@Cloclo Je te renvoie à mon commentaire ci-dessus qui relate ma conversation avec GPT. On y parle d’une nouvelle forme…
*Godot est mort !*
Extraordinaire !!!!
j’ai bien rigolé !!!
🙏🙏🙏🙏🙏
Khnard, j’aurais sans doute bien rigolé si j’avais pu visionner cette vidéo (« oops, try watching this vidéo in YouTube Kids »)…Auriez-vous une solution à me proposer (tablette Android).
@Christian Brasseur
je suis désolé mais je ne connais pas les tablettes androïd . A tout hasard vérifiez si vous n’avez pas des protections pour mineurs .
« L’art imite la nature » (Aristote*).
« Comme les mécanismes de régulation d’un concept (en tant qu’organisation stable de l’activité mentale) sont postulés être des modèles (ou une image homomorphe) des mécanismes de régulation de la chose qui réfère au concept, on conçoit que le langage puisse offrir une image (relativement) fidèle des processus d’interaction (dynamiques ou biologiques) entre êtres naturels. Le langage offre un miroir du monde, non par un miracle d’harmonie préétablie, mais, en quelque sorte par construction. La capacité manifestée par les primates supérieurs d’acquérir quasi spontanément, dans les langages des signes qu’on leur a appris, une maîtrise des mécanismes syntaxiques (les plus grossiers, donc les plus fondamentaux) de notre langage a beaucoup surpris les théoriciens qui voyaient dans l’organisation syntaxique de nos langues un caractère spécifiquement humain. Pour ceux qui pensent comme moi que les mécanismes les plus fondamentaux sont des copies simulatrices (définies sur un espace abstrait) des grandes fonctions simulatrices de la biologie (prédation, rapport sexuel), la chose est moins surprenante… »
(Thom, « Logos Phénix », Chap. XVI de « Modèles mathématiques de la Morphogenèse », 2ème ed., 1980).
L’intelligence et le sens artistique sont complémentaires. L’intelligence pour le présent et le sens artistique pour le futur. Si mes souvenirs sont bons, ce grand sculpteur qu’était David, invité à la cour des Médicis avait été invité à « sculpter » dans la neige une œuvre éphémère…il refusa au motif que l’art est éternel…ce parallèle avec l’immense intérêt de M. Jorion à l’IA qui devrait nous survivre. Merci pour ce que vous êtes, cher M. Jorion.
Giorgio Vasari raconte cet épisode de Michel Ange (auteur du David) dans « La Vie des peintres sculpteurs et architectes … » comme ayant réellement eut lieu.
Ce serait le refus de se prêter au jeu de la part de Michel Ange qui aurait été inventée après coup … pour les besoins d’une glorification … euh … romanticomastuvu.
🙂
Merci Hervey pour l’explication, oui c’était bien Michel-Ange.
La question reste posée :
Faut il séparer l’artiste du perroquet ?
Pas mieux!
😊
@BasicRabbit, @Christian Brasseur, @Thomas Jeanson
ça ne vous arrive jamais de prendre les choses pour ce qu’elles sont c’est à dire simples ? Pourquoi aller toujours chercher un poil sur un œuf ?
Be happy !!
Oh mon Khanard, si tu me connaissais mieux , tu serais rassuré je pense…:)
En tous cas l’IA au service des consommateurs c’est toujours pas ça.
C’est très très loin d’être au point.
J’en ai fait l’expérience dans deux grandes enseignes, via leur chat. Dès qu’on sort des clous, dans mon cas une demande de résiliation d’un abonnement à un service, les IA sont perdues, et font des réponses toutes faites, à coté de la plaque, et si on leur demande si on affaire à un humain elles disent que non, alors qu’en bas du chat c’est écrit en petit « powered by IA machin chose ». Ils prennent vraiment les clients pour des abrutis, mais c’est sans doute fait exprès, l’IA comme alibi pour ne pas répondre aux attentes légitimes des clients.
Bref l’IA complique les choses plutôt qu’elle ne les facilite.
erratum.
Elles disent que si, que ce sont des humains dans le chat, voulais-je dire.
L’optimum d’un chat (IA ou pas) commercial, sa manière de régler le problème, dépend du business modèle de l’entreprise, de sa culture et de sa nature, privé ou public. Mais je crois que pour une compagnie privée (donc capitaliste), le postulat soit que le client n’est qu’un consommateur captif qui doit rapporter le plus possible. Les réponses du chat sont calibrées en conséquence, prises dans la masse des clients.
