Un lecteur de mon blog peu familier de mes chroniques financières demande « Pourquoi parlez-vous toujours des baisses brutales des cours sur les marchés boursiers mais jamais des hausses brutales ? ». Je m’en suis déjà expliqué à de nombreuses reprises au fil des années : les baisses brutales sont quasi toujours la conséquence de facteurs objectifs alors que les hausses brutales succédant à des baisses brutales ne reposent en général que sur des éléments subjectifs, comme dans ce cas-ci, la rumeur qu’ayant échoué dans sa guerre généralisée du protectionnisme, Trump s’apprêterait à faire machine-arrière. C’est mal connaître le bonhomme, qui n’admettra jamais avoir commis une erreur, et préférera voir le monde s’effondrer plutôt que de reconnaître s’être trompé.
En résumé, et pour utiliser les termes du Wall Street Journal : les baisses brutales à la Bourse sont le fait des investisseurs réfléchis, alors que les hausses brutales qui leur succèdent résultent des actes désordonnés d’investisseurs désemparés.
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