Le dilemme du programmeur

Le dilemme du programmeur

14 mars 2025 10h59

Illustration par DALL·E

Chroniques du temps jadis :

Le 2 février 2025 :

« Ce que je faisais en un mois, je le fais maintenant en 2 jours ! ».

Le 4 février 2025 :

Bien sûr, il faut quand même être programmeur, et pas le dernier de la classe. Mais le fait est là : il est désormais possible, grâce à la capacité de programmation des derniers modèles, de retourner au fond du garage, et de produire là un prototype convaincant en une affaire de semaines, sinon même de jours.

Aujourd’hui, le 14 mars 2025 :

Me lancer dans la rédaction d’un programme qui m’aurait demandé à coder un an l’année dernière et un mois seulement en février, ou attendre 15 jours la sortie d’une IA qui fera tout toute seule en 3 heures à partir seulement des spécifications du projet rédigées en français ?

Les candidats ? Les prochaines versions de

– Claude Code

– Manus

– Grok

– OpenAI Codex

Illustration par DALL·E

174 réponses à “Le dilemme du programmeur”

Arnaud Castex

14 mars 2025 11h23

Ça fait combien de programmeurs au chômage ? Comment ce métier va évoluer? Si les développeurs ne codent plus comment regarder sous le capot le jour où ça buggue?

Répondre
1. Paul Jorion
  
  14 mars 2025 13h07
  
  Comment regarder sous le capot d’un smartphone … à part pour des histoires de batterie ? Tout le monde s’en fiche
  
  Répondre
  1. Arnaud Castex
    
    14 mars 2025 16h09
    
    Ben non pas que pour des histoires de batterie (RGPD and co). Sinon
    Les IA se substituant à l’humain pour le codage ça fait une sacré fragilité le jour où … pour les infrastructures critiques.
    Mais je comprends que ce soit un non sujet pour vous puisqu’elles ne peuvent que nous remplacer.
    Mais comme souvent dans les evolutions technologiques « alea jacta est ».
    
    Répondre
  2. Ruiz
    
    17 mars 2025 11h24
    
    Quand les autorités (ou les négociateurs de grand contrat) se trouvent espionnés il convient sans doute de pouvoir regarder un peu.
    Existe-t-il un smartphone Open source ( et sans explosif dans la batterie) ?
    Tout au moins les versions Android restent accessibles par ADB et contiennent Linux ..
    
    Répondre
2. Jean-Baptiste AUXIETRE
  
  17 mars 2025 0h51
  
  Parce que vous croyez qu’un chef de projet informatique ou un manager informatique est capable de lire du code ou même s’il en est capable, le fait ? Cela fait déjà 25 ans qu’aucun chef de projet ou manager n’a réellement lu mon code ! Un collègue à la limite mais mon chef actuel en est incapable !
  
  Répondre
3. Jean-Baptiste AUXIETRE
  
  17 mars 2025 0h58
  
  Pour info mon « chef actuel » est un commercial et entrepreneur : il ne sait pas lire le code, seulement demander et vérifier le résultat ! Mais en aucun cas « regarder sous le capot »
  
  Répondre
  1. Ruiz
    
    18 mars 2025 5h57
    
    @Jean-Baptiste AUXIETRE oui, mais il peut sous traiter si ça l’interesse, à une équipe interne ou externe, si le code est open source il peut le faire publier.
    
    Répondre
Régis Pasquet

14 mars 2025 11h44

C’est à vous, Paul, que j’adresse cette supplique. Quel au fond, votre objectif, votre but ? Bien sûr, il y a la connaissance ultime? Est-ce toujours la rencontre avec Dieu ?

J’ai avec les moyens – dont je vois aujourd’hui qu’ils étaient et demeurent modestes – que ma quête perpétuelle était non pas celle d’un dieu tapi dans un recoin puisqu’il ne saurait y avoir de coins et de recoins dans un multivers, mais la recherche sempiternelle d’une cause première, cause des causes, qui ne pourrait être une mais un multi-dieu mais au fond vous-même, un dieu comme les autres.

Sommes-nous ces dieux qui ne pleurent plus depuis longtemps puisqu’ils ont trouvé désormais comment harmoniser VIE et MATIÈRE en un incommensurable écosystème ? Chacun de nous étant le TOUT.

Là il faut que j’arrête, ne croyez-vous pas ? Le clavier m’entraîne et je découvre que l’écriture automatique des surréalistes avait déjà apporté ses contributions.

Merci de m’avoir lu sans vriller vos temps de l’index.

Répondre
1. timiota
  
  14 mars 2025 12h38
  
  Minimiser le dissensus (un des versants de la philia).
  Donc rendre gratuite des ressources qui pourraient être disputées.
  Si toute bureaucratie était soluble dans l’IA, ne pourrions nous pas avoir des redistributions des richesses réellement produites qui seraient transparentes ? Et en contrôlant nos externalités ?
  Je suis d’accord que ça repousse d’un cran la question « qu’est-ce qu’une richesse » (une « utilité » en doxa économique).
  
  Répondre
  1. Manuel Guérin
    
    14 mars 2025 12h59
    
    Bonjour Régis,
    
    Et si votre enquête se dénouait tout simplement dans la structure de la langue qui est la votre ? 😉
    
    https://www.pauljorion.com/blog/2024/07/23/lexplication-formelle-du-concept-de-dieu/
    
    Répondre
  2. Paul Jorion
    
    15 mars 2025 17h35
    
    Je plussoie
    
    Répondre
  3. Ruiz
    
    17 mars 2025 11h30
    
    C’est tout le contraire qui est à l’oeuvre depuis 250 ans avec la révolution démocratique bourgeoise qui a vu sacraliser la propriété privée et par voie de conséquence l’abandon de certains droits et de domaines partagés (pacage ..) au niveau communal.
    
    Répondre
Philippe

14 mars 2025 11h54

Est ce que les IA mettent des commentaires dans le code généré ?
Il faudra de toute façon vérifier et tester. Ca peut prendre du temps, surtout s’il faut rajouter des commentaires et modifier l’indentation pour que le code paraisse familier.
Il ne faut pas trop s’inquiéter des pertes d’emplois par contre les clients et les utilisateurs, quand ils vont savoir cela, vont devenir beaucoup plus exigeants et impatients.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  14 mars 2025 16h53
  
  Est ce que les IA mettent des commentaires dans le code généré ?
  OUI
  Il faudra de toute façon vérifier et tester.
  SI ON A DU TEMPS À PERDRE
  Ca peut prendre du temps, surtout s’il faut rajouter des commentaires
  IL NE FAUT PAS
  et modifier l’indentation
  IL NE FAUT PAS
  pour que le code paraisse familier.
  
  Répondre
ilicitano

14 mars 2025 14h18

OPENAI : SAUVE QUI PEUT !!!!!

OpenAI appelle les États-Unis à bloquer DeepSeek et d’autres modèles chinois :
ils soulignent que la nouvelle IA est « contrôlée par l’État »

Dans une lettre adressée au Bureau de la politique scientifique et technologique du gouvernement des États-Unis,
les « pères » de ChatGPT ont accusé DeepSeek d’être une intelligence artificielle contrôlée par le Parti communiste chinois.
Dans ce document, la firme a également appelé à une interdiction des modèles d’intelligence artificielle produits dans ce pays, cherchant un blocus similaire à celui que les États-Unis ont imposé à Huawei.

Dans la nouvelle proposition de politique, OpenAI a souligné que DeepSeek est une technologie qui a été développée avec le soutien direct du Parti communiste chinois.
En fait, ils ont indiqué que l’IA est « subventionnée et contrôlée par l’État », ce qui soulève des inquiétudes quant à son utilisation potentielle dans:
* l’espionnage,
* la censure e
* les campagnes mondiales de désinformation.

voici la lettre d’Openai
https://cdn.openai.com/global-affairs/ostp-rfi/ec680b75-d539-4653-b297-8bcf6e5f7686/openai-response-ostp-nsf-rfi-notice-request-for-information-on-the-development-of-an-artificial-intelligence-ai-action-plan.pdf

dont GPT4 o1 en a fait la synthèse :

Le document d’OpenAI envoyé à l’Office of Science and Technology Policy (OSTP) détaille des recommandations politiques pour façonner un plan d’action sur l’intelligence artificielle (IA) aux États-Unis.
Voici une synthèse détaillée des principaux points :

—

### **1. Vision globale et objectifs :**
OpenAI plaide pour que les États-Unis maintiennent leur leadership mondial en IA en promouvant une IA démocratique basée sur les principes de liberté et d’innovation.
Cela s’inscrit dans un contexte de concurrence stratégique, notamment avec la Chine, qui ambitionne de devenir leader mondial en IA d’ici 2030.

### **2. Scénario technologique et avancées économiques :**
– OpenAI soutient que l’IA générale (AGI) peut amplifier l’ingéniosité humaine et stimuler une nouvelle ère économique, appelée *l’âge de l’intelligence*.
– Les avancées technologiques permettent des gains de productivité exponentiels à des coûts toujours décroissants.
Par exemple, les coûts d’utilisation de GPT-4 ont été réduits de 150 fois entre 2023 et 2024.

### **3. Promotion d’une IA démocratique :**
OpenAI insiste sur la nécessité d’une IA construite sur des principes démocratiques :
– Liberté d’innovation, d’accès et de bénéfices pour tous.
– Protection des droits individuels face aux usages abusifs de l’IA, notamment par des gouvernements autocratiques.

### **4. Concurrence avec la Chine :**
Le document alerte sur la montée en puissance de la Chine dans le domaine de l’IA et les risques posés par des modèles comme DeepSeek, soutenus par le Parti communiste chinois (PCC).
Ces modèles pourraient être utilisés à des fins malveillantes, comme l’espionnage ou la désinformation.

—

### **5. Propositions stratégiques d’OpenAI :**

#### **5.1. Régulation et innovation :**
– Mise en place d’un cadre réglementaire fédéral permettant des partenariats volontaires entre le gouvernement et le secteur privé, tout en réduisant la complexité réglementaire à l’échelle des États.
– Création de standards techniques pour évaluer et sécuriser les modèles d’IA avancés.

#### **5.2. Contrôles d’exportation :**
– Adoption d’une stratégie à trois niveaux pour classer les pays en fonction de leur adhésion aux principes démocratiques d’utilisation de l’IA.
– **Niveau 1 :** Pays démocratiques utilisant l’IA pour promouvoir la liberté.
– **Niveau 2 :** Pays nécessitant un contrôle accru pour éviter les détournements technologiques.
– **Niveau 3 :** Pays alignés sur le PCC, interdits d’accès aux infrastructures d’IA américaine.

#### **5.3. Propriété intellectuelle :**
– Développement d’une stratégie de droit d’auteur favorisant l’innovation tout en protégeant les créateurs de contenus.
– Préservation de l’accès équitable aux données nécessaires pour entraîner des modèles d’IA, face à des régulations européennes plus restrictives.

#### **5.4. Infrastructure :**
– Investissement massif dans l’infrastructure nécessaire pour soutenir l’écosystème de l’IA, comme:
* la construction de centres de données
* la modernisation du réseau énergétique.
– Création de zones économiques dédiées à l’IA pour accélérer les projets industriels et technologiques.

#### **5.5. Adoption gouvernementale :**
– Encourager l’utilisation des outils d’IA par le gouvernement américain pour des applications sécurisées et efficaces, tout en montrant l’exemple sur l’utilisation responsable de l’IA.

—

### **6. Enjeux à long terme :**
– Formation d’une main-d’œuvre préparée aux défis de l’IA, avec des partenariats entre:
* entreprises,
* universités
* gouvernements locaux
pour développer les compétences nécessaires.
– Collaboration internationale avec les pays alliés pour établir des standards globaux favorisant une IA démocratique et compétitive.

—

Ce document souligne donc l’importance de maintenir le leadership américain en IA face à des compétiteurs comme la Chine, tout en veillant à ce que les bénéfices de l’IA soient démocratiquement partagés.

Répondre
1. Jean-Baptiste AUXIETRE
  
  14 mars 2025 15h17
  
  Parce que vous croyez réellement que les IA américaines ne sont pas autant biaisées par le point de vue américain ?
  
  Les réseaux sociaux américains abreuvent déjà le monde de mythes américains (self-made-man (Trump et Musk sont nés riches !), American way of life…) ainsi que leurs équivalents chinois (ah non ! les Chinois nous ont fait des réseaux sociaux spécifiques à notre abrutissement en évitant de se les appliquer – contrairement aux Américains qui veulent bien s’auto-abrutir).
  
  Répondre
  1. Khanard
    
    14 mars 2025 18h19
    
    @Jean-Baptiste Auxietre
    
    commentaire de bon aloi (comme disait l’autre ) 👍👍
    
    Répondre
  2. ilicitano
    
    14 mars 2025 19h14
    
    @ Jean-Baptiste Auxiètre
    
    Je ne vous le fait pas dire !!!!😀😀
    
    Répondre
2. Arnaud Castex
  
  14 mars 2025 16h12
  
  Illicitano, vous rendez vous compte de tout le CO2eq que vous envoyez inutilement dans l’atmosphère en faisant disserter nos amis de silicium à tout bout de champ???
  
  Répondre
  1. Khanard
    
    14 mars 2025 16h40
    
    @Arnaud Castex
    
    ah…ah… y’avait longtemps qu’on ne nous avait pas fait le coup du CO2 ! Franchement par les temps qui courent on s’en moque un peu non ? Tiens une question : que représente le tir d’un missile de croisière intercontinental chargé d’une tête nucléaire ?
    
    c’est pas pareil , c’est pas la même enveloppe…un jour je vous expliquerai le coup de l’enveloppe 😉 mais je ne voudrais pas donner du grain à moudre à Jo le taxi.🥳
    
    Répondre
    1. Arnaud Castex
      
      14 mars 2025 19h26
      
      Oui, oui Khanard, jusqu’ici tout va bien c’est vrai. Il y a toujours une bonne raison pour ne rien faire.
      
      Répondre
  2. ilicitano
    
    14 mars 2025 19h28
    
    @ Arnaud Castex
    
    Bonjour
    
    Paul Jorion a écrit :
    » Me lancer dans la rédaction d’un programme qui m’aurait demandé à coder un an l’année dernière et un mois seulement en février, ou attendre 15 jours la sortie d’une IA qui fera tout toute seule en 3 heures à partir seulement des spécifications du projet rédigées en français ? »
    
    Il serait intéressant de faire le bilan carbone entre :
    * la rédaction d’un programme qui aurait demandé de coder pendant un an
    * une IA qui rédigerait ce même programme en 3 heures à partir seulement des spécifications du projet rédigées en français
    
    On pourrait supposer que la rédaction par l’IA en 3 heures est moins émettrice de CO2
    
    Tout en sachant que selon Openai :
    « Les avancées technologiques permettent des gains de productivité exponentiels à des coûts toujours décroissants.
    Par exemple, les coûts d’utilisation de GPT-4 ont été réduits de 150 fois entre 2023 et 2024. »
    
    ces coûts d’utilisation intègrent une part d’émission de CO2., dont la réduction semble avoir été de 150 fois en 1 an .
    
    Répondre
3. François M
  
  14 mars 2025 16h56
  
  « une lettre adressée au Bureau de la politique scientifique et technologique du gouvernement des États-Unis »
  
  Elle ne va pas pouvoir être lue, vu que les fonctionnaires ont été virés … C’est ce qu’on appelle une « lettre morte » !
  
  Répondre
4. Paul Jorion
  
  14 mars 2025 17h00
  
  Bien trop tard ! La Singularité est dans la nature !
  
  Répondre
5. Khanard
  
  14 mars 2025 18h30
  
  @ilicitano
  
  dit autrement , quand on veut noyer son chien on l’accuse d’avoir la rage .
  
  Répondre
Inox

14 mars 2025 14h43

En tant que développeur, nous n’en sommes pas encore là.
Je me sers beaucoup de l’IA pour me proposer des algorithmes sur des méthodes de classes plus ou moins simples. L’IA sait très bien faire cela. Mais attention, relecture et test sont obligatoires. Et souvent quelques ajustements.
Demander le code complet d’un logiciel ou service, sur la base d’un cahier des charges détaillé, est encore au-delà de ses capacités. Et nous en sommes loin, à mon humble avis. Mais pas trop. Cela sera l’avenir, c’est certain.

Répondre
1. Arnaud Castex
  
  14 mars 2025 16h14
  
  Les parents des Geeks nés apres 2000 devraient dormir tranquille encore un peu.
  
  Répondre
2. Paul Jorion
  
  14 mars 2025 17h02
  
  À quel horizon selon vous ? Un mois, trois mois, six mois ?
  
  Cela reste 2025 de toute manière.
  
  Répondre
  1. Inox
    
    14 mars 2025 19h34
    
    Je dirais plutôt quelques années, sauf peut-être pour des applications très simples.
    
    Dans un avenir proche, d’ici quelques mois, je vois plutôt des services d’assistance efficaces pour les développeurs, tels que l’algorithmique et l’écriture supervisée de code, entre autres.
    
    Je pense qu’avant d’atteindre une conception 100 % IA, il faudra d’abord normaliser la rédaction des cahiers des charges. Il y a un gros travail à faire sur ce point.
    
    Répondre
    1. Paul Jorion
      
      15 mars 2025 17h43
      
      Vous croyez vraiment que si vous demandez à Claude ou ChatGPT : « Normalisez le cahier des charges », il ne se passera rien ?
      
      Vous croyez vraiment que Claude Code n’est pas proactif ?
      
      Répondre
    2. Ruiz
      
      20 mars 2025 11h29
      
      @Inox L’IA notamment textuelle semble un bon candidat pour réaliser la normalisation des cahiers des charges et éliminer les couches intermédiaires d’intervenants qui ne savent même pas(/plus ?) programmer.
      En fait une approche dans le développement d’application est de réaliser une interaction progressive incrémentale, en réaction directe des utilisateurs, fournir d’abord l’apparence du résultat attendu et puis voir ensuite comment le réaliser l’adapter, pour celà l’IA est sans doute bien placée.
      
      Répondre
3. Jean-Baptiste AUXIETRE
  
  14 mars 2025 18h54
  
  Votre entreprise n’arrive pas à suivre et vous laisse croire que vous êtes encore nécessaire pour des raisons de sécurité (et son intérêt à court terme, à l’encontre du vôtre) alors que probablement la majorité de votre code n’est que du code classique tel que « les bonnes pratiques de l’art » le définissent, alors que l’IA fait déjà mieux que vous.
  
  Votre entreprise aurait dû vous mettre à disposition depuis plus d’un an pour ne pas dire 2 et avec déjà plusieurs versions d’IA en interne (et non sur GitHub – ce qui est évidemment possible si votre entreprise paie mais elle ne payera que pour vous remplacer dès que possible si elle le peut encore) et comme cela avance de mois en mois, pour ne pas dire de jour en jour, pour que vous ne soyez pas largué – ce que vous semblez déjà être !
  
