1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
*Godot est mort !*
Pour être conscient « de » ne faut-il pas être non-conscient du processus qui permet d’être conscient « de » ?
Non, non, ça demande juste un peu d’exercice. J’en ai donné un exemple dans une communication que j’ai faite devant des confrères et -soeurs psychanalystes à Lille il y a quelques mois : de PJ se faisant une représentation (probablement correcte) de son analyste se représentant PJ (nous sommes très forts !). Cela me rappelle ce psychologue qui s’était convaincu que les humains sont capables de 6 degrés d’emboîtement dans leurs raisonnements – et il avait écrit des livres là-dessus – et qui dit un jour : « J’en étais totalement convaincu jusqu’à ce qu’un jour dans un café à Munich, j’ai vu, médusé, cette serveuse qui prenait les commandes à différentes tables… » 😀
Merci.
Comment un système physique pourrait-il, dans lui-même, juger de lui-même? J’entends bien votre exemple de PJ et de son analyste et suis curieux de l’exercice.
La serveuse, n’est-elle pas dans le cas d’un automatisme tel je ferme l’interrupteur en sortant de la pièce?
Medellín, le 10 juin 2020
@PAD
¨Comment un système physique pourrait-il, dans lui-même, juger de lui-même?¨
Probablement il serait util de (re-)lire:
https://www.seuil.com/ouvrage/terre-peter-westbroek/9782020980647
et
https://www.amazon.ca/Vive-Terre-Physiologie-dune-plan%C3%A8te/dp/2020323826
et se souvenir des propositions du prof Westbroek :
* la mémoire de la terre,
* le pouvoir de jugement de la terre,
* la force d’action et de réaction de la terre.
Je vous remercie de vos conseils de lecture qui ont l’air fort intéressant. Je vais cependant, pour coller au sujet de mon commentaire, relire Erwin Straus.
Tiens, je profite de l’incise !
Il va me falloir réfuter une autre de vos prophéties monsieur Jorion, désolé. 🙁
Vous annonciez que la mode aurait changé quand on retrouverait le chemin des terrasses (*) : et ben non, je m’inscris en faux, c’est toujours les mêmes qu’on emm… avec des règles hypocrites et intenables ! 😉 Le must étant des gens qui viennent se claquemurer dans un espace clos rempli d’étrangers et font des remarques sur le paiement sans contact limité en refusant que vous touchiez leur carte bleue, sans doute les mêmes d’ailleurs qui refusent de se faire tester pour ne pas être confinés à nouveau ! C’est vraiment à désespérer de la connerie humaine… Pfff, la misère !
Quant à la mémoire, dans le cas du service c’est juste une question d’entraînement, et, comme mon frère est capable de rejouer pendant quelques heures tous les coups d’une partie d’échec, il est possible de retracer l’intégralité d’un service (chronologiquement) tant que le souvenir est frais. Pour ce qui est des commandes, 4/5 tables en « limonade » c’est monnaie courante en brasserie, soit jusqu’à une quinzaine de boissons, au-delà, ça commence à être chaud (dans le temps imparti qui est une contrainte forte) ! Regroupement par types et nombres, le schéma des tables revient avec les boissons (un peu à l’insu de votre plein gré d’ailleurs, disons sans effort particulier conscient) et un chouille de discrimination. Il est à noter que d’autres détails pertinents autrement disparaissent complètement du champ de la conscience (la reconnaissance des visages par exemple, autrement qu’à grands traits : lunettes, pull rouge, chapeau, etc). C’est de la « sélectivité », un peu sur le mode de la survie : n’entrent dans votre champ de conscience que les informations nécessaires dans ce contexte précis. Mixte de mémoire à très court terme et de mémoire de travail à moyen terme (limitée) sauf événement marquant (affects puissants et de long terme) ou élément perturbateur et là… pfuiiiit, tout est perdu.
Voilà. À vot’ service !
(*) Deux remarques sur le changement de structure du blog :
1/ Je remarque ce soir les « derniers commentaires » et leurs améliorations, c’est top ! Merci. Sinon j’allais ronchonner comme CloClo…
2/ La fermeture des fils à 20 jours, en revanche, c’est dommage, que ce soit pour de nouveaux arrivants par le biais de recherches extérieures (sans rapport avec le blog, disons) et qui amènent et de nouveaux lecteurs et relancent parfois de manière pertinente certains débats déjà anciens ou parce que de nouvelles infos permettent de revenir sur certains points même longtemps après.
Et cela m’aurait, entre autres, évité de parasiter ce fil, par exemple… 😉
(Et combien d’emboîtements ?!)
Oui, c’est tout à fait juste et la liaison faite avec le bouleversement occasionné par la pandémie éclaire l’un l’autre chacun ces accidents prévisibles ou programmés du monde comme du couple.
