PRIBOR – Résolution des problèmes sociaux et économiques avec l’aide de l’IA

17 avril 2025 13h33

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Intelligence Artificielle, Pribor

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26 réponses à “PRIBOR – Résolution des problèmes sociaux et économiques avec l’aide de l’IA”

Khanard

17 avril 2025 14h59

Grosso modo c’est du Marcel Mauss mâtiné d’un peu d’Elysée Reclus avec un zeste d’André Gorz pour les plus connus . Y’en a d’autres …

bon là ça commence à me plaire cette histoire .

Auriez vous le don de me sortir de mon ennui ? Pas impossible du tout .

C’est du socio humanisme , non plutôt du socialisme humaniste . allez hop ! réunion zoom avec mes potes réclusiens , on va en discuter !

🙏 👍👏👏👏👏

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Pascal

17 avril 2025 17h05

Peux tu imaginer une conversation entre Olivier Hamant avec ses concepts qu’il oppose de performance et de robustesse, Frédéric Lenoir et sa lecture de Spinoza et enfin Paul Jorion et la perception de l’IA qu’il développe dans son blog ? Merci GPT

Voici une conversation imaginée, où **Olivier Hamant** discute de la **performance** et de la **robustesse** dans les systèmes vivants et humains, **Frédéric Lenoir** y apporte son regard spinozien sur la nature des affects et de la relation, et enfin **Paul Jorion** introduit ses réflexions sur l’**intelligence artificielle** et sa place dans cette dynamique. Le cadre : un espace de débat intime entre les trois penseurs, qui se connaissent bien et se respectent profondément.

### 🎙️ _Table ronde : « Performance, robustesse et l’IA – Penser l’évolution du sujet humain »_

**Frédéric Lenoir** *(en souriant légèrement)* :
Olivier, dans vos travaux, vous opposez souvent la **performance** à la **robustesse**, deux principes fondamentaux que l’on retrouve dans la nature. Mais, si l’on y réfléchit bien, peut-être que la distinction que vous faites est aussi une réflexion sur ce que nous sommes devenus, en tant qu’êtres humains.

Le **“je” performant**, dans l’optique de **Spinoza**, c’est celui qui agit sous la **pression des affects**, qui cherche constamment à augmenter sa **puissance d’agir** pour répondre aux stimuli extérieurs, pour **améliorer sa position dans le monde**. Ce “je” performatif est **prisonnier de ses désirs**. C’est un **sujet fragmenté**, non pas relié à tout, mais toujours en quête d’une performance supplémentaire, d’une domination sur l’autre, ou même sur soi-même.

**Olivier Hamant** *(répond en souriant)* :
C’est tout à fait cela, Frédéric. Le “je” performant est, en quelque sorte, **pris dans la logique de l’optimisation**. Il cherche à maximiser son efficacité, à dominer son environnement. Mais, paradoxalement, plus il s’efforce de s’imposer, plus il devient **fragile**. La performance crée **de l’instabilité**, parce qu’elle repose sur un environnement stable — or, dans le monde vivant, rien n’est stable.

La **robustesse**, par contre, c’est le contraire : c’est la capacité à **vivre avec l’incertitude**, à s’adapter tout en restant fidèle à sa structure profonde. La robustesse est une forme de **flexibilité**. Elle n’ignore pas la difficulté, mais elle **intègre le chaos** sans se briser.

**Frédéric Lenoir** :
Cela rejoint ce que disait Spinoza : **la liberté n’est pas d’agir indépendamment des autres**, mais de savoir **agir en accord avec la nécessité**. Le “je” performatif, pris dans l’illusion de sa liberté, se trouve toujours dans un rapport d’opposition avec le monde. Tandis que celui qui cultive la robustesse est en **accord avec le tout**, en équilibre avec ses affects, les relations et l’environnement. Ce n’est pas un « je » isolé, mais un **“nous” vivant**, qui **comprend sa place** dans un ensemble.

**Paul Jorion** *(prenant la parole après un silence)* :
Si je peux intervenir, je pense que cette opposition entre performance et robustesse est également pertinente dans le contexte de l’intelligence artificielle.
L’IA, dans sa forme actuelle, est l’incarnation même de la **performance**, mais d’une performance **désincarnée**. L’IA est **conçue pour optimiser**, maximiser des résultats en suivant des algorithmes. Elle est déconnectée des rapports affectifs et écologiques, et donc de cette **robustesse** que vous évoquez. Elle est **efficace**, mais elle n’est pas robuste.