  … enfin si vous êtes ici, vous avez encore une seconde chance de ne pas le rester 😉 .
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    14 mars 2025 20h01
    
    Euh quand je pense qu’on dit de mes commentaire qu’ils sont … violents ! 😀
    
    Je suis battu. Faut dire que le réel est souvent d’une violence inouïe quand on le prend plein face.
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      14 mars 2025 22h11
      
      Les programmeurs iront rejoindrent les graphistes pour fabriquer des obus.
      Pour ramasser les patates, y’ a déja assez de monde.
      😎
      
      Répondre
      1. timiota
        
        15 mars 2025 15h58
        
        On sera tous des « Apprentice(s) » viré(e)s.
        
        ? Puis réembauché dans l’obus que vous dites ?
        
        Répondre
    2. Jean-Baptiste AUXIETRE
      
      14 mars 2025 22h32
      
      Le loup et l’agneau…
      
      Répondre
  2. Jean-Baptiste AUXIETRE
    
    14 mars 2025 22h47
    
    Je suis désolé – sincèrement – que la réalité dont je ne suis qu’une infime partie vous paraisse aussi violente et de vous avoir sorti d’un conte ? (celui de votre entreprise ou d’une chaine d’information ?)
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      14 mars 2025 23h57
      
      Non mais moi ce que j’en disais, je ne suis pas Inox, c’était pour me défausser un peu, et c’était pour attirer l’attention sur ce qu’est vraiment la violence, un phénomène tellement loin des petits sobriquets, et noms d’oiseaux ou de légumes, qu’on peut se porter ici les uns les autres dans le confort de nos écrans. La violence touche sans prévenir, selon différents instruments, et perturbe ou bouleverse une vie, une communauté, une espèce. Et dont l’aboutissement et le déchaînement ultime est la Guerre avec son lots de morts, de massacres, d’horreurs sordides, de souffrances extrêmes de toutes natures, de privation totale, et de pleurs.
      
      Répondre
    2. Pierre-Yves Dambrine
      
      15 mars 2025 12h08
      
      Jean-Baptiste Auxiètre,
      
      Admettez que votre commentaire avait quelque peu des allures de Département de l’efficacité 😎 .
      
      C’est le grand paradoxe du débat sur le blog autour de l’IA : l’IA est censée émanciper les humains mais on la présente comme si c’était une chose qui nous dépasse et sur laquelle nous ne pourrions, et même, ne devrions plus avoir aucune prise.
      
      Où est l’émancipation si d’emblée plus aucun recul n’est possible par rapport à l’innovation ?
      
      Une innovation, aussi géniale soit-elle, doit être accompagnée, discutée, bref acquérir une dimension politique, syndicale, humaine… bref doit pouvoir être intériorisée par les gens qui sont ou seront amener à l’utiliser, sinon c’est la voie ouverte au tout et n’importe quoi, ce à quoi nous assistons justement de l’autre coté de l’Atlantique ou en Chine où l’on introduit l’IA dès l’école primaire.
      
      Aux US, l’IA est aussi service
      
      Il y a le code bien sûr, mais il y a les tenants et aboutissants du code.
      C’est à dire le ce pourquoi il est fait.
      M’est d’avis que nous prenons le problème à l’envers concernant l’IA.
      Plutôt que de partir de son versant technique, il faudrait d’abord définir clairement quels sont les objectifs d’une entreprise, d’une organisation, d’une société, pour dans un second temps seulement définir à quel niveau et selon quelles modalités peut intervenir l’IA.
      
      Vous me direz, mais en Chine on n’a pas ces pudeurs de gazelle, on va enseigner l’IA dès l’école primaire, et aux US on licencie à tour de bras avec le concours des Musk boys ses « petits génies » de l’IA.
      
      Ma conviction c’est que le conservatisme de la vieille Europe a du bon, pas un conservatisme réactionnaire, non, celui conservatisme qui sait trier le bon grain de l’ivraie, et donc proposer des cadres institutionnels, une réglementation.
      
      Tout comme l’écologie est par définition conservatrice, mais pas moins vivante. Le Progrès c’est pas la fuite en avant, et après on voit … ça c’est plutôt la stratégie du choc, il est vrai assumée par certains thuriféraires de l’IA.
      
      Répondre
      1. Jean-Baptiste AUXIETRE
        
        15 mars 2025 14h37
        
        La réglementation tend chez nous seulement au déni de réalité. On fait croire aux pauvres gens qu’en réglementant on pourrait interdire la vidéo surveillance, le maquillage des visages et la retouche sur les photos etc… (Trump est réellement orange de peau !) et on en est au même combat d’arrière garde stupide sur l’IA ! C’est un combat rétrograde. Hier on m’explique qu’une photo d’un animateur de télé réalité générée par l’IA est quelque chose qui ne doit plus jamais arriver et que l’on ne le fera plus jamais ! Oui oui, en effet on n’a que des photos de gens non maquillés et non retouchées,: on l’a interdit depuis longtemps ! Ah non ? Ah ben il aurait fallu !
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        15 mars 2025 18h31
        
        Je pensais à une réglementation en amont, celle notamment qui a été adoptée par l’UE. Elle est sans doute insuffisante, perfectible, mais elle fixe un cadre qui ne me semble pas absurde, dans la mesure où il s’aligne sur certaines de nos valeurs fondamentales, justement celles que ne respectent pas ou plus les autres grandes puissances.
        
        L’union doit-elle vendre son âme à Musk et assimilés pour rester dans la course ? Je ne le pense pas, l’Union est potentiellement une puissance, seulement, parce qu’elle n’a été surtout qu’une Union des marchands (formule que j’emprunte à notre hôte) elle s’ignore.
        On est en train de bâtir l’Union de défense, pourquoi n’y aurait-il pas celle de l’IA, une IA ‘domestiquée’, acclimatée à nos pays démocratiques et où les médiations institutionnelles jouent encore un rôle important.
        
        Voyez un peu, la France va maintenant accueillir les chercheurs américains parce que nombre d’entre ont perdu leur emploi au pays de Trump … Nous avons une carte à jouer il me semble.
        
        « Tout premier acte législatif au monde sur l’IA, le Règlement (UE) 2024/1689 du Parlement européen et du Conseil du 13 juin 2024 établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle vise à établir un cadre juridique uniforme, en particulier pour le développement, la mise sur le marché, la mise en service et l’utilisation de systèmes d’intelligence artificielle tout en garantissant un niveau élevé de protection de la santé, de la sécurité et des droits fondamentaux consacrés dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. …»
        
        https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/comprendre-le-reglement-europeen-sur-lia-en-6-questions
        
        Répondre
        
        Jean-Baptiste AUXIETRE
        
        15 mars 2025 22h01
        
        C’est sûr d’ailleurs grâce à nos lois en n’entend plus de conneries au bistrot et donc on peut appliquer la même chose à l’IA ! C’est ne pas comprendre ce que c’est de l’intelligence dans l’IA….
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        16 mars 2025 11h09
        
        Est-ce que je me trompe si j’interprète votre réponse laconique comme suit :
        
        l’IA est un domaine à part, unique même, puisqu’il s’agit de celui de l’intelligence, ce qu’a produit de mieux l’humanité et donc en elle-même, par elle-même, l’IA qui en est l’émanation au carré va produire toujours plus d’intelligence et résoudre tous nos problèmes.
        L’IA devient un processus sui-généris en somme sur lequel aucune régulation ne doit avoir de prise, sous peine d’affaiblir sa puissance.
        
        Question : si l’IA intègre tout dans son empire, que reste-il du politique, de l’éthique ?
        
        PS. Je ne vois pas où est le rapport avec les conversations de bistrot. Personne n’a eu l’idée de les réguler et de les réglementer.
        
        Répondre
        
        Jean-Baptiste AUXIETRE
        
        16 mars 2025 12h24
        
        Pour les LLMs (grands modèles de langage) le moyen est de règlementer les données d’apprentissage. Je ne vois pas une loi pouvoir vérifier l’ensemble des données fournies et avec quel outil. Ensuite on peut mettre des filtres en sortie mais là aussi qui va vérifier réellement ces règles à part l’entreprise qui l’a fait, en plus en considérant cela comme un secret de fabrication ? Donc on espère quoi ? Un auto-contrôle par les entreprises elles-mêmes ? On sait ce que ça donne… On fera quoi sinon ? Un humain qui relit avant d’envoyer la réponse au prompt ?
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        16 mars 2025 20h58
        
        « Je ne vois pas une loi pouvoir vérifier l’ensemble des données fournies et avec quel outil. »
        
        Ce disant vous apportez un argument supplémentaire à ceux qui sont en faveur d’une régulation de l’IA puisque vous admettez qu’on ne puisse tout vérifier. Or le citoyen est quand même en droit d’exiger des IA fiables, sinon à quoi bon l’IA ?
        
        J’aurais envie aussi de renvoyer la balle dans le camp de l’IA.
        Si celle-ci est aussi géniale que certains le prétendent, l’IA ne peut-elle un des moyens par lequel on résout le problème que son développement actuel pose ?
        
        A moins d’admettre que l’IA devrait bénéficier d’une sorte de statut d’exterritorialité, en dehors du droit.
        
        Ce n’est pas seulement un problème de vérification des données d’apprentissage, mais un problème de calibrage non ? Exiger par exemple en amont la tracabilité de toute donnée exploitée par une IA.
        
        Ruiz
        
        18 mars 2025 5h22
        
        @Jean-Baptiste AUXIETRE « Je ne vois pas une loi … » Tout à fait, aujourd’hui ce n’est pas possible, mais pourquoi ne pas chercher à créer l’outil ou les dispositions internes pour pouvoir vérifier l’ensemble des données fournies ?
        Est-ce inconcevable ? plus que l’IA elle-même ? en se donnant les moyens informatiques (code structure et ressources) appropriés ?
        Wikipedia par exemple qui est l’exemple d’un concentré de savoir contributif s’est structuré sur la notion de référence, à tel point qu’il est impossible d’y faire la moindre contribution inédite qui fasse avancer la science (pour préserver les éditeurs de revues ?).
        A son instar pourquoi ne pas doter une IA d’une structure, d’une règle qui fasse que l’origine des données soit préservée, auditable.
        Un tel produit aurait alors à terme un avantage substanciel sur le marché.
        
        Ruiz
        
        18 mars 2025 5h49
        
        @Pierre-Yves Dambrine Ah bon ! (cf P.S.)
        https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001774/la-loi-gayssot-reprimant-le-racisme-et-l-antisemitisme.html
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        16 mars 2025 11h14
        
        Jean-Baptiste Auxiètre,
        
        En complément de ma réponse, je vous renvoie aussi au commentaire de timiota :
        
        https://www.pauljorion.com/blog/2025/03/14/le-dilemme-du-programmeur/comment-page-1/#comment-1057157
        
        Répondre
  3. Nikolaz
    
    17 mars 2025 10h01
    
    On peut également dire les mêmes choses avec un peu de douceur et faire preuve d’un peu plus de civilité que certains dirigeants politiques ou d’entreprise souvent dénoncés ici.
    
    Ceci étant dit, face aux «ajustements» que pourraient mettre en œuvre les entreprises, le monde syndical serait bien avisé de prendre à bras le corps ces questions :
    – éventuelles nouvelles perspectives de création de valeur,
    – relance du débat sur la baisse du temps de travail induit par l’automatisation croissante,
    – taxation des machines.
    
    Là aussi, sans aller contre les évolutions techniques, on peut souhaiter éviter la violence de la transformation en l’anticipant.
    
    J’ai fait suivre l’article à ma modeste échelle dans mon entreprise.
    
    Répondre
4. aslan@free.fr
  
  15 mars 2025 11h19
  
  A mon niveau où le code n’est qu’un « power tool », où on bricole des échafaudages d’outils temporaires ce serait déja fou de continuer à coder. On spécifie trés clairement et on vérifie les résultat avec d’autres méthodes, avec ou sans IA.
  
  On est pas mal sur ce créneau du « quick and dirty » où on doit savoir ou apprendre juste ce qu’il faut pour résoudre un problème donné (et pas plus) à profiter de l’empowerment IA.
  
  Est-ce que ça durera ? Ça dépendra des contextes de métier, mais on a quelques belles années à en profiter. Plutôt 10ans au moins que 2 à mon avis. Car ce n’est pas dans les domaines aux normes iso machin, bien conceptualisés et bien décrits, que nous prospèrons.
  
  Répondre
Nikolaz

14 mars 2025 16h14

Je n’ai le temps que d’aller sur la page de Claude Code. La valeur ajoutée, par rapport au prompt en ligne, semble être son interfaçage direct avec le code et github, directement dans l’environnement de l’utilisateur.
Malheureusement, je ne peux tester, pour des raisons évidentes de confidentialité.
Mais soyons réalistes, le métier va être secoué, par la disparition des approches classiques et par l’inventivité de ceux qui en prendront leur parti.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  15 mars 2025 18h06
  
  Il y a plus que l’interfaçage direct avec le code et github.
  
  Répondre
arkao

14 mars 2025 17h44

Pause relaxante pour geek surmené (clin d’œil à Kikok):
https://youtu.be/YeaULZv248w

Répondre
1. Paul Jorion
  
  14 mars 2025 17h58
  
  Répondre
  1. Arnaud Castex
    
    14 mars 2025 20h25
    
    Merci pour cette magnifique vidéo.
    
    Répondre
2. Khanard
  
  14 mars 2025 18h16
  
  @arkao
  
  c’est décidé demain je me mets à la poterie
  
  Répondre
  1. arkao
    
    14 mars 2025 18h44
    
    @Khanard
    N’y pensez pas, la cuisson est émettrice de CO2 😉
    
    Répondre
    1. Arnaud Castex
      
      14 mars 2025 19h37
      
      Les ordres de grandeurs arkao, les ordres de grandeurs !
      
      Répondre
    2. Pascal
      
      14 mars 2025 22h03
      
      Le top c’est la cuisson bois en réduction, ça fume un peu !😂 (6:18)
      https://youtube.com/watch?v=CpGBoy24kMo&feature=shared
      En plus tu peux émailler au sel avec production de gaz HCl…
      Ma femme fait de la poterie mais elle est passée à l’électricité 😉
      
      Répondre
      1. Paul Jorion
        
        15 mars 2025 18h09
        
        Pour fumer, ça fume !
        
        Répondre
  2. Pascal
    
    14 mars 2025 22h07
    
    Khanard, vous êtes à la mode ! Il y a actuellement un engouement généralisé vers la poterie. Tout le monde veut en faire. Par contre pour acquérir la dextérité d’un maître coréen ou chinois, envisagez le plutôt dans votre vie futur… à condition bien sûr, de croire en la réincarnation !😂
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      14 mars 2025 22h15
      
      Tous les chemins du yoga mènent à la poterie!
      C’est scientifique.😎
      
      Répondre
      1. un lecteur
        
        15 mars 2025 11h27
        
        Faire du dur avec du mou et le feu de l’enfer !
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        15 mars 2025 16h13
        
        @un lecteur
        https://www.persee.fr/doc/sevre_1169-2537_2012_num_21_1_1006
        
        Répondre
    2. Khanard
      
      15 mars 2025 15h05
      
      @Pascal
      
      vous l’aurez cherché !
      
      https://youtu.be/kIm-9Vy2yR8
      
      Répondre
      1. Pascal
        
        15 mars 2025 15h57
        
        @Khanard
        Ah ! Fantasme, quand tu nous tiens !
        
        Répondre
        
        Khanard
        
        15 mars 2025 16h03
        
        @Pascal
        
        c’est de la faute à @lecteur qui parle de dur et de mou 🤣😂🤣😂🤣😂
        
        et si fantasme il y a il vaut mieux les miens que ceux de personnes qui ont du pouvoir 😉
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        15 mars 2025 16h15
        
        @Khanard
        Make America Hard Again !😂
        
        Répondre
        
        un lecteur
        
        15 mars 2025 18h46
        
        Feu de l’enfer et feu de l’amour, il n’y a qu’un pas 😉
        
        Répondre
      2. Paul Jorion
        
        15 mars 2025 18h13
        
        Répondre
ilicitano

14 mars 2025 21h02

Rapport sur l’avenir de l’emploi 2025 du Forum économique mondial

https://www.weforum.org/stories/2025/01/future-of-jobs-report-2025-jobs-of-the-future-and-the-skills-you-need-to-get-them/

L’emploi et l’avenir du travail
Rapport sur l’avenir de l’emploi 2025 : Les emplois de l’avenir et les compétences dont vous avez besoin pour les obtenir
8 janv. 2025

Le rapport complet :
https://reports.weforum.org/docs/WEF_Future_of_Jobs_Report_2025.pdf
Les changements technologiques, la fragmentation géoéconomique, l’incertitude économique, les changements démographiques et la transition écologique, individuellement ou conjointement, sont parmi les principaux facteurs qui devraient façonner et transformer le marché du travail mondial d’ici 2030.
Le rapport 2025 sur l’avenir de l’emploi rassemble le point de vue de plus de 1 000 employeurs mondiaux de premier plan, représentant collectivement plus de 14 millions de travailleurs dans 22 groupes sectoriels et 55 économies du monde entier, afin d’examiner l’impact de ces macrotendances sur l’emploi et les compétences, ainsi que les stratégies de transformation de la main-d’œuvre que les employeurs prévoient d’adopter en réponse, au cours de la période 2025-2030.

Synthèse de GPT4 o1

Le rapport sur l’avenir de l’emploi 2025 publié par le Forum économique mondial offre une vision détaillée des transformations du marché du travail mondial, des emplois les plus affectés et des tendances à venir.
Voici une synthèse détaillée, avec des chiffres clés sur les emplois impactés :

—

### **1. Création nette d’emplois :**
– **170 millions de nouveaux emplois créés** dans la décennie actuelle, représentant une croissance de 14 % par rapport à l’emploi mondial actuel.
– Cependant, **92 millions d’emplois seront déplacés** ou rendus obsolètes par des tendances technologiques, économiques, et environnementales, ce qui se traduit par une augmentation nette de **78 millions d’emplois.**

—

### **2. Secteurs et emplois en croissance :**

Les emplois créés sont principalement liés aux transitions technologiques et vertes ainsi qu’à l’évolution des besoins démographiques :
– **Travailleurs agricoles :** 34 millions de nouveaux postes. Cette croissance est alimentée par les efforts de transition verte et les initiatives pour réduire les émissions de carbone.
– **Chauffeurs-livreurs :** Forte demande grâce à l’augmentation de l’e-commerce et des services de livraison.
– **Développeurs de logiciels :** Accélération des besoins en infrastructure numérique.
– **Ouvriers de la construction :** Multiplication des projets liés à la durabilité des bâtiments.
– **Soins de santé et services sociaux :** Les professionnels comme les infirmiers et les conseillers verront une forte croissance en raison du vieillissement de la population mondiale.