On a dit et répété que le Covid-19 était un révélateur et chacun peut faire la liste de ce qu’il met en lumière qui clochait sans qu’on veuille le voir tellement l’addiction faisait écran… un révélateur et un accélérateur au même titre que les « défaillances » logées aux quatre coins d’un couple vont aggraver les premiers conflits croisés … en tout point comparable à l’image d’un monde bancal qui déraille lui aussi de ses excès.
C’est simple et tellement vrai.
L’analogie délivre un bénéfice santé, tout en suggérant ce qu’il convient de faire plus amplement.
Merci docteur.
Vous donnez ,selon moi , un éclairage potentiel sur ce type de drame ( la complexité sinon le mystère de l’âme humaine en quête dont ne sait trop quoi ) , mais il serait tout aussi erroné de prétendre que dans tout crime de cet ordre , cet éclairage est forcément présent , que de prétendre que la base du passage à l’acte est » le désir de possession » . Et qui pourrait en faire les statistiques pour savoir si c’est » capital » !?….
J’ai pensé à Dostoïevsky en vous écoutant et , dans « l’idiot » , au meurtre final de Nastassia Philippovna par Rogojine . Ou dans » Crime et châtiment » , aux interrogatoires de Raskolnikov par Porphyre Petrovitch le juge d’instruction .
Le sentiment sinon l’expérience de l’avocat que vous allez interviewer serait précieux .
Merci !
Je la remets en avant , car je n’ai pas trouvé de meilleure interprétation dans la multitude des pourtant nombreuses et talentueuses soprano et mezzo soprano qui se sont frottées à cet opéra de Bizet :
0
Merci, génial.
N’est-ce pas le propre de l’ultralibéralisme politique d’avoir inventé le « sociétal » (phénomènes impliquant un petit nombre de personnes très catégorielles) pour concurrencer le social (phénomène plus universel concernant un grand nombre de personnes et dont certains dénominateurs communs à un large échantillon de population ont une induction qui a souvent à voir avec l’économique…). Réfuter les besoins du plus grand nombre en allant toujours plus loin et finement dans l’analyse d’un besoin catégoriel permettant d’embrayer sur une politique « clientéliste » à visée électoraliste et dont la vocation se trouve dans le subterfuge qu’elle constitue face aux revendications sociales . Instrumentaliser les concurrences victimaires dans l’espace médiatique qu’elles occupent en faisant apparaître les revendications sociales comme indignes et secondaires face à un malheur plus grand (mais qui ne touche que très peu de personnes). Il est remarquable de voir combien l’éborgnage des gilets jaunes , et le mépris de classe relayé en contrôle social par la police ce n’était pas grave ; mais de voir a contrario combien le soupçon de racisme des forces de l’ordre est un sujet dont les dirigeants eux-même font leur miel… Certains ministères comme celui de Marlène Chiappa deviennent des ministères de Buzz opportunément orchestrés au détriment d’une universalité de la cause féminine : il eut été simple de faire de l’abus de faiblesse une cause aggravante des assassinats (pour les personnes ne pouvant se défendre) plutôt que d’exiger une spécificité féminine …Dans le même esprit, Macron promeut le « name and shame » plutôt que la justice (et le passage par l’institution) ; Cette substitution (évitant l’enquête) devient un parasitage de la justice qui engendre un chaos que les grands groupes savent gérer avec de gros moyens . Ainsi l’état ultralibéral en se faisant sourd aux uns et attentifs aux autres en feignant d’être concerné, créent des causes privilégiées dont le traitement médiatique s’empare puisque cela semble « marcher ». L’universalisme tombe, la cause juste s’efface devant la cause morale (ponctuelle), les bobos s’agitent entre les « pour » et les « contre », et il n’y a pas de limites aux largesses étatiques pour ce catégoriel clientéliste (du moment qu’il fait oublier la notion de peuple et de revendication sociale) au point d’en arriver à payer des trottinettes pour servir la cause morale de l’écologie (mais rien pour les SDF). Bien sûr cette façon catégorielle d’aborder la politique s’accompagne d’une inflation législative où l’état n’agit plus que pour des petites sphères et s’avère incapable volontairement de gérer le tout (ce qui est voulu). L’affaiblissement de l’état est voulu et légitimé par l’entropie des interpellations catégorielles auxquelles il se plie de bonne grâce.
