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Dans un article du Washington Post en date du 19 février, consacré à Dan Coats, Directeur du Renseignement national américain : Trump grows frustrated with Coats, leading some to fear he might be fired, de la plume de Shane Harris, Josh Dawsey et Ellen Nakashima, on pouvait lire ceci :
Un conseiller qui s’est entretenu avec le président durant le week-end a fait savoir que Trump est toujours « enragé » par le témoignage de M. Coats au Congrès le mois dernier sur les menaces à la sécurité nationale, estimant que le directeur du département avait sapé l’autorité du président lorsqu’il avait fait part des évaluations de la communauté du renseignement quant à l’Iran, la Corée du Nord et l’État islamique, évaluations qui sont en contradiction avec un grand nombre de déclarations publiques de M. Trump. […]
… en privé, le président ne décolérait pas, il a confié ce week-end à ce conseiller que Coats, un ancien sénateur républicain de l’Indiana, n’est « pas loyal », « il ne fait pas partie intégrante de l’équipe ».
J’écrivais en septembre 2010 dans un article de la revue Le Débat (aux pages 136 et 137 du N° 161) :
… de quel terme désigne-t-on, parmi les décideurs, cet esprit de tolérance à la fraude que je viens d’évoquer ? « Esprit d’équipe ». « L’individu en question ne fait pas preuve d’esprit d’équipe » est le langage codé utilisé dans ce monde des établissements financiers pour désigner celui qui fait preuve de probité et désapprouve les tentatives de fraude.
Repris dans À quoi bon penser à l’heure du grand collapse ? Fayard 2017 (à la page 84).
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