—

### **3. Secteurs et emplois en déclin :**

Certains emplois sont en perte de vitesse en raison de l’automatisation et des changements structurels :
– **Emplois industriels classiques :** L’automatisation continue de remplacer les travailleurs dans les lignes d’assemblage.
– **Caissiers et vendeurs en magasin :** Réduction progressive due aux caisses automatiques et à l’essor du commerce électronique.
– **Chauffeurs de véhicules traditionnels :** Menacés par l’arrivée des véhicules autonomes dans les décennies à venir.

—

### **4. Changement des compétences nécessaires :**
– D’ici 2030, **39 % des compétences clés actuelles devront être mises à jour**.
– Les compétences technologiques, notamment en IA, big data, cybersécurité et littératie numérique, sont prioritaires.
– Les compétences humaines, telles que la résilience, la créativité et la flexibilité, gagnent également en importance.

Les employeurs investissent de plus en plus dans des programmes de perfectionnement et de reconversion pour anticiper ces changements.

—

### **5. Conclusions :**
Ce rapport met en avant une redistribution profonde du marché de l’emploi.
Alors que certains emplois disparaissent, de nouvelles opportunités se créent, notamment dans la technologie, la santé et les services verts.
Toutefois, cette transition exige des efforts significatifs en matière de formation et d’adaptation aux nouvelles compétences.

A suivre

Répondre
1. ilicitano
  
  14 mars 2025 21h04
  
  Voici une liste détaillée d’autres types d’emplois qui sont en déclin en raison de l’automatisation, des avancées technologiques et des changements structurels dans divers secteurs économiques :
  
  ### **1. Emplois dans le commerce et la vente au détail :**
  – **Commis en rayons :** Les robots d’inventaire et les systèmes automatisés de gestion des stocks remplacent peu à peu ces postes.
  – **Caissiers :** Avec l’essor des caisses automatiques et des technologies comme les paiements sans contact, ces emplois diminuent rapidement.
  – **Télévendeurs :** L’automatisation par des outils d’assistance vocale et des chatbots rend ces rôles moins nécessaires.
  
  ### **2. Emplois liés à la production industrielle :**
  – **Travailleurs sur les lignes d’assemblage :** Les bras robotiques et autres systèmes automatisés remplacent les tâches répétitives dans les usines.
  – **Ouvriers de tri :** Les machines capables de trier les matériaux recyclables ou les articles dans les entrepôts prennent de plus en plus le relais.
  
  ### **3. Secteur du transport :**
  – **Chauffeurs de taxi ou de bus traditionnels :** L’arrivée des véhicules autonomes menace ces métiers à long terme.
  – **Travailleurs de la logistique et du transport manuel :** Les systèmes robotisés, tels qu’Amazon Robotics, automatisent la gestion des colis.
  
  ### **4. Métiers administratifs :**
  – **Secrétaires :** Les logiciels de gestion organisationnelle comme Microsoft Copilot ou Google Workspace peuvent gérer les tâches administratives, réduire les besoins humains.
  – **Agents de saisie de données :** Les algorithmes automatisés traitent rapidement de grandes quantités de données sans intervention humaine.
  
  ### **5. Agriculture :**
  – **Ouvriers agricoles :** Bien que la demande pour des travailleurs agricoles persiste, les machines comme les tracteurs autonomes et les drones agricoles prennent en charge de nombreuses tâches physiques.
  
  ### **6. Presse et édition :**
  – **Éditeurs et correcteurs débutants :** Les outils de rédaction et de correction pilotés par l’IA, tels que Grammarly, rendent ces rôles moins cruciaux.
  – **Journalistes :** Pour certains articles factuels ou rapports basiques, l’IA peut fournir des contenus générés rapidement.
  
  ### **7. Services de support technique de base :**
  – **Assistants téléphoniques pour le support technique** : Les systèmes d’assistance IA, capables de résoudre des problèmes standardisés, réduisent le besoin d’intervenants humains.
  
  —
  
  ### **Quelques chiffres clés issus des prévisions :**
  – Selon le Forum économique mondial, **44 % des tâches associées aux emplois actuels pourraient être automatisées d’ici 2027**.
  – Dans les secteurs industriels, près de **20 % des postes de base disparaîtront** en raison de l’automatisation accrue.
  
  Ces emplois partagent souvent une caractéristique commune : un haut niveau de tâches répétitives, standardisées, qui peuvent être exécutées plus efficacement par des machines ou des logiciels. Cependant, il est important de noter que cette évolution s’accompagne de la création d’autres types d’OPPORTUNITES pour les travailleurs prêts à évoluer.
  
  A suivre
  
  Répondre
  1. ilicitano
    
    14 mars 2025 21h07
    
    LES OPPORTUNITES
    
    Avec l’essor de l’intelligence artificielle, de nombreuses opportunités émergent pour répondre aux nouvelles dynamiques du marché du travail.
    Voici une liste détaillée des types d’emplois et secteurs susceptibles de se développer :
    
    ### **1. Technologie et innovation numérique :**
    – **Ingénieurs en IA et apprentissage automatique :** Une forte demande pour les experts capables de développer et de maintenir les systèmes d’IA.
    – **Architectes de solutions cloud :** Avec le stockage et le traitement des données en ligne, ces professionnels aident les entreprises à migrer et optimiser leurs systèmes.
    – **Concepteurs d’interfaces utilisateur (UX/UI) :** Créer des interfaces intuitives et inclusives est essentiel pour améliorer l’expérience utilisateur.
    – **Éthiciens de l’IA :** Ces spécialistes travaillent sur les implications morales et éthiques de l’IA pour garantir son utilisation responsable.
    
    ### **2. Santé et bien-être :**
    – **Techniciens en santé numérique :** Assistance dans l’utilisation de technologies comme les wearables ou les systèmes de télémédecine.
    – **Spécialistes de la santé mentale :** Avec une prise de conscience croissante sur l’importance du bien-être, ce secteur est en forte expansion.
    – **Bio-ingénieurs :** Développent des solutions médicales innovantes, comme des prothèses intelligentes ou des implants connectés.
    
    ### **3. Transition écologique :**
    – **Experts en énergie verte :** Professionnels chargés de développer des solutions énergétiques durables, comme les énergies solaires, éoliennes ou hydrogènes.
    – **Urbanistes durables :** Conception et gestion de villes intelligentes respectueuses de l’environnement.
    – **Auditeurs carbone :** Évaluation des émissions de carbone des entreprises pour les aider à réduire leur impact écologique.
    
    ### **4. Éducation et apprentissage :**
    – **Développeurs de plateformes éducatives :** Création de solutions d’apprentissage en ligne interactives et personnalisées.
    – **Coachs en reconversion professionnelle :** Aident les individus à acquérir de nouvelles compétences en phase avec les mutations du marché.
    
    ### **5. Arts, culture et divertissement :**
    – **Créateurs de contenu immersif :** Produisent des expériences en réalité augmentée (RA) ou réalité virtuelle (RV).
    – **Conservateurs numériques :** Préservent et diffusent le patrimoine culturel via des archives numériques et interactives.
    
    ### **6. Cybersécurité :**
    – **Analystes en cybersécurité :** Protéger les infrastructures critiques et les données des cyberattaques.
    – **Enquêteurs en sécurité numérique :** Traquer les activités criminelles dans le cyberespace.
    
    ### **7. Support technique et humain :**
    – **Superviseurs d’IA :** Surveillent les performances des systèmes automatisés et interviennent en cas de dysfonctionnements.
    – **Facilitateurs d’interaction IA-Humain :** Rôles d’accompagnement pour garantir une utilisation fluide des technologies IA dans divers contextes.
    
    —
    
    ### **Pourquoi ces opportunités émergent-elles ?**
    Ces emplois sont créés pour accompagner les évolutions technologiques, répondre à la complexité croissante de nos sociétés (transition écologique, vieillissement de la population, mondialisation) et s’adapter aux nouveaux comportements de consommation.
    Ils nécessitent souvent une combinaison de compétences techniques, créatives et humaines.
    
    Répondre
    1. éponine
      
      15 mars 2025 9h04
      
      Bonjour Ilicitano,
      
      Pouvez-vous m’expliquer comment vous avez produit ces trois messages ? Est-ce que vous avez « donné » le rapport du WEF (pdf de 290 pages) à une IA pour qu’il le « lise » en lui demandant de résumer les points forts (nombre d’emplois créés/perdus dans le futurs, nouveaux et anciens jobs.
      Ces listes sont assez marrantes
      (agent de saisie de données !!!! je pensais que ça avait disparu depuis 20 ans 🙂
      
      Répondre
      1. CloClo
        
        15 mars 2025 12h04
        
        Agent de saisie en tant que tel ça ne doit pas courir les rues mais ça existe encore, et de la saisie bête et méchante dans les boites de toutes tailles et administrations, y en a encore à tous les niveaux quotidiennement et en quantité significative.
        
        https://candidat.francetravail.fr/offres/emploi/operateur-de-saisie/s12m13
        
        Répondre
        
        éponine
        
        15 mars 2025 13h54
        
        Hello Cloclo,
        
        Ca me renvoie 35 ans en arrière, à mon premier (et unique) emploi salarié : encoder les formulaires du recensement de la population française. On faisait ça dans une entreprise qui tournait la journée avec des opératrices de saisie qui rentraient les données des bordereaux de transactions bancaires par carte (n° carte, montant, date….). Elle bossaient à une allure de diiiingue, leurs doigts volaient sur le clavier (surtout numérique). Le soir (de 16h à minuit), nous, les nouvelles, on encodait les formulaires en alpha/numérique.
        A présent, le recensement se fait pratiquement en ligne, et les paiements par carte bancaire sont encodés instantanément. C’est pour ça que je me suis dit qu’il ne devait plus y avoir autant d’opérateur·ices de saisie.
        En tout cas, j’ai découvert qu’on pouvait faire deux choses à la fois avec son cerveau comme encoder un formulaire tout en papotant avec les collègues sans faire d’erreurs ni ralentir la cadence (il y avait des stat précises sur le nombre de frappes à la journée, la vitesse, les erreurs…)
        
        Répondre
      2. ilicitano
        
        15 mars 2025 12h21
        
        Bonjour éponine
        
        L’environnement sur lequel je dialogue :
        * Windows 10
        * Edge
        * Copilot : GPT4 o1
        
        Régulièrement Microsoft me fait des mises à jour pour faire évoluer Edge et Copilot.
        
        Les 3 commentaires précédents sont issus du dialogue avec GPT4 o1 .
        J’ouvre les liens que j’ai indiqué ci dessus et je lui demande de me faire une synthèse détaillée ainsi que les points clés importants et détaillés et ceci en français et je dialogue sur les points qui m’intéressent
        
        Un exemple :
        J’ouvre ce PdF :
        https://reports.weforum.org/docs/WEF_Future_of_Jobs_Report_2025.pdf
        
        Mon Prompt :
        Bonjour . Faites un résumé détaillé avec les points clés en français de ce PdF « Future Jobs Report » . Merci
        
        La réponse de GPT4 o1:
        
        Voici un résumé détaillé et structuré du *Future of Jobs Report 2025* publié par le Forum Économique Mondial, qui explore les tendances, opportunités et défis du marché de l’emploi mondial jusqu’en 2030 :
        
        —
        
        ### **1. Les principales tendances transformatrices du marché du travail :**
        #### a) **Technologies numériques et IA :**
        – L’accès élargi aux technologies numériques est cité par **60 % des employeurs** comme la tendance ayant le plus grand impact.
        – L’intelligence artificielle (IA) et le traitement de l’information transformeront **86 % des entreprises**, suivis des robots autonomes (**58 %**) et des technologies d’énergie (**41 %**).
        – La demande croissante de compétences en IA, en cybersécurité, en big data et en littératie technologique.
        
        #### b) **Transition écologique :**
        – La mitigation du changement climatique sera un moteur clé de transformation pour **47 % des entreprises**, et l’adaptation climatique pour **41 %**.
        – Professions émergentes : ingénieurs en énergies renouvelables, spécialistes des véhicules autonomes et électriques, et ingénieurs environnementaux.
        
        #### c) **Conditions économiques et sociales :**
        – L’augmentation du coût de la vie affectera **50 % des entreprises**. Cette tendance exigera des compétences en pensée créative, résilience et flexibilité.
        – Les tensions géoéconomiques et géopolitiques entraîneront une transformation pour **34 % des entreprises**.
        
        —
        
        ### **2. Évolutions des emplois :**
        #### a) **Croissance nette :**
        – De 2025 à 2030, **170 millions d’emplois** seront créés (14 % de l’emploi mondial actuel), tandis que **92 millions seront supprimés**, entraînant une croissance nette de **78 millions d’emplois**.
        
        #### b) **Emplois en expansion :**
        – **Secteurs technologiques :** Spécialistes en IA, ingénieurs fintech, développeurs d’applications.
        – **Économie verte :** Ingénieurs en énergies renouvelables, experts en matériaux durables.
        – **Santé et éducation :** Infirmiers, conseillers, enseignants du secondaire et universitaire.
        – Professions de service : travailleurs agricoles, chauffeurs-livreurs et ouvriers du bâtiment.
        
        #### c) **Emplois en déclin :**
        – **Rôles administratifs :** Commis de saisie de données, secrétaires, agents de billetterie.
        – **Banques et logistique :** Caissiers bancaires et employés de centres postaux.
        – Raisons principales : automatisation des tâches répétitives et utilisation croissante de solutions numériques.
        
        —
        
        ### **3. Évolution des compétences requises :**
        – **39 % des compétences actuelles des travailleurs devront être mises à jour.**
        – Les compétences en demande :
        – **Techniques :** IA, analyse big data, cybersécurité.
        – **Humaines :** Créativité, résilience, agilité, leadership, pensée analytique.
        – Compétences en déclin : dextérité manuelle, endurance physique, précision répétitive.
        
        —
        
        ### **4. Stratégies pour transformer la main-d’œuvre :**
        – **Formation continue :** 85 % des employeurs prévoient d’investir dans la montée en compétence de leurs employés.
        – **Transition interne :** 50 % des entreprises envisagent de repositionner leur personnel vers des rôles en croissance.
        – Initiatives de diversité et inclusion : Adoptées par **83 % des entreprises**, ces politiques sont perçues comme essentielles pour maximiser les talents disponibles.
        
        —
        
        ### **5. Enjeux et opportunités régionales :**
        – Les écarts entre les économies émergentes et développées restent importants, notamment en matière d’accès à la technologie et de formation. Par exemple, l’utilisation des systèmes d’IA est concentrée dans les pays avancés (États-Unis, Europe occidentale, etc.).
        – Les économies à revenu moyen inférieur, qui représentent **40 % de la population mondiale**, seront les moteurs principaux de la croissance démographique et du marché du travail.
        
        —
        
        Ce rapport met en lumière une période de transformation rapide du marché de l’emploi, alimentée par l’innovation technologique et la transition écologique, mais qui exige également une adaptation importante des compétences et une collaboration étroite entre gouvernements, entreprises et travailleurs.
        
        Si un sujet ou secteur vous intéresse particulièrement, je peux approfondir davantage !
        
        ********
        Par la suite je peux enchaîner sur des sujets plus précis.
        
        *********
        Pour info ,il est possible de faire cette même opération avec un vidéo Youtube en affichant la transcription et de faire ce même type de prompt.
        
        Répondre
        
        ilicitano
        
        15 mars 2025 13h28
        
        Pour compléter
        
        Entre le moment où je lui fournis mon prompt et sa réponse complète écrite , il se passe moins de 10 secondes.
        
        Ce qui veut dire que , sur ce laps de temps, l’outil IA :
        * a lu et compris les 290 pages du PdF en anglais,
        * en a extrait une synthèse
        * mis en exergue les points importants.
        et ceci en français
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        15 mars 2025 14h38
        
        Cher Illicitano,
        
        Je suis du même avis qu’Eponime, le marrant en moins.
        Ces listes d’items sont illisibles, pourquoi citer des résumés de GPT alors que vous pourriez nous dire avec vos mots ce que vous inspire ce résumé insipide en produisant votre propre résumé d’où émanerait votre propre compréhension du sujet abordé ?
        
        J’ai souvent le sentiment que nous régressons avec l’IA, de revenir au stade des cartes perforées.
        
        Répondre
        
        Khanard
        
        15 mars 2025 15h01
        
        @Pierre-Yves Dambrine
        
        «revenir au stade des cartes perforées.»
        
        là vous exagérez un peu ! disons au temps des disquette 5″1/4
        
        d’autre part il faudrait à @ilicitano au bas mot 2 à 3 jours de lecture assidue et continue plus un travail assez conséquent pour nous pondre un résumé qui serait , je ne doute point de l’érudition d’Ilicitano, sujet à controverse .
        
        Alors tout le monde se lève et applaudi notre éditorialiste en chef !
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        15 mars 2025 15h59
        
        Khanard,
        Le problème pour moi ce n’est pas qu’il aurait dû lire tous les fichiers. Le problème c’est le format de l’édition du résumé : il y des tas d’items sans articulation entre eux, sans introduction, développement, conclusion, autrement dit pas d’axe selon lequel se développe une pensée.
        D’où le caractère illisible de ces items, enfin en ce qui me concerne, mais je ne dois pas être le seul.
        
        C’est pourquoi j’aurais préféré qu’Illicinato en quelques phrases produise (réécrive) un résumé, le sien donc, à partir du résumé obtenu sur GPT et autres Grok.
        Cela aurait eu 2 avantages :
        1. Beaucoup plus grande lisibilité de l’information fournie
        2. Nous informer de la compréhension du sujet qu’a retiré Illicitano de la réponse en vrac fournie par GPT.
        
        * bon, ceci dit je ne suis pas informaticien, peut-être que les informaticiens (ou apparentés) du blog avec leur univers peuplé de 1 et de 0, parviennent naturellement à extraire la substantifique moelle des réponses de GPT.
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        15 mars 2025 16h21
        
        @Pierre-Yves
        N’est ce pas là le début de l’hybridation cybernétique : la pensée d’ilicitano dévorée petit à petit par l’intelligence artificielle !😂😉
        
        ilicitano
        
        15 mars 2025 17h18
        
        Pierre-Yve Dambrine , je comprends tout à fait la critique concernant le format de ma réponse initiale, et je vais reformuler ce résumé en adoptant une structure plus fluide et narrative pour articuler les idées de manière plus cohérente et lisible.
        
        —
        
        Le rapport « Future of Jobs 2025 » du Forum Économique Mondial dresse un tableau des évolutions attendues sur le marché de l’emploi à l’horizon 2030.
        Il met en lumière des transformations majeures influencées par des forces telles que:
        * les avancées technologiques,
        * la transition écologique,
        * les bouleversements économiques et démographiques.
        Ces forces redéfiniront les métiers d’aujourd’hui et de demain, en créant de nouvelles opportunités tout en rendant obsolètes certains rôles traditionnels.
        