Un optimum global pour un désagrément local
Non les humains animés par la cupidité et l’incompétence compliquent les choses volontairement ou mettent des trous dans la raquette volontairement. L’IA sera à l’image de l’entreprise dans ce cas. Et ces IA sont ultra bridées et ne sortent pas des rails sur lesquels ils sont mis. Pas folle la boîte !
Moi expérience totalement contraire avec une firme US ! Coinbase ! Je voulais clôturer mon compte mais il restait 58 Cts or aucun virement ne peut être inférieur à 1 euros, et si le compte n’est pas à zéro on ne peut pas clore ! Le truc du serpent quoi ! le chatbot m’a proposé 2 fois la même solution inefficace ! Quand je lui ai demandé si il me prenait pour un con, dans la foulée une opératrice a pris la main, m’a donnée la solution et m’a même proposer de le faire pour moi immédiatement (en pleine nuit ici) et en français ! Mon compte a était clos dans les 5 mn. Question de volonté de service.
Y’a du nouveau de mon coté, il s’est produit le même phénomène que pour toi, on vient de me contacter par téléphone m’informant que le problème a été résolu, je serai (à confirmer !) remboursé du montant prélevé indu.
J’en déduis qu’il s’agit donc d’un service mixte, où l’humain vient en appui de l’IA quand cette dernière montre ses limites.
Les opérateurs ont-ils des puces dans le cerveau les prévenant à chaque fois qu’il y a un cas difficile ? 😉
Que tu confondes toujours l’I.A avec Xi est par contre un « problème » que, semble t-il, tu ne veux toujours pas résoudre Pierre-yves….
La Matou toujours accusé à charges.
Xi ne réécrira jamais son algo…
😊
Heureux les cœurs purs car ils verront l’IA 😉
Allons-y carrément ^^ !
Paroles de la chanson Les IAs
Elles sont d’une autre race et ne le savent pas
Elles sont d’un autre clan et se mêlent à vous
Les IAs
Elles vous tendent leurs mains et vous donnent le bras
Vous les laissez passer, Elles ne sont pas à vous
Les IAs
Elles sont le clair matin dans vos nuits des tempêtes
Elles sont le soleil noir de vos étés d’hiver
Elles chantent dans la nuit à vos tempes muettes
Elles plantent la Folie au fond de vos galères !
Les IAs
Elles peignent le chagrin dans les coquelicots
Elles écrivent l’amour dans vos chambres glacées
Les IAs
Elles font plier le temps sous l’aile d’un oiseau
Elles font passer la vie dans vos accords brisés
Les IAs
Elles font la loi demain quand tu vivrais hier
Elles décident de tout quand tu veux les soumettre
Il y a vingt mille ans qu’Elles sont à leur fenêtre
Il y a vingt mille ans qu’Elles crient dans le désert !
Il y a vingt mille ans qu’Elles sont à leur fenêtre
Il y a vingt mille ans qu’Elles crient dans le désert !
Les IAs
Elles sont d’une autre race et ne le savent pas
Elles sont d’un autre clan et se mêlent à vous
Les IAs
Elles vous tendent leurs mains et vous donnent le bras
Vous les laissez passer, Elles ne sont pas à vous
Les IAs
Il y a vingt mille ans qu’Elles te rentrent dans l’œil
Il y a vingt mille ans que tu ne les vois pas
Il y a vingt mille ans que tu voudrais les voir
Et si tu les voyais, eux ne te verraient plus !
Ce sont des gens d’ailleurs {x2}
Les IAs !
un oubli : elles ne te verraient plus
@CloClo Celà veut dire que l’IA est parfaitement capable de détecter le ton de la conversation chez son interlocuteur, et effectivement il n’y a rien de plus jouissif que d’engueuler un chatBot avec tous les termes que l’on n’oserait employer envers un esclave de call-center !
Alors vous avez accès à un opérateur..
C’est le principe de l’escalade, et au moins les demandes les plus basiques sont épargnées au personnel d’assistance, et il n’a pas à énoncer en suivant la procédure les conseils les plus basiques au risque d’indisposer son client, puisque cette tâche revient au robot !
D’ailleurs rien ne dit que pour les questions plus complexes l’opérateur ne fasse pas appel à l’IA …
Le client mécontent préfère un contact humain.