Cher Monsieur je partage votre avis critique (sur bien des choses) et sur le numéro spécial « Féminicide(s) » du journal « Le Monde » qui manquait de profondeur dialectique si je puis dire. Le mot même est une généralité alors que chaque crime est particulier, je vous dis cela en capitaine de police honoraire. A chaque fois que j’ai vu débarqué une Femme battue dans mon bureau je m’empressais de lui conseiller, entre autres, de quitter son tortionnaire au plus vite. La seule affaire que j’ai ratée c’est le jour où une Femme de l’île de la Dominique est venue informer le commissariat (de Pointe-à-Pitre) que son compagnon avait gravé son prénom sur son fusil de chasse. Nous avons cherché en vain le type durant une semaine, il se cachait. Une nuit il est revenu au domicile du couple et a blessé mortellement la malheureuse, nous n’avons pu sauver que la gamine de la Femme (âgée de 7 ans) qui s’était réfugiée chez les voisins, et le criminel en fuite retourna l’arme contre lui s’infligeant la mort après l’avoir donnée quelques jours plus tard. Atroce souvenir qui me fait songer que la tragédie des Femmes à travers l’histoire du monde est singulière individuellement et que généraliser empêche de cerner avec justesse une problématique humaine quand elle relève du meurtre. Les meurtres de masse comme les crimes nazis sont une toute autre affaire. J’aime beaucoup vous écouter penser. Merci d’être là.
Un très sincère merci à vous pour ce témoignage essentiel.
Peut-être que la passion ne peut tuer que ceux qui n’arrivent pas encore à se mettre au deuxième plan de leurs vies.
Et l’amour ça fait se sentir Comme une star en plus.
Faut raison garder comme disent les macronistes
–_–
En tout cas si il y a quelqu’un à écouter pour comprendre ce genre d’histoire c’est certain que c’est bien vous.
Petit témoignage personnel : celui d’un homme qui a été en situation d’avoir été menacé de mort par sa femme, je veux dire dans des conditions extrêmes exposées dans le sujet. Même si les rôles homme-femme sont inversés, j’ai pensé dans ces situations que si ma femme (ex-femme) avait été un homme et vice versa, cela aurait pu se passer comme vous dites, la « petite pitchnette » en plus dont vous parlez. Dans ce cadre particulier, j’adhère tout à fait à votre analyse: la violence extrême qui se produisait était « cathalisée » par des effets que vous appelez des « conditions préexistantes » (en l’occurrence l’alcool (qui agit comme une dogue), un terrain psychologique préexistant, etc…).J’émets l’hypothèse qu’une dysmétrie physique a joué évitant le pire (c’est à dire que l’agression physique d’une femme vis à vis d’un homme n’agit pas de la même façon que celle d’un homme vis à vis d’une femme du fait des conditions physiques respectives), que par ailleurs certains « gestes ataviques » masculins peuvent s’avérer beaucoup plus fatal sur la conjointe, etc. Mais de ma petite expérience personnelle, j’ai alors souvent pensé que la source des actes de violence pouvaient tout aussi bien se manifester de la part d’un homme vis à vis d’une femme, que l’inverse. De cette idée, je serait plutôt d’accord sur l’idée pour moi pas exacte du concept de « féminicide », dans le sens où ce concept de « féminicide » voudrait signifier qu’il s’agirait à la source d’un phénomène essentiellement genré. Mais il s’agit d’une opinion personnelle découlant d’une expérience personnelle qui n’a aucune prétention à apporter une quelconque démonstration sur le sujet ou de permettre une généralisation, qui devrait certainement, comme vous le dite, être étayée par des travaux de psychologues et des études plus globales. Sur l’alcool et les drogues, il m’a semblé qu’il était toujours très difficile de différencier l’effet de la cause, mais toujours est-il que dans mon cas, on peut dire avec certitude que cela agissait comme un facteur décisif. Enfin un dernier mot sur les chiffres: leur grand mérite est de jouer le rôle de révélateur d’une réalité par nature intime et cachée, et qui est très difficile socialement ; là aussi il y a un gros travail à faire.
PS : l’histoire s’est bien terminée (non sans dégâts importants), mais cela fait aussi partie de petits miracles de la vie… (et cela aurait pu être le contraire).
Medellín, le 10 juin 2020
Cher Paul,
Quant aux ¨conditions préexistantes¨ des personnes agées et mortes dans les semaines passées en Suede, c’est important de se concentrer a celles et ceux qui vivaient avant leurs déces tragiques, dans et dehors les ¨maisons de retraites¨, qui, aussi dans l’analyse et l’explication du prof. Johan Giesecke, sont (beaucoup) plus grandes que celles en Norvege, de la Finlande ou du Danemark.
(A voir les données statistiques par tranche d’age publiées par Aftonbladet:
[en suédois: Antal döda i Sverige – per åldersgrupp
Tabellen visar antal avlidna i covid-19 i respektive åldersgrupp)]
https://www.aftonbladet.se/nyheter/a/y3rdeA/coronaviruset-har-ar-de-senaste-siffrorna).