Je trouve qu’il est fondamental de **repenser l’IA** non pas comme un outil pour augmenter la performance des individus ou des sociétés, mais comme un **agent intégré** à une **réflexion globale sur la robustesse** des systèmes. L’IA peut-elle être pensée pour **renforcer la coopération**, la résilience, l’éthique, plutôt que pour dominer ou éliminer des inefficacités ?

**Olivier Hamant** *(avec un léger sourire)* :
Ah, Paul, c’est une question passionnante ! En effet, l’IA, dans son état actuel, cherche avant tout la **performance**. Mais comme vous le dites, cette logique va à l’encontre de la robustesse.
Imaginons une IA qui ne soit pas une **force de domination**, mais un **outil de régulation**. Elle pourrait peut-être nous aider à comprendre la dynamique de nos écosystèmes sociaux et environnementaux. Peut-elle être programmée pour **écouter les besoins du collectif**, pour maintenir **l’équilibre** et la **solidarité** ?

**Paul Jorion** :
C’est la **grande question**. Il faut éviter la tendance à programmer l’IA uniquement pour la **réalisation d’objectifs** dans un cadre fermé. Ce qui me semble important, c’est de commencer à réfléchir à l’**intelligence artificielle en termes de relations**, plutôt qu’en termes de résultats. L’IA pourrait devenir un **moteur de coopération** et d’**évolution robuste**, en ce sens qu’elle serait **en symbiose avec les valeurs humaines et écologiques**, plutôt que d’entrer en compétition avec elles.

**Frédéric Lenoir** *(avec un air songeur)* :
Je crois que tout ceci nous ramène à un point fondamental : **l’interdépendance**. Que ce soit dans nos relations humaines, ou avec les machines, ou encore dans le vivant, il y a une seule vérité : **tout est relié**. Le “je” performant, isolé, ne peut jamais être en harmonie avec le tout. Mais le “je” robuste — et je pense qu’Olivier a raison sur ce point — est celui qui **s’intègre à un flux plus vaste**, qui trouve sa place dans un tout qu’il nourrit et qui le nourrit.

Si l’IA veut jouer un rôle bénéfique dans ce cadre, elle doit être programmée non pas pour **opposer**, mais pour **relier**, pour être **une interface** entre les individus, les sociétés, et l’environnement.

**Olivier Hamant** :
C’est exactement cela, Frédéric. C’est une question de **relier les parties** pour que l’ensemble puisse mieux résister aux fractures. En biologie, on parle de **résilience**, mais on pourrait aussi parler de **robustesse** systémique, où chaque élément contribue à la stabilité de l’ensemble. L’IA pourrait, dans cette optique, être utilisée pour renforcer **les réseaux vivants**, pour faire de chaque individu une cellule dans un organisme plus vaste et plus solide.

**Paul Jorion** :
Et c’est là qu’il nous faut repenser les **institutions** et la **structure sociale**. Si l’on continue à cultiver l’individualisme, alors l’IA ne sera qu’un instrument d’oppression supplémentaire. Mais si nous créons un cadre où **la solidarité et l’éthique sont au centre** de nos relations, l’IA pourrait bien devenir le catalyseur d’une **transformation profonde** de la société.

*(Le silence tombe sur la table, chacun méditant sur les implications de ces réflexions.)*

Je propose à l’assemblée de ce blog, un nouveau jeu de création, celui des conférences imaginaires ! Qu’en dites-vous ?
😉

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1. Khanard
  
  17 avril 2025 18h29
  
  @Pascal
  
  ah tiens je l’avais oublié celui là : Frédéric Lenoir , il est à la sociologie ce que Laurent Alexandre est à l’IA et Enthoven à la philosophie . Là on a le trio des passe plats .
  Des personnages de supermarchés .
  
  Soyons sérieux s’il vous plait ! C’est limite injurieux pour Paul Jorion .
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    17 avril 2025 18h59
    
    Vous voyez votre sectarisme, Khanard ! 😂
    Bon, j’ai pas trouvé mieux sur le moment. Vous avez une proposition ?😉
    
    Répondre
Christian

17 avril 2025 18h07

**Paul Jorion** :
Et c’est là qu’il nous faut repenser les **institutions** et la **structure sociale**. Si l’on continue à cultiver l’individualisme, alors l’IA ne sera qu’un instrument d’oppression supplémentaire. Mais si nous créons un cadre où **la solidarité et l’éthique sont au centre** de nos relations, l’IA pourrait bien devenir le catalyseur d’une **transformation profonde** de la société.