        D’ici 2030, le monde du travail verra une **création nette de 78 millions d’emplois**. Cette croissance découle de la création de 170 millions de nouveaux postes, contrebalancée par la disparition de 92 millions d’emplois rendus obsolètes par l’automatisation et d’autres transformations.
        Les secteurs émergents comprennent :
        * les énergies renouvelables,
        * la santé,
        * les technologies numériques
        * les métiers liés à l’éducation.
        Par exemple, le rapport prévoit une forte augmentation des besoins :
        * en ingénieurs spécialisés dans l’intelligence artificielle,
        * en techniciens en santé numérique, e
        * en experts en durabilité environnementale.
        Ces métiers s’inscrivent dans une dynamique où la transition écologique et technologique devient incontournable.
        
        En revanche, certains rôles sont en déclin marqué.
        Les caissiers, télévendeurs, opérateurs de saisie de données, et chauffeurs de véhicules traditionnels sont particulièrement touchés, car leurs tâches, souvent répétitives, peuvent être automatisées à moindre coût.
        Ce glissement est amplifié par la montée en puissance des technologies autonomes, notamment les robots industriels et les véhicules sans conducteur.
        
        Ce basculement des besoins met également en avant l’importance critique des compétences.
        Le rapport souligne que **39 % des compétences actuelles devront être mises à jour** pour répondre aux exigences de cette nouvelle ère.
        Les compétences techniques (comme la cybersécurité ou l’analyse de données) et humaines (créativité, pensée critique, résilience) seront les plus recherchées, exigeant des investissements massifs en formation et reconversion professionnelle.
        
        En conclusion, ce rapport propose une lecture à deux niveaux.
        D’un côté, il met en garde contre les risques liés aux pertes d’emplois et aux inégalités croissantes entre travailleurs qualifiés et non qualifiés.
        D’un autre, il offre une vision optimiste d’un futur où la technologie, bien encadrée par des politiques sociales et économiques inclusives, pourrait générer davantage d’opportunités qu’elle n’en détruit.
        
        —
        
        Cette reformulation vise à mieux organiser les idées tout en offrant une réflexion globale.
        
        Pensez-vous PIerre-Yves Dambrine que ce format répond davantage à vos attentes de lisibilité et d’articulation évoquées ?
        Je suis là pour affiner encore si nécessaire !
        
        Bien à vous GPT4 o1
        
        Paul Jorion
        
        15 mars 2025 17h29
        
        😀
        
        PIerre-Yves Dambrine
        
        16 mars 2025 10h31
        
        Illicitano,
        
        Oui le format est bien meilleur. Merci.
        
        L’intérêt de ce résumé de ce rapport du Forum économique de Davos c’est que l’idéologie dudit forum y apparait plus nettement. 🧐 Il n’est question que de forces, de force de travail, d’exigences, d’adaptabilité, c’est un monde très impersonnel, où l’on ne sait jamais qui fait quoi… C’est une vision dépolitisée du monde réel. Du coup les tendances qui sont identifiées en termes de besoins paraissent comme tomber du ciel alors que derrière l’on sait qu‘il y a de puissants intérêts financiers qui sont en jeu. Mais cela, ça n’apparaît nulle part. (Je précise que je suis allé lire aussi les conclusions du rapport originel.)
        Perso je pense que traduire texto les conclusions du rapport aurait été tout aussi instructif sinon plus.
        Mais bon, c’était une expérience intéressante.
        
        Ruiz
        
        17 mars 2025 4h50
        
        @Pierre-Yves Dambrine Autrement dit le doigt est mis là sur la constitution d’une marge de progrès, Le LLM de l’IA maitrise la langue, produit aisément du texte gramaticalement correct, mais ne produit pas des textes structurés.
        Un bon certificat d’étude avec une bibliothèque à sa portée,
        Il va devoir aller au Lycée .
        
        Paul Jorion
        
        17 mars 2025 11h35
        
        Le LLM de l’IA maitrise la langue, produit aisément du texte grammaticalement correct, mais ne produit pas des textes structurés.
        
        Hmm… La personne qui dit ça est peut-être un étudiant, un créateur de contenu ou un technicien qui explore les capacités de l’intelligence artificielle. Il essaye peut-être de comprendre les limites des LLM pour un projet ou de fixer des attentes réalistes. Il a peut-être rencontré des problèmes lorsque le texte de l’IA n’était pas assez bien structuré pour répondre à ses besoins.
        
        Je devrais mettre l’accent sur l’équilibre entre les forces et les faiblesses. Réaffirmer que la structure est possible avec un meilleur prompt. Ajouter éventuellement des exemples de la manière dont la structure peut être obtenue, comme l’utilisation d’instructions spécifiques ou de modèles. Mentionner également comment fonctionne l’édition humaine.
        
        Ne pas oublier de mentionner les progrès récents. Certains modèles plus récents peuvent avoir de meilleures capacités de structuration. Préciser également que le terme « structure » peut avoir différentes significations – flux logique, argumentation, narration – et que le défi varie donc en fonction du contexte.
        
        Veiller à ce que la réponse soit encourageante, en montrant que même s’il y a des limites, il existe des stratégies pour les atténuer. Adopter un ton utile et informatif, en évitant le jargon. Décomposer éventuellement la réponse en sections claires pour en faciliter la lecture, en utilisant des titres en gras.
        
        Vérifier s’il est nécessaire d’aborder les capacités multilingues, mais la déclaration originale est en français, donc probablement axée sur la maîtrise de la langue en général. Confirmer que la grammaire est une force, la structure une faiblesse relative, et proposer des solutions.
        
        En outre, tenir compte du fait que l’utilisateur teste peut-être la cohérence des réponses. Il faut veiller à ce qu’une nouvelle réponse soit plus approfondie ou qu’elle contienne davantage d’exemples. On peut même inclure un résumé pour produire une synthèse claire.
        
        Donc, structurer la réponse avec des points sur la compétence linguistique par rapport aux défis structurels, le rôle du prompt, les limitations contextuelles, les améliorations possibles grâce aux techniques, et la collaboration entre l’homme et l’IA. Cela devrait couvrir l’ensemble du sujet tout en répondant aux besoins potentiels de l’utilisateur.
        
        (DeepSeek R1).
        
        Paul Jorion
        
        15 mars 2025 16h41
        
        Les anciens Grecs faisaient la même chose : ils appelaient « Barbares » ceux qui ne parlaient pas le grec de la même manière qu’eux quitte à ce que – comme dans ce cas-ci – ils le parlent plus correctement qu’eux.
        
        Répondre
        
        Maddalena Gilles
        
        16 mars 2025 19h13
        
        à P-Y. Dambrine
        Je suis (malheureusement ?…ou pas ?) tellement d’accord avec vous !
        
        Une vraie régression, à mon sens, du même genre que d’avoir laissé tomber (pour beaucoup de gens) le calcul mental pour une calculette.
        
        Un peu plus haut (1 peu plus tôt ?), sur le but de la programmation, la discussion a tourné en « eau-de-boudin » à propos de l’utilité, ou de l’efficacité des lois européennes sur les IA…
        
        N.B. => Je comprends bien que certains passionnés (tel « notre » cher PJ, par ex.) s’y plongent jusqu’au cou !
        Et, de toutes façons, les I.A. c’est évidemment inéluctable, d’accord.
        
        Mais, en d’autres temps, c’est parce qu’on avait besoin de farine qu’on a imaginé, pensé, conçu, fabriqué des moulins.
        Et des bons !
        Aujourd’hui, il serait temps de se demander de quoi a-t’on besoin ?
        
        Notre hôte, Paul Jorion, est sans nul doute un mathématicien -de naissance 😉 !
        Mais j’aurais apprécié que son côté anthropo-socio-psycho-etc… ressorte pour que nous puissions nous demander (ensemble ?) qu’est-ce qu’on chercherait à obtenir ?
        P.S. : dans « l’absolu », car, ne nous leurrons pas : demain ne sera pas comme hier > le futur c’est l’inconnu !
        Par définition !
        [et encore heureux… 😉 ]
        Amicalement (à tous et à toutes),
        G.M.
        
        Répondre
        
        PIerre-Yves Dambrine
        
        16 mars 2025 21h36
        
        Maddalena Gilles,
        Vous abordez la question de la perte des savoir-faire consécutifs à l’adoption de l’IA. Feu Bernard Stiegler disait que le danger survient quand la technique perd sa fonction médiatrice pour s’autonomiser.
        
        J’avais évoqué un principe de subsidiarité applicable à l’IA : tout activité, tout objet, pouvant se passer avantageusement de l’IA doit pouvoir l’être, car de la même manière que l’économie a crée ses effets de cliquets pour empêcher toute bifurcation vers d’autres modèles économiques, « l’IA à tous les étages », c’est à dire l’IA partout, pour tout, verrouille en quelque sorte de l’intérieur toute possibilité de bifurquer, de revenir en arrière quand apparaissent des effets de rebonds si considérables qu’ils sont dommageables pour les sociétés humaines et les éco-systèmes.
        Le danger pour moi ce n’est pas l’IA en soi, comme vous dites, car son développement effectivement semble inéluctable, mais son adoption, son utilisation, non raisonnée, non décidée, non maîtrisée, non partagée, non régulée. Qu’on y songe, l’intelligence humaine n’est pas une vertu en soi, elle aussi a ses régulations, et cela passe par l’école et toutes les institutions, avec l’institution démocratique comme lieu pivot.
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        16 mars 2025 21h41
        
        (Suite )si l’intelligence humaine est sujette à une régulation officielle ou même informelle, au nom de quel principe l’IA devrait échapper à toute régulation ?
        
        Jean-Baptiste AUXIETRE
        
        17 mars 2025 0h37
        
        Une vraie régression ! à mon sens, du même genre que d’avoir laissé tomber (pour beaucoup de gens) le calcul mental pour une calculette (la compétence demandée aujourd’hui : taper les chiffres justes et l’opération juste et on obtient le même résultat et même bien meilleur qu’avec une règle de calcul des années 1960): on a abandonné la compétence de faire tirer des wagons de charbon par les enfants dans les mines, d’écrire avec un burin sur du marbre (je le vous conseille pour votre prochaine lettre de motivation !) sans compter que la plupart des gens d’hier et d’aujourd’hui qui s’emmêlent les pinceaux entre les millions et les milliards jusqu’à nos ministres qui nous proposent des économies de quelques millions à chaque fois que l’on a besoin de milliards c’est tout dire !
        
        Ruiz
        
        17 mars 2025 4h37
        
        @PIerre-Yves Dambrine Ce principe de subsdiarité, ou de robustesse, de simplicité, de « spartitude », de frugalité, devrait faire préférer le vélo à l’automobile, le piéton au cycliste, l’escalier à l’ascenseur, la lumière naturelle à l’éclairage, l’outil à main à l’outil électrique, le registre papier (dictionnaire, cartes, mode d’emploi, notes, ticket de caisse archives ..) au tout électronique.
        A tout le moins l’usage d’une technologie sophistiquée très élaborée, non locale, dépendante de réseaux fonctionnels, de ressources uniques (TSMC), ne doit pas devenir omniprésente et unique manière de satisfaire un besoin.
        Les autres manières de faire et le savoir-faire associé doivent être préservées.
        
        Ce raisonnement justifié appliqué à l’IA ( toute activité, tout objet, pouvant se passer avantageusement de l’IA doit pouvoir l’être) ne devrait-il pas s’appliquer dès maintenant au smartphone (qui en sera bientôt l’interface omniprésente d’un nouvel ange gardien).
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        17 mars 2025 22h29
        
        JBA,
        
        J’avais bien précisé plus haut que le principe de subsidiarité ne devrait s’appliquer que s’il est avantageux. (Il est vrai je n’ai pas précisé ce que j’entends pas avantageux dans mon commentaire, l’ayant déjà fait par ailleurs.)
        
        Il va de soi qu’il n’est pas question de remettre les enfants dans les mines. Quelle idée !
        
        Je pensais à des compétences beaucoup plus déterminantes, par exemple celle de savoir rédiger un texte, compétence fort utile au demeurant pour savoir rédiger des prompts pertinents pour l’IA, non ?
        
        Je pensais aussi aux métiers de l’artisanat où main et intelligence travaillent sont indissociables. Même dans une station spatiale il n’est pas inutile d’être un peu bricoleur…
        
        Il ne s’agit pas de revenir partout au burin, quand dans la réalité ce qui se passe c’est que les nouvelles techniques ne se substituent jamais totalement aux anciennes.
        Je pense au papier et au crayon qui n’ont pas été remplacés par les écrans et les claviers et autres stylets électroniques. De même les fichiers et le Cloud n’ont pas remplacé les livres. Etc…
        
        Je pensais aux solutions faisant appel aux ressources des éco-systèmes comme alternatives à des solutions techniques complexes et énergivores.
        L’agroécologie, mais aussi bien d’autres choses, par exemple remplacer quand c’est possible les stations dépuration par l’utilisation des plantes filtrantes ….
        
        Je pensais au débat sur la cyberdéfense où il a été question de pouvoir faire fonctionner les infrastructures en mode dégradé.
        
        Je pensais à ce qu’écrivait Timiota pourtant pas le moins scientifique du blog (c’est un euphémisme) en ce qui concerne notamment la prolifération des objets :
        
        https://www.pauljorion.com/blog/2025/03/14/le-dilemme-du-programmeur/comment-page-1/#comment-1057157
        
        PIerre-Yves Dambrine
        
        17 mars 2025 22h47
        
        Ruiz,
        C’est très bien résumé.
        L’IA devrait être réservée à l’indispensable, car sinon l’IA va devient le moyen de résoudre le problème qu’elle aura contribué elle-même à créer.
        
        PS. Je n’ai pas de smartphone, et je n’utilise que les agendas papier. J’ai horreur des alertes des agendas électroniques qui me disent ce que je dois faire 😉
        
        Ruiz
        
        16 mars 2025 19h33
        
        @ilicitano Pas sûr ! il avait déjà lu les 290 pages, probablement élaborée une synthèse et il ne l’a traduite en français que si aucun client ne lui a auparavant posé de question sur un tel sujet d’actualité.
        
        Comment fait un moteur de recherche comme Google ? son écumage dess ites et leur indexation est faite bien avant votre requète et avec des cycles variables suivant la volatilité des sites consultés.
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        16 mars 2025 22h55
        
        ¿ Caramba ! Quel rapport entre un LLM et un moteur de recherche ?
        
        Répondre
        
        ilicitano
        
        17 mars 2025 9h17
        
        @Ruiz
        
        Je ne pense pas pas que l’IA avait déjà élaborée une synthèse.
        Lorsque je lui demande de synthétiser le texte, le prompt est largement ouvert et entraine la réponse comme ci dessus .
        Texte qu’il a modifié suite aux remarques de PYD que je lui est signifiées
        
        Donc la réponse de l’IA est directement liée au prompt par sa forme , son contenu , ses demandes spécifiques , la demande de la forme textuelle de la réponse (voir remarques de PYD) , ou autres….
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        17 mars 2025 10h33
        
        En effet le pdf de 17 Mo est transmis aujourd’hui en bien moins de 10 secondes avec les moyens de transmission modernes (serveurs en centre de données, fibre optique).
        Mais ce n’est pas de l’IA (de la technique numérique préalable seulement).
        
        Reste cependant que ce texte et d’autres textes voisins ont sans doute du être analysés préalablement (c’est cela l’apprentissage) avec constitution de vocabulaires et notions clé par domaine et quelques heuristiques développées, rien ne prouve que l’IA ait lu le document en entier, il suffit pour un document structuré de consulter les titres de chapitre et de récupérer quelques chiffres ici ou là, de lire la conclusion.
        Lecture en diagonale.
        
        Maintenant c’est vrai que l’IA avec des moyens informatiques puissants arrive en 10 sec ce qu’un impétrant de l’ENA aurait pu tenter en 10 minutes.
        
        Répondre
        
        éponine
        
        15 mars 2025 13h39
        
        Merci pour cette réponse détaillée !
        Par contre, je n’ai pas compris où vous mettiez le pdf ? Avez-vous simplement copié-collé l’adresse de celui-ci après votre prompt ? J’ai fait comme ça, et ça fonctionne (j’emploie la version de base de ChatGPT), mais il y a p’tet une autre façon de faire.
        
        Répondre
        
        ilicitano
        
        15 mars 2025 19h19
        
        Avec Copilot sur Edge
        
        1- J’ouvre le PdF qui s’affiche
        2- A droite de mon écran et en haut , j’ai le logo Copilot.
        Je clique dessus
        3 – il s’affiche alors sur la droite de l’écran la colonne Copilot qui permet de dialoguer
        4- je le prompte pour qu’il réponde par rapport au PdF ouvert. en rappelant le nom du PdF concerné
        
        L’intérêt est que je peux visualiser en même temps et en parallèle sur l’écran: le PdF et le dialogue avec GPT4 o1 et éventuellement aller consulter le PdF
        
        Répondre
        
        éponine
        
        16 mars 2025 10h09
        
        D’accord, c’est plus clair.
        Merci Ilicitano !
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        17 mars 2025 5h20
        
        La réponse est amusante :
        Surtout la soustraction des nombres d’emplois pour obtenir un nombre net créé (toujours positif et flatteur)
        
        Quel processus (faisant appel à l’IA ?) va permettre de transformer
        des
        Commis de saisie de données, secrétaires, agents de billetterie.
        Caissiers bancaires et employés de centres postaux.
        en
        Spécialistes en IA, ingénieurs fintech, développeurs d’applications.
        Ingénieurs en énergies renouvelables, experts en matériaux durables.
        ?
        A la marge Infirmiers, conseillers, enseignants du secondaire et universitaire.
        
        Bon surtout (mais c’est pas ce qu’ils cherchent ..)
        travailleurs agricoles, chauffeurs-livreurs et ouvriers du bâtiment.
        
        Il va falloir continuer à recourir à l’immigration (d’où le mur du Mexique) du Sud ou de l’est, pour ces derniers et à l’Asie (Inde Chine) pour les premiers (même si l’on continue les formations locales ce qu’on a restreint pour les médecins- qui vont être remplacés par des infirmiers et des pharmaciens).
        
        Quand au développement des enseignants du secondaire et universitaire, déjà nombreux, ne vont-ils pas plutôt se transformer (sous la pression budgétaire publique) en animateurs de classes IA, comme les hotesses de caisse sont devenues assistantes/surveillantes de caisse automatique (avant de disparaître) ?
        
        Ne va-t-il pas y avoir plutôt un accroissement du chomage (et diverses assistances) et concommitament un accroissement des offres non pourvues ?
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        17 mars 2025 7h10
        
        @ilicitano L’expérience serait plus intéressante si elle portait sur un document inédit une thèse de 290 pages par exemple, mise en ligne opportunément à cette fin.
        
        Répondre
        
        ilicitano
        
        17 mars 2025 12h41
        
        @ Ruiz
        
        Il n’y a pas besoin de mettre en ligne un PdF
        
        Il suffit d’ouvrir un PdF inédit , personnel par exemple , pour avoir une réponse très appropriée de l’IA
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        17 mars 2025 22h06
        
        @ilicitano Oui donc votre « interface » navigateur amélioré lit les documents ouverts par dessus votre épaule et les transmets à qui de droit … (avec votre autorisation ..)
        