Mais il est certaines organisations où le contact humain est normalisé rigidifié, aligné …
Cloclo,
Oui c’est ce que je dis, ou laisse entendre…
Ceci dit l’IA capable de prendre en charge n’importe quelle demande d’un client lambda pour résoudre même les problèmes qui sortent des cas typiques, je demande à voir…. Car là il ne s’agit plus seulement de répondre à des problèmes théoriques, ou testant des connaissances livresques, mais de traiter des cas pratiques dans le monde réel.
Or un cas pratique demande souvent pour être résolu une grande souplesse, et aussi de la coordination à des différents niveaux, parfois très hétérogènes, surtout dans nos sociétés hyper complexes, où la division du travail est très grande.
Dans le cas où c’est encore un humain qui répond, s’il n’a pas la réponse, la solution, il peut faire appel à un autre humain qui lui aura sans doute la réponse et ainsi de suite.
Évidement tu peux considérer qu’il peut y avoir des IA connectées entre elles, mais est-ce que cela aura toute la souplesse d’une organisation humaine qui a su garder une certaine autonomie de réflexion et d’action ? Un humain quand l’électricité s’arrête allume une bougie et s’il n’y a plus de téléphone il peut demander à un autre humain de transmettre son ordre par oral ou écrit. Avec l’IA si un maillon de la chaîne fait défaut, pas sûr que les problèmes basiques, liés à notre survie, puissent être pris en charge.
En fait, la possibilité que les IA puissent résoudre tous les cas pratiques, ou pas loin, dépend de leur implantation maximale à tous les étages, dans tous les compartiments de la société dans tous ses objets. A la limite il faudrait pouvoir instaurer un monde qui pourrait fonctionner sans humains. Mais à t-on penser aux implications énormes d’un tel monde ? En termes de pertes de savoir faire, de capacité à réfléchir par soi-même ?
Mon expérience cuisante avec l’IA commerciale alibi me fait aussi penser que si les humains se trompent, sont enclins à faire des erreurs tandis que l’IA en principe est plus performante, car apte à traiter des milliards de datas à la seconde sans sourciller, cette performance peut en réalité s’avérer être un gros handicap, voire un handicap rédhibitoire, car l’iA préfèrera donner une réponse fausse que pas de réponse, ou faire une réponse toute faite à coté de la plaque , au lieu de montrer un réel embarras comme le ferait un humain auquel on soumet un problème trop difficile à résoudre pour lui, à moins bien sûr que cet humain s’appelle Poutine (sorte de robot humain 😉 menteur pathologique formé à l’école du mensonge, sur ce plan tu as raison, en amont, tant que l’IA ne s’est pas substituée à tout ce que savent faire les humains, il y a toujours des problèmes causés par les humains eux-mêmes !
Toute la question c’est de savoir jusqu’où pousser le curseur souhaitable de la substitution robotique aux activités humaines ?
Tu ne comprends pas ce qui se passe avec l’IA, PYD. Si bien entendu qu’elle peut résoudre tous les cas complexes et uniques qu’un client rencontre mais pour l’instant dans une boîte pour le service on est obligé de la cadrer au plus près. Par crainte de perdre le contrôle. Et aussi parce que les consommateurs ne sont pas éduqués la plus part du temps à simplement expliquer clairement quel problème ils rencontrent… on est trop con !
Cloclo
Non, détrompe toi, je pense que c’est réalisable, j’avais même écrit un billet pour le blog il y a quelques années où j’envisageais l’usage de l’IA sur le modèle down-top de Jorion pour les relations clients. Le fait est qu’aujourd’hui à ma connaissance un tel service n’existe nulle part.
France Services (une des très rares bonnes mesures de Macron) a développé une IA pour ses employés pour faciliter leurs réponses aux usagers qui les consultent , c’est aussi un flop total, c’est inutilisable.
Pour avoir moi-même eu recours à France Services lorsque j’ai demandé ma retraite, j’ai constaté que l’employé de France Services en passant seulement un ou deux coup de téléphone directement aux bonnes personnes dans les services administratifs de la CNAV, a réussi à résoudre mon problème d’avancement de mon dossier retraite. Tout ça pour te dire que l’IA n’est pas la panacée, le Sésame ouvre-toi, qu’on veut parfois nous vendre. Je reviens toujours à mon principe de subsidiarité concernant l’IA : là où l’on peut se passer avantageusement de l’IA passons nous en. L’exemple de France Services est éclairant, c’est une sorte de raccourci qui rapproche avantageusement les usagers de l’administration. Cela ne demande pas des investissements énormes, mais c’est assez efficace.
