mettre plein écran et utiliser la fonction zoom + – en haut de l’écran
63 avis et propositions à lire dont celui de Paul:
« De la science !
Mettre sur pied une science économique authentique qui se substituera au simulacre circulant aujourd’hui sous ce nom, qui n’est, lui, qu’un discours de propagande idéologique et dogmatique produit à la demande des milieux patronaux et financé par eux, et que diffusent leurs écoles de commerce sous le panneau publicitaire d’un autre de leurs produits: le prix Nobel fantoche «d’économie». «
Ouvrir le cadre (frame) dans un nouvel onglet, il est alors plus facile d’agrandir et de n’avoir qu’une page à l’acran
Le document html n’est pas accesible sans javascript et ne semble pas pouvoir être sauvegardé (pdf).
Choix d’un comité, il fallait éviter le rouge et le vert trop connotés.
Les pages sur 2 colonnes c’est pas pratique sur un écran. Deux pages cote à cote c’est pas pratique non plus. Les deux à la fois c’est l’horreur (et poutant, d’après ce que je suis arrivé à lire, ça mérite d’être lu.)
Peut-être les imprimer pour y voir plus clair, si toutefois vous disposez d’une imprimante ; pour la gauche on peut bien faire ça non ? 😉
PS perso j’aime assez cette présentation, la typo, la couleur …
DIDIER DAENINCKX
ÉCRIVAIN,DERNIER OUVRAGE :
LE ROMAN NOIR DE L’HISTOIRE
VERDIER,2019
Se taire
Après des dizaines d’années d’abandon de la classe ouvrière (qui a massivement rejoint le camp nationaliste), la gauche a cessé d’exister en tant que force émancipatrice le 10 novembre 2019, quand ses responsables, insoumis, communistes, trotskistes, cégétistes, écologistes, ont défilé « contre l’islamophobie », piétinant les cadavres de Charb, Tignous, Wolinski, Honoré, Cabu, Elsa Carat, Bernard Maris, Frédéric Boisseau, Mustapha Ourrad, Franck Brinsolaro, Michel Renaud, Ahmed Merabet. La priorité, pour ceux qui se réclament de cette gauche, réside dans le silence
Un peu curieux de chercher à rassembler autour d’une « gauche » qui serait islamophobe au prétexte du massacre de Charlie Hebdo… Comme une vague impression (un peu plus que vague) d’inversion des valeurs…
D’un confusionnisme l’autre ? (Corcuff…)
CLAUDE PONTI
ÉCRIVEUR ET ILLUSTRATAIN ,DERNIER OUVRAGE :
VOYAGE AU PAYS DES MONSTRES
L’ÉCOLE DES LOISIRS,2020
Disparaître
La priorité des priorités de la Gauche est de s’amputer d’elle-même et pas seulement du bras gauche. Sa faillite insigne en matière d’éducation, de justice sociale, son indifférence complice à l’égard des constitutions de ghettos, sa négli-gence coupable envers les enfants en dificulté physique, sociale ou psychologique sont impardonnables. Autant de preuves, s’il en faut, de son incapacité à agir. Sans oublier sa violence lors des manifestations contre la loi Macron-Travail, ni sa complaisance dans le cas Huzak [Cahuzac]. Preuve, cette foi, de son mépris. Inapte à la remise en question de notre République dans notre monde qui est, et qui vient, elle doit disparaître. Il lui faudrait penser le monde, forte de la volonté d’œuvrer à un avenir avec toutes et tous, pour toutes et tous sans exclusion. Réchauffement climatique, transition énergétique, soins aux personnes, partage des cultures, pauvreté, métissage, racisme sont hors de sa portée intellectuelle et politicienne. Que meure la Gauche
Que disent DAENINCKX et PONTI (voir infra) ?
