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Une nouvelle question agite nos temps troublés : « Comment diable reconnaître d’une autre, une relation consensuelle ? »
Je me suis demandé pourquoi la question était nouvelle : pourquoi en effet ne se posait-elle pas autrefois ?
En y réfléchissant, je me suis souvenu d’une ancienne pratique connue sous le nom de « flirter » [de l’anglais « to flirt », elle-même du français « conter fleurette »].
La pratique consistait à échanger des propos aimables, éventuellement même spirituels. Les allusions à une future activité physique n’étaient pas à exclure, mais comme nul ne doutait vraiment de la capacité de l’autre de se montrer à la hauteur sur ce plan-là, il s’agissait plutôt pour l’une et pour l’autre de démontrer sa capacité à parler en général et, en particulier, à se soucier du bien-être de l’autre entre les moments de dépense physique commune.
Aussi, pour résoudre cette question nouvellement apparue du consentement ou de l’absence de consentement, je propose de réintroduire la pratique du flirt, en l’associant cette fois à un mode de preuve opposable devant les tribunaux : le certificat FDE (« flirt dûment effectué »).
Pas besoin de paperasses bien entendu : nous sommes modernes ! j’imagine bien une appli * sur smartphone où chacun flashe l’iris de l’autre et lui demande de confirmer en réponse à un mail automatiquement envoyé que dans la ville de X, quelqu’un a bien flashé son oeil et qu’il ou elle n’a soulevé aucune objection.
Il y a sans doute d’autres moyens possibles de trancher la question consensuelle, celle-ci me semble cependant correspondre à l’esprit de l’époque qui est la nôtre.
* Contactez-moi à pauljorionATgmail.com pour toute question de propriété intellectuelle afférente à l’appli.
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