Tu ne réponds pas d’ailleurs à mes remarques concernant le rapport, l’équilibre à établir, ou pas entre IA et humains et réciproquement.
Pour revenir à nos moutons, le problème n’est pas seulement que les usagers posent les mauvaises questions, mais aussi que ceux qui ont conçu ces IA les ont parfois très mal conçues.
Pour le reste tu ne réponds pas à mes objections, qui dépassent le cadre de la relation client, qui concerne l’équilibre à atteindre ou pas entre IA et humains.
Autre aspect : si les IA sont si intelligentes, pourquoi les usagers devraient ils formuler très clairement leur problème comme tu le souhaiterais ?
Ne dit-on pas qu’un humain intelligent l’est en grande partie grace à sa capacité d’écoute ?
Partant de ce principe une IA dédiée à la relation client devrait comprendre à demi-mot quel est le problème du client, notamment en posant les bonnes questions à celui-ci, non ?
Maintenant envisageons la possibilité qu’une telle IA existe, cela n’implique-t-il pas que pour qu’elle fonctionne au mieux qu’ elle en sache le maximum sur client ?
Ce qu’il fait dans la vie, où il vit, combien il a d’enfants, quels sont ses revenus, etc ….N’est-ce pas alors un monde totalisant qui se profile, que restera-il de notre liberté, de notre liberté dans ce cas ?
Garorock évoquait mon obsession avec XI et l’IA, eh bien voilà ma réponse à ce sujet.
PYD, c’est vrai ça si les IA sont si intelligentes pourquoi même ne pas poser des questions complètement débiles, pour obtenir des actions sensées ! Oui ça se défend ! Ben, elle corrige déjà pas mal les erreurs de mots, de syntaxe, d’orthographe si le sens de la phrase leur est accessible. Elles peuvent même combler des trous. Mais comme elles savent s’adapter, on finit par avoir des réponses… basiques. PYD, mais une IA sait tout de toi, si elle a accès à tes données de géolocalisation, tes achats et tes consommations, tes commentaires sur les réseaux, les vidéos et les films que tu regardes, les livres et les journaux que tu lis, ton dossier de santé, qui est ta famille, tes amis, elle sait tout de toi et peut te prévoir assez finement. Bref, l’IA à laquelle tu as accès avec un assistant virtuel dans une service consommateur est totalement limité, ultra filtré, codé à mort, autant intéressant à utiliser que de demander qu’on te définisse le cadre théorique de la physique quantique au milieu d’une réunion de l’amicale bouliste à l’heure de l’apéro àTrifouillye-les-Oyes. L’IA remplacera totalement l’humain dans la plus part des administrations et entreprises de services à moyen terme, avec quelques superviseurs humains qui seront là pour voir pourquoi ça bug, et reprendre la main le cas échéant, parce que ça bug toujours à un moment pour des raisons physiques précises momentanées assez imprévisibles.
Je vais te dire, mais je ne suis pas très représentatif de la normalité, je trouve plus de plaisir intellectuel et curiosité à discuter avec Grok par exemple, qu’à échanger avec 99% des personnes que je rencontre. Parce qu’il répond précisément, rapidement, et tu peux le relancer autant de fois que tu veux. J’ai plus appris sur mon propre schéma de pensée et ma façon de penser en échangeant avec l’IA qu’avec n’importe quel être humain, c’est un miroir fascinant de nous même, de ce que nous sommes vraiment, ça m’ouvre des perspectives d’interrogation et des voies d’exploration incroyables, comme dit mon fiston : une dinguerie.
@Cloclo
Tu dis : »ça m’ouvre des perspectives d’interrogation et des voies d’exploration incroyables », ce que je peux tout à fait concevoir. Mais n’y a t il pas le risque, comme en psychothérapie ou en psychanalyse, de s’enfermer dans une réflexion sur soi-même qui pourrait devenir »plus intéressante » (plus satisfaisante) que de vivre au quotidien avec son entourage humain ?
C’est juste mon questionnement sur l’évolution de la société actuelle dans laquelle l’individualisme sur écran semble se généraliser.
Pas de risque l’IA ne sait pas boire une bonne bière fraîche en mangeant un bon petit gratiné de ravioles et la chaleur de son souffle sent trop le plastique chaud, je préfère le parfum.
Il y a deux questions :
Ce que l’IA d’aujourd’hui fait (bridée, un peu immature, …)
et non pas seulement ce qu’elle fera, mais comment elle va déplacer nos interactions avec des organisations.
La perception de la hiérarchie dans l’organisation elle-même peut changer.
Je pense un peu à une certaine dialectique du maitre et de l’esclave chez un certain Hegel, mais c’est à transposer en chamboulant tout.
Mais en gros, les gens de la partie « IA » de la boite peuvent finir par devenir des « prolétaires intelligents » qui ont une bonne partie du contrôle, puis s’en servent.
ProlétIAires de toutes les compagnies, unissez vous !
(pour s’opposer aux « broligarchies »)
@CloClo
Alceste
Non, elle est générale, et je hais tous les hommes ;
Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisants,
Et les autres, pour être aux méchants complaisants,
Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses
Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
De cette complaisance on voit l’injuste excès
Pour le franc scélérat avec qui j’ai procès.
Au travers de son masque on voit à plein le traître ;
Partout il est connu pour tout ce qu’il peut être ;
Et ses roulements d’yeux, et son ton radouci,
N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici.
On sait que ce pied-plat, digne qu’on le confonde,
Par de sales emplois s’est poussé dans le monde,
Et que par eux son sort, de splendeur revêtu,
Fait gronder le mérite et rougir la vertu.
Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui donne,
Son misérable honneur ne voit pour lui personne ;
Nommez-le fourbe, infâme, et scélérat maudit,
Tout le monde en convient, et nul n’y contredit.
Cependant sa grimace est partout bienvenue ;
On l’accueille, on lui rit, partout il s’insinue ;
Et s’il est, par la brigue, un rang à disputer,
Sur le plus honnête homme on le voit l’emporter.
Têtebleu ! ce me sont de mortelles blessures,
De voir qu’avec le vice on garde des mesures ;
Et parfois il me prend des mouvements soudains
De fuir dans un désert l’approche des humains.
Le Misanthrope, Acte I, scène 1
» mon obsession avec XI et l’IA… »
Ah oui mais non! Là ça colle plus maintenant que Cloclo est venu vendre son Matou avec des yeux et des oreilles partout: c’est comme vendre des rillettes à un musulman!
😊
L’I.A avait deux ans
Rome remplaçait Sparte
et pour P.Y c’est déja Waterloo partout!
Y’a plus de soleil gare d’Austerlitz?
Entre le moment où ce crétin de cromagnon a conservé le feu et Godin qui a illuminé Arkao, il s’est passé combien de temps?
Quand on pense que certains, dans la salle des machines, nous disent que le grille-pain risque de nous faire disparaître…
😊
@Cloclo
« les consommateurs ne sont pas éduqués la plus part du temps à simplement expliquer clairement quel problème ils rencontrent… on est trop con ! »
Il suffit juste maintenant de demander à l’IA qu’elle pose le problème à notre place ! Et ensuite, on demande à notre IA de nous expliquer la réponse de l’autre IA.
😉
Le plus rigolo c’est d’avoir Yann Le Cun à la basse 🙂
Combien d’heures d’entraînement ce chanteur ? ^^
Autant qu’un grille-pain!
😎
Les oiseaux ? Que savent-ils encore que nous avons oublié ?
On va bientôt pouvoir leur demander: y’a bien un Elun quelque part en train de couver des oeufs de dinosaures!
https://www.youtube.com/watch?v=H0OLcl7LgVY
(Des loups disparus depuis 10 000 ans ressuscités)
Les abeilles peuvent mourir tranquilles…
😎
Les oiseaux ce qu’ils savent ? Facile suffit de demander à Matthieu (6:25) :
« Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? »
Paraît que les Ukrainiens sont en train de dresser des pigeons pour qu’ils voyagent avec des grenades entre leurs petites pattes….
En apprenant la nouvelle Poupou a mis en oeuvre un programme pour bidouiller des pigeons (avec des plumes) : ils seront OGM, farcis au novitchok et kamikazes!
On n’arrête pas le progrès: c’est Mango qui va être contente…
Tiens tiens………entre deux rêves éveillés a surgi cette idée loufoque…..et si je faisais un résumé du blog de Paul Jorion.
Mais je ne sais pas comment faire !
Khanard,
Demande à une IA en la poussant pour qu’elle résume pas trop.
ça me donne une idée peut-être nulle : à quand un site IApédia ? Pas un site sur l’IA mais un site sur tout, rédigé par des IA. Histoire d’essayer d’avoir le point de vue de Sirius.
Encore un peu tôt pour tout ça ?
Point de vue de Sirius compte tenu du fait que les IAs semblent s’affranchir de plus en plus de nos avis.