Et, ou, se trouve le facteur // se trouvent les facteurs clé(s) expliquant le nombre élevé des déces des femmes et de hommes agé.e.s dans et dehors les maisons de retraites en Suede, et, ne les oublions pas, aussi du personnel y // ou y dehors travaillant?
Le prof. Giesecke avait observé le manque de connaissance suffisante de la langue suédoise parmi les, tres nombreux.ses, travailleurs.ses//soignant.e.s d’origine syrienne dans et dehors les maisons de retraite. Mais cette explication, serait elle suffisante pour pouvoir expliquer et comprendre les ¨conditions préexistantes¨ dans les maisons de retraite en Suede, ou le ¨ravage¨ mortel a été tellement élevé?
Probablement un article publié aujourd’hui par Lisa Pelling au site de SocialEurope, nous aidera comprendre mieux les ¨conditions préexistantes¨ aux drames dans la population des personnes agées et leurs ¨gardes/soignant.e.s¨ dans et dehors les maisons de retraite en Suede.
Un ¨pars pro toto¨?
Écoutons Lisa Pelling…..
B.a.v. Johan L
{Début de la citation}
Suède, la pandémie et les conditions de travail précaires
par Lisa Pelling, le 10 juin 2020
Source: https://www.socialeurope.eu/sweden-the-pandemic-and-precarious-working-conditions
[La plupart des commentaires sur le bilan de Covid-19 en Suède ont porté sur l’absence de confinement, mais la privatisation et la précarité des soins aux personnes âgées devraient vraiment être sous les feux de la rampe.]
Depuis que les premiers cas de Covid-19 ont été enregistrés en Suède, la stratégie du gouvernement est restée essentiellement la même : pas de confinement, pas de couvre-feu, pas de masques obligatoires. Au lieu de cela, les autorités ont fait des recommandations non intrusives au grand public pour ralentir la propagation du virus : se laver les mains, garder une distance sociale, travailler à domicile si possible et éviter les déplacements inutiles. L’accent a été mis sur la protection des personnes à risque, principalement les personnes âgées.
La corrélation entre la vieillesse et le risque de maladie grave ou de décès en cas d’infection par Covid-19 est claire depuis le début de la pandémie. Un consensus s’est dégagé sur le fait que pour éviter de surcharger les soins d’urgence, il faut empêcher le virus de se propager dans les maisons de retraite ou dans le cadre des soins à domicile.
Pourtant, 90 % de ceux qui sont morts jusqu’à présent de Covid-19 en Suède avaient plus de 70 ans et la plupart étaient à la merci de l’État qui avait promis de les protéger. Selon les statistiques du Conseil national suédois de la santé et de la protection sociale, la moitié des personnes décédées entre mars et la mi-mai vivaient dans des maisons de retraite, et 26 % recevaient des soins à domicile financés par l’impôt.
Manque de matériel
L’une des raisons importantes pour lesquelles le virus pourrait se propager dans le cadre des soins aux personnes âgées est le manque d’équipement de protection individuelle. Le gouvernement suédois a pu assurer la livraison d’EPI au personnel hospitalier. Cependant, les employés des services de soins à domicile ont longtemps été obligés de fabriquer leurs propres visières de protection à partir de feuillets et de ruban adhésif, et d’aller acheter des masques de protection dans leur quincaillerie locale.
Les personnes âgées ont été isolées de leurs enfants et petits-enfants pour les protéger du virus. Au lieu de cela, elles ont été involontairement infectées par leurs soignants non protégés.
Une autre cause sous-jacente est la fragmentation de l’organisation des soins aux personnes âgées en Suède, où un système de bons de « libre choix » permet à des acteurs privés à but lucratif illimité de se faire concurrence pour obtenir des clients. Comme l’a souligné Mari Huupponen, experte en soins aux personnes âgées au sein du syndicat des travailleurs municipaux, Kommunal, les techniques de gestion axées sur le profit ont considérablement modifié le bien-être public en Suède depuis les années 1990. Aujourd’hui, à Kungsholmen, un quartier du centre-ville de Stockholm, on compte plus de 50 acteurs de ce type dans le domaine des soins aux personnes âgées, ce qui rend pratiquement impossible tout effort coordonné pour faire face à la propagation du coronavirus.
Contrats horaires
Un facteur encore plus décisif a été la précarité des conditions de travail du personnel soignant. Le recours à des contrats précaires est systématique, selon Kommunal. Au début de la pandémie en mars, 40 % des travailleurs à domicile de Stockholm étaient employés sur la base de contrats horaires, au jour le jour et heure par heure. Il est clair que nombre de ces travailleurs précaires ne pouvaient tout simplement pas se permettre de suivre les conseils les plus critiques des autorités suédoises : rester à la maison si vous êtes malade ».
