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J’écoute en ce moment un concert d’Andrés Segovia (c’est en effet pour vous faire sourire que je prétends n’écouter que de la musique de cow-boys), et il y a dans son auditoire – il y a un demi-siècle de cela -, une personne qui aurait beaucoup mieux fait de rester chez elle (la civilité se perdait donc déjà en ces temps reculés !) parce qu’elle tousse abondamment.
J’ai déjà écouté ce concert autrefois, mais je n’ai aucun souvenir d’avoir attaché la moindre importance à ce ou à cette cacochyme impénitent ou impénitente. Mais aujourd’hui, apparemment, je n’entends que cela : la menace que constitue ce dangereux tousseur ou cette dangereuse tousseuse ! Nous sommes décidément bien équipés pour nous protéger du danger !
À moins, bien entendu, que nous nous forcions à ignorer les alertes que nous lance notre corps bien décidé toujours à être plus prudent que notre esprit, sans doute raffiné et cultivé, mais aussi frivole et volage.
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