JOHANN CHAPOUTOT
HISTORIEN,DERNIER OUVRAGE :
LIBRES D’OBÉIR : LE MANAGEMENT, DU NAZISME À LA RFA
GALLIMARD,2020
Lire et réfléchir
Qu’y a-t-il de plus urgent à faire que d’attendre ? Hâte-toi lentement, disait Auguste, créateur de l’Empire romain. Il s’agit non pas de créer un nouvel empire mais de faire advenir un monde autre qui aurait rompu avec notre ignorance, notre bêtise et notre manière éprouvée, éculée, de vivre notre angoisse d’être au monde par la fuite en avant, par ce que les imbéciles appellent l’action, par la performance, la producti-vité qui nous éreintent et qui épuisent le vivant. Le premier impératif qui s’impose à la gauche n’est donc pas de s’unir — car pour quoi, vers quoi s’unirait-on? Ce n’est pas non plus de gagner — car que ferait-on de cette victoire? Un quinquennat Hollande, avec des crédits impôt-recherche, des pactes à la douzaine, une « loi travail»? Mettons que la gauche perde, ce qui reste le plus plausible, lors de la prochaine présidentielle. Remarquons aussi que le fait de penser en course de petits chevaux, de messianisme électoral, de grand-messe pseudo-gaullienne est abrasif pour l’intelligence, mais c’est un autre problème — qu’il faudra bien régler en fondant en France une véritable démo-cratie, parlementaire, comme en Allemagne. Mettons que la gauche perde. Elle aura un peu de temps pour lire et réfléchir, pour penser enfin. Pour comprendre qu’elle est encalminée dans un lexique, des fantasmes et des raisonnements qui sont ceux du néolibéralisme et du mana-gement. C’est pour cela que des cadres du PS sont partis en masse partis en masse vers En Marche! — quel nom curieux, qui n’aurait pas dépareillé dans l’entre-deux-guerres. Pour éviter cette erreur, et cette horreur, pour ne plus se jeter dans les bras du premier charlatan productivo-bonapartiste venu, il leur faut lire, par exemple, Sandra Lucbert,
Personne ne sort les fusils
(Seuil, 2020), ou Stéphane Velut,
L’Hôpital, une nouvelle industrie
(Gallimard, « Tracts », 20
DAENINCKX , PONTI et CHAPOUTOT ne nous disent-ils pas de ne rien attendre de cette gent de gauche, dont la plupart sur ces pages, tartine ses bonnes intentions.? Ne croyons-nous pas que le peuple des dominés reconstruira sa force par un profond mouvement d’autoformation populaire , à la science ! précisément?
@Jean-Luce Morlie
Je peux à la rigueur être d’accord avec ce qui est dit dans ce dernier texte. Notamment sur le story-telling médiatique faisant de LREM une sorte d’ovni politique alors que ce n’est en fait que l’enfant spirituel du P.S., et Macron celui de Hollande. Des partis bourgeois, le premier n’assumant pas sa social-traitrise congénitale a éprouvé le besoin de se métamorphoser en le second, qui lui l’assume avec une arrogance invraisemblable (quasi suicidaire en fait). Et on retrouve effectivement un peu de ça dans cette plaquette. Il est d’ailleurs symptomatique de lire chez certains intervenants qu’en fin de compte, les enjeux sont strictement les mêmes pour la gauche comme pour la droite, escamotant ainsi le sujet lui-même.
La palme sans doute à Isabelle Autissier qui vient nous expliquer que finalement, les questions sociales sont tout à fait secondaires, position d’autant plus facile à tenir quand on a jamais vécu sous le seuil de pauvreté. Il faudrait sans doute rappeler à Mme Autissier que, la question des émissions de CO2 qu’elle pense être l’enjeu des enjeux est avant tout un problème… De riches. Ceux qui consomment et surconsomment, qui voyagent, qui spéculent, etc.
Des pinceaux au fusil, il n’y a qu’un pas…
https://hervey-noel.com/post-it-niki-de-saint-phalle/
Bon, on peut acheter (19,90 €) le No 36 de Papiers là: https://papiers.aboshop.fr/common/categories/164
19,90 Euro. Commence à chiffrer.
Ceux qui peuvent l’acheter auront le droit de rêver à un monde meilleur, avec tout plein d’améliorations cosmétiques.
Si pour l’acheter, vous êtes dans le cas de vous priver de vos stock hebdomadaire de boîtes de sardines, cette lecture ne vous apprendra rien que vous ne sachiez déjà. La goôoche vous a abandonné.
Faut être réaliste, mon gars…
Confus par principe mais encore plus illisible en réalité.
Si la gauche arrivait prochainement au pouvoir faudrait pas oublier de remercier la droite.
Bien peu nombreux sont ceux qui mettent en avant les vrais enjeux : climat, énergie, inégalités, tout ça dans un contexte de décroissance du PIB . Et ce ne sont pas, sauf exception, des politiques …
Comme c’est pareil à droite, voire pire, itou dans les autres pays, l’effondrement a de l’avenir !
J’ai lu les titres. Sur 63, il n’y a que 2 qui parlent du climat. Aucun sur la problématique de l’effondrement environnemental.
Je pense que les jeux sont faits, la régulation sera non régulée.
Joli télescopage entre Jancovici et Jorion dans cette mise en page des avis par ordre alphabétique.
Il manque à l’appel : Lordon, Supiot, , Friot, Gael Giraud, Barbara Steigler, Damasio, Badiou , Isabelle Delanoy .(Je ne préjuge pas le fait que ce soient des « gens de gauche » mais leur discours est cohérent) .
Ceci dit la création d’un collectif tel que celui-là a le mérite d’exister par ces temps de désert idéologique . Je dis donc bravo!
J’avoue avoir juste survolé…mais n’en ressortir aucune envie d’approfondir….seulement être malheureusement convaincu qu’il n’y a aucune issue de ce coté et que ce putain de « concept » de gauche n’a plus aucune réalité.
Comment ça va tourner…Une telle confusion alors que nous sommes plus clairement que jamais confrontés à ce monde merdique que nous avons laissé construire autant par faiblesse que par inconscience et naïveté….
Ne peut subsister que la faiblesse aujourd’hui… sauf a être dépourvu de tout sens…
Combien de temps ???????
J’ai trouvé le discours de Jan Marc Jancovici (juste au-dessus de celui de Paul Jorion) incomplet même si je suis fondamentalement en accord avec lui sur la question de la décroissance. La décroissance en l’état actuel des choses est incontournable, mais dans une tribune qui parle des priorités de la gauche j’aurais apprécié qu’il rattache cette décroissance à la décroissance des inégalités, car si certains revenus et niveaux de vie peuvent largement être revus à la baisse, ce n’est pas vraiment le cas pour l’immense majorité de la population de cette planète qui ne détient pas d’ailleurs le plus grosse part des richesses.
Donc pas de décroissance sans décroissance des inégalités.
@Bertrand Richer si l’on suppose que les nantis dans notre société disposent de plus de pouvoir pour orienter son économie, (la causalité éventuelle étant dans un sens ou dans l’autre) il parait peu probable qu’une trajectoire économique de décroissance puisse être adoptée en même temps qu’une décroissance des inégalités.
C’est au contraire en accroissant les inégalités – ce qui est somme toute en cours- qu’une trajectoire économique décroissante sera rendue tolérable aux décideurs.
A moins de supposer que la population actuelle des nantis constitue la part la plus désintéressée et altruiste de la population.
Il est possible toutefois de limiter le coût d’une classe dirigeante en en limitant le nombre.
Puisque vous êtes nombreux à vous demander comment cet appel a été constitué, pourquoi certains noms n’y sont pas, etc. voici le courrier que j’avais reçu, et auquel j’ai répondu par le petit texte que vous pouvez lire.
Cher Paul Jorion,
Le prochain numéro de Papiers, la revue de France Culture (dont je m’occupe avec Sandrine Treiner), s’intéressera à la gauche et à son avenir. Dans ce cadre, nous posons la question suivante à une centaine d’intellectuel(e)s, élu(e)s, artistes et militant(e)s :
Quelle est selon vous la priorité des priorités pour la gauche (hormis celle de s’unir) ?
Votre réponse (d’ici le 15 janvier) peut aller de quelques lignes à un feuillet maximum, ou bien être faite sous forme d’interview au téléphone.
Merci de votre participation !! (et nos meilleurs voeux !)
Philippe Thureau-Dangin
« De la Science ! » « l’Europe, l’Europe » même en sautant comme un cabri et « encourager la créativité » 😉
La question posée a l’avantage et le handicap d’être concise et ramassée , en même temps que de lecture et compréhension multiples .
Les 63 réponses données , qui sont à cette même aune , mériteraient qu’une âme forte tente d’en retirer les fondements et lignes d’action communs dans différentes temporalités et espaces géographiques .
S’il s’agit de redéfinir ce qu’est la vocation d’une sensibilité de gauche , je ne vois pas qu’il y ait beaucoup à modifier la citation de Mendes France qui est donnée in fine , sauf peut être à introduire l’écologie en complément de la devise républicaine ( car la gauche , c’est d’abord la République ) : Liberté , Egalité , Fraternité étendue au vivant .
S’il s’agit de demander ce que la gauche française doit d’abord faire hic et nunc , je reste sur la seule réponse criante , mais qui est évacuée dans l’interrogation : elle doit s’unir pour ne pas être rayée du paysage sociétal , et ainsi offrir la République aux forces qui la haïssent ou celles qui la livrent au marché . Les prochaines élections régionales seront le laboratoire de cette avancée ou de cet échec « en rase campagne « , où elle devra faire la démonstration de sa capacité à trouver des réponses internes à tous les graves sujets qui la divisent ( dont monnaie , Europe , atlantisme , géopolitique , énergie dont nucléaire , croissance verte ou décroissance , voire fiscalité …). Je fais l’hypothèse que les crispations sur les institutions et l’évolution des différentes formes de démocratie plus participative , peuvent , elles au moins , trouver des issues communes dans les formes et dans les temps , pour être soumises aux français de concert .
Mais le pire de ce qu’elle pourrait faire ,ou laisser faire est donné par l’exemple de la candidature , dans ma région AURA , pour le compte du RN d’un certain Andréa Kotarac arrivé à cet issue après avoir œuvré et représenté le PS , le PRS , LFI , EELV…
Dans la mesure où la gauche française aura d’abord à faire ses preuves à l’aune des Régions ( et d’abord avoir des élus dans l’union ) , il faut garder en vue les compétences institutionnelles des Régions pour mesurer la marge des domaines qu’elle aurait vraiment à marquer d’une perspective qui lui soit propre et répondant aux enjeux du monde actuel :
Ça se confirme en désastre en AURA : PS seul , EELV seul , PC +LFI seul . Place Publique s’interroge pour savoir lequel renforcer .
Il y a beau avoir un deuxième tour , Wauquiez va apparaitre en sauveur contre Kotarac .
Je me suis très vite interrogé sur la démarche. Les contributions tirent à hue et à dia. Et qui a choisi de donner la parole à qui ?
Je viens de trouver avec bien des recherches, mais je vois que Paul vient également de donner la source. Par Scrib, je ne suis pas parvenu – par la recherche sur le Web de « Papiers n°36 », oui : https://www.radiofrance.com/presse/editions-radio-france-papiers-36-la-revue-de-france-culture-la-gauche-cest-par-ou
Le titre avait déjà été utilisé par Telerama en 2016, à propos de « la gauche de gouvernement ».
Ensuite je constate que les contributions vont aussi à hue et à dia (ce n’est pas un reproche, c’est normal, mais cela est une conséquence de la démarche).
JE m’étonne enfin que Paul ait fait une contribution éloignée de son travail programmatique « Comment sauver le genre humain ». (Ce n’est pas un reproche, c’est aussi le constat d’une conséquence de la démarche).
Alors trois remarques :
1/ Les éditions papier de France Culture (plutôt confidentielles ?) mettent n évidence les priorités PERSONNELLES de personnalités qu’elles ont considéré comme « de gauche »; ainsi elles les transforment en « objet médiatique ». Et ces priorités personnelles sont dites « hors l’unité » sans qu’on sache si cette question est négligée (!), non prioritaire (?), bref quel statut leur est donné.
2/ Parfois, il vaut mieux s’abstenir que d’alimenter les médias. Pour cela, il faut d’abord avoir un écart par rapport au brouhaha médiatique, ne pas en dépendre pour son impact social. Or on peut comprendre que pour des gens qui exercent la profession d’intellectuel, plus précisément d’intellectuel qui propose une parole publique, l’impact médiatique est important. Et il est tentant de devenir un « intellectuel médiatique ». Un épidémiologiste belge avait expliqué en synthèse : « en réponse à une crise, vous bombardez les médias de vos idées et vous vous déclarez prêt intervenir à tout moment, tout en étant ainsi présent sur les réseaux sociaux ; vous vous rendez ainsi indispensable. » C’est ce qu’il a effectivement fait pour le covid, mais qu’il avait aussi fait plusieurs fois auparavant… et son explication a été donnée il y a une dizaine d’années devant des dirigeants du Big Pharma ! Même sans en aller jusque là, il y a de quoi hésiter avant de décliner une proposition médiatique.
3/ Cette démarche est strictement inutile, pernicieuse même, pour ceux qui s’inquiètent A) de l’Unité d’une certaine gauche proposant un programme pour un autre monde B) pour composer ensemble ce programme. On a ici un Pot pourri des désirs (altruistes néanmoins) de diverses personnalités « innovatrices » (je ne sais comment caractériser les présents et les absents, dont il faudrait d’ailleurs faire la liste). C’est tout sauf un travail d’unité, c’est plutôt un travail de division prôné par les auteurs de la démarche ! Pour construire un programme et faire l’unité autour de lui, ce n’est certainement pas la bonne méthode. C’est même le contraire de la bonne méthode…
En conclusion, je propose donc que les commentateurs veulent bien, sans discuter de ce qui est écrit, A) décrire leur propre priorité pour la gauche, B) décrire leurs propositions méthodiques pour faire l’unité.
Ça aurait été pas mal de le faire vous même .
A titre de modèle .
C’est une bonne remarque. Mais je suis un peu surchargé ces derniers jours.