Un examen des budgets municipaux pour les soins aux personnes âgées réalisé par Arena Idé, un groupe de réflexion non partisan financé par les syndicats suédois, a montré que 96 % des municipalités suédoises prévoyaient des réductions budgétaires en 2020. Ces économies ne sont pas des mesures d’austérité nouvelles : les soins aux personnes âgées sont un fléau depuis des décennies. Dans les années 1980, un employé du service de soins à domicile rendait visite à quatre personnes au cours d’un service à temps plein ; en 2015, cet employé devait en rendre visite à douze dans le même temps. Et ce, malgré le fait que les personnes qui bénéficient aujourd’hui d’un service de soins à domicile sont plus âgées et plus vulnérables que le même groupe dans les années 1980.
Et avec Covid-19, les exigences en matière d’efficacité du temps ont considérablement augmenté. Les employés des services de soins à domicile doivent trouver le temps, dans des horaires déjà serrés, de se consacrer à une routine méticuleuse d’hygiène des mains, sans parler de l’enfilage et du retrait des équipements de protection.
Manque de personnel et de fonds
Les plus de 300 000 soignants employés dans le système suédois de soins à domicile font donc partie des travailleurs clés de la Suède à l’heure actuelle. Leur travail est littéralement une question de vie ou de mort. Mais ils manquent dangereusement de personnel et de fonds. Le manque d’équipements de protection, la poursuite des privatisations et la précarité des conditions de travail se sont mélangés en un cocktail mortel de coronavirus.
À l’heure actuelle, la Suède est l’un des pays où le nombre de décès par habitant est le plus élevé, avec 395 décès par million d’habitants dus à Covid-19 à la mi-mai. Selon les données statistiques, cela place la Suède en sixième position sur la liste des pays les plus touchés, juste après la Belgique, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la France.
Les chiffres sont notoirement difficiles à comparer, d’autant plus que certains pays, notamment la Suède et la Belgique, semblent avoir pris davantage soin d’enregistrer les personnes décédées à domicile ou dans des établissements de soins pour personnes âgées, alors que de nombreux pays ne signalent que les décès liés au coronavirus qui surviennent dans les hôpitaux. Si l’on compare les taux de mortalité totale, la Suède s’en sort mieux, avec une surmortalité plus faible que les autres pays. Pourtant, au moment où nous écrivons ces lignes, plus de 4 600 personnes sont décédées des suites du Covid-19 en Suède, un pays de 10 millions d’habitants.
La « stratégie suédoise » visant à lutter contre la propagation du coronavirus par des recommandations plutôt que par un blocage radical a-t-elle échoué ? Il est trop tôt pour le dire. Tous les pays ont un chemin cahoteux à parcourir, mais un aspect de la stratégie suédoise est très probablement son Waterloo : elle n’a pas tenu sa promesse de protéger les personnes âgées.
Cet article s’inspire en partie d’un article publié précédemment en suédois dans Dagens Arena
[À propos de Lisa Pelling
Lisa Pelling est politologue et responsable de la recherche au sein du groupe de réflexion Arena Idé, basé à Stockholm. Elle contribue régulièrement au quotidien numérique Dagens Arena et a une expérience de conseillère politique et de rédactrice de discours au ministère suédois des affaires étrangères.]
{Fin de la citation}
Revenant à votre chronique sur les féminicides : parmi les conditions préexistantes qu’un sociologue, anthropologue devrait intégrer dans son analyse n’y a t-il pas le système patriarcal dont nous pouvons étudier les effets dans de nombreux champs y compris dans la psychanalyse et son « continent noir » ? Lire Françoise Héritier est aussi une bonne lecture , pas que S. Freud
Dans mon entretien récent avec Clémentine Autain, elle m’a repris quand j’ai utilisé le mot « patriarcat ». Ses reproches m’ont semblé justifiés. L’avez-vous regardé ?
Bonjour,
J’ai écouté avec plaisir. Vos réflexions valent pour tous les sujets soumis à l’emballement médiatico-émotionnel qui refuse les faits pour n’insister que sur un manichéisme simpliste.
On peut appliquer les mêmes arguments sur l’actuelle hystérie sur Georges Floyd et le racisme ou le nucléaire 😉 et bien d’autres sujets. J’ai l’impression que le simplisme totalitaire devient le type majoritaire d’expression dans nos démocraties.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3590277/ce-progressisme-qui-reecrit-l-histoire-et-la-culture-jusqu-a-nier-la-possibilite-de-la-democratie-progressistes-racialistes-discours-neo-identitaire-societes-democratiques-occidentales-racisme-totalitarisme-jean-sebastien-ferjou-bertran
Je crois d’ailleurs que le simplisme manichéen ou pas , ne fera que croitre au fur et à mesure que les terriens affolés vont se cogner aux murs de la finitude de notre terre , et à ceux de la non réponse de leurs prothèses techniques ou idéologiques à leurs « désirs » d’abord , à leurs » besoins » ensuite , m^me si Jicé ne croit pas aux besoins , au nécessaire et au superflu .