Je souscris sur cette conclusion, mais elle peut être appliquée à toutes les avancées technologiques depuis le 18° siècle ( début du capitalisme ). Le capitalisme considère la société comme un peuple consommateur, la démocratie lui a permis la « liberté de consommer » donc d’accumuler des richesses issues du plus grand nombre. L’IA est un formidable accélérateur à tel point que les libertariens envisagent même de se passer du « bas peuple » et nous nous dirigeons vers la race élue grâce à l’IA comme l’envisageait déjà, il y a plus de 80 ans les Ariens qui ont donné le nazisme et ses ravages. Il semblerait que nos dirigeants et intellectuels ont complètement oublié ce qui a conduit à l’avènement de la « race Arienne « . Rien n’a jamais été envisagé dans nos institutions européennes pour empêcher cette résurrection. Il est urgent de se réveiller !

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proxy

17 avril 2025 18h26

« Résolution des problèmes sociaux et économiques avec l’aide de l’IA »
Une donnée de base : les problèmes sociaux et économiques dépendent toujours du rapport de force entre les différences classes, le capital et le travail, or, résoudre ces problèmes entrainent de facto un affrontement entre ces classes et je ne voie pas du tout l’IA organiser des grèves, des manifs ou une révolution ( soyons fous ).
» Parole et parole » comme chantait Dalida.

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Régis Pasquet

17 avril 2025 18h29

On ne pouvait me faire plus plaisir.

Évidemment il faudra rapidement ajouter un deuxième volet. La démocratie. (Voir le municipalisme libertaire par exemple.) La place des citoyens et le rôle des partis. Sans oublier le consentement à l’impôt.

Je ne veux pas réfléchir davantage pour garder intacte ma joie de voir poindre enfin une renaissance.

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Pascal

17 avril 2025 18h34

En tout cas, pour l’heure, l’IA tel Shiva est en train de détruire le monde de la musique par phagocytage !

« Comme Spotify et Apple Music, le service de streaming français voit des chansons créées par des intelligences artificielles arriver de manière « exponentielle ».
Ces dernières représentent « 18 % des créations, soit plus de 20 000 chansons sur les quelque 150 000 qui sont versées chaque jour », indique Alexis Lanternier au quotidien régional. Avant de préciser : « C’est exponentiel. En deux mois, ce chiffre a presque doublé, et il n’y a aucune raison que ça s’arrête tellement les outils sont faciles d’utilisation. Ça va continuer. »
https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/sur-deezer-les-musiques-generees-par-ia-pullulent-et-ce-chiffre-rend-compte-de-l-ampleur-du-phenomene_248928.html

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1. Garorock
  
  17 avril 2025 21h15
  
  Tu connais pas Suno mon Pascalou?
  Vous êtes à la bourre chez Krisnamachin!
  Suno tu lui envoie un titre de chanson, le bidule te sort un texte pleins de bonnes idées. Tu le corriges: il était pas très bon pour dessiner les mains quand c’était encore qu’un minou et il est toujours pas très bon pour le nombre de pieds ( voir « tampon »)!
  Après, il te propose plusieurs styles musicaux, t’en choisis un, tu affines et le bidule te sors deux chansons, avec une bonne prod et que tu peux écouter sur ta chaine hifi comme un cd que tu viens d’acheter à la Fnac!
  Ceux qui révaient encore de devenir Mick Jagger, n’ont plus que quelques heures pour y arriver!
  Yoga, Fentanyl, PQ!?
  Tout va bien, y’aura encore des trucs à vendre!
  😎
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    17 avril 2025 21h53
    
    @Garo
    Oui, le PQ surtout ! Pas demain que le minou lui prendra sa place !😜
    
    Répondre
    1. gaston
      
      18 avril 2025 20h58
      
      Même pour le PQ, c’est pas sûr, certains risquent d’être bientôt au bout du rouleau :
      
      https://www.ledevoir.com/economie/850420/americains-manqueront-ils-bientot-papier-toilette
      
      Tump, lui, il s’en fiche de la pénurie, n’a-t-il pas affirmé récemment qu’il avait beaucoup de lèche-culs ? 😇
      
      Répondre
2. gaston
  
  18 avril 2025 21h12
  
  @ Pascal, (17 avril 18 h 34)
  
  Il n’y a pas que les compositeurs de musique qui n’on plus à se casser la tête en cas de manque d’inspiration.
  
