Notre aveuglement à l’effondrement

31 décembre 2019 9h33

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Vous vous souvenez des incendies à Paradise en Californie, l’année dernière ? C’est un endroit où les habitants se plaignaient qu’il pleuvait tout le temps jusqu’à ce que … il ne pleuve plus du tout, et que ça crame complètement. Et vous vous souvenez de ces gens sur place, qui avaient tout perdu, à qui on demandait s’ils pensaient qu’il y avait un rapport avec le réchauffement climatique et qui répondaient qu’ils ne croyaient pas à ce genre de bobards, alors que vous pouviez lire sur leur visage que si on leur avait demandé s’il y avait des Reptiliens au centre de la terre, ils auraient répondu qu’on n’a encore en tout cas jamais prouvé le contraire.

La plupart des gens refusent de relier les pointillés : il n’y a jamais que des incidents isolés, jamais les signes d’un effondrement généralisé. Le Premier ministre australien ne croit pas lui non plus au réchauffement climatique.

Taille des incendies en Australie en ce moment

collapsologie, La vie de tous les jours

22 réponses à “Notre aveuglement à l’effondrement”

Decoret Lucas

31 décembre 2019 10h15

De même,
quand j’observe qu’elle conceptualisation ont mes congénères de l’amour, le niveau d’aveuglement de la masse et des chefs sur ce qui se passe, la mauvaise fois inarrêtable de quelques uns qu’il faudrait condamner sur le champ,
L’horloge vital que personne ou presque ne semble conscientiser
, je me dis que tout est perdu et heureusement.
Ensuite il y a encore l’espoir d’une bonne grosse dictature bienveillante
…
Bonne fin d’année

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1. Dom
  
  31 décembre 2019 18h29
  
  Ah la bonne grosse dictature bienveillante , avec un gradé aux manettes , ça et du tofu obligatoire à la cantine pour tout le monde , ça filerait droit ! ( Misère les dingues ! )
  
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  1. GILLES VIRICEL
    
    01 janvier 2020 19h01
    
    C’est très bon le tofu, j’en mange souvent.
    
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Pierre

31 décembre 2019 10h16

« La plupart des gens refusent de relier les pointillés : il n’y a jamais que des incidents isolés, jamais les signes d’un effondrement généralisé. Le Premier ministre australien ne croit pas lui non plus au réchauffement climatique. »

La question intéressante serait de savoir pourquoi des gens refusent de relier les points….
Pour ma part, j’expliquerais ce fait par la difficulté de certaines personnes à remettre en cause leur socle idéologique. Quand toute votre vie, vous avez subi la propagande d’une religion, il est difficile de la remettre en cause le jour où des preuves s’accumulent concernant sa nocivité. Ceci est d’autant plus difficile si vous possédez une place de choix dans ce système…
Comme le dit Frédéric Lordon : « Le capitalisme ne rendra pas les clés gentiment »:https://blog.mondediplo.net/le-capitalisme-ne-rendra-pas-les-cles-gentiment
Demandons la révolution comme Aurélien Barrau le précise dans cette excellente tribune:https://www.liberation.fr/auteur/15886-aurelien-barrau

2020: le combat continue!

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1. Decoret Lucas
  
  31 décembre 2019 10h18
  
  « La question intéressante serait de savoir pourquoi des gens refusent de relier les points…. »
  Pardonnez leur vous savez que leurs âmes sont elles même constituée de nombreux trous à relier.
  
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  1. PHILGILL
    
    31 décembre 2019 12h14
    
    Et une réforme ou une révolution arrivera-t-elle à combler un tel vide ?
    Relire la question il nous faut :
    « Comment « relier » les pointillés ? »
    Quelle extraordinaire question !
    En effet, comment les êtres que nous sommes ont-ils pris conscience de ce vide à satisfaire ? Dit autrement, d’où vient ce désir, aujourd’hui, frustré ?
    
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  2. Decoret Lucas
    
    31 décembre 2019 14h14
    
    En tout cas pour essayer de le dompter il semble qu’il faille se satisfaire de ce vide.
    