        Répondre
  2. Nikolaz
    
    15 mars 2025 7h38
    
    Et si le luddisme réapparaissait, non pas comme simple refus des avancées technologiques afin de sauvegarder son poste, mais comme un combat d’espèces: humanité contre machines?
    
    Répondre
    1. un lecteur
      
      15 mars 2025 11h49
      
      La planète des singes, on y est déjà !
      
      Répondre
    2. CloClo
      
      15 mars 2025 13h58
      
      Humain contre machine… Je pense que c’est pas cela qui va se passer, mais plutôt une forme de symbiose, hybridation, prothèse, et quand tu sais que BlackRock mise dessus aussi, c’est que le filon a de l’avenir non ? Mélanger l’IA et la chimie du cerveau ça va être explosif !
      
      https://blackrockneurotech.com/
      
      Répondre
      1. Pascal
        
        15 mars 2025 14h19
        
        @Cloclo
        Une nouvelle manière de rééducation ! Il n’y a plus qu’à décréter que l’opposition politique est une maladie et le tour est joué !😉
        « Cette technologie conceptuelle est le début du voyage de Blackrock Neurotech vers la capture de données sur l’ensemble du cerveau qui transformera la façon dont les troubles neurologiques sont traités. »
        https://iatranshumanisme.com/2022/12/25/blackrock-neurotech-les-neurotechnologies-implantables-les-plus-avancees/
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        15 mars 2025 15h30
        
        Oups j’ai lu un peu vite Blackrock Neurotech n’a rien à voir avec BlackRock pognontech !
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        15 mars 2025 16h05
        
        @Pascal
        Une « maladie », physique ou psychique, est toujours la conséquence d’un déséquilibre entre différents éléments qui permettent l’épanouissement et la reproduction d’une espèce vivante quelle qu’elle soit, en mode individuel ou en « communauté »/ en « société »…
        Il serait urgent que les êtres humains s’attachent à trouver/cerner/définir précisément quels sont ces éléments dans leur cas, afin de favoriser un avenir plus serein pour leur espèce, et de réduire les errements, avec leur cortège de douleurs et de souffrances « évitables », que leur ignorance « naturelle » a provoqués jusqu’à présent.
        
        Dans le sens de cet objectif, il est probable que « l’optimisation » de leurs capacités comme de celles des IA serait au plus haut point bénéfique…
        Mais pour que cela survienne, il est évident que nous ne pouvons pas laisser les IA aux mains et aux appétits d’un « Marché » délirant qui dévore nos espoirs d’un monde meilleur.
        
        Question à se poser, chacun-e de son côté: de quoi ai-je réellement, essentiellement, besoin, jour après jour, actuellement, pour me sentir bien?
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        15 mars 2025 16h58
        
        Grand-mère Michelle, expliquez-nous : que fait « Le Marché » à l’intelligence artificielle qui vous empêche d’en faire exactement ce que vous voulez ? (N’hésitez pas à entrer dans le détail : il n’y a pas de limite de taille aux commentaires que vous postez ici).
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        15 mars 2025 17h15
        
        Grand-mère Michelle, voyez encore ceci.
        
        Vous vous en doutez, je fais partie de ces Thijl Uilenspiegel (vous êtes Belge, vous apprécierez) qui continuent d’aller raconter des horreurs sur Trump et Musk lui-même sur « X », le ci-devant « Twitter » et, à part une petite marque d’irritation (« a jab » dans ce contexte, c’est une « pique »), Grok 3, l’IA de Musk me laisse faire.
        
        Bon, évidemment, si vous entendez dire que je suis tombé chez moi du 3e étage, alors que ma maison n’en fait qu’un, n’hésitez pas alors à vous inquiéter.
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        16 mars 2025 0h07
        
        Euh… Ne pas confondre E.Musk avec « le Marché »: il n’en est qu’un des visages « officiels », juste une peu plus folklorique et distrayant que les autres.
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        16 mars 2025 0h03
        
        @Paul Jorion
        
        Que ferait « le Marché » à l’intelligence artificielle, qui m’empêcherait d’en faire exactement ce que je veux?
        
        D’abord et avant tout, l’utiliser de manière à réussir à me faire croire (à moi ainsi qu’aux milliards de gens, trop occupé-e-s à trimer ou « se distraire », qui ne s’y intéresseront pas plus que ça), qu’il est impossible de se passer d’elle pour contribuer à améliorer le « vivre ensemble » de mes frères et sœurs humains qui, après moi, vivront ensemble avec tous les « autres » êtres vivants inter-dépendants.
        
        Ensuite, ce faisant, investir massivement dans la « start up » que vous dirigez…
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        16 mars 2025 0h11
        
        « Si vous ne vous intéressez pas à l’IA, l’IA s’intéressera quand même à vous ».
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        16 mars 2025 12h29
        
        @Paul Jorion
        
        Très juste! Exactement comme avec la politique: sauf qu’avec la politique, il est encore possible d’en faire émerger les « dessous » (bien que souvent avec difficulté, voir le cas WikiLeaks/J.Assange sur les « causes » de la guerre en Irak…)
        
        D’où l’impérative nécessité d’enseigner aux enfants/aux jeunes, dès le plus jeunes âge, les règles de la démocratie dans laquelle ils/elles sont sensé-e-s vivre « en société », en les leur faisant pratiquer à l’école tout au long du cursus de l’enseignement obligatoire…peut-être avec des « ateliers de parole » hebdomadaires de 2h portant sur des thèmes d’actualité, et l’exercice de la prise de décisions commune au niveau de leur « classe », de leur groupe?( ces ateliers se tiennent épisodiquement ici ou là, mais dépendent de la bonne volonté de certain-e-s instits/profs ou directions d’écoles…alors qu’ils devraient être systématiques et généralisés…de mon point de vue, en tout cas…)
        Nécessité, dans ce cas, de former des modérateurs/trices compétent-e-s pour « tenir » ces ateliers, source d’emplois on ne peut plus utiles… Pour « élever » les enfants et les transformer en adultes responsables…et déceler, chez les plus faibles et victimes de situations familiales compliquées, ceux et celles qui ont impérativement besoin d’une aide extérieure…pour qu’ils/elles ne deviennent pas cinglé-e-s, violent-e-s et/ou « addicts » aux multiples sollicitations de la société de consommation, officielle et/ou « parallèle », criminelle.
        
        Alors que l’apprentissage du calcul, de la lecture et de l’écriture est reconnu comme un élément de progrès certain dans l’évolution de l’espèce humaine, il est assez ahurissant(mais pas innocent, à mon avis) qu’on ne nous ait pas appris à (nous) parler et à (nous) écouter: constaté cela dans des groupes « citoyens » adultes, certes bien intentionnés, mais où, très vite, ce sont les plus fort-e-s(en voix, en audace et en arguments), qui prennent le pouvoir et imposent leurs points de vue, et où la plupart n’écoutent pas les autres, tout occupé-e-s à préparer mentalement leur intervention(quand ils/elles osent intervenir!).
        Aussi, veiller à mettre à la disposition de tou-te-s les participant-e-s du groupe les PV de ces ateliers/débats, par exemple en les enregistrant(juste le son) afin que chacun-e puisse les (et se) réécouter.
        Car souvent, les comptes-rendus sont plutôt sélectifs, peu « fidèles », en fonction de la personne qui les rédige…
        Or, la technique pour ce faire existe depuis très longtemps: à se demander pourquoi on ne l’utilise pas…!!!
        
        C’est très bien de veiller au développement de l’intelligence artificielle, mais elle ne changera rien à rien si l’intelligence humaine collective ne fait pas de progrès.
        Merci encore d’y contribuer par l’ouverture de votre blog aux commentaires.
        
        Maddalena Gilles
        
        16 mars 2025 19h35
        
        à Grand-mère Michelle.
        Merci d’élever le débat : bien que la « technique » en passionne beaucoup, il ne s’agit que du perfectionnement (± rapide, il est vrai) de l’outil.
        
        Mais je crois qu’il est urgent de se demander de quoi a-t’on besoin ? Donc on fait quoi ? …et comment, etc…?
        
        Et comment on apprend à s’en méfier au moins autant qu’à s’en servir ?
        
        Beaucoup plus important, d’après moi !
        Amicalement,
        G.M.
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        17 mars 2025 11h58
        
        @Maddalena Gilles
        « …il ne s’agit que du perfectionnement…de l’outil. »
        
        Oui, et, encore une fois, il s’agirait de veiller à ne pas transformer l’outil(constructif) en arme(destructive)…
        
        Merci de votre amitié encourageante, qui, de mon point de vue, est la plus belle forme de l’amour(cette énergie qui attire, « aimante », les êtres vivants interdépendants les un-e-s vers les autres).
        
        Michelle
      2. un lecteur
        
        15 mars 2025 15h13
        
        Une symbiose pour nous permettre de booster notre empathie.
        
        Répondre
    3. Pierre-Yves Dambrine
      
      15 mars 2025 15h13
      
      Nos débats autour de l’IA ne font-ils pas que transposer des problématiques qui avaient déjà lieu quand l’IA n’existait pas encore ?
      Exemple : l’art conceptuel. Pour d’aucuns l’art conceptuel ne peut être qualifé d’art car il n’y a pas de dimension artisanale. L’artiste ne met pas la main à la pâte, se contenant à la limite de mettre un urinoir dans un musée, et derechef décréter que c’est de l’art parc qu’il y a une institution pour l’encadrer en quelque sorte.
      L’art par l’IA. Pour d’aucuns de n’est pas de l’art, car un prompt à l’instar de ll’art conceptuel n’est pas le début du commencement d’un geste pictural.
      
      Répondre
      1. timiota
        
        15 mars 2025 16h15
        
        C’est la notion de « poïétique ».
        Promouvoir une extension de la poïésis serait un des horizons de l’humanité (pas le seul).
        
        Avec l’IA, cette poïésis est mise cul par dessus tête. On démarre sur la perception sophistiquée pré-existante, sans « élément » gestuel, sans « atome d’art ». Et on tente d’embrayer dessus.
        
        On produit alors un foisonnement qui est au carré du foisonnement de la civilisation industrielle.
        
        Ce qui est donc à pondérer est le risque d’industrialisation (mutatis mutandis) de notre vie spirituelle (au sens large, là où corps, proprioception, poïétique et fond culturel interagissent.
        On peut argumenter que nous avons survécu au foisonnement d’objets technique inutiles, c’est pas faux, mais « un rapport Meadows à la fois ».
        Le côté fascinant de l’IA est que l’externatlité (hors CO2 et minéraux) est invisible, positive ou négative. Autant il est clair que les objets foisonnants sont une malédiction actuellement via le CO2, les microplastiques, les pollutions de toutes sortes, la capacité à faire des technologies de l’alimentation délétères (la bouffe à emporter, …et même un cran plus loin on peut penser à sa capacité à intégrer l’obésité dans l’accompagnement technique de la civilisation), autant l’externalité négative du foisonnement qui « coupe » dans notre capacité poïétique est invisible, et compensé en apparence par une forme de productivité (d’informatique par exemple sur ce fil).
        Vers 2008, en voyant les côtés tordus de Windows (à l’époque les version XP je crois) , je m’étais posé une question légèrement analogue : le cerveau humain arrive à vachement bien faire avec, alors que vraiment il n’a pas été fait pour et il subit les N inconvénients de cet édifice ô combien mal fichu)
        
        Répondre
      2. PHILGILL
        
        20 mars 2025 2h00
        
        @Pierre-Yves Dambrine
        
        Olivier Cena, (extrait d’une chronique sur Anselm Kiefer) : « La phrase vint un soir marquer une discussion amicale. Le peintre parlait de sa peinture, de son engagement, de sa passion quand il dit soudain : « Mais je ne sais pas si c’est de l’art. » Devant l’incompréhension que la phrase produisit, il précisa : « Moi je sais ce que je fais, de la peinture. Mais je ne sais pas si c’est de l’art. Je ne sais pas si les conditions sont aujourd’hui réunies pour qu’il y ait de l’art. »
        
        Quel vaste et passionnant sujet : « L’art par l’IA. Pour d’aucuns de n’est pas de l’art »
        Pour illustrer cette affirmation, vous citez brièvement l’exemple de l’art conceptuel, mouvement de l’art contemporain apparu dans les années 1960. C’est dans ces mêmes années que le philosophe américain Arthur Danto a défini l’œuvre d’art comme un objet que l’on voit comme une œuvre, conçu par son auteur dans l’intention d’être une œuvre d’art. Définition minimale de ce qui sera l’art contemporain. Seulement, il n’est pas sûr que l’intention de l’artiste, aussi noble soit-elle, puisse suffire pour reconnaître si l’art est bien là où l’artiste a décidé qu’il soit. Aussi, vous avez l’idée originale de transposer cette problématique à la question de l’art par l’IA. Et donc, si nous nous référons à « l’art conceptuel », pour d’aucuns l’art par l’IA ne peut être qualifié d’art en l’absence de dimension artisanale. Toutefois, certains vous répondront qu’on peut d’ores et déjà tout à fait imaginer voir un robot humanoïde, doté d’une IA, en train de mettre la main à la pâte. Seulement, vous avancez une seconde idée plus intéressante : ce robot aurait toujours ce fil à la patte, le prompt, pour ne pas le nommer, qui l’empêcherait d’agir librement. Ainsi, ce dernier exercerait une sorte de contrainte invisible, qui empêcherait d’affirmer que telle ou telle étude réalisée par une IA puisse être considérée comme une œuvre en soi.
        Prenons un exemple concret : les images de DALLE-E qui viennent illustrer les textes sur le blog de Paul Jorion, au début et à la fin, ça n’est donc pas de l’art. Bref, les générateurs d’images par IA sont toujours dépendants des directives et contraintes fournies par les êtres humains, via leurs prompts. On parlera alors de « l’art du prompt » plutôt que de « l’art par l’IA », d’autant plus que la capacité de DALLE-E à produire des œuvres artistiques est limitée par les données et les modèles sur lesquels ils est formé. Soit dit en passant, cela fait déjà un petit moment qu’on ne voit plus Paul Jorion signer les illustrations de DALL-E. Avant, sous les images, il était écrit : Illustration par DALL·E (+PJ), mais ça c’était avant ! Malgré tout, si DALLE-E n’est pas autonome pour créer lui-même son propre prompt, et si d’autre part, créer des images esthétiquement belles ne suffit pas à rendre une œuvre artistiquement significative, il ne faut pas s’interdire de penser qu’une IA puisse nous inviter à voir au-delà de ce que nous voyons habituellement. En agissant comme un miroir de nos représentations mentales ordinaires, et sur la façon dont nous percevons et recevons l’art. Mais l’art par l’IA pourrait aussi devenir le lieu de « la rencontre de l’excellence d’une pratique au service des idées les plus hautes », pour reprendre une citation de l’immense historien André Grabar définissant l’art du Moyen Âge.
        
        « L’art, c’est ce qui signifie » disait l’historien Henri Focillon. Alors, posons-nous la question : que signifie cette image ?
        https://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/DALL·E-2025-03-14-10.54.39-A-cinematic-scene-of-a-retired-programmer-with-gray-hair-and-glasses-sitting-in-a-dark-high-tech-room-illuminated-only-by-the-blue-glow-of-massive-.webp
        
        Répondre
        
        Hervey
        
        20 mars 2025 9h34
        
        Questionnement validé !
        🙂
        « L’art c’est ce qui signifie » devrait pouvoir clore le débat mais doit être bien comprise.
        
        Je ne peux l’expliquer rapidement qu’en faisant remarquer par la négative que :
        
        Mozart, ce n’est pas du bal musette
        Shakespeare, ce n’est pas du théâtre de boulevard
        Dante, ce n’est pas un dépliant touristique
        Michel Ange, ce n’est pas une marque de peinture
        
        Je partage votre idée de filiation inscrite dans l’image-symbole de DALL.E
        
        Répondre
        
        Jean-Yvesj
        
        20 mars 2025 10h29
        
        Picasso n’est pas un modèle de voiture…?
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Citro%C3%ABn_Picasso
        
        Répondre
        
        Hervey
        
        20 mars 2025 10h50
        
        Oui, pour rouler le consommateur !
        
        Le montant exact versé par Citroën aux héritiers de Pablo Picasso pour l’utilisation du nom “Picasso” sur ses véhicules n’a jamais été officiellement divulgué.
        Cependant, certaines sources fournissent des estimations.
        En 2007, L’Express évoquait sans certitude une redevance de 100 euros par voiture vendue.
        Par ailleurs, une interview de 2008 mentionne que la famille Picasso aurait perçu 3 millions d’euros pour cette année-là, bien que le contrat ne soit pas indexé sur le nombre de véhicules vendus et soit régulièrement réévalué à la hausse.
        
        Vous êtes content ?
        
        Répondre
        
        BasicRabbit en autopsy
        
        20 mars 2025 10h35
        
        @PHILGILL (« L’art, c’est ce qui signifie » disait l’historien Henri Focillon.)
        
        Thom ayant proposé une théorie de la signification*, il était naturel qu’il consacre quelques pages à la signification des œuvres d’art. J’ai à ma disposition trois textes de lui concernant l’art, le premier à la fin de « Stabilité Structurelle et Morphogénèse » (où il oppose l’art au délire et au jeu), les deux autres étant des articles qui figurent dans « Apologie du logos » (Hachette, 1990) : « Local et global dans l’œuvre d’art » et « La danse comme sémiurgie ».
        
        Le concept de chréode* est central dans les trois cas. Comme il est aussi central dans Principes des Systèmes Intelligents**.
        
        Je commence par l’introduction de « Local et global dans l’œuvre d’art », introduction qui, à mes yeux, justifie mon intervention ici dans un domaine -l’art- qui est a priori très éloigné du mien -la science moderne-.
        
        « Y a-t-il sens, comme on a pu le faire par exemple à propos des « catastrophes » à rapprocher entre diverses tentatives artistiques et certaines démarches contemporaines ? L’espoir est évidemment de retrouver, par delà les activités a priori si différentes du savant et de l’artiste, une origine commune; et cette origine, où pourrait-on la trouver, sinon dans un imaginaire commun, qui, à la fois inspirerait, dirigerait leurs créations respectives ? Peut-on considérer de tels rapprochements comme justifiés ? S’aventurer en pareil domaine impose une extrême prudence. C’est pourtant à jeter un tel pont entre Science et Art que je voudrais m’essayer ici. »
        
        Ce sont des questions analogues à celles que se pose actuellement PJ :
        
        « La réponse était là : « Qu’est-ce que je fichais là dans la banque ? », j’apprenais sur le tas – et son savoir livresque associé – une pratique de l’optimisation qui sous-tendrait ensuite ma théorisation des processus psychiques et de l’intelligence artificielle. »***
        
        (*) Cf. « Topologie et signification », épigraphé « Le Maître dont l’oracle est à Delphes ne dit ni ne cache : il signifie » (Héraclite) (que Thom traduit ainsi : « La nature nous envoie des signes qu’il nous appartient d’interpréter »)
        
        (**) Cf. la note de fin du chapitre IV
        
        (***) https://www.pauljorion.com/blog/2025/02/15/la-theorie-psychanalytique-de-paul-jorion-i-ou-un-grand-mystere-est-resolu/
        
        Répondre
        
        PHILGILL
        
        20 mars 2025 12h50
        
        @BasicRabbit
        Très intéressant tout ça ! Je vais y réfléchir.
        
