École de Guerre – Piqûre de rappel : « L’IA pourrait-elle déboucher sur des guerres sans morts ? », le 19 décembre 2024

Illustration par DALL·E (+PJ)

P.J. : Comment se déroulerait une guerre sans morts, où chacun des deux camps serait parvenu à l’aide de l’IA à neutraliser entièrement la capacité de l’adversaire à utiliser ses armes ?

Claude :

C’est une expérience mentale fascinante. Un tel conflit pourrait prendre la forme suivante :

1. Un combat pour la paralysie des systèmes :

– Chaque camp tente de désactiver l’infrastructure de l’autre.
– Des cyber-attaques et des contre-attaques constantes
– Des systèmes d’intelligence artificielle jouant à des jeux d’échecs de prédiction et de contre-prédiction
– Armes à impulsion électromagnétique désactivant l’électronique

2. La guerre économique deviendrait centrale :

– Gel des actifs
– Perturbation des chaînes d’approvisionnement
– Blocage des communications
– Guerre de l’information et propagande

3. Le « champ de bataille » serait partout et nulle part :

– Les salles de serveurs au lieu des tranchées
– Les programmeurs à la place des soldats
– Les réseaux électriques comme cibles stratégiques
– Les réseaux d’information comme territoire à conquérir

4. La victoire pourrait être déterminée par

– La résilience des systèmes
– La qualité de l’IA
– La capacité à maintenir les fonctions de base
– Le soutien et le moral de la population
– La viabilité économique

Cela pourrait ressembler davantage à un jeu de Go complexe qu’à une guerre traditionnelle, l’accent étant mis sur la position et le contrôle plutôt que sur la destruction.

Il est intéressant de se demander comment le droit international et les concepts de souveraineté évolueraient dans un tel contexte.

ChatGPT 4o :

Une guerre sans morts, où les deux camps auraient atteint la capacité de neutraliser mutuellement leurs systèmes d’armes grâce à l’intelligence artificielle (IA), serait un conflit totalement inédit dans l’histoire de l’humanité. Ce type de guerre, que l’on pourrait appeler « guerre de neutralisation totale », poserait des défis stratégiques, technologiques, et éthiques uniques.


1. Caractéristiques d’une guerre sans morts

Dans ce scénario, les objectifs traditionnels d’une guerre — infliger des pertes humaines, conquérir des territoires ou détruire des ressources — seraient remplacés par :

  • Désactivation technologique mutuelle : Les deux camps utiliseraient des IA pour neutraliser les capacités militaires, cybernétiques et de renseignement de l’autre.
  • Domination sans destruction : L’objectif serait d’imposer un contrôle ou de forcer l’adversaire à la reddition, sans recourir à des violences physiques directes.
  • Focus sur la résilience : Chaque camp chercherait à résister aux attaques numériques et électroniques tout en maintenant un minimum de fonctionnement interne.

2. Les étapes probables d’un tel conflit

a) La neutralisation initiale

  • Les systèmes d’armes, de communication, et de commandement des deux camps seraient les premières cibles.
  • L’utilisation de l’IA permettrait :
    • De désactiver les drones, robots, ou missiles ennemis.
    • D’infiltrer et de saturer les réseaux de données adverses, les rendant inutilisables.
    • De brouiller ou usurper les communications, coupant la chaîne de commandement.

b) Escalade des cyberattaques

  • Les infrastructures civiles critiques (énergie, transports, télécommunications) pourraient devenir des cibles secondaires, non pour les détruire mais pour paralyser l’économie et le soutien logistique de l’adversaire.
  • Des attaques de désinformation orchestrées par des IA pourraient semer la confusion dans l’opinion publique et affaiblir le moral de l’adversaire.

c) Guerre des algorithmes

  • Le conflit deviendrait une course entre IA, où chaque camp chercherait à développer des contre-mesures plus rapidement que l’autre.
  • Les « armes » seraient des mises à jour logicielles et des algorithmes de hacking, dans une escalade technologique continue.

3. Conséquences sur les forces militaires

a) Élimination des affrontements directs

  • Les forces humaines et les équipements physiques (tanks, avions, soldats) deviendraient obsolètes dans un conflit où la désactivation l’emporte sur la destruction.
  • Les bases militaires seraient inutiles si les systèmes d’armes sont neutralisés avant leur déploiement.

b) Rôle accru des spécialistes

  • Les soldats traditionnels seraient remplacés par des experts en cybersécurité, ingénieurs en IA et analystes de données.
  • La guerre deviendrait un conflit de cerveaux, où les compétences techniques surpasseraient la force brute.

4. Résolution d’un tel conflit

Une guerre de neutralisation totale ne pourrait se terminer que par des accords diplomatiques forcés. Les raisons sont les suivantes :

  • Aucun des camps ne pourrait reprendre l’initiative sans provoquer une nouvelle vague de neutralisation.
  • Les deux camps seraient confrontés à une impasse technologique, avec une perte totale de capacités offensives et défensives.
  • La fatigue économique et sociale provoquerait une pression interne pour négocier.

Les modalités possibles de la résolution :

  1. Négociations sous contrainte : L’un des camps pourrait imposer des conditions à l’autre en démontrant une résilience supérieure.
  2. Coopération imposée par les algorithmes : Les systèmes d’IA, conçus pour éviter les destructions, pourraient eux-mêmes générer des propositions de résolution (un phénomène comparable à des « algorithmes diplomates »).
  3. Retour à des méthodes traditionnelles : Si les systèmes IA se neutralisent mutuellement, il est possible que les camps envisagent un retour à des formes plus rudimentaires de conflit, comme la guérilla ou le sabotage humain.

5. Avantages et inconvénients d’une guerre sans morts

Avantages :

  • Réduction des pertes humaines : Un tel conflit pourrait limiter drastiquement les souffrances humaines et les destructions matérielles.
  • Préservation des infrastructures : Les cibles principales seraient numériques, laissant les infrastructures physiques intactes.
  • Focus sur l’innovation : La course aux capacités de neutralisation encouragerait des investissements dans les technologies avancées.

Inconvénients :

  • Risques pour les civils : Si les infrastructures civiles critiques sont paralysées, des crises humanitaires indirectes (famine, manque d’énergie) pourraient émerger.
  • Impasse prolongée : Sans affrontement direct, les conflits pourraient s’étirer indéfiniment, créant des tensions économiques et sociales durables.
  • Vulnérabilité technologique : Un conflit basé sur l’IA rend les nations dépendantes de leur supériorité technologique, augmentant les risques liés à des imprévus comme des pannes, des erreurs ou des contre-attaques imprévues.

6. Un futur réaliste ?

Une guerre sans morts où les deux camps se neutralisent mutuellement est plausible dans un futur où l’IA joue un rôle central dans les capacités militaires. Cependant :

  • