N’est-il pas étrange que la question sur la gratuité ou pas… du masque… mobilise tellement de polémiques stériles, infertiles en tout cas dans l’hystérisation de réactions, du ressentiment de « ras le bol fiscal », « poujadisme »… que se faisant, elles évitent – même de la part de ceux et celles militant pour la gratuité – de mettre l’accent sur qui gagne toujours plus en spéculant à découvert (finances, banques, grands groupes de la « distribution » et de production, et leurs actionnaires…) sur la hausse ou baisse des stocks gérés en flux tendu, et des prix du dit sujet d’intérêt général et de santé publique, d’un outil « sécuritaire » de gestion de crise sanitaire quoi, sur ce que Macron a promis, les « … jours heureux… » aux lèvres, de « …. sortir des « marchés »… » « … quoi qu’il en coûte… »… ?
Pourquoi l’optimisation idéologique d’un si immoral évitement… dans les discutions publiques, politiques, médiatiques… de débats de fond sur les paris nus – qui pile ; font gagner toujours plus aux mêmes concentrant déjà autant de richesses à quelques unes grosses fortunes… que ce que la moitié de l’espèce humaine peine à mettre de coté, pas de la rue… mais pour hypothéquer ce qui manquera « demain, après demain », aux futures générations, et encore, si elles survivent au dérèglement climatique, à la perte de biodiversité, aux nouvelles pandémies, et guerres commerciales, monétaires, de « civilisation »… quand l’autre face du pari nu… équivaut à ce que de plus en plus de vies ne peuvent être sauvées, autant d’une infection au coronavirus, du non port du masque, et du non respect des mesures barrières, du manques de lits de réa, médicaments, respirateurs, vaccins… qu’aux chantages à l’emploi, à l’austérité… – sur les dérives mortifères de la financiarisation outrancière des services publics, des comptes publics, sur la perte de souveraineté industrielle, et monétaire des Etats… pourquoi pareille « immorale optimisation » du néant… d’un « rien » invisible, majoritairement silencieux en toute circonstance, errant de gare en gare, n’indigne pas plus les oppositions au refus de rendre gratuit ces masques… ?
Pourquoi il n’est pas rappelé dans « l’abstentionnisme » des débats médiatico-politiques ces « aléas moraux » des subprimes, de Dexia… qu’il fallut SOCIALISER à coût exorbitant d’explosion des déficits et dettes publiques, d’austérité, de « réformes structurelles » des protections sociales, des droits du travail, des services publics… quand aujourd’hui il serait question, en plus de la nationalisation légitime des salaires… d’annuler/exonérer, de loyers, d’impôts sur société, de production, etc. et de cotisations sociales patronales… des propriétaires privés d’entreprises et d’actions, qui assistés sans contreparties (suppression partielle de l’ISF baisses des impôts sur société, et des cotisations sociales patronales, flat tax…)… se plaignent de « l’arrêt de l’économie » des suites du confinement… d’un plan de « relance » insuffisant, et trop tardif… et se lamentent d’avoir à faire respecter les mesures barrières, et de supporter les « coûts/charges » du masque… se plaignent de ne pas pouvoir baisser de 20 % les salaires, et « qu’on » ne sacrifie pas nos RTT, congés payés, jours fériés, majoration d’heures sup… que le travail gratuit, « bénévolat subi » ne soit pas imposé aux chômeur.e.s, « bénéficiaires » des minimas sociaux, contre un droit à la solidarité du RSA… et qu’il ne soit pas aligné plus vite, l’âge de départ à la retraite des plus vulnérables, etc, les plus atteints de facteurs multiples de comorbidité, les plus exposés aux infections sévères à la Covid-19 (femmes de ménages…), au recul inexorable de leur espérance de le vivre en bonne santé cet âge, ou au fait d’avoir survécu aux séquelles, traumatismes de pareil coronavirus… ? »
« Pourquoi enfin… n’est-il pas suggéré, dans cet « absentéisme » de démocratie, dans cette « suspension » au crochet d’un « État d’urgence permanent» du dialogue social … des « représentativités » non représentées… a qui coûterait le plus, des « temps de cerveaux disponibles » qu’à vouer un « culte féroce » à la dictature des émotions » sondant les doutes, incertitudes ; des contribuables directs et leur « année blanche, niches fiscales »; des contribuables indirects non imposables, a cause de trop salaires, (50 % des Français.e.s sont dans ce cas) ; des consommateurs otages du consumérisme (le modèle français épuise plus de trois planètes par an, quand son exportation avec les « externalités négatives » aggravent le dérèglement climatique, etc) ; des citoyennetés dont est bafouée leur droit de savoir… la neutralité et impartialité puis pluralité des débats publics, médiatiques…. ; et des actionnaires, grands patrons… l’interdiction de la spéculation sur les hausses ou baisses de stocks et des prix… de masques, tests, vaccins, médicaments respirateurs, places de lits de réa, personnel hospitalier… sur les licenciements boursiers, relocalisations… sur ces biens de premières nécessité (denrées alimentaires…) qui parce qu’ils sont pris en otage par une gestion dans la pénurie, des problèmes d’approvisionnement, le trucage des « marchés de l’offre et de la demande », au cours de cette crise sanitaire et d’autres crises… ne peuvent pas sauver toutes les vies qu’ils pourraient/devraient… ?