Bon, mon désir principal, c’est la démocratie participative. J’ai réfléchi et ecrit là-dessus. Mais cela comporte deux aspects. L’un est procédural (et donc sans grande difficulté, sinon d’abandonner le pouvoir des gouvernants) et demande de récolter l’avis des citoyens et de le mettre au coeur du processus de décision. L’autre est sociologique et demande de mobiliser les citoyens et selon des processus relationnels imprévisibles afin qu’ils constituent à partir de leurs désirs (personnels, cfr mon message précédent) et de l’avis exprimé des autres, une ou des revendication(s) consensuelle(s). Cela peut achopper par des manipulations relationnelles qui baisent l’expression des correcte désirs. Bref c’est tout un travail de médiation, d’abord au sein des citoyens, ensuite entre les citoyens et le demandeur privé ou pubic qui souvent finance le processus et souvent le médiateur (j’ai des centaines d’expériences là-dessus). Enfin, sur les questions methodologiques d’unité d’une gauche, je répondrai plus tard…. si vous le permettez !
Ne tardez pas trop car la gauche attend .
Mais faut dire qu’elle peut patienter pour prendre le temps d’apprécier cette perle : « Cela peut achopper par des manipulations relationnelles qui baisent l’expression des correcte désirs » .
@Juannessy
Et vous, quelle est votre proposition? (Qu’on rigole)
Pour rigoler ( ou pas , ça n’est pas en principe le but du jeux pour les commentateurs utiles ) , il suffit de remonter un poil plus haut ( donc lire ) le 12 mars à 14h06 .
Comme on dit sur RT : « Bons biaisers de Moscou ! «
1/ Je ne suis pas en charge de la gauche (plus que vous). Elle attendra !
2/ Je parle dans ma phrase de relations entre gens du peuple, ouvriers manuels et petits bourgeois. Il y a des (hommes) forts en gueule, qui prennent le pouvoir sur la parole dans une réunion de quartier. Que sait la gauche de ces situations ?
2/ D’où un élément, que je n’ai pas cité sous la vidéo de PJ (on se perd): nous avons une situation de crise, la pandémie, dont les impacts sur les pauvres ne sont pas apparents. Que peuvent faire des groupes locaux ? dans une stratégie « vert-rouge » que j’ai évoquée ?
Donc oui, il y a une urgence quelque part. Bien loin des calendriers électoraux (c’et assez chouette d’en suivre de deux pays, cela relativise) et de l’impact de RT (pour Timiota, qui cite James Bond ! oh horreur !)
Dans les ateliers de type « innovation entreprise » qu’on peut faire à des jeunes de niveau Bac+3 ou Bac+4 en STM (Sciences Techno Maths), on a des séances « créatives », on l’on colle des idées sur des post-it, et la règle est de ** s’interdire de dire NON **.
(Il y a bien sûr un thème, « nouvelles technologies de diagnostic de façades » par exemple, amené par un « apporteur d’idées », incarnant des « potentiels besoins du marché »)
Puis on regarde les assemblages qu’on peut faire des post-it sur le tableau. Et seulement aux 2/3 de la séance, on commence l’élagage vers un choix restreint, excluant 80% des inputs (j’ai droit à mes 12 points franglais), mais pas entièrement car leur part de « rêve » ou les obstacles majeurs qui y ont été évoqués laissent des traces dans la construction finale.
Je veux bien qu’on taxe la démarche de « néo-libérale », le désir, rien que le désir, sur une base individuelle, à peine agrégée, et qu’on cisèle ainsi dans chaque jeune « formé » un petit hologramme non pas de Mélenchon mais plutôt de Schumpeter. Mais ça peut marcher, par expérience (des collègues de mon école l’ont fait ~x 60 en 12 ans, et une douzaine de startup en sont sorties post-école).
Je ne dis pas que c’est la solution, je dirais plutôt que cela souligne ce qui manque dans la démarche de la Gauche, et qui n’est sans doute pas le carburant d’idée (63 idées, ça doit s’associer à, —ou même contenir — 90% du « bon » programme si tant est qu’il existe), c’est l’accord en amont ou arrière-plan (niveau « philia ») sur les leviers et les contours d’action d’iceux.
Donc en gros la propriété privée, l’héritage, une certaine partie de la vie privée, aujourd’hui réglée par la consommation, et interdisant de ce fait le moment collectif (quand il faut cuire les crevettes surabondantes à Houat), etc.
Je ne suis sans doute pas très loin de l’hégémon gramscien, en disant cela. Mais cet amont ou arrière-plan doit pouvoir être ressenti comme une base par toute la population, et sans mes mots d’intello. Donc sans l’aspect d’une théorie pré-construite, source de divergences idéologiques dès le premier virage. Le seul fil un tant soit peu convaincant dans cette direction que j’aie lu est la louange de la « praxis » (appelons ça « petit cercle associatif ») par Dardot et Laval dans leur opus titré « Commun ».