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  3. PHILGILL
    
    31 décembre 2019 15h51
    
    Simple coïncidence ?
    http://peintureaborigenedaustralie.over-blog.com/article-pourquoi-le-pointillisme-99367073.html
    
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  4. Sun Dundee
    
    31 décembre 2019 20h11
    
    « Simple coïncidence ? »
    
    Peu importe, c’est top : le temps du rêve ! 😉
    Grazie mille !
    http://peintureaborigenedaustralie.over-blog.com/article-le-temps-du-reve-c-est-quoi-113480258.html
    
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2. Moranville
  
  31 décembre 2019 20h01
  
  Le rapport avec la religion ? Lisez Laudate Si, l ecologie intégrale l encyclique du pape François, les croyants en Dieu prennent soin de la Terre, et certaines paroisses obtiennent le label église verte pour leur action en faveur de la protection de la nature.
  
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3. Sun Dundee
  
  31 décembre 2019 20h06
  
  Pour la liberté ?
  IA de quoi faire…
  
  Intelligence artificielle : l’usage de l’IA par la Chine terrifie les experts
  Bastien L 4 février 2019 Intelligence artificielle, Sécurité Ecrire un commentaire
  https://www.lebigdata.fr/intelligence-artificielle-chine-terrifie
  
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4. Keriel
  
  01 janvier 2020 14h12
  
  Le problème après les révolutions, c’est que l on retrouve une autre génération se profiteur.
  On en a assez d exemple à travers le monde avec des pays sois disant avec des systèmes de partages (communiste, marxiste etc..).
  C est l homme qu il faudrait changer mais…..
  
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Michel

31 décembre 2019 10h53

Jusqu’ici, tout va bien.
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10158860916582281

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Jean-Michel Pollyn

31 décembre 2019 11h58

Je ne vois pas comment nous éviterons un certain nombre de morts, de blessés, de réfugiés, avant que l’espèce prenne véritablement peur et agisse en conséquence. Hélas, sans une Saint Barthélémy point de prise de conscience et le travail reviendra à la jeune génération. A moins que les rats remplacent les homosapiens, ce qui n’est pas si improbable. Et dans l’immense univers cela a-t-il une grande importance le destin d’un petit groupe de mammifères un peu vaniteux qui en perd sa domination ? (thème du roman que je travaille).
Merci Paul Jorion d’avoir complété mon éducation !
Vive 2020 pour vous tous.
Amicalement vôtre.

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1. Paul Jorion
  
  31 décembre 2019 13h40
  
  Merci à vous tous !
  
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Lagarde Georges

31 décembre 2019 14h14

La superficie de l’Australie est de 12 fois celle-là de la France. Elle est beaucoup moins peuplée (3 hab/km² contre 100 hab/km² en France.) Les deux tiers des habitants habitent dans de très grandes villes. Les incendies affectent habituellement le « bush », autrement dit des forêts le plus souvent classées comme « national park ».

Depuis 1851 il y a eu plus d’une dizaine d’années où les feux ont affecté au moins 10.000 km² (ce qui correspond à un carré de 100 km de côtè. Alors que la saison des feux ne se termine qu’au mois de mai, le cycle actuel a déjà affecté au moins 59.000 km² (590 km x 100 km).

https://en.wikipedia.org/wiki/Bushfires_in_Australia

Tout ça pour dire que pour vraiment juger de l’aveuglement des australiens à propos de d’incendies auxquels ils sont habitués mais dont l’ampleur risque de rendre invivables les grandes villes où vivent la plupart d’entre eux, il faudra voir comment ils réagissent à ce qui est en train de se passer cette année.

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Jeanson Thomas

31 décembre 2019 16h27

J’ai déjà raconté cette histoire ici il y a 4 ou 5 ans.

Sharon a 50 ans passé, depuis plus de 20 ans elle vit dans une forêt primaire du sud de l’Australie. Son jardin visité par les lémuriens les plus rares suffit à l’alimenter, et plus même…la côte sauvage n’est qu’à quelques kilomètres de là.