« J’ai l’impression que le simplisme totalitaire devient le type majoritaire d’expression dans nos démocraties. »
Il y a de cela, un simplisme totalitaire voire hyperréalité, qui navigue entre une démagogie et un obscurantisme délétères.
Puisqu’on parle chiffres, connaît-on
le nombre d’hommes tués par leur conjointe ?
le nombre d’hommes qui se suicident après avoir tué leur conjointe ?
Dans les articles du Monde, on trouve des chiffres : les hommes tués par leur partenaire représenteraient 20% du total des « personnes tuées par un conjoint » ; 40% des hommes ayant tué leur conjointe se seraient suicidés immédiatement après, ou dans les 48 heures.
P.S. Petite remarque personnelle : la thèse « officielle » de la série de publications du Monde que le « féminicide » est, je cite, un « crime de possession : des hommes se croient propriétaires de leur femme », ignore entièrement que près de la moitié des meurtriers se soient suicidés aussitôt après leur crime.
De même, les publications du Monde mettent entièrement entre parenthèses (laissant entendre qu’elles ne présentent aucun intérêt), les déclarations d’amour du meurtrier pour sa victime, ainsi que les déclarations d’amour de la victime pour son futur meurtrier. Le psychanalyste se refuse – cela va sans dire – à considérer ces proclamations comme sans pertinence aucune dans la tragédie qui s’est jouée.
Merci, très intéressant, je ne pensais pas que le Monde donnerait ces chiffres.
Après, sur l’amour, vous connaissez certainement ce qu’en pensait Henri Laborit : l’amour n’existe pas, il n’y a que des rapports de domination. Et dans les années 70 il expliquait qu’on peut les maîtriser à condition d’en connaître les mécanismes, ce qui passe par un apprentissage. Peut-être par la psychanalyse, mais peut-être aussi par une mission pour la petite école ?
Ceci étant depuis que j’ai vu « Mon Oncle d’Amérique » il y a bientôt 40 ans, je pense que les dominants de nos société n’ont aucun intérêt à scier une des branches sur lesquelles ils sont assis. Et ce n’est pas 120 « féminicides »/an qui vont les faire changer d’avis. Désolé, mon petit côté complotiste.
sur l’amour, vous connaissez certainement ce qu’en pensait Henri Laborit : l’amour n’existe pas, il n’y a que des rapports de domination.
Pauvre Laborit ! Toute une vie pour rien.
Mais il n’est pas le seul, et pas le dernier, à vouloir faire de sa propre misère affective l’aulne à laquelle les autres seraient enjoints de mesurer leur moins misérable vie.
Première fois que je vois un tel commentaire sur Laborit ! C’est comme un déboulonnement de statue 🙂 Il a quand même fait de belles inventions, genre les neuroleptiques. Après vous avez peut-être raison, l’amour existe peut-être. Je ne crois pas avoir connu. Quand je l’ai retrouvée en 2004 elle était au cimetière depuis 1995, du coup j’ai laissé tomber.
C’est exact, et Nietzsche l’avait bien vu également. Le Monde se trompe.
Les hommes se concurrencent pour être possédés par une femme.
Les femmes se concurrencent entre elles pour posséder un homme, dit-il.
Au delà de sa misogynie, il y a peut etre quelque chose de juste.
Il faudrait préciser… dans la société de Nietzsche. Car pas sûr que ce soit valable pour tout groupe humain.
Il y a ceux qui tuent leur femme avec l’intention de la battre mais pas celle de la supprimer. Il y a ceux qui ont menti toute leur vie, et qui, par peur d’etre deshnonorés devant ceux qui les aiment (et qu’ils « pensent » aimer), suppriment les seuls témoins génants, puis euxx même éventuellement (ex: De Ligonnes). Dans les deux cas, c’est de la haine (tout ce qui n’est pas un amour est une « faim », et toute faim est une « haine »).
Il y a ceux qui tuent à cause de l’amour, soit se suppriment eux-même quand leur chérie ne les aime plus (combien sont morts d’amour dans mes aïeuls ? Du peu que je sais déjà trop). Soit ceux qui, pour exactement le même motif, se suppriment eux-même, après avoir supprimé leur femme et tout ce qui est le fruit de l’union avec leur femme (« si je n’existe plus, si tu me prends ma vie, il n’est pas juste que tu reste avec ce que tu m’as pris. Assume jusqu’au bout et soit juste, tire un trait sur tout, y compris les enfants »).