Qui de tous ces acteurs cités si dessus, ont le plus intérêt particulièrement singulier, qu’il ne soit pas débattu par exemple ; de la spéculation sur les denrées alimentaires, que les propriétaires privés de supermarchés vendant aussi des masques… (et leurs caisses automatisées défiscalisées et désocialisées)… et leurs actionnaires… les banques, et fonds financiers… (et leur Trading Haute Fréquence…Soit « l’ubérisation et ordinisation » du travail segmenté à la tâche, des savoirs et services publics privatisés, technocratisés, digitalisés et de l’emploi se précarisant quand il ne disparaît pas)… paris qu’ils ne se sont pas privés de faire en grand, aux yeux et ouïes, langues tournées sept dans leurs bouches, de tous-tes… alors que la fermeture des services publics des cantines scolaires, et territorialités, durant le confinement, qui habituellement distribuent gratuitement, à pas chers, des repas, aux enfants de familles pauvres, modestes – les plus discriminées en toute impunité dans inégalités territoriales, scolaires… les brutalités policières commises lors des contrôles aux faciès, « manifestations interdites », dans les 80 % d’embauches ne se faisant qu’en CDD très courtes durées temps partiel contraint… dans l’accès au logement, et dans les NON RECOURS, ces « inégalités de destins » impactant 30 % des « bénéficiaires » du RSA, qui en réalité ne touchent aucun « pognon de dingue mis dans les minimas sociaux, qui fait que les pauvres et se déresponsabilisent » – a augmenté « providentiellement » leur part de « marché », et dividendes indécents…
Est-ce qu’interdire la spéculation… sur les masques… mais pas que (pourquoi pas étendre la gratuité sur le logement, la connectivité, la nourriture…. – comme Robespierre l’avait envisagé en son temps… – afin de retrouver une souveraineté sur les services publics gratuits, de l’éducation, de la santé publique, du transport en commun, etc) rendus gratuits pour toutes et tous… coûterait réellement plus chère aux contribuables directs… et indirects (hausses des « impôts injustes » de dépenses pré-engagées.. contraintes, subies… que certaines idéologies politiques envisagent au travers d’une « taxe sociale »…) quand seul le « gain de pouvoir d’achat » de celles et ceux voulant continuer de vivre au dessus de leurs moyens, peut important les conséquences, le »repentir »…. se verrait partiellement confisqué (comme ce fut le cas lorsque les cantines scolaires fermées pour raison de confinement, la grande distribution a bénéficié de la privatisation du marché des repas gratuits, à pas chers »…) des bénéfices indécents faits sur ceux des autres en ayant de moins de moins… risquerait d’être impacté, induisant mécaniquement, une baisse de leur revenu, sur la déclaration fiscale, et donc quoi d’autre…?
Est-ce qu’il faut resté à ce point infantilisé, choqué, envoûté par le bouillonnement de « l’inculture », l’aveuglement des phares de voitures… – ou comme des grenouilles barbotant dans un chaudron lentement porté à ébullition… – voir est-ce qu’il faut être suspecté de voir des « conspirations », « complots » partout… pour ne pas comprendre que les enjeux du risque de « compétitivité » de croissance démographique des populations, sur fond de raréfaction des ressources, d’intensification des pollutions des océans, de l’air, de l’eau potable, des sols arables, et de tensions géopolitiques… font se demander aux puissant.e.s, dirigeant.e.s des secteurs publics et privés , « comment lutter contre la menace de justice sociale » et « sociétale… ? », sans ne pas agir « en même temps » discrètement, en le niant même, à la « providence » d’une crise sanitaire, avec des politiques de « tri sélectif », de « darwinisme social », derrière l’utopie d’atteindre une « immunité de la horde » sans ravages… en nous faisant accepter des lois liberticides, plus d’autoritarisme, de totalitarisme… et « vivre avec le virus », qui lui « collabore » sans problème avec les intérêts particuliers financiers, monétaires, capitalistes, néolibéraux (qui est le plus « collabos » des deux d’ailleurs entre un « ennemi » dont le classement dans le règne animal et du vivant n’est pas tranché, et la finance, les banques, actionnaires, grands patrons, pantoufleurs du verrou de Bercy – cuisse dont « Jupiter » et autres membres de l’extrême droite… sont sortis- adeptes des conflits d’intérêts, secrets d’affaires du favoritisme, clientélisme carriérisme…. dont la moralité et l’éthique ne sont pas classables non plus dans le règne de l’humanisme, de l’universalisme des valeurs de nos frontons de mairies)… ? »
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