J’ai été tout particulièrement touché que durant les journées d’avant-hier et hier vous soyez venus, nombreux, et dont le nom m’était le plus souvent inconnu, déposer ici une pensée à la mémoire de Bernard Stiegler. Je rassemblerai tout cela d’ici une semaine ou deux (j’ai fait ça pour Georges Miedzianagora à une époque).
En attendant, j’ai réuni ici les réponses que j’ai faites aux quelques questions que vous m’avez posées.
7 août 2020 à 22h 22 min
Non : dans notre dernière conversation il a juste été question de la fin, dont il savait qu’elle était plus que probablement très proche. Qu’on ait envie d’abréger dans ce cas-là me paraît éminemment humain. Ce n’est pas en dépressif qu’il me parlait de cela, mais en philosophe.
8 août 2020 à 10h 13 min
J’ai enregistré ma vidéo hier matin aussitôt après avoir découvert la nouvelle de la mort de Bernard Stiegler. Je ne me suis pas posé la question de la cause de son décès tant la probabilité d’une mort naturelle était élevée. Je n’ai appris que plus tard dans la journée qu’il s’était donné la mort.
Dans la dernière conversation que nous avons eue nous avons parlé de sa souffrance physique, qui était aigüe me disait-il.
8 août 2020 à 15h 46 min
Je ne sais pas, une réflexion qui me vient : vous savez que vos jours sont – très – comptés, vous savez que vous avez eu – très – mal lors de la première alerte, dont on vous a prévenu qu’elle ne serait pas – sauf miracle – la dernière, alors, dans ce contexte là, qu’est-ce que « prémédité » peut bien vouloir dire ?
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