J’y ai fait allusion aujourd’hui, et je vous avais promis hier de vous la traduire. En voici un extrait :
« J’ai écouté tout cela et c’est très douloureux. Vous avez fait beaucoup d’erreurs, M. Cohen, et vous l’avez admis. Vous savez que l’un des aspects les plus tristes de tout cela, c’est que certaines personnes innocentes souffrent aussi, et c’est votre famille… Je ne sais pas ce que vous ferez à partir de là… Nous sommes meilleurs que tout cela. Et en tant que pays, nous sommes tellement meilleurs que tout cela… On a l’impression que vous réclamez à grands cris une nouvelle normalité, un retour à la normale. Il me semble que vous voulez vous assurer que notre démocratie demeure intacte. J’espère que ce que vous avez dit aujourd’hui nous aidera à y revenir.
Je veux dire, allons ! quand vous voyez dans le Washington Post que notre président a fait 8 713 déclarations fausses ou mensongères… On dirait que d’une certaine manière vous avez été pris au piège… Le président vous a traité de « rat ». Nous valons tous mieux que ça… Vous savez ce qui m’a blessé ? Cette photo de vous quittant le palais de Justice et, je suppose que c’était votre fille, avec son appareil dentaire. Mon vieux, ça m’a fait mal….
Lorsque nous danserons avec les anges, la question nous sera posée : « En 2019, qu’avons-nous fait pour nous assurer que notre démocratie demeure intacte ? Sommes-nous restés sur la touche et n’avons-nous rien fait ? Avons-nous joué à de petits jeux entre nous…. ? » Et je suis fatigué de ces déclarations où on dit : « Oh, c’est la première audience… » Ce n’est pas la première audience. La première audience portait sur les médicaments sur ordonnance. Quelqu’un s’en souvient ? Une dame était assise là, et sa fille était morte parce qu’elle ne pouvait pas obtenir 333 $ par mois d’insuline. C’était notre première audience. Deuxième audience, HR 1 [le budget 2018], le droit de vote, la corruption au sein du gouvernement. Redevenons sérieux. Nous pouvons faire plus d’une chose à la fois et nous devons revenir à la normale. »
« Vladimir Poutine montre qu’il cherche à évoluer dans un cadre légaliste écrit normatif » Mais oui bien sûr ! Louis XIV…