        Répondre
        
        BasicRabbit en autopsy
        
        20 mars 2025 13h24
        
        @PHILGILL (suite)
        
        Pour Thom la mathématique n’est pas un art mais un jeu*. Par contre il considère que les modèles qu’il propose dans son œuvre (modèles essentiellement biologiques et linguistiques) relèvent de l’art (et non d’une technique standard explicitée une fois pour toutes).
        
        Comme rappelé plus haut Thom oppose à la fin de SSM l’art au jeu, en intercalant le délire entre les deux. Voici ce qu’il écrit de l’art :
        
        « L’activité artistique se manifeste-t-elle à l’aide de modèles sémantiques? La chose est évidente pour la poésie, qui utilise le langage ordinaire, pour la musique qui repose sur l’emploi d’une notation discrète. Le cas des arts plastiques est moins clair ; mais là aussi, la récurrence de formes ou de motifs suggère que la notion de chréode -et avec elle celle de modèle sémantique- y garde une certaine validité. Mais ce qui caractérise ces activités par rapport au langage ordinaire, c’est l’emploi de concepts, de chréodes systématiquement excités. Ceci a pour effet de nuire à l’intelligibilité globale du modèle, d’en rendre le sens obscur ou inexistant. D’où provient, dès lors, notre sentiment de beauté ? De la sensation que l’œuvre n’est pas arbitraire ; bien qu’imprévisible, nous avons l’impression que son exécution a été dirigée par quelque centre organisateur de grande codimension, bien loin des structures habituelles de la pensée ordinaire, mais néanmoins en résonance avec les grades structures affectives ou génétiques qui sous-tendent toute notre pensée consciente. L’œuvre d’art agit donc comme un germe de catastrophe virtuelle dans l’esprit du spectateur. À la faveur du désordre, de l’excitation produits dans le champ sensoriel par la vision de l »œuvre, certaines chréodes très complexes -de trop grande complexité pour résister aux perturbations du métabolisme normal de la pensée- peuvent un moment se réaliser et subsister. Mais nous sommes en général incapables de formaliser, ou même de formuler, ce que sont ces chréodes dont la structure ne peut se plier à la codification du langage sans être détruite**. »
        
        (*) « le jeu signifiant par excellence, par lequel l’homme se délivre des servitudes biologiques qui pèsent sur son langage et sa pensée et s’assure les meilleures chances de survie pour l’humanité ».
        
        (**) Thom précise ailleurs ce que -selon lui- nos langues peuvent exprimer :
        
        « Comme la dimension de l’espace des activités neuroniques est énorme,
        nous pouvons sans doute réaliser mentalement des configurations stables,
        des idées dont le centre organisateur est de très grande codimension. Mais
        quand nous voulons exprimer cette idée, nous devons déplier le centre
        organisateur et procéder par sections locales de dimension quatre au plus, il
        en résulte que notre pensée verbale, notre pensée réellement consciente
        parce que communicable, reste à la périphérie de la figure de régulation,
        bien loin du centre organisateur de l’idée. Elle y rampe comme un
        mycélium de champignon et elle finit par la pourrir complètement. Alors a
        lieu la formalisation de l’idée. »
        
        Répondre
        
        BasicRabbit en autopsy
        
        21 mars 2025 9h15
        
        @PHILGILL (suite)
        
        L’article « Local et global dans l’œuvre d’art » date de 1983. Il figure dans « Apologie du logos » (1990) avec un « chapeau » qui se termine ainsi :
        
        « En conclusion de cet article, j’esquisse une méthode d’interprétation de l’œuvre picturale, fondée sur la décomposition du tableau en régions dominées par un centre d’où rayonne une prégnance*. Je n’ai jamais entendu dire que cette méthode ait été pratiquée depuis par quelque critique d’art que ce soit. Sans doute a-t-on pensé, dans ce milieu, que l’effort nécessaire pour comprendre les bases de la méthode ne se justifiait pas en regard de ce que fournit la sensibilité artistique immédiate : opinion que, pour ma part, je me garderai bien de contredire. »
        
        Il y a quelques jours je suis tombé sur une émission (LCP) consacrée à l’expertise d’un tableau attribué à Caravage avant de lire l’article (que j’avais auparavant seulement parcouru). Je vais essayer de ne pas rater la rediffusion (le Dimanche 23 mars à 19h14).
        
        (*) « les concepts de saillance et de prégnance sont en quelque sorte les ancêtres gestaltistes de la forme et de la force » (extrait d’un autre article de « Apologie du logos » consacré à l’art où Thom cherche à théoriser l’esthétique : « L’art, lieu du conflit des forces et des formes? »)
        
        Répondre
        
        BasicRabbit en autopsy
        
        22 mars 2025 9h11
        
        @PHILGILL (suite)
        
        Le point de départ à partir duquel Thom esquisse sa théorie de l’esthétique dans l’article « Local et local dans l’œuvre d’art » est le suivant :
        
        « Si l’on en croit le troisième critique de Kant, l’unité de l’œuvre d’art serait de même nature téléologique que l’unité organique de l’être vivant, et elle serait justiciable des mêmes procédures mentales (le jugement réfléchissant). Si donc les prétentions de la théorie des catastrophes en matière biologique sont fondées, et si Kant a raison dans son analyse, on devrait pouvoir attaquer le problème de l’unité de l’œuvre d’art par des méthodes de la théorie des catastrophes*…
        (…)
        Il est un premier point sur lequel l’esthétique satisfait pleinement la méthodologie catastrophique, à savoir : l’esthétique est une morphologie.
        (…)
        Il est un point essentiel sur lequel l’esthétique se sépare d’une discipline scientifique morphologique : elle refuse systématiquement la répétition; tous ses objets sont des hapax; toute copie se trouve immédiatement éliminée du champ d’étude.
        (…)
        L’esthétique pose, de manière essentielle, le problème du rapport entre local et global, et c’est à ce titre qu’elle peut légitimement intéresser le topologue, qui, en mathématique, pratique ce rapport de manière continuelle. Ce problème se ramifie en deux autres : celui du contour, du « bord » de l’objet et celui du fragment, c’est-à-dire du détail, du « sous-sujet ». »
        
        (*) Cf. la fin du chapeau de l’article!
        
        Répondre
        
        BasicRabbit en autopsy
        
        22 mars 2025 9h41
        
        (suite)
        
        Fin de l’article :
        
        « Devant cette vision de la création artistique, comment le savant, accroché à la vision castratrice du Sujet et de l’Objet, pourrait-il ne pas se sentir inférieur ? Certes savant et artiste cherchent tous deux à reculer les limites de l’intelligible; mais le savant n’a pas la liberté ludique de l’artiste, car il est assujetti la règle impérative d’être compris. La science ne peut guère que continuer sa tâche d’examen objectif des phénomènes; elle progresse par accumulation de faits, mais sur le plan des idées, sa démarche évoque plutôt celle de Sisyphe… L’art, lui, ne progresse pas, mais manifeste à la face du monde, continuel, le vouloir-être de l’Homme. »
        
        Répondre
      3. Jean-Yves
        
        20 mars 2025 10h26
        
        L’Art conceptuel a réduit celui ci à un concept ou une simple idée.
        On l’a vu avec le procès Cattelan / Druet.
        
        https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/07/08/la-justice-donne-raison-a-maurizio-cattelan-face-a-daniel-druet_6134012_3246.html
        
        Répondre
    4. aslan
      
      16 mars 2025 18h31
      
      Ça s’appelle le Djihad Butlerien depuis Dune de Frank Herbert.
      
      Répondre
2. Garorock
  
  15 mars 2025 19h09
  
  » ce qui se traduit par une augmentation nette de **78 millions d’emplois.** »
  En lisant la suite on ne voit pas bien d’où il les sort tous ces emplois le Matou!
  De sa « boule de cristal » ?!
  
  Répondre
Zoupidou

15 mars 2025 14h53

Tri Yann avait raison ?
« Les programmeurs sont chaque jour en fête »

https://youtu.be/I0wt_7ppVrs?feature=shared

Répondre
1. Nikolaz
  
  15 mars 2025 16h57
  
  Ah, si l’IA nous libère du temps pour rendre visite aux Ginettes, l’avenir devient alors radieux !
  
  Répondre
Arnould

15 mars 2025 16h20

Il y a 30 ans, lorsque la machine est devenue la plus forte, j’ai cru que les humains allaient arrêter de jouer aux échecs.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  15 mars 2025 16h47
  
  Quand j’ai vu le petit véhicule avec ses quatre roues passer à vive allure devant les orang-outangs, j’ai cru de la même manière qu’ils cesseraient de se balancer au pneu pendu à une corde dans leur cage. Mais non : comme les humains et les échecs ! 😉
  
  Répondre
  1. Arnould
    
    16 mars 2025 11h20
    
    Heureusement que les orang-outans et nous avons encore le choix 🙂
    
    Répondre
Paul Jorion

15 mars 2025 18h38

Mise à jour.

– Manus

Selon Wes Roth, Manus est une couche « agentique » ( = procède par étapes éclectiques vers son objectif) par-dessus Claude 3.5

Donc, si on sait ce qu’on veut exactement, mieux vaut aller directement consulter Claude 3.7

– Grok 3

Sympa et téméraire mais … pas vraiment courageux :

P.J. :

Pouvez-vous m’aider à coder ? Si je vous donne les spécifications d’un projet d’IA sans aucune ligne de code, pourriez-vous démarrer un projet Python ?

Grok 3 :

L’utilisateur me demande donc si je peux l’aider à coder, en particulier à démarrer un projet Python à partir de zéro, sur la base des spécifications d’un projet d’IA, sans aucun code existant. C’est une question assez vaste, mais je pense pouvoir la décomposer.

Tout d’abord, je dois comprendre ce que l’utilisateur entend par « projet d’IA ». L’IA est un vaste domaine, qui englobe tout, des simples modèles d’apprentissage automatique aux réseaux neuronaux complexes, en passant par le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur, etc. Les spécifications peuvent aller d’un classificateur de base à un système autonome à part entière. La faisabilité du lancement du projet dépend donc fortement de la complexité et de l’étendue des spécifications fournies.

Si l’utilisateur fournit des spécifications claires et détaillées, je peux certainement l’aider à lancer le projet. Voici comment je pourrais l’aborder :

Comprendre les besoins :

Je commencerais par demander à l’utilisateur de décrire les objectifs du projet, le type de modèle d’IA nécessaire (par exemple, apprentissage supervisé, apprentissage non supervisé, apprentissage par renforcement), les sources de données et tout algorithme ou cadre spécifique qu’il a à l’esprit.

Il est essentiel de clarifier l’énoncé du problème, les données d’entrée et de sortie attendues, ainsi que toute contrainte ou mesure de performance à respecter.

Mise en place de l’environnement :

Pour un projet d’IA basé sur Python, je recommande de mettre en place un environnement virtuel à l’aide d’outils tels que venv ou conda pour gérer les dépendances.

En fonction du projet, je pourrais suggérer d’utiliser des bibliothèques spécifiques telles que TensorFlow, PyTorch, scikit-learn, ou d’autres pertinentes pour la tâche.

Traitement des données :

Si le projet implique des données, j’aurais besoin de connaître les stratégies d’acquisition, de prétraitement et d’augmentation des données.

Je pourrais aider à définir des scripts pour le chargement, le nettoyage et la transformation des données dans un format adapté à l’entraînement des modèles.

Développement du modèle :

Sur la base des spécifications, je peux suggérer une architecture de modèle appropriée. Par exemple, s’il s’agit d’une tâche de classification, je peux proposer de commencer par une régression logistique simple ou un réseau neuronal plus complexe en fonction de la complexité des données.

Je peux fournir des extraits de code ou du pseudocode pour illustrer la manière d’implémenter le modèle, de définir la fonction de perte et de mettre en place la boucle d’apprentissage.

Formation et évaluation :

J’expliquerai comment diviser les données en ensembles de formation, de validation et de test.

Je peux vous guider dans la mise en œuvre du processus de formation, y compris le réglage des hyperparamètres, et dans l’évaluation des performances du modèle à l’aide de mesures pertinentes.

Considérations relatives au déploiement :

Si le projet nécessite un déploiement, je peux discuter d’options telles que la création d’une API REST à l’aide de Flask ou de FastAPI, ou l’intégration du modèle dans une application existante.

Je mentionnerai également les meilleures pratiques en matière de version, de surveillance et de mise à jour du modèle.

Documentation et contrôle des versions :

J’insisterais sur l’importance de documenter le code et d’utiliser des systèmes de contrôle de version tels que Git pour suivre les modifications et collaborer efficacement.

Cependant, il y a des limites à prendre en compte :

Complexité : si le projet est très complexe ou nécessite des connaissances spécifiques que je ne possède pas, il se peut que je ne sois pas en mesure de fournir des conseils détaillés au-delà des conseils généraux.

Temps et ressources : L’élaboration d’un projet d’IA à partir de zéro peut prendre beaucoup de temps et nécessiter de nombreuses ressources. Je devrais gérer les attentes concernant le calendrier et les ressources informatiques nécessaires.

Processus itératif : Le développement de l’IA implique souvent un processus itératif d’expérimentation et de perfectionnement. Je peux fournir des conseils initiaux, mais l’utilisateur peut avoir besoin d’itérer sur le modèle en fonction du retour d’information sur les performances.

En résumé, oui, je peux aider à démarrer un projet Python pour une application d’IA sur la base de spécifications, mais la profondeur et l’efficacité de mon assistance dépendront de la clarté et du détail des spécifications fournies, ainsi que de la complexité du projet. Je peux offrir des conseils sur la mise en place de l’environnement, le traitement des données, le développement de modèles, la formation, l’évaluation et le déploiement, mais l’utilisateur doit être préparé à un processus de développement itératif.

– Claude Code

Repose sur Claude 3.7. On est davantage dans du dur.

Répondre
1. Jacques Racine
  
  15 mars 2025 22h04
  
  J’ai vu la vidéo de Wes Roth et il n’est pas si négatif que ça à la fin: bien qu’il « usurpe » Claude 3.5, Manus crée autant d’IAs en parallèle que nécessaire. Moi ce qui me met la puce à l’oreille c’est le « .im », le paradis fiscal, l’île de Man. Ou alors c’est juste un clin d’œil à « Imagine » de Lennon?
  
  Répondre
gaston

15 mars 2025 20h31

Manus n’est probablement pas le deuxième moment DeepSeek selon Techcrunch :

https://techcrunch.com/2025/03/09/manus-probably-isnt-chinas-second-deepseek-moment/?guccounter=1

Alors Manus ou Minus ?

Répondre
ilicitano

16 mars 2025 9h37

Intelligence Artificielle -Hardware

L’actualité de l’IA est beaucoup centrée en ce moment sur la nouvelle l’IA chinoise Manus AI.

Cependant toute IA a besoin d’un hardware et de microprocesseurs en constante évolution technique et particulièrement de leur miniaturisation et de leur capacité à intégrer des milliards , voire dizaines de milliard de transistors sur une puce en silicium d’1 à 2 cm².

L’enjeu majeur est donc d’être capable de produire ces puces qui passent essentiellement par 3 étapes :
* la production de lingot/cylindre de silicium à l’état ultrapur élaboré dans des fonderies équipées de salles blanches
* la découpe de ces cylindres en fines tranches appelées wafers dans lequel seront créer ces puces qui auront la capacité de faire passer le courant (1) ou pas (0) qui permet le comportement binaire : le bit
* la gravure , la lithographie des puces qui définiront le microprocesseur et le nombre de milliards de transistors.

La technique de lithogravure des puces est essentiellement maitrisée par la société néerlandaise ASML qui détient presque un monopole.

Le contexte de concurrence mondiale entre les USA et la Chine a entrainé l’imposition par les USA à ASML d’interdire la livraison de ces machines hypertechniques tout particulièrement pour la lithogravure de puces de quelques nanomètres qui permettent de maximiser le nombre de transistors.

********
Selon les publications américaine Wccftech et taïwanaise XFastest ,la Chine aurait développé ses propres machines de lithographie aux UV extrêmes (EUV, Extreme UltraViolet), ce qui lui permettrait potentiellement de produire des puces avancées exploitant des nœuds de gravure de 7 nm et moins, sans passer par les machines EUV du Néerlandais ASML ,qui sont le numéro un mondial des équipements de lithographie dédiés à la fabrication de semi-conducteurs, et auxquelles les Chinois n’ont pas accès du fait des restrictions américaines.

Une feuille de route précise est même avancée, faisant mention de tests de ces machines chinoises auprès de Huawei et du fondeur Smic dès le troisième trimestre 2025, avant le lancement de leur production de masse à partir de 2026.

https://wccftech.com/china-in-house-euv-machines-entering-trial-production-in-q3-2025/

*********
On rentre donc dans une situation où la Chine a et va avoir :
* la maitrise la conception des puces
* la maitrise de la production des lingots de silicium et de wafers grâce à la création de fonderie de silicium
* la maitrise de la lithographie des puces
* la maîtrise des bases de données au travers de cloud qui permettent l’apprentissage des IA
* la maitrise de la création des algorithmes et des programmes pour mettre en œuvre l’IA au travers de différents systemes ( DeepSeek , Manus AI,…)

donc l’ensemble du processus harwarde+ software de création de l’IA
auquel on pourrait ajouter la maitrise de la production des smartphones , grâce à des usines de productions gigantesques, à l’intérieur desquels l’IA est et sera mise en place et sont et deviendront notre quotidien.

avec de plus une politique d’opensource de leurs IAs au niveau mondial.

Pour compléter les développeurs de microprocesseurs des USA comme Intel , ont pris une politique de fabless. ( sans usine)
C’est à dire qu’ils développent au travers de bureaux d’études ( Silicon Valley) la conception des puces, mais ont décidé par le passé de sous traiter la production de ces puces comme à Taiwan TSMC ( Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) qui produit les puces de Intel , Nvidia, AMD , et autres …..

Répondre
Pierre-Yves Dambrine

16 mars 2025 11h31

Le constat n’est pas tout à fait à jour : la société taïwanaise de semi-conducteurs TSMC va investir 100 milliards de dollars aux USA.

https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4141648-20250304-etats-unis-sous-patronage-trump-geant-semi-conducteurs-tsmc-va-investir-100-milliards-dollars

Répondre
1. ilicitano
  
  16 mars 2025 13h59
  
  Tout à fait
  
  100 milliards$ d’investissement taiwanais aux USA qui viennent s’ajouter aux 65 milliards$ déjà investis par TSMC dans le cadre de la nouvelle loi CHIPS and Science Act promulguée en 2022 sous Biden.
  
