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L’effondrement, parlons-en. Les limites de la collapsologie, par Jérémie Cravatte
Extrait :
Les discours de l’effondrement s’inquieÌ€tent avant tout du devenir de « notre » civilisation et ils assimilent la fin de celle-ci à la fin du monde. Pour eÌ‚tre plus preÌcis, ils s’inquieÌ€tent avant tout de l’avenir des classes moyennes des pays industrialiseÌs – c’est-à-dire de moins d’une personne sur cinq dans le monde. C’est l’effondrement de « nos » modes de vie qui est mis au centre des preÌoccupations par les discours collapsos. Nous sommes en pleine « complainte de l’homme blanc » comme le fait remarquer EÌmilie Hache. Cette reÌaction ethnocentreÌe est compreÌhensible, mais il faut l’assumer et situer ce reÌcit. Or, les collapsos (avec certaines exceptions, comme Renaud Duterme) preÌfeÌ€rent le preÌsenter comme une analyse totalisante, globalisante.
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