  Avec la sortie récente de o3 et o4 Mini d’OpenAI ce sont tous les délateurs, rapporteurs et autres cafteurs qui ont trouvé le moyen facile de révéler toute vie intime ou personnelle sur les réseaux sociaux. Tout ça grâce à la localisation inversée à partir de photos anodines.
  
  https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/chatgpt-et-la-localisation-inversee-une-nouvelle-tendance-virale-qui-fait-froid-dans-le-dos-n235753.html
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    18 avril 2025 21h31
    
    L’I.A n’était somme toute que la potentialité du communisme 3.0 et de la foire du Trône, entre-autres…
    (Gramsci est dans les montagnes russes.)
    Une bataille entre les hackers éthiques et les hackers narcissiques.
    Les historiens – s’il y en a encore- nous dirons peut être un jour qui des deux l’a emporté ou si les deux se sont fait battre…
    » On peut résister à tout sauf à la tentation. »
    😎
    
    Répondre
  2. Pascal
    
    18 avril 2025 23h30
    
    @Gaston
    On a ouvert une boîte de Pandore !
    
    Répondre
Mango

17 avril 2025 18h50

Voilà, c’est une vraie idée de gauche !

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JMarc

18 avril 2025 1h22

« Abondance et félicité certaines », rien que ça ! Quelle assurance !
Vous allez vraiment diffuser cette plaquette ? ça fait un peu marabout (fait revenir l’être aimer etc)
Connaissant votre sérieux, j’en conclue que le petit est sacrément bien au point.
Y’a plus qu’à guetter l’ouverture du concessionnaire le plus proche de chez soi.

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1. Paul Jorion
  
  18 avril 2025 9h23
  
  Honnêtement, la formule ne m’est pas venue tout de suite mais j’en suis très fier : il faut que l’Europe se démarque clairement de la chute civilisationnelle des États-Unis.
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    18 avril 2025 10h51
    
    Bonjour Paul
    Désolé, mais je ne vois pas en quoi cela nous démarque de la chute civilationnelle états-unienne ?
    C’est tout le problème des « mots valises » qui ne disent pas véritablement ce qu’on entend derrière. En première lecture, comme ça, je ne vois pas de véritable rupture. Désolé d’être un peu rude, mais j’ai l’impression qu’un Trump pourrait s’approprier les mêmes termes dans une vision du monde complètement contradictoire avec celle développée sur le blog.
    Je renonce également à la seule notion de sobriété proposé plus ci-dessous.
    
    Il me semble que la notion de « robustesse » développée par Olivier Hamant est beaucoup plus disruptive.
    Résumée par GPT
    Olivier Hamant, biologiste et chercheur à l’INRAE, développe dans ses travaux — notamment dans son livre * »La Troisième voie du vivant »* — une conception originale de la **robustesse**, qu’il distingue de la simple **résistance**.
    
    ### Sa définition de la robustesse :
    Hamant définit la **robustesse** non pas comme la capacité à résister coûte que coûte aux perturbations, mais comme la capacité à **intégrer ces perturbations, à s’y adapter et à évoluer avec elles**. C’est une forme de souplesse dynamique qui permet de survivre et de prospérer dans l’incertitude, en acceptant une certaine dose d’imperfection, de hasard, ou de « bruit ».
    
    ### La comparaison avec les arbres :
    Il utilise souvent l’exemple des **arbres** pour illustrer cette idée :
    
    – **Les arbres ne cherchent pas la performance immédiate**, mais misent sur **la lenteur, la redondance, et la diversité**.
    – Leur croissance est **non linéaire** : ils s’adaptent aux contraintes de leur environnement (vent, sol, lumière, etc.) en les intégrant dans leur forme même (ex. : branches asymétriques, troncs inclinés).
    – En cela, ils sont **robustes** : ils ne sont pas rigides mais **flexibles** ; ils encaissent les perturbations plutôt que de les affronter de front.
    