Au point où nous en sommes, je suis un peu pessimiste sur l’existence d’une telle voie massivement d’un coup . En revanche, en cas de « Grande Fragmentation » (une version de la collapsologie ou le monde se démondialiserait en « peaux de panthère » cessant presque totalement d’échanger à grande distance), on peut espérer que l’une ou l’autre des sous-communautées fragmentées soit assez avancée pour reconstituer, ré-instituer un tissu plus immune aux dérives du capitalocène.
Pour ce qui est de la cuisson des crevettes, c’est comme pour les vaccins, si vous n’avez pas une chaine de froid et de distribution opérationnelle vous allez gâcher beaucoup de produits. Et si le personnel n’est pas formé à respecter chaque détail de cette chaine, il y aura encore des dégâts – et peu de clients ou de vaccinés.
C’est une des raisons pour lesquelles il y a un siècle, les huîtres étaient peu et mal appréciées loin des côtes : elles voyageaient mal ! Il a fallu que ces futurs gourmets apprécient les produits pendant leurs vacances sur la côte pour qu’une infrastructure plus efficace se mette en place, le matériel progressant.
Je n’ose pas penser que cela s’applique à la formation de la Gauche ? Il faut « contextualiser avant de hiérarchiser » nous dit Mona Ozouf, spécialiste des hussards noirs et des Lumières.
Je me souviens vaguement de l’apparition des post-it. Mais je me souviens beaucoup mieux de l’apparition des « jeux de post-it » goulûment adoptés par les consultants. Or, la plupart ne savent pas quoi en faire ! Cela finit sur un tableau que vous êtes invités à contempler, attendant l’inspiration… Peut-être que dans le cadre de l’innovation sur une feuille blanche, où il s’agit de « coller » des idées éparses, sans contexte, cela peut marcher. Dans une construction collective où l’appréciation du contexte importe (et réduit la créativité), le post-it est un peu plus avantageux : il sert au participant à déconstruire son impulsion en idées séparées, à les énoncer brièvement et à les prioriser. Personnellement, je préfère faire travailler le groupe à partir d’une phrase inductrice (« Moi, ce que j’ai comme constat et comme question/proposition sur le sujet de la réunion, c’est… ») et faire énoncer, en « tour de table », les idées brèves oralement que je liste au tableau. Cela me permet de faire préciser ou reformuler, d’aider les timides ou taiseux, de distribuer de la reconnaissance. Cela permet ensuite de manifester la diversité des visions, des perceptions, bref un savoir collectif qui n’est souvent pas visibilisé. Il m’arrive même de procéder à un tel questionnement (plus bref, non systématique) au début d’une conférence, pour visibiliser et partager des attentes sur le sujet que j’aborde, et créer ainsi l’espace du dialogue qui se prolongera au moment du « débat », après mon exposé.
Plus ça va plus je me dis que tous les efforts qu’on déploie face à ce fameux néo-libéralisme sont vain pour la simple raison que notre vrai problème en Europe c’est tout simplement la ploutocratie. Todd à raison, l’UE est aussi libérale que Macron est de gauche. Et quand la droite n’est pas libérale…
Ça se confirme , vous êtes la voix du fric .
L’accusation de ploutocratie , sans doute pas totalement infondée ( et pas nouvelle , qu’elle vise les gouvernements européens ou étasunien ) , n’apporte rien à la critique du système qui seul prévaut ( et peut s’accommoder de » craties » très diverses ) et qui a nom capitalisme .
Revoir le billet sur capitalisme , marché , libéralisme .
Votre remarque permet par contre de confirmer aussi que la droite est aussi confuse et divisée que la gauche .
Mais seul le système économique servant la République est digne d’intérêt .
Capitalisme, économie de marché et libéralisme, le 3 janvier 2010
Henry Ford contre Marx puis le GIEC contre Henry Ford
Face aux inégalités, la gauche propose habituellement de partager (tout de suite), ce à quoi la droite répond que produire plus permettra (très bientôt) d’améliorer la situation de tous.
À l’encontre des idées de Marx (1818 – 1883) Taylor (1856 – 1915) expliquait que pour que la plupart des américains n’aient plus à marcher pieds nus la plupart du temps pour économiser leur unique paire de chaussures, il suffisait de remplacer les cordonniers par des machines à coudre. Henry Ford (1863 – 1947) a démontré que le travail à la chaîne permettait aux ouvriers des Etats-Unis (mieux payés) d’acheter des voitures (qui coûtaient jusque là si cher qu’elles étaient un luxe réservé à un très petit nombre de familles riches.)
En France, quand après les destructions de la seconde guerre mondiale il n’y avait pas de place pour tout le monde dans les trains bondés, la gauche proposait – du moins c’est ce qu’on a raconté par la suite – de supprimer la première classe (celle avec des fauteuils larges et bien rembourrés) et la droite de supprimer la troisième classe (celle où on était serrés sur des banquettes en bois.)
