Ante Scriptum : vos nombreux messages depuis que je viens de mettre ce billet en ligne me font comprendre que certains d’entre vous ont la gentillesse de n’en lire que la première phrase avant de m’écrire aussitôt. Je les remercie chaleureusement pour leur sollicitude ! Je traduis donc (sans humour ni ironie) ce qui suit : l’alerte a été chaude mais elle s’avère aujourd’hui avoir été entièrement une fausse alerte.
J’ai vécu les quinze derniers jours dans l’ombre portée par un diagnostic de cancer agressif éventuellement à un stade avancé.
L’inconvénient n’est pas dans la nouvelle que vous mourrez un jour (vous étiez censé être au courant 😉 ) mais dans la mention d’un éventail de dates précises (ce qui procure un relief réaliste à l’information et vous oblige à « prendre des dispositions »).
L’avantage réconfortant à l’arrivée, c’est qu’on vous déclare que vous allez à ce point bien qu’on voit mal ce qui pourrait désormais vous arriver (en imaginant que vous aurez compris que cette excellente nouvelle vaut pour le court et le moyen termes seulement 😉 ).
N’est-ce pas la ville de Zorro, un hispanique non ?