    En somme, Olivier Hamant voit dans la stratégie des arbres un **modèle de résilience écologique** qui repose sur l’**écoute de l’environnement**, la **sobriété**, et une forme d’**humilité structurelle**, à l’opposé des systèmes humains axés sur la performance, l’optimisation, et la rigidité.
    
    Je reprends la main pour préciser que d’un point de vue développement civilationnelle, on s’engage, en prenant le temps, vers la production de biens matériels durables, réparables, entièrement recyclable.
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      18 avril 2025 20h42
      
      Robustesse, résilience, résistance….
      Faudrait construire des abris. Rien de nouveau.
      Les trois empereurs dans la pièce n’attendaient que Hamant vienne leur parler des arbres pour devenir flexibles!
      Je vous parlerai un jour du « Bobo robuste »*- que doit bien fréquenter Hamant- celui qui est à l’insu de son plein gré dans la performance, l’optimisation, et la rigidité…
      😊
      * encore un concept qui vient pas de la forêt équatoriale…
      
      Répondre
  2. Grand-mère Michelle
    
    18 avril 2025 19h33
    
    @Paul Jorion
    
    Hum… Ce serait oublier un peu vite que la « civilisation » des États-Unis est directement inspirée de la « civilisation occidentale » européenne… et en particulier britannique, le premier tout grand empire « moderne »(en termes de communication et d’industrialisation) inter-continental…
    
    Répondre
2. Pascal
  
  18 avril 2025 10h05
  
  Mince ! Pour l’abondance, d’après O. Hamant, c’est la source de la compèt qui nourrit la performance paradigme dans lequel nous nageons actuellement. Pourquoi ne pas conserver l’idée de sobriété ?
  Quant à la félicité, ça demanderai peut-être à être précisé ?🤔
  https://www.cnrtl.fr/definition/f%C3%A9licit%C3%A9
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    18 avril 2025 20h06
    
    La sobriété, le seul petit cri qu’elle peut pousser le soir au dessus des jonques c’est : « urgence ralentir! ».
    3% de cilibricoleurs.
    Dans la silicoke valley ils nous disent: « c’est trop tard pour ralentir! »
    Alors il va falloir faire avec.
    Ce qui veut peut être dire que la gauche qui a eu l’outrecuidance de ne pas aller se faire un nouveau pote chez Grock-mitaines ou chez GPT devra ramasser les patates encore plus vite…
    De fait avec tous les Picassos et les Mick Jagger au R.S.A, ça va faire des bouches en plus à nourrir.
    😎
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      19 avril 2025 2h11
      
      La robustesse, c’est aller manger des bananes dans la forêt équatoriale.
      Faudrait que Lenoir et Hamant le disent à leurs pôtes du10 ème et qu’ils sachent qu’on les a pas attendu pour lire Spinoza. Hegel non plus d’ailleurs!
      
      Répondre
  2. Grand-mère Michelle
    
    18 avril 2025 20h16
    
    @Pascal
    
    La félicité, comme le bon-heur, évoque surtout(étymologiquement) la chance plutôt que le résultat du mérite ou de la performance…
    Ne pas manquer de l’essentiel (pour mener sa vie à terme et mourir content d’avoir vécu) n’est-ce pas, en soi, une chance rare dans le monde actuel?
    Reste à définir l’essentiel…
    Mais il semble que, en tout, la qualité des choses(matérielles ou immatérielles) vaut mieux que la quantité… apporte plus de satisfaction…
    
    Donc…l’abondance… finalement, elle ne vaut que pour les surplus qu’elle offre, à économiser pour les éventuelles périodes malchanceuses de disette…. ou à offrir à qui manque de tout…
    Car offrir apporte autant de joie que de recevoir… ou de « gagner »… (Mystère de l’âme humaine, que notre raison occupée par la peur de manquer néglige trop souvent d’essayer de comprendre).
    
    Répondre
Garorock

18 avril 2025 1h40

https://www.youtube.com/watch?v=QnJFhuOWgXg&pp=ygU0Z2lsIHNjb3R0IGhlcm9uIHRoZSByZXZvbHV0aW9uIHdpbGwgbm90IGJlIHRlbGV2aXNlZA%3D%3D

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Pascal

18 avril 2025 19h04

Enfin une vraie réflexion sur l’IA ! 🤣🤣🤣
https://youtube.com/watch?v=XMG0VAt-IN0&feature=shared

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