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Ma suggestion d’une « taxe Sismondi » sur la valeur ajoutée par les machines date d’une chronique que j’avais publiée en 2014 dans Le Monde : La grande transformation du travail. Benoît Hamon avait repris la proposition dans son programme de campagne présidentielle. Depuis, il avait aussi été question d’en débattre au Parlement européen mais après moult roulements de tambour, le moment venu, la rapporteuse de la proposition l’avait retirée, en raison du tollé qu’elle aurait causé, avait-elle alors déclaré.
Dans une tribune libre du quotidien financier belge L’Écho, l’économiste belge Étienne de Callataÿ en reparle. Il écrit ainsi, le 8 février, dans Assurer la sécurité sociale :
Le financement du futur pour la sécurité sociale devra incorporer une taxe Sismondi sur la valeur ajoutée non humaine, une responsabilisation des employeurs pour les métiers pénibles et le reclassement des employés remerciés, l’internalisation du coût de la pollution et un ajustement fiscal aux frontières pour empêcher la course au moins-disant social et environnemental.
« Petit à petit, l’oiseau fait donc son nid… »
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