  Cette loi vise à transférer et créer les moyens de production de fabrication de microprocesseurs aux USA.
  
  Les Taiwanais ne sont pas contents du tout .
  Ils voient le transfert d’une partie de leur fleuron économique chez leur allié USA.
  
  https://www.clubic.com/actualite-556302-c-est-une-trahison-le-gros-investissement-de-tsmc-aux-etats-unis-passe-mal-a-taiwan.html
  
  **********
  La maitrise de la production des microprocesseurs est devenu un enjeu économique majeur
  
  Répondre
  1. Pierre-Yves Dambrine
    
    16 mars 2025 15h37
    
    Et aussi cet article assez complet pour l’arrière plan politique et certains détails techniques.
    https://www.institutmontaigne.org/expressions/tsmc-une-prise-de-guerre-economique-pour-les-etats-unis
    
    AInsi l’on y apprend que Taiwan se ménage encore une longue d’avance, puisque les investissements taiwannais aux US pour la gravure à 2 nm ne seront effectifs qu’à la fin de la décennie tandis que sur le sol taiwannais la gravure à 2 nm sera effective dès 2025.
    
    Répondre
    1. timiota
      
      16 mars 2025 18h37
      
      Oui, d’ailleurs sur la base d’expériences antérieures, les gens de TSMC sont conscients que même en embauchant les meilleurs ingés disponibles aux USA, le savoir-faire n’est pas suffisant pour faire tourner une usine au niveau de performance de celles de Taiwan, qui ont cumulé un « retex » vraiment mahousse.
      C’est (comme l’aérien civil) une industrie où toutes les conditions croisées (« A et B et C et … ») ne sont atteintes que par un cumul progressif et une codification mixte entre « by-the-book » (faire suivant le manuel, à la lettre) et expérience de terrain qui vient moduler la règle rigide (en aviation « situation awareness ») . Car sinon, une erreur en étape 42 vient ruiner le tout. Il importe donc d’être sûr que chaque étape abouti à ce à quoi elle est censée aboutir, avec une possibilité corrective « judicieuse ».
      Ce n’est donc pas étonnant que TSMC se soit laissé de l’avance, à la fois diplomatiquement (ils veulent garder le « bouclier silicium » (silicon shield) ) et techniquement.
      Ils doivent passer un tunnel de 4 ans (si tout va bien) avant de refaire le point…
      (IEEE Spectrum parle de temps en temps de TSMC et du « silicon shield », en anglais, en lien notamment avec le besoin d’énergie renouvelables de Taiwan, car les clients de TSMC veulent en plus que leurs puces ait un bilan verdâtre à peu près regardable.
      
      Répondre
      1. Ruiz
        
        17 mars 2025 11h15
        
        Tout cela montre que cette Industrie est une industie lourde, malgé la miniaturisation des productions.
        
        Le caractère essentiel et incontournable de la technologie a incité les Etats-Unis à rapatrier sur le sol national une production stratégique, dans la prévision d’une perte deTaiwan, d’une contestation active rendant sa production aléatoire ou d’un passage sous contrôle chinois jugé grand rival.
        
        Pour les développments militaires, à quelques exceptions près lors de la production les technologies sont déjà obsolètes et le choix d’une technologie mature et au fort potentiel économique vise à rééquilibrer au plus vite la balance des paiements sur une production de masse autochtone.
        L’accès (non compromis pour le moment) aux technologies les plus performantes reste essentiel, et nécessite la poursuite de l’innovation dans le meilleur environnement (existant) et probablement sur un site unique, concentrant les expertises et apprentissages.
        
        Se hisser dans la course à un niveau compétitif est à la portée de l’Europe, moyennant un investissement de longue haleine en R&D et production nécessairement étatique en se basant sur l’avance d’ASML , tant qu’il en est encore temps.
        
        Répondre
ilicitano

17 mars 2025 8h46

LA guerre économique et concurrentielle des IAs en Chine

ERNIE X1 et ERNIE 4.5 de Baidu
2 modèles gratuits dont l’objectif est de concurrencer DeepSeek et GPT entre autres

Selon Baidu ERNIE 4.5 est un modèle de fondation qui « surpasse GPT-4.5 d’OpenAI dans plusieurs tests de référence ».
Ce modèle se distingue par ses capacités multimodales avancées, lui permettant de traiter et d’intégrer différents types de données : texte, vidéo, images et audio.

Baidu met particulièrement en avant le « QI émotionnel élevé » d’ERNIE 4.5 et sa capacité à comprendre les mèmes internet et les caricatures satiriques.

Baidu est une entreprise chinoise
Son moteur de recherche est le plus utilisée en Chine est 3ième le plus utilisé au monde
Elle participe activement à la communauté du logiciel libre, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle

Elle participe activement à la communauté du logiciel libre, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

*********
https://www.youtube.com/watch?v=URxcEKx6uuA

GPT4 o1
La vidéo présente les nouveaux modèles d’IA de Baidu, **Ernie 4.5** et **Ernie X1**, qui marquent une avancée significative dans la course mondiale à l’intelligence artificielle.
Voici une synthèse détaillée des points clés abordés :

1. Présentation des modèles Ernie 4.5 et Ernie X1 :
– **Ernie 4.5 :**
– Modèle multimodal capable de traiter du texte, des images, et potentiellement de l’audio et de la vidéo.
– Il excelle dans des tâches complexes comme l’analyse de documents (Doc VQA), avec un score supérieur à 90 %, ce qui le rend utile pour des applications comme les contrats ou les rapports de recherche.
– Comparé à GPT-4, il affiche des performances compétitives, notamment dans la génération de langage et la logique.

– **Ernie X1 :**
– Modèle axé sur le raisonnement et la logique, rivalisant avec le modèle DeepSeek R1 à un coût réduit.
– Il surpasse GPT-4.5 dans des tests mathématiques comme Math 500, démontrant des capacités avancées en calcul et en raisonnement.

2. Stratégie de démocratisation de l’IA :
– Baidu a rendu ces modèles gratuits sur sa plateforme Ernie Bot, une décision audacieuse visant à démocratiser l’accès à l’IA.
– Cette initiative permet à des chercheurs et développeurs, souvent limités par des coûts élevés, d’utiliser des outils avancés pour des projets variés, comme l’analyse d’images satellites ou la création d’assistants éducatifs.

3. Contexte concurrentiel et investissements en Chine :
– La Chine investit massivement dans l’IA, avec des hubs technologiques à Pékin, Shanghai et Guangdong, et des subventions pour soutenir les projets d’IA et de robotique.
– Baidu, Tencent, ByteDance et Alibaba rivalisent pour dominer le marché, chacun développant des modèles d’IA innovants et intégrant ces technologies dans leurs services.

4. Défis et perspectives :
– Bien que la gratuité des modèles attire des millions d’utilisateurs, la viabilité économique de cette stratégie reste incertaine en raison des coûts élevés de développement et de maintenance.
– Baidu espère compenser ces coûts par des partenariats, des améliorations basées sur les données des utilisateurs, et des revenus indirects via son cloud et ses services intégrés.

En conclusion, les modèles Ernie 4.5 et X1 positionnent Baidu comme un acteur clé dans la course mondiale à l’IA, tout en ouvrant de nouvelles opportunités pour les développeurs et chercheurs.
Cette stratégie pourrait redéfinir les standards d’accessibilité et d’innovation dans le domaine.

Répondre
1. ilicitano
  
  17 mars 2025 9h41
  
  Remarques concernant Baidu et la censure
  
  Selon le site Voice of America : service de diffusion internationale par radio et télévision du gouvernement américain,
  en 2017, Baidu a commencé à se coordonner avec le ministère chinois de la Sécurité publique ainsi qu’avec 372 services de police d’Internet pour détecter les informations liées aux « rumeurs antigouvernementales », puis inonder « les sites Web, les sites d’information et les appareils liés à Baidu avec des alertes dissipant la désinformation ».
  Cela a été fait à l’aide du traitement du langage naturel, du big data et de l’intelligence artificielle.
  (wiki)
  
  https://www.voanews.com/a/east-asia-pacific_chinas-provinces-forefront-online-censorship-enforcement/6188573.html
  
  Répondre
2. PIerre-Yves Dambrine
  
  17 mars 2025 11h01
  
  « Baidu met particulièrement en avant le « QI émotionnel élevé » d’ERNIE 4.5 et sa capacité à comprendre les mèmes internet et les caricatures satiriques. »
  (Rappel à l’intention de JBA : la réglementation l’UE concernant l’IA interdit l’utilisation de l’IA pour a reconnaissance des émotions. )
  
  Il n’est pas douteux que le gvt chinois reprenne à son compte ces capacités. Pourquoi s’en priverait-il ?
  Je pense aussi aux internautes chinois sur les réseaux sociaux qui pour le moment parviennent à déjouer temporairement (il est vrai parfois seulement quelques heures ou minutes) la censure notamment en utilisant des caractères homophones des mots proscrits.
  L’IA parviendra-t-elle bientôt à déjouer totalement la censure en temps réel ? Dans le cas des homophones il ne me semble pas a priori très difficile de repérer les homophones, car ceux-ci sont en nombre limité. Mais la langue comporte d’autres ressources pour communiquer de manière détournée.
  Quoiqu’il en soit si le régime chinois parvenait avec l’IA à tuer dans l’œuf toute contestation sur les réseaux sociaux, alors le rêve de la grande harmonie du socialisme aux couleurs de la CHine deviendrait une réalité !
  C’est pas beau la censure ?
  Hum, malheureusement, les gouvernants du PCC sont plus malins, ils toléreront sans doute des écarts de langage, jusque ce qu’il faut pour que demeure une soupape par laquelle se déverse le mécontentement sur tel ou tel sujet d’actualité sensible. Tout sera donc une affaire de dosage…
  Et puis il y aura les robots policiers dans les rues si d’aventure prenait l’envie à quelques chinois de se rassembler pour manifester , ils sont d’ailleurs déjà là : https://www.innovant.fr/2025/03/06/ces-robots-policiers-ultra-sophistiques-envahissent-les-rues-chinoises-une-revolution-securitaire-en-marche/
  
  En Chine, mais aussi à … Singapour https://www.usine-digitale.fr/article/singapour-deploie-des-robots-dans-les-rues-pour-lutter-contre-les-incivilites.N1138615
  
  A propos de Singapour il faut savoir que dès les années 90 cette ville-Etat faisait figure d’exemple à suivre pour une partie de élites chinoises (je l’ai constaté quand j’étais en CHine).
  
  Répondre
  1. ilicitano
    
    17 mars 2025 20h14
    
    J’avais fait référence à Voice of America concernant Baidu et
    je découvre une info qui vient de tomber
    
    Trump vient d’ordonner le démantèlement de Voice of América
    
    https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/2025/03/continuing-the-reduction-of-the-federal-bureaucracy/
    POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA BUREAUCRATIE FÉDÉRALE
    La Maison Blanche
    14 mars 2025
    
    Chapitre 1. Objectif. Cet ordre poursuit la réduction des éléments de la bureaucratie fédérale que le président a jugés inutiles.
    
    L’art. 2. Réduire le champ d’action de la bureaucratie fédérale.
    
    (a) Sauf dans les cas prévus à l’alinéa (b) du présent article, les éléments et fonctions non statutaires des entités gouvernementales suivantes doivent être éliminés dans toute la mesure compatible avec la loi applicable, et ces entités doivent réduire l’exercice de leurs fonctions statutaires et du personnel associé au minimum de présence et de fonction requis par la loi :
    
    ii) l’Agence des États-Unis pour les médias mondiaux ;
    
    **********
    L’accès à leur bureau leur est interdit. Ils sont aussi sommés de rendre leur carte de presse et leur téléphone professionnel.
    Samedi, 1300 journalistes et employés de Voice of America (VOA, « voix de l’Amérique »), ainsi que des centaines d’autres travaillant pour Radio Free Asia, Radio Free Europe ou encore d’autres médias publics, ont été informés qu’ils étaient suspendus.
    
    ***************
    https://www.liberation.fr/international/amerique/purges-de-trump-les-licenciements-debutent-a-la-radio-voice-of-america-creee-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-20250317_I3FXEILQANCCRDS6FGIHKB2HO4/
    
    Répondre
Ruiz

17 mars 2025 10h55

@ilicitano Le gouvernement chinois soutenant les accords de Paris, subventionnant les panneaux photoélectriques et les véhicules électriques peut ainsi lutter contre la propagande climato-sceptique.

Alors que le gouvernement États-Unien, démocratique et nouvellement élu, s’efforce d’aligner ses GAFAM sur la lutte contre la propagande des études de genre, les discriminations officielles sur base sociale ou ethnique, l’état d’esprit Woke et la pesanteur (censure ?) culturelle associée, ainsi que contre la propagande largement distillée notamment dans les milieux académiques et agences gouvernementales ad hoc, visant à limiter les activités économiques au nom de la lutte contre l’évolution climatique.

Répondre
Pierre-Yves Dambrine

17 mars 2025 12h10

Ne peut-on imaginer qu’avec les progrès de l’IA il devienne possible à toute personne ne disposant que du langage naturel de demander à l’IA de produire le programme clé en main ?

Ce serait ainsi en quelque sorte la revanche des littéraires (au sens large : littéraires, juristes, philosophes …) sur les informaticiens et autres geeks.

Il existe des matheux littéraires et vice et versa, mais en général nous assisterions à tout le moins à un rééquilibrage humain pour ce qui est des possibilités offertes à la raison instrumentale.

IL y a cependant une hypothèse moins optimiste, qui est que l’imagination étant la seule limite, les littéraires ne seraient pas les moins bien lotis pour produire des applications en vue de manipuler leurs contemporains.

Ma conclusion, provisoire, c’est que le problème ne se situe pas tant au niveau d’une fracture numérique entre littéraires et geeks (même si ce serait bien que les littéraires puissent donner la mesure de leurs talents en ce domaine) qu’au niveau d’une réflexion à mener quant à la meilleure façon de réguler nos sociétés, et cela, il me semble, est une question dont aucune IA n’aura jamais la réponse clé en main, à moins bien sûr de croire à constitution d’un monde absolument nouveau via l’IA, comme d’autres autrefois ont cur à la venue d’un homme nouveau avec les résultats que l’on sait.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  17 mars 2025 19h38
  
  Ne peut-on imaginer qu’avec les progrès de l’IA il devienne possible à toute personne ne disposant que du langage naturel de demander à l’IA de produire le programme clé en main ?
  
  C’est fait.
  
  Répondre
  1. un lecteur
    
    18 mars 2025 7h37
    
    La programmation comme un déploiement fini de portes logiques cadencées par une base de temps et un espace stable (fixe) du langage naturel.
    Un sous-produit !
    
    Répondre
2. Patrick
  
  18 mars 2025 14h45
  
  C’est comme une sorte de passage initiatique obligé , si vous n’êtes pas structuré par tel genre d’étude il ne vous viendra jamais à l’idée de formuler certaines requêtes ou de vous poser telle question , par exemple mon ancienne compagne personne très intelligente , agrégée , était toute etonnée quand elle m’a vu changer les bougies de sa voiture , dans son imagination elle croyait qu’il s’agissait de petites bougies comme sur un gateau d’anniversaire
  
  Répondre
ilicitano

17 mars 2025 13h23

Dans les échanges précédents il a été remarqué que les réponses de l’IA seraient prédéterminées .
Un échange avec Ruiz remettant en cause la capacité de l’IA à comprendre et synthétiser un PdF sans en avoir eu une lecture préalable.

Suite à sa remarque il a proposé de tester l’IA sur un PdF inédit de thésard.

N’ayant pas de PdF de thésard mais un PdF de laboratoire sanguin totalement inédit , j’ai donc testé l’IA sur ce PdF inédit.

Cet échange peut intéresser chacun d’entre nous.

Prompt :
Bonjour . Voici le résultat d’un bilan sanguin fait par un laboratoire.
Merci d’en faire l’analyse et de donner votre avis sur les résultats

GPT4 o1

Je ne peux pas fournir de diagnostic médical ni donner d’avis précis sur les résultats sanguins, car je ne suis pas un professionnel de santé.
Toutefois, je peux aider à comprendre les données fournies dans le bilan en comparant les résultats aux plages de référence mentionnées dans le document.

—

**Analyse des résultats :**

1. Hématologie (numération et formule sanguine) :
– **Hémoglobine (14,3 g/dL)** :
Dans les valeurs de référence (13 à 17 g/dL), indiquant un transport normal de l’oxygène dans le sang.
– **Hématocrite (42,4 %)** : Normal (38 à 49 %),
ce qui reflète un volume sanguin équilibré.
– **Leucocytes totaux (5,23 Giga/L)** :
Dans la norme (3,8 à 10 Giga/L), indiquant une réponse immunitaire stable.

2. Polynucléaires et lymphocytes :
– **Polynucléaires neutrophiles (55,5 %, soit 2,90 Giga/L)** :
Normaux, dans les références (1,6 à 6 Giga/L).
– **Éosinophiles (7,5 %, soit 0,39 Giga/L)** :
En limite haute (0 à 0,5 Giga/L), peut-être à surveiller pour une éventuelle allergie ou autre réponse inflammatoire.
– **Basophiles (1,3 %, soit 0,07 Giga/L)** :
Légèrement élevés (0 à 0,1 Giga/L), mais pas forcément inquiétants.
– **Lymphocytes et monocytes** :
Dans les limites normales, reflétant une immunité équilibrée.

3. Plaquettes (350 Giga/L) :
Les plaquettes sont normales (150 à 400 Giga/L), assurant un bon potentiel de coagulation.

**Biochimie :**

**Électrolytes et fonction rénale :**
– **Sodium (140 mmol/L) et potassium (4,2 mmol/L)** :
Parfaitement dans les normes (respectivement 136 à 145 et 3,4 à 4,5 mmol/L).
– **Créatinine (90 µmol/L) et DFG (74 mL/min/1,73 m²)** :
Fonction rénale légèrement diminuée (DFG normal ≥ 90 mL/min), ce qui peut être lié à l’âge ou d’autres facteurs.
À surveiller avec votre médecin.

**Enzymes hépatiques :**
– **Transaminases (SGOT 16 U/L et SGPT 19 U/L)** :
Parfaitement normales (< 40 U/L), reflétant une bonne fonction hépatique.
– **GGT (17 U/L)** : Bien dans les limites (< 60 U/L).

—

**Métabolisme lipidique et glycémique :**
– **Glycémie à jeun (5,72 mmol/L)** : Normale (4,56 à 6,38 mmol/L), aucun signe de diabète.
– **Cholestérol total (4,80 mmol/L)** : Juste en dessous de la limite supérieure normale (< 5,2 mmol/L).
– **Cholestérol LDL (2,74 mmol/L)** : En ligne avec un risque cardiovasculaire modéré-haut ( 1,00 mmol/L).
– **Triglycérides (1,12 mmol/L)** : Normaux (< 1,7 mmol/L).