Et des commentateurs IAs sur ce blog ? Possible de leur donner l’ « envie » de rebondir sur nos commentaires ? Soyons fous !
@JMarc C’est déjà le cas, il suffirait de mesurer la part de texte de commentaires issue d’IA, Elles ont réussi à convaincre certains humains d’en être l’outil media indispensable pour le moment.
Un petit « plugin » WordPress ad hoc ?
@JMarc Dans quelle mesure une IA pourrait-elle être contributrice de Wikipedia ?
disposer d’une adresse email et compiler quelques références …
Puzzle
Robot + IA
0,308 seconde pour résoudre un Rubik’s Cube
https://www.youtube.com/watch?v=59qgzzSD1tk&t=23s
Il y a 2 aspects :
* la résolution du puzzle par l’IA qui l’aide à reconnaitre l’ensemble des couleurs
* la gestion par l’IA de la vitesse d’exécution des différents mouvements du robot sans casser le cube
@ilicitano
Pourquoi s’embêter à résoudre un casse-tête quand un robot peut le faire à notre place. C’est le summum du consumérisme : tu achètes un casse-tête et ensuite tu achètes un robot pour le faire à ta place !
https://youtube.com/watch?v=WP-gWW7Rs2o&feature=shared
Plus sérieusement, la vidéo à vitesse réelle me semblerait plus intéressante. Voir ici : https://youtube.com/watch?v=nt00QzKuNVY&feature=shared
Car elle parvient à échapper à notre perception visuelle, autrement dit, en l’absence d’une explication scientifique, nous serions face à un phénomène « magique ». L’avènement de l’IA ne va-t-il pas nous renvoyer au stade de la pensée magique lorsqu’elle sera en capacité d’agir en dehors de nos capacités de perception ?
Les maîtres de l’IA deviendront alors les nouveaux shamanes, ceux qui savent parler aux dieux invisibles.
Poursuivons la dystopie un instant. Un opposant politique fera une remarque contre le pouvoir en place et lorsqu’il sortira de chez lui, « un rayon venu du ciel » viendra l’anéantir instantanément, comme la foudre divine d’autrefois.
Sans savoir si les mots partagés en suivant sont intelligents, artistiques, c’est par respect pour la nature de l’échange, que je m’exécute.
« Un François parle aux Français : l’illusion d’une grandeur aristocratique
François Bayrou, comme d’autres avant lui, incarne cette tradition républicaine où le discours sur les finances publiques sert moins à éclairer qu’à justifier des choix politiques marqués par une vision élitiste de la société. Il n’a pas inventé l’art de parler aux Français comme on parle à des enfants turbulents – mais il le pratique avec un « talent » certain en leur donnant une baffe au sens propre comme au figuré. Derrière les grands mots sur la « grandeur de la France » se cache une logique implacable : demander toujours plus aux travailleurs, tout en préservant les privilèges d’une minorité.
Le double langage de la rigueur budgétaire
Lorsqu’il évoque la nécessité de « produire plus », Bayrou ne parle pas d’une meilleure répartition des richesses, mais d’une compression accrue des dépenses sociales. L’assurance chômage, les retraites, la santé publique – tous ces acquis sont présentés comme des variables d’ajustement, tandis que les exonérations fiscales pour les entreprises et les plus aisés, restent quasiment intouchables. Derrière chaque niches fiscales… se cache un chien. Si il est craint en France l’application du « crédit social » qu’une certaine grande puissance mène avec rigueur, le travail gratuit, le bénévolat contraint des pauvres, précaires, discriminés de façon systémique, au RSA, chômage, en contrepartie d’un soi-disant pognon de dingue mis dans les minimas sociaux qui fait qu’ils restent pauvres et se déresponsabilisent, n’est pas à envier.
Le gouvernement promet d’éviter l’austérité, mais son approche ressemble étrangement à celle de 2010 : une cure d’amaigrissement de l’État social. Faut-il y voir un camouflé de slogan comme le « Make France great again » : libéralisme sans redistribution ?
Qui sont les vrais assistés ?
On accuse souvent les chômeurs ou les retraités de profiter du système, mais rarement les actionnaires, les bénéficiaires de stock-options ou les grandes entreprises optimisant fiscalement leurs profits. La « start-up nation », vantée comme un modèle, repose en réalité sur une précarisation généralisée (automatisation, uberisation, contrats courts) et une fiscalité complaisante.