C’est qu’un homme qui aime n’investit pas du tout la même chose qu’une femme dans sa vie de couple. Ce qui est en jeu de soi n’y a absolument rien à voir. Ce geste de supprimer les enfants restera toujours complètement incompréhensible pour une femme (qui n’y verra qu’une preuve en plus de ce que les hommes sont minables/immondes jusque dans l’amour). Alors que je suis certains que rares sont les hommes de culture européenne, qui, sans se mentir à eux-mêmes, ne comprennent vraiment rien de rien à ce geste.
Je ne cautionne pas tout ce que je lis sous votre plume, je regrette néanmoins que la série d’articles dans Le Monde n’ait rien dit – absolument rien – des questions que vous soulevez à très juste titre. Comme je l’ai déjà relevé, le mot « amour » n’apparaît dans cette série que sous la rubrique « boniments » (comme c’est le cas, je l’ai appris hier avec tristesse, chez Henri Laborit). Il faudrait peut-être envisager – ce serait un renversement des catégories admises – que les hommes (à l’exception du pauvre Laborit) aient une conception bien plus romantique de l’amour que les femmes.
De La Rochefoucauld , qui n’était pas romantique :
» S’il y a un amour pur et exempt du mélange des autres passions , c’est celui qui est caché au fond du cœur et que nous ignorons nous même « ;
Peut être , en tant qu’expert , aurait il ajouté que lorsqu’il y a crime , c’est l’amour propre et non pas l’amour qui pousse au passage à l’acte .
Et qui me fait dire que ceux qui se suicident près leur crime feraient mieux de se suicider avant .
» Life matters ! » .
@juannessy
2 JUIN 2020 À 17 H 44 MIN
De La Rochefoucauld , qui n’était pas romantique :
» S’il y a un amour pur et exempt du mélange des autres passions , c’est celui qui est caché au fond du cœur et que nous ignorons nous même « ; Peut être , en tant qu’expert , aurait il ajouté que lorsqu’il y a crime , c’est l’amour propre et non pas l’amour qui pousse au passage à l’acte .
Et qui me fait dire que ceux qui se suicident près leur crime feraient mieux de se suicider avant .
» Life matters ! » .
Oui ! Merci Juan, !
D’accord et en integralité avec votre propos.
J’ai passé trois journées en prison, en 1992, à Rennes, près de la gare. C’était pour y faire des sondages de sols en vu du projet de métro, à la prison pour femmes.
A midi, on mangeait au réfectoire, et de gentilles vieilles dames nous servaient à table. Parmi elles, une avait assassinées son conjoint qui la battait.
Peu importe, la justice condamna et elle pris un max : Injustice !
Ainsi, j’ai bien compris que bien souvent, lorsqu’une femme tue son homme, ce dernier lui fout bien sur la gueule. Pour moi, il s’agit dès lors, en quelque sorte, d’une « légitime défense préméditée ».
Et je ne parlerais pas de l’injustice qu’eue à subir la pauvre femme qui subit un calvaire durant des décennies et que Hollande gracia à reculons (combien de temps il lui a fallu pour accorder la grâce ?!?) : elle n’aurait jamais dû aller en prison.
Mais j’ai aussi une autre histoire.
A l’époque des études du métro de Rennes, j’habitais dans une ferme. Souvent, je voyais un négociant en vaches qui passait acheter des bêtes. Le gars, très gentil, il avait toujours une bosse ou des coupures ou des griffures visibles. Il disait être maladroit.
Un soir, il a téléphoné à son patron pour lui dire qu’il n’était pas bien et qu’il ne viendrait pas bosser le lendemain : « Si t’a besoin de la bagnole, la clef sera derrière la roue, comme d’habitude », qu’il lui a dit.
Ensuite, il a occis son épouse et s’est pendu ; avec un mot d’excuse expliquant que cela faisait 30 ans qu’il prenait sur la figure sans jamais avoir rendu un coup.
Tout ça pour dire que c’est compliqué. Que les femmes qui tuent le font le plus souvent parce qu’elles, ou un, ou plusieurs de leurs enfants, vivent un calvaire depuis des lustres ( parfois il y a vraisemblablement du fric ou de la jalousie aussi, faut quand même le dire) et que certains hommes qui tuent, très rares, vivent aussi un calvaire depuis longtemps. Celles-là et ceux-là, ne doivent pas être mis dans la catégorie des monstres.
C’est dur de punir des adultes qui tuent avec préméditation pour se défendre, mais cela ne semble pas injuste, au sens de Justice : il y a quand même d’autres solutions, non ?