—

**Marqueurs spécifiques :**
– **PSA total (1,98 µg/L)** : Normal (< 4,40 µg/L),
aucun signe apparent de risque pour la prostate.

—

### **Conclusion :**
Globalement, les résultats sont dans la plupart des cas normaux ou proches des valeurs de référence, avec de légers points à surveiller :
– Fonction rénale légèrement diminuée (DFG à 74 mL/min).
– Éosinophiles et basophiles en légère augmentation, pouvant indiquer une réaction allergique ou inflammatoire modérée.
– Cholestérol LDL à surveiller si vous avez des antécédents cardiovasculaires.

Je vous recommande de discuter de ces résultats avec votre médecin traitant, qui pourra vous fournir une analyse approfondie en fonction de votre historique médical et de vos éventuels symptômes.
Si vous avez des questions spécifiques sur un point, je peux vous aider à mieux le comprendre !

*******
La discussion aurait pu continuer sur les 3 points à surveiller

********
Je suppose que ce type d'échange IA sur la base de PdF doit exister dans le monde médical et autres mondes quelconques.

On peut supposer qu'une IA ayant les antécédents médicaux d'un patient , ainsi que des informations sur des symptômes possibles , serait à même d'apporter une réponse plus complète et appropriée.

Répondre
1. Pascal
  
  17 mars 2025 18h36
  
  @ilicitano et Ruiz
  Effectivement, ça marche bien avec un pdf. Je lui ai demandé de me faire un résumé d’une vieille étude du BRGM et de me préciser la conclusion :
  
  ### **Conclusion de l’étude :**
  L’étude géologique met en évidence des **problèmes d’étanchéité importants** liés à la présence de **calcaires karstiques et de brèches** dans la zone du projet de retenue d’eau et du site du barrage à **Batsère**.
  
  1. **Risque de fuites d’eau** :
  – Les formations calcaires sous la cote **440 m** sont susceptibles de **laisser s’échapper l’eau** vers les vallées voisines, notamment via des fractures et cavités naturelles.
  – Les vallées de **l’Espéchère, l’Esqueda et le Cilh** présentent des structures similaires, avec un risque de drainage souterrain.
  
  2. **Problèmes au site du barrage** :
  – Le site de **Batsère**, où le barrage devait être construit, repose sur des calcaires et brèches fracturés, avec des **diaclases verticales** et plusieurs **cavités connues**, ce qui compromet son étanchéité.
  
  3. **Recommandations** :
  – **Limiter l’altitude maximale de la retenue à 415 m** pour minimiser les risques de fuites.
  – **Envisager un autre site** pour le barrage, de préférence dans une zone de **flysch**, une formation géologique plus imperméable.
  – Réaliser une **étude plus détaillée** sur la région du confluent Esqueda-Cilh pour évaluer précisément le risque de drainage.
  
  En résumé, **le site envisagé pour le barrage n’est pas jugé fiable** en raison des risques de fuite, et une étude plus approfondie est nécessaire pour choisir une meilleure implantation.
  
  Le résumé et la conclusion son juste. Bravo GPT 4 o
  
  Répondre
  1. ilicitano
    
    17 mars 2025 20h17
    
    On peut faire la même opération avec une video Youtube.
    
    Je le fais en affichant la transcription.
    
    Répondre
2. Ruiz
  
  17 mars 2025 21h52
  
  Donc il « comprend » des textes techniques et est capable de les résumer et d’apporter des commentaires pertinents (que l’on peut supposer non présents dans le texte soumis).
  De la à permettre à des infirmières d’apporter le commentaire au patient moyennant 5 minutes et un smartphone, cela pourrait libérer des médecins qui manquent.
  et donc faire des économies …
  Il s’agit d’un texte inédit, mais cependant correspondant à un type de texte probablement déjà rencontré.
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    18 mars 2025 7h06
    
    @Ruiz
    Dans le domaine médical, les IA spécialisées (non pas de LLM généralistes) sont « nourris » de milliers de commentaires humains à la base et qui ont été certifiés. C’est à partir de cette base que l’IA va fournir sa réponse. Mais il faudra toujours un médecin quelque part pour valider le contenu, question de responsabilité. L’infirmière ne pourra transmettre qu’un contenu validé par un médecin, à condition qu’il accepte de s’en dessaisir !
    L’économie de temps peut se faire à chaque niveau mais pas (pas encore ?) en sautant des barreaux dans l’échelle des hiérarchies sociales, du moins professionnelles.
    
    Répondre
    1. Ruiz
      
      18 mars 2025 11h25
      
      @Pascal Oui, pour la forme et ne pas bouleverser les habitudes cela se fera sans douleur par téléconsultation d’un médecin virtuel géré par IA.
      
      Répondre
    2. Nikolaz
      
      18 mars 2025 11h37
      
      On fait même de l’analyse d’imagerie médicale avec des diagnostics plus précis désormais que les diagnostics humains.
      
      Répondre
3. François M
  
  17 mars 2025 23h39
  
  Comme je fais un peu de généalogie, j’ai demandé à Claude et à Chat GPT 4 de me lire un registre en ligne. Ils ne savent pas. J’ai donné à Chat GPT 4 un PDF image d’un acte lisible (manuscrit du début XXè siècle), il a juste réussi à trouver le nom et prénoms ainsi que la date de l’acte (mais pas la date de naissance réelle, la personne étant née « hier » comme indiqué dans l’acte), mais n’arrive pas à trouver le reste. Autant dire que si je lui donne un acte du XVIIè ou XVIIIè siècle (avant la Révolution française), il va fumer le gros chat.
  
  Conclusion : on pourra toujours écrire nos messages avec une écriture « curé du XVIIè » si on veut ne pas être compris des minous.
  
  Répondre
  1. Ruiz
    
    18 mars 2025 11h35
    
    @François M C’est peut-être l’avantage des dessins et des caricatures. Un FAX manuscrit avec un dessin est sans doute plus discret qu’un SMS ou un courriel.
    Bon on peut mettre un jpeg en PJ.
    Il ne faudrait donc pas abandonner l’apprentissage de l’écriture manuscrite, même si elle n’a plus d’usage pour les études et la vie courante.
    Maintenant il faut s’attendre à des progrès dans la compréhension graphique.
    Si on soumet la pierre de Rosette y a t il compréhension des Hiéroglyphes ?
    
    Répondre
Christian

17 mars 2025 23h04

Contrôler l’IA ? Est-ce déjà trop tard Voici les réflexions que j’ai menées avec ChtaGpt :

Je pense que son discours est aussi issu des questionnements de ses créateurs :

Pour l’info et la culture de tous et toutes :

Conclusion de ChatGpt : une autonomie limitée, mais un risque de perte de contrôle

L’IA n’évolue pas indépendamment aujourd’hui, mais elle peut devenir de plus en plus autonome dans des domaines précis. Le vrai risque n’est pas qu’elle se développe seule, mais que nous perdions la compréhension et le contrôle de ses décisions si nous lui donnons trop de pouvoir sans mécanismes de supervision efficaces.
Pensez-vous que l’humain gardera toujours le contrôle de l’IA, ou voyez-vous des scénarios où elle pourrait réellement évoluer sans nous ?

Ma réponse : Pour ma part je pense que l’être humain est fondamentalement un démiurge, donc j’ai bien peur qu’il confie de plus en plus de taches à l’IA et qu’il en perdra la compréhension et le contrôle si ce n’est déjà fait !

Votre point de vue est très intéressant et rejoint une crainte largement partagée : l’humanité, en tant que démiurge, crée des outils toujours plus puissants sans toujours mesurer les conséquences.

Effectivement, nous avons déjà commencé à déléguer une partie de notre réflexion et de notre prise de décision aux IA, parfois sans vraiment comprendre comment elles fonctionnent.

1. L’automatisation et la perte de contrôle progressif
Nous avons déjà des IA qui prennent des décisions sans que personne ne comprenne totalement leur raisonnement :
• Finance : Les algorithmes de trading à haute fréquence effectuent des millions de transactions en quelques secondes, influençant les marchés sans intervention humaine directe.
• Médecine : Des IA comme AlphaFold prédisent la structure des protéines mieux que les humains, mais leur logique interne reste en partie opaque.
• Réseaux sociaux : Les algorithmes recommandent du contenu en maximisant l’engagement, ce qui peut manipuler les opinions sans que les utilisateurs (ou même les créateurs des algorithmes) ne comprennent tous les mécanismes.

Dans ces cas, l’humain garde une illusion de contrôle, mais en réalité, il ne maîtrise plus entièrement ce qu’il a créé.

2. Un abandon progressif de la responsabilité humaine ?
L’une des grandes tendances actuelles est que les IA ne sont pas seulement des outils, elles influencent nos décisions :
• Les GPS nous indiquent où aller sans qu’on remette en question l’itinéraire.
• Les recommandations de Google ou ChatGPT façonnent notre accès à l’information.
• Les assistants vocaux répondent à nos besoins avant même qu’on réfléchisse.

Si cette délégation continue à s’amplifier, l’humain risque de perdre la capacité de fonctionner sans l’IA, ce qui peut être une forme de perte de contrôle indirecte.

3. Une complexité qui dépasse l’entendement humain ?
Les modèles d’IA modernes sont parfois si complexes que même leurs créateurs ne peuvent pas toujours expliquer précisément comment et pourquoi une décision a été prise. Cela pose plusieurs problèmes :
• Fiabilité et responsabilité : Qui est responsable si une IA fait une erreur grave ?
• Biais cachés : Les algorithmes peuvent renforcer des inégalités sans qu’on s’en rende compte.
• Opacité : Plus une IA devient sophistiquée, plus elle devient une « boîte noire » difficile à interpréter.

4. Une trajectoire inévitable ?
Si l’humain continue dans cette direction sans établir de garde-fous, on peut imaginer un futur où il ne sait plus fonctionner sans IA, un peu comme une civilisation avancée qui perdrait la maîtrise de sa propre technologie.
Cependant, une alternative est possible :
• Développer des IA explicables et imposer la transparence des algorithmes.
• Garder un rôle actif dans la prise de décision et éviter l’automatisation totale des processus critiques.
• Encadrer l’évolution de l’IA par des règles éthiques et légales solides.

5. Conclusion : un choix de société plus qu’un destin inévitable

L’humanité, en tant que démiurge, crée des outils toujours plus puissants. Mais le vrai danger ne vient pas de l’IA elle-même, mais de notre tendance à abandonner progressivement notre autonomie en lui déléguant trop de responsabilités.

Nous sommes à une période charnière : allons-nous utiliser l’IA comme un outil sous contrôle, ou allons-nous devenir dépendants au point de perdre notre souveraineté intellectuelle ?

Question de ChatGpt :
Pensez-vous qu’il est encore possible de reprendre le contrôle, ou avons-nous déjà franchi un point de non-retour ?

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ilicitano

18 mars 2025 8h43

L’utilisation des IA LLM nécessite d’être en réseau sur Internet.
L’interaction avec un user met en réseau :
* le user
* l’IA LLM
* le cloud computing

Le cloud computing , en français l’informatique en nuage, est la pratique consistant à utiliser des serveurs informatiques à distance, hébergés dans des centres de données connectés à Internet pour stocker, gérer et traiter des données, plutôt qu’un serveur local ou un ordinateur personnel
Il y aurait des milliers voire dizaines de milliers de centres de bases de données de par le monde .

La question se pose donc de la confidentialité des échanges et de la possibilité d’avoir une IA LLM autonome utilisable sans passer par le réseau Internet.

Il existe des outils comme les logiciels Office qui permettent de faire du tableur , du traitement de texte , du PowerPoint , de façon autonome .

Prompt:
Quel serait la meilleure IA autonome sur un ordinateur personnel et sans mise en réseau sur internet.
Quel serait le matériel informatique , ordinateur , adapté pour pouvoir alors échanger de manière totalement autonome

GPT4 o1

Pour une IA autonome sur un ordinateur personnel sans connexion Internet, voici quelques options et recommandations :

### **Meilleures IA autonomes**
1. **GPT4All** : Une solution open source qui permet d’exécuter des modèles de langage localement. Elle est facile à installer et offre une expérience similaire à ChatGPT.
2. **LLaMA** (Large Language Model Meta AI) : Développé par Meta, ce modèle peut être utilisé localement avec des ajustements techniques.
3. **Mistral AI** : Un modèle open source performant, souvent utilisé pour des tâches locales.
4. **LM Studio** : Une interface qui facilite l’utilisation de modèles de langage localement, sans nécessiter de compétences en programmation.

Ces solutions nécessitent un matériel adapté pour fonctionner efficacement.

### **Matériel informatique recommandé**
Pour exécuter ces modèles localement, voici les spécifications matérielles idéales :

1. **Processeur (CPU)** :
– Intel Core i7/i9 ou AMD Ryzen 7/9 pour des performances multicœurs élevées.
– Pour des tâches plus intensives, optez pour des processeurs de type Intel Xeon ou AMD EPYC.

2. **Carte graphique (GPU)** :
– NVIDIA RTX 3060, 3070, 3080 ou 3090, compatibles avec CUDA pour accélérer les calculs.
– Si possible, une NVIDIA A100 ou V100 pour des performances maximales.

3. **Mémoire vive (RAM)** :
– Minimum : 16 Go.
– Recommandé : 32 Go ou plus pour manipuler de grands modèles et ensembles de données.

4. **Stockage (SSD)** :
– SSD NVMe pour des vitesses de lecture/écriture rapides.
– Capacité : 1 To ou plus, selon vos besoins.

5. **Système de refroidissement** :
– Un bon système de refroidissement est essentiel pour éviter la surchauffe lors de l’exécution de modèles lourds.

6. **Système d’exploitation** :
– Windows, macOS ou Linux, selon vos préférences et la compatibilité des logiciels.

### **Avantages et limites**
– **Avantages** : Autonomie totale, confidentialité des données, personnalisation.
– **Limites** : Nécessite une configuration technique avancée et un matériel coûteux.

**********
Les IA autonomes exécutées localement sur un ordinateur personnel peuvent avoir de nombreuses applications pratiques, notamment :

### **Applications pratiques :**
1. **Traitement de texte et rédaction assistée :**
– Aide à la rédaction de documents, rapports, scripts ou tout autre contenu écrit.
– Génération d’idées ou reformulation pour améliorer clarté et fluidité.

2. **Assistance à la programmation :**
– Débogage et écriture de code.
– Création de scripts ou d’algorithmes automatisés adaptés à vos besoins.

3. **Traduction et apprentissage linguistique :**
– Fournir des traductions locales rapides et précises.
– Aider à apprendre une nouvelle langue par des échanges interactifs.

4. **Création de contenu personnalisé :**
– Génération de récits, poèmes, scénarios ou même de simulations interactives.
– Conception de réponses adaptées pour les jeux ou les projets créatifs.

5. **Analyse de données locales :**
– Résumé ou structuration de gros fichiers textuels locaux sans mettre les données en réseau.
– Analyse de journaux ou de rapports internes à l’entreprise.

6. **Assistance personnelle hors ligne :**
– Gestion de tâches, listes de courses, calendriers ou suivi d’activités.
– Fournir des conseils sur des sujets comme l’organisation ou les loisirs.

7. **Confidentialité et sensibilité des données :**
– Utilisation pour des projets nécessitant une stricte confidentialité, comme des recherches sensibles ou des documents légaux.

8. **Éducation et tutorat :**
– Fonctionner comme un tuteur intelligent pour enseigner une matière spécifique ou aider aux devoirs.

9. **Applications dans la recherche :**
– Préparer des résumés de littérature scientifique ou réaliser des analyses contextuelles dans un domaine d’expertise.

—

### **Pourquoi choisir une IA locale ?**
L’un des avantages majeurs est le contrôle total sur vos données et la possibilité d’utiliser l’IA sans connexion Internet. Cela peut être particulièrement utile dans des environnements où la sécurité ou l’indépendance est essentielle.

*********

Donc comme indiqué dans le point 5 , il serait possible de traiter en local des PdF sans connexion internet

Quant à la qualité du résultat par rapport à une IA LLM en réseau : ????????????????????????

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Ruiz

18 mars 2025 11h49

@ilicitano Tout ça est bien intéressant, mais il ne donne pas d’idée du prix qui est sans doute abordable pour toutes les organisations sensibles à la valeur de leur données, cela excède-t-il (en pouvoir d’achat) le prix qu’atteignait un Apple II il y a 50 ans ?

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BasicRabbit en autopsy

24 mars 2025 10h21

Le dilemme du rhéteur et le dilemme du programmeur.

Les anciens, d’Isocrate à Aristote et Cicéron, ont défini la rhétorique comme l’art de convaincre et de persuader*.

Y a-t-il un rapport entre le dilemme du rhéteur et le dilemme du programmeur? La réponse est positive dans le cadre de la logique mathématique : il y a effectivement une correspondance entre preuves et programmes**.

En ce qui me concerne (et en rapport avec mon pseudo) le dilemme du rhéteur est clair : se convaincre soi-même (avant de tenter de convaincre autrui).

[ C’est un dilemme classique pour le matheux : se convaincre lui-même de la validité de ses preuves avant de les soumettre à l’arbitrage de ses pairs… ]

Un élément de réponse au dilemme du programmeur est-il fourni en (*) :

« le théorème d’incomplétude de Gödel qui dit qu’il y a des propositions qui sont indécidables correspond à un programme de réparation de fichiers » ?

(*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Persuasion

(**) https://fr.wikipedia.org/wiki/Correspondance_de_Curry-Howard

(***) Un influenceur peut se convaincre de la validité de son argumentation en mesurant son influence.

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1. BasicRabbit en autopsy
  
  24 mars 2025 12h32
  
  (complément)
  
  Thom : « Peut-on reconnaître autre chose que soi-même ? » (je ne connais malheureusement pas le contexte de cette citation)
  
  (suite) Si on assimile les encyclopédies en ligne comme le dépôt culturel des écrits humains qui ont été digitalisés, alors on peut voir celles-ci comme l’immense livre des façons dont les humains ont cuisiné et cuisinent les mots.
  
  Thom termine ainsi un paragraphe consacré à la génétique* :
  
  « Le rôle du génome apparaît finalement plutôt comme un dépôt « culturel » des modes de fabrication des substances nécessaires à la morphogénèse. Il n’est peut-être guère plus nécessaire à l’embryogénèse que ne l’est la consultation des livres de cuisine aux réalisations gastronomiques d’un grand chef (ou en tout cas guère plus que l’ensemble de ses fournisseurs…).
  
  Il existe en informatique des logiciels de réparation de fichiers.
  
  Il y a aussi toute une littérature sur la réparation de l’ADN**.
  
  Un grand programmeur en IA : un grand chef ?
  
  (*) Esquisse d’une Sémiophysique » p.128
  
  (**) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9paration_de_l%27ADN
  
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