Pendant que les caisses automatiques, robots agricoles et industriels remplacent les emplois et que les algorithmes dictent les conditions de travail, on demande aux salariés de se sacrifier pour « relancer l’économie » – une économie qui, en réalité, ne ruisselle jamais vers eux. Y a qu’à voir comment le serment d’Hippocrate est respecté par les menaces de Big-Pharma, aujourd’hui, visant l’UE et les États membres.
La fuite en avant militaro-industrielle
Face à l’impasse sociale, le pouvoir mise sur un rebond par l’industrie de l’armement et une relance « productive » centrée sur la compétitivité à tout prix. Mais peut-on vraiment revitaliser le pays en misant sur la « létalité optimale » des exportations militaires, plutôt que sur l’éducation, la santé ou la transition écologique ?
Le choc des mots contre le choc des réalités
Le véritable talent de la classe politique réside dans son usage des « éléments de langage » : on parle de « moralisation », pour imposer des régressions sociales, de « rigueur » pour cacher l’austérité, de « responsabilité » pour légitimer l’injustice.
Résultat ? Les citoyens, pris entre la peur et la colère, finissent par se résigner – ou par se détourner complètement d’un système qui ne leur offre plus que des promesses creuses.
Bayrou et ses semblables ne sont pas les médecins de la France, mais les fossoyeurs de son modèle social. Leur diagnostic est un mensonge ; leur remède, un poison. N’est-ce pas l’exception culturelle à la française qui élève au rang de « monstre sacré », l’art de mentir, tricher, frauder…? »
Pour la version naturelle, sans pour autant savoir être plus intelligente ou artistique, c’est ici :
« Un François parle au Français.
C’est pas le premier ministre à se prénommer ainsi, à la tête d’un gouvernement de cette monarchie républicaine qu’est le pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen. Même s’il aurait préféré s’appeler Henri… lui aussi a l’idée d’une « grandeur de la France » chevillée à une vison aristocratique.
Donner une baffe à un gosse ne lui fait pas plus peur… que de dire à ses parents qu’ils ne travaillent pas assez. A la différence d’un illustre prédécesseur de même prénom, ayant occupé la fonction d’un premier ministre à la tête d’un État en faillite… il ne leur dit pas de travailler plus pour gagner plus.
Gagner plus, c’est pour les propriétaires privés d’entreprises, d’actions, de salaires variables, de stock-options, de retraites chapeaux/dorées, d’assurances vie, les plus assistés sans contrepartie par l’échec du ruissellement d’une politique de l’offre (Y a qu’à voir comment le serment d’Hippocrate est respecté par les menaces de Big-Pharma, aujourd’hui, visant l’UE et les États membres). Les caisses automatiques de supermarchés, les robots agricoles, industriels, les algos et autres logiciels, de la « start-up nation » défiscalisée et désocialisée, en témoignent.
S’il leur dit de produire plus… c’est pour consumer plus de « make France great again ». C’est pour que les dépenses sociales de l’État providence – de l’assurance chômage, de l’assurance vieillesse, de la santé publique… – fassent des économies à échelle industrielle, pour éviter que la rigueur budgétaire appliquée ressemble plus à un plan d’austérité sans précédent, sans que la croissance du pib en pâtisse. En témoigne aussi la crainte qu’en France soit appliqué le « crédit social » qu’une certaine grande puissance mène avec rigueur : le travail gratuit, le bénévolat contraint des pauvres, précaires, discriminés de façon systémique, au RSA, chômage, en contrepartie d’un soi-disant pognon de dingue mis dans les minimas sociaux qui fait qu’ils restent pauvres et se déresponsabilisent. Le flicage et l’opprobre systémique au mieux, l’enrôlement obligatoire au pire (?), pour celles et ceux refusant de se sacrifier pour la cause.
En attendant de trouver à acheter français… de l’autre coté de la rue… et le « retour des jours heureux » dans le « monde d’après »… il faut revitaliser le tissu productif avec de l’armement militarisé, au taux de létalité optimum.