C’est à mon avis ce qui explique que durant la seconde moitié du XXème siècle les solutions proposées par la droite se sont imposées en Europe à l’exemple et avec l’aide des Etats-Unis.
Ça a été d’autant plus facile que la gauche – révolutionnaire ou pas – a eu tendance à ne pas tenir compte de la progression indiscutable du niveau de vie de (presque) tous et qu’elle n’est pas parvenue à persuader ses électeurs que c’est avant tout la sécurité sociale (chômage, retraites, gratuité des soins de santé, etc) et l’enseignement public gratuit qui ont pour l’essentiel été à l’origine de cette amélioration.
La situation de la gauche continuera à se dégrader tant qu’elle ne parviendra pas à convaincre les électeurs que ce n’est pas parce qu’ils vivent au dessus de leurs moyens – ou que les impôts sont trop élevés ou que la dette des états continue à s’accroître, etc – que les industries se déplacent vers des pays où la main d’oeuvre est moins exigeante.
Les ressources de la planète ont été largement gaspillées au profit d’un petit nombre de pays privilégiés, le mode de vie correspondant, mode de vie auquel les autres pays aspirent eux aussi, est en train de conduire à un désastre climatique et personne ne croit vraiment que manger moins de viande et laisser sa voiture sur le parking en lui préférant le vélo quand la météo est favorable constitue un programme politique suffisant pour convaincre.
Je remarque qu’ à l’approche d ‘élections importantes il y a toujours un « sursaut » de la part de personnalités de gauche . Avec appels ,pétitions et autres lettres ouvertes . Voir création d’un » mouvement visant à unir etc etc… « .Et à chaque fois , pschitt et un peu plus d’abstention et donc plus de voix à l’extrême droite . J’ai bien peur qu’en ce qui concerne les élections qui viennent ,la surprise ne viendra pas de la gauche .
Si surprise il devait y avoir elle ne pourrait venir que de la gauche je suis d’accord avec vous
ça ressemble fort à une liste à la Prévert, à laquelle ne manque, hors le raton laveur, Frédéric Lordon B Friot ou Jean Luc Mélenchon.
Idées pour unir une Gauche; le défi du siècle ou une question à un billion de dollars ( brevetée évidemment sinon comment retrouver la mise ? ), c’est définir l’algorithme qui partage un monde fini en parts… égales selon quels référents ?
Une interview instructive aborde cette question et la contextualise : (en video ou en texte à lire)
https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/mobilisation-syndicale-situation-sociale-enjeux-politiques-laurent-brun-secretaire-general-de-de-la-cgt-cheminots-repond-aux-questions-de-fadi-kassem/
Je ne comprends plus que les syndicalistes et les paysans . Sur le fond , voir quatrième paragraphe ( sauf que ça n’est pas une nouveauté du moment , « à débattre pour être prêt plus tard » , c’est sur la table , pour qui se dit responsable et aspire au pouvoir , depuis 10 ans ) :
La France insoumise sur la planification ! J’ai trouvé ceci : https://www.youtube.com/watch?v=4w4QISb4ves
Mais après 10 minutes, j’ai perdu courage. C’est tout sauf un forum. On présente rapidement un « Cahier des Forums de l’avenir en commun », plutôt un genre de « petit cathéchisme » (!) puisque déjà publié, sur le nouveau principe du grand dirigeant (qui va nous l’expliquer), la planification écologique. Dont on nous dit qu’il reprend les acquis de l’Avenir en commun, le programme de 2017. Le cathéchisme contient un questionnaire qui vous permet de… (Warning : je vais caricaturer) fidéliser le client en lui montrant le dessin d’une oreille.
Pour moi cette démarche est doublement problématique : tout débat est évacué, et même tout pluralisme. Il s’agit presque de soumettre et de saturer les esprits. De nourrir les ouailles qui attendent la becquée.
Et on part de quelques beaux thèmes chauds (les communs, les ressources, l’eau, etc.) pour livrer une eau tiède où tout est joliment ficelé.
Et cela commence par une remarque stupide et sexiste d’un présentateur : « Je vais maintenant appeler (la présentatrice) qui est un peu le Michel Drucker de ces émissions ». Jolie comparaison ! Godiche-potiche, celle qui est amie avec tout le monde. Peut-être cela aurait été plus indiqué de la comparer à Pierre Bellemare, qui s’illustra dans le Télé-Achat…
Tout cela pour que vous écoutiez le truc à ma place et me disiez si cela vaut la peine… au regard du livre de PJ et VBG : Comment sauver le genre humain.