Chaque mois elle rejoint la ville la plus proche pour échanger ce qu’elle produit, avec ce dont elle a besoin.

Ce jour de 2013, au moment de prendre la route du retour à sa petite maison , c’est la fin du monde.

La route est barrée par la police, le feu est en train de dévorer 100 000 hectares où vivent 3000 personnes.

Sharon va mettre 2 semaines à savoir si ses voisins sont vivants, plus de mille personnes ont été évacuées par la mer, ils témoignent de nuages incandescent au dessus d’eux, alors que le bateau est plus d’un mille au large. Il parait que c’est fréquent lorsqu’il s’agit de forêts qui brulent pour la première fois, à cause du méthane à bruler contenu dans le sol.

Sharon n’a pas revu les lieux où elle habitait. La description de son voisin lui a suffit. Tout est monté à 400 °c, la maison, les petites boites de semences en tole, le jardin, les lémuriens et leur curiosité, le petit banc, tout.

La Croix Rouge a fait une collecte pour ceux qui ont tout perdu, Sharon se met en route avec ce petit pécule autour du monde à la recherche d’un nouvel endroit pour vivre.

Elle arrive chez moi dans les Landes via le site Workaway.info de volontariat international. Mais ce département, au combien combustible, est très loin d’avoir les qualités requises pour elle.

Sharon craint le feu, elle me dit qu’elle a vu l’avenir du monde.

Voilà voilà… meilleurs voeux !

🙂

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Timiota

31 décembre 2019 19h09

Rassurez- vous : à Hambourg, les feux d’artifices (vendus en masse pour les particuliers, les « cobras » par 5…) sont interdits dans la zone des réservoirs d’hydrocarbures géants (tout est géant dans les ports principaux de l’Europe ). Nous pourrons encore brûler du coco début 2020.

Comme ne disait pas mon prof de chimie, il ne faut pas avoir une vision réductrice de l’oxydant.
(je ferai pire l’an prochain, je me soigne)

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1. Arnaud Castex
  
  31 décembre 2019 19h32
  
  🙂
  Pourtant avec la montee de la Chine c’est bien l’occident qui se réduit…
  À l’année prochaine.
  Trump GAME OVER
  
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naroic

31 décembre 2019 20h10

« La plupart des gens refusent de relier les pointillés…. »
Que les gens trouvent à se relier par delà les ligaments déjà éprouvés que sont la religion, la nation, dans un espace déterritorialisé – qu’ils se reconnaissent enfin dans une communauté de destin –
Cette catastrophe climatique sera peut être le catalyseur d’une mondialisation des consciences, unis dans le malheur, plutôt qu’à se disputer des récompenses, nous éteindrons les incendies.
Bon réveillon à tous & toutes : )

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chabian

31 décembre 2019 22h59

Les gens refusent de relier les points.
D’abord les gens sont des points, avec des liens vers une partie d’un petit ensemble de points (le village, le quartier).
Jadis ils supputaient que les gens dans une même situation économique avaient les mêmes intérêts qu’eux, dans des bourgs comparables, et qu’il fallait négliger les autres gens. Aujourd’hui ils supputent que les gens dans une même situation culturelle nationale ou communautaire ont les mêmes intérets qu’eux (JF PISANI, Comprendre le populisme, Le Monde de ce lundi 30).
Ils ne vont pas établir des liens avec des gens qui meurent dans la mer, qui meurent dans les ronds-points, qui meurent dans la mer, qui mourront avec une retraite à points.
Comment allons nous relier les points avec le populisme ? Ou de préférence avec « les sardines » ?

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Tout me hérisse

01 janvier 2020 2h04

Le dernier dessin de Sondron dans le journal l’Avenir: https://static.lavenir.net/Assets/Images_Upload/Actu24/2019/12/31/191231_TE_BonneAnnee.jpg?maxheight=662&maxwidth=925&scale=both

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