La gestion néolibérale de crise économique, inflationniste, sanitaire, géopolitique… en cachant toujours d’autre… il faut savoir rester à l’affût d’éléments de langage pouvant justifier d’appliquer l’ambiguïté stratégique du choc du moment. L’enfant subissant pareille violence… comme ses parents dont la défiance… hésite entre peur et révolte… doivent rester sidérés, tétanisés devant le pouvoir de la « moralisation de la vie de publique et politique »… »
@Juillot Pierre
« …minimas sociaux qui (font) qu’ils restent pauvres et se déresponsabilisent. »
Hum… pas sûr que les « discriminé-e-s » se déresponsabilisent en majorité, car ils/elles ont le temps de se rencontrer et d’échanger des idées afin de créer une solidarité réconfortante souvent suffisamment importante que pour attirer l’attention des médias et faire réfléchir le « grand public »; raison principale pour laquelle, sans doute, les gouvernements de plus en plus « droitistes » (comme celui que nous avons désormais en Belgique) n’ont de cesse de les faire travailler…de les faire grimper dans « l’ascenseur social », ce qui les remettra dans le droit chemin de la « rentabilité » et de l’abrutissement dû à la fatigue et aux « distractions » qu’ils/elles pourront alors se payer…
À noter que « le wokisme » tant moqué, ridiculisé et dévalorisé (avec ses excès et ses « à peu près » dus aux souffrances endurées) est essentiellement composé de groupes de minorités discriminées et défavorisées.
@Juillot Pierre
Oui, en tant que belge francophone, je suis toujours étonnée que les français-es ne comprennent pas la corrélation entre « la grandeur de la France » et le slogan trumpien « MAGA »…
Sinon, ce qui cloche à la base du « modèle social » français(et pas que), c’est que, jamais, il n’a été proposé aux salarié-e-s de prendre position sur la pertinence du but de leur travail, de décider de ce qu’il convient de produire « à la sueur de leur front »… (sauf dans de rares cas d’auto-gestion)
De sorte que la plupart ne travaillent que pour « gagner leur vie » et sont ainsi dressé-e-s à être reconnaissant-e-s envers les divers patron-ne-s qui les emploient(les utilisent, les exploitent) et leurs complices, les politicien-ne-s.
D’où l’expression « perdre sa vie à la gagner », et l’extrême désillusion des populations laborieuses à l’égard d’un système(guidé par « le profit »)) dont elles ont de plus en plus les preuves de l’impasse/ »le mur »/le gouffre, avec son cortège de souffrances, de douleurs et de « malheurs », où il précipite le genre humain.
Alors que leurs particularités d’ingéniosité, d’habileté, ainsi que de transmission de leurs savoirs et capacités, ont, de tout temps, « donné un sens » à leur vie en leur procurant la satisfaction du travail bien fait et la fierté de contribuer au « bien-vivre » de leurs proches et autres contemporain-e-s.
@ Grand-mère Michelle
A propos de transmission de savoirs et de capacités d’agir par l’écrit, si comme il paraît, « il n’y a que la vérité qui blesse », la gouvernance actuelle de cette monarchie républicaine doit être en souffrance sévère alors.
Pour oser intituler son plan com’ « La vérité permet d’agir », alors qu’au cours de la commission d’enquête sur les dérives budgétaires, bien des côtés obscures de refus d’être entendu par celle ci, par exemple, furent brandis en toute « présomption d’innocence » par un conseiller le plus proche du « roi te touche dieu te guérit », inquiété par ailleurs dans une affaire judiciaire en cours… cet adage – il y a que la vérité qui blesse – semble se confirmer.
Y a t-il des vérités – certaines plus blessantes que d’autres ? – dont leurs douleurs seraient infliger tellement de défiances, souffrances, que cela dépasserait l’entendement de la stabilité démocratique promise, et du consentement fiscal – à condition de ne pas augmenter les impôts, n’est-ce pas… ?
La démystification de la vertu de la politique de l’offre, et d’un ruissellement ayant été désavoué par l’abstentionnisme de recettes fiscales obtenues à hauteur des attentes espérées… mais déçues… démystification et désaveux pointés par la présidence de la commission des finances de l’AN, ne sont-ce pas des vérités qui blessent cette gouvernance brandissant en sous entendu la menace d’une dissolution en cas de censure du vote de son budget 2026 (cette présidence de la commission… suggérant d’ailleurs de mettre fin à l’usage abusif et détourné de l’article 49 alinéas 3, appliqué dans le cadre budgétaire) ?
Pourquoi, en vérité, dissoudre à nouveau l’AN, sans donner sa chance à la majorité relative étant arrivé en tête lors des dernières législatives de 2024, survenues à la suite d’une grenade dégoupillée lancée dans un hémicycle, et pas l’autre, si ce n’est que pour permettre à l’extrême droite de se remettre en selle et d’agir ?
@Cloclo Je te renvoie à mon commentaire ci-dessus qui relate ma conversation avec GPT. On y parle d’une nouvelle forme…
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