10 min sur 2h38 c’est comme si vous vous étiez contenté du titre du livre de P.Jorion… Vous avez eu tort d’arrêter ou alors vous avez arrêté juste quand vous avez fait le plein d’arguments qui vont dans le sens de votre préjugé. Vous avez parfaitement raison sur cette introduction des plus calamiteuse (et vous avez oublié l’atroce noeud pap !! j’ai pas pu m’empêcher de penser mon Dieu va falloir voter pour ça ! je le reconnais) mais si vous aviez fait l’effort d’aller plus loin les interventions sont assez intéressante et il ya un débat assez ouvert pourtant je suis loin d’être fan de Duflot ou de Carron… mais Oxfam c’est pas EELV…
Nota : Il y a une chose que vous ne semblez pas avoir compris (j’ai moi même quelques doutes sur le sujet je dois dire) le programme ne sera pas vraiment arrêté avant l’élection il y aura je suppose une version définitive pour 2022 mais le mandat Mélenchon est censé être très court et le débat est censé continuer non seulement à la constituante mais aussi et surtout dans la campagne électorale qui s’ensuivra pour les premières élections de la VIème qui, si elle est de nature parlementaire pourra parfaitement regrouper dans un gvt plusieurs partis derrière un programme commun sans (ou avec bcp moins) de problèmes d’égo… Alors oui ya la becquée pour les gens « modestes » qui ne peuvent se prévaloir d’avoir lu Jorion mais qui ont le mérite de faire l’effort de s’intéresser au sujet, c’est de la politique, il s’agit de convaincre des millions de personnes peu ou pas du tout experts dans les domaines abordés, c’est autre chose que de débattre face à un parterre d’intellos qui ont pigé la question avant qu’elle ait fini d’être formulée… Votre jugement est des plus snob ne vous en déplaise (je le partage sur l’introduction mais je m’essaie au grand écart entre snobisme et condescendance)
Merci de cette réaction. En fait je n’avais tenu que 4 min, et on annonçait JLM qui est un peu prolixe. Mais vous m’annoncez qu’il y a d’autres choses et je vais éplucher donc. Je n’avais pas osé palabrer d’entrée sur le noeud pap du consultant marketting pour milieux PME et associatifs ! (Cela mériterait un traité).
Par ailleurs j’ai « compris » depuis 2017 ou 2016, mais mes doutes datent aussi de cette époque et JLM ne les a pas réduits. C’est un tribun, c’est un postulant Jupiter, c’est un épigone de Mitterand et un continuateur de De Gaulle ! Bref le chef que nous attendons et que nous guillotinerons (pas moi, je n’ai pas l’âme française).
« J’chuis snob ? » Je connais la posture anti-intellectuelle des « gens modestes » dont vous parlez, et je la trouve souvent légitime et réaliste. Mais quand je les vois séduits sans retenues par un gourou, je trouve que la démarche du gourou est pernicieuse (je fais référence ici à Bernard Friot qui est dans ce type de séduction, quel que soit l’intérêt de certaines de ses analyses, comme je l’ai vu faire auprès d’un ami à moi qui était fan du gars). Et dans la pratique de LFI, il y a de cela et qui me crée des doutes.
Or c’est bien une question de méthode : au total ce sont les groupes de travailleurs rassemblés en usine, hôpital ou en quartier (les « soviets ») qui construiront l’opinion dominante ; mais il faut que divers dirigeants, opinant dans le même sens, après débats entre eux, disent les choses chacun à sa façon. Dans mon esprit, JLM a l’avantage mais aussi le désavantage d’exclure a priori les « appareils » et arrangements entre eux ; mais sans ouvrir aucune porte à des gens qui représentent la base, par exemple les délégués de syndicats qui restent proches d’une base dynamique et des délégués de problématiques chères aux écologistes.
Après, je n’oublie pas que LFI a fait près d’un quart de l’électorat en 2017 et c’était inespéré. et donc que c’est encore possible à certaines conditions.
Oui sur LFI on a encore des doutes, mais pour tous les autres il n’y en a plus aucun, donc au final le choix est assez simple à gauche. Ceux qui se contorsionnent encore ne sont aux prises qu’avec un anti-mélenchonisme viscéral ou un européisme qui n’a plus que les yeux pour pleurer. En plus on a quelques garanties : je crois pas qu’un type comme Ruffin laisse Mélenchon trahir sans lui pourrir passablement la vie (qui plus est à l’AN, au moindre faux pas d’un gvt Mélenchon, c’est pas des frondes qu’il ya aura mais des bazookas avec une opposition prête à voter la censure comme un seul homme) 😉
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