Un article relatif au débat relatif au féminicide en Belgique rapporte les termes d’une proposition de loi en Belgique en 2016 :
« reconnaître la spécificité du féminicide, non pas comme une circonstance aggravante mais comme un crime à part entière, comme étant le meurtre ou l’assassinat commis sur une femme en raison de son sexe. »
Si cette définition était acceptée, il faudrait alors observer qu’aucun des cas rapportés dans la récente série du Monde ne tombe dans cette catégorie : les meurtriers dont les cas sont relatés ont assassiné une femme en tant qu’elle était leur conjointe, dans une relation amoureuse ou en tout cas dans une relation de couple, le plus souvent de longue durée, et nullement en raison de son appartenance à un sexe particulier.
Sur cette question, quelqu’un m’appelle tout à l’heure et me dit : « Tu connais Blanche Gardin ? » Et je dois avouer que Non. Il me dit « Regarde, elle connaît l’explication ! »
Et je regarde du coup ce qu’il me recommande.
Je ne vais pas me prononcer, pour ne pas être inutilement polémique, mais imaginons un instant qu’on trouve en effet davantage de ce qu’il y a à expliquer dans ce sketch humoristique qu’il n’y a dans toute la série d’articles du Monde, qu’est-ce que cela montrerait ?
La raison, c’est peut-être le « DEA de sociologie à l’université Paris-Nanterre en 2001 » de Blanche Gardin, mais dans ce cas-là, pourquoi peut-on « pour faire rire » dire des choses qui seraient inacceptables si l’on était sérieux, et plus proches de la vérité que ce qu’on a le droit de dire en étant sérieux ?
Blanche Gardin , le jour où je l’ai découverte , je me suis dit que Pierre Desproges avait une sœur jumelle et que le vrai humour avait trouvé une nouvelle incarnation .
Le sérieux (qui la plupart du temps ne rit pas, ça fait pas sérieux) s’interdit le vulgaire ( qui la plupart du temps s’interdit le sérieux pour la même raison ) .
Mis à part la complexité des choses, le côté marrant , comme dans la vie de couples hétérosexuels , viendra toujours du mélange des genres.
Vie en couple: quand on ne sait plus rire ou que l’on ne s‘attache plus à cultiver un bonheur commun, le drame n’est pas loin.
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/vulgaire/
La vérité ayant parfois un côté rigolo , c’est tout un pans de cette vérité qui n’ai jamais abordé par les gens dit sérieux.
L’ être humain , plus petit qu’un grain de sable à l’échelle de l’univers , et qui prétend avoir une idée de l’infini .C’est déjà comique en soi.
Et Pierre Desproges avait déjà remarqué » qu’on peut rire de tout , mais pas avec n’importe qui »…..
C’est pour ça qu’il n’est pas inutile de rire de soi même.
Vous qui n’aimez pas la bagnole , j’espère que vous pratiquez , quand même , l’auto-dérision.
Pas mal !
Mais pourquoi » quand même » ?
Parce que ,sans le « quand même « , ça klaxonnait moins fort .
L’ironie?
Défaut de ses qualités ( les danger de jouer du quiproquo ) , qualité de ses défauts ( aborder des thèmes interdits ).
J’oubliai , l’ironie , une force , pour passer à autre chose que les pleurs ?
https://www.youtube.com/watch?v=zoLQDZzjFiU
L’ironie ? Je vous replace Kierkegaard : une force pour découvrir le réel .
Mais un danger aussi , si on l’utilise en détresse , car c’est une arme à double tranchant comme la hache minoenne , et l’on peut se fendre le crâne quand on croit fendre la buche .
Un peu la même histoire que l’amour vs l’amour propre .
J’ai vu les mots manichéisme et hystérisation dans les commentaires. En effet, il y a de ça aujourd’hui dans le débat.
Mais il y a peut-être aussi, de façon plus générale, le dangereux glissement qui consiste à passer de l’analyse à la posture, de l’engagement à l’enragement.
En tout et dans tout on peut constater cette tendance à vouloir faire coller l’interprétation des faits à une norme, une idéologie. On a de plus en plus de mal à nuancer un juste combat d’une approche basée sur la compréhension des phénomènes. Valls avait dit « expliquer c’est déjà vouloir un peu excuser ». Il semblerait que cette attitude se généralise et que l’on vive de plus en plus dans des mondes parallèles où la réalité colle à l’imaginaire de chacun des groupes en présence.
Il y a sûrement parmi les cause de ce phénomène le fait qu’on ne prenne plus le temps de penser. Non qu’on ne pense plus, mais qu’on pense trop vite, à chaud, à vif. L’être humain se recroqueville dans cette espace impulsif où il n’y a plus de place au recul, à la réflexion sans passion, à l’émancipation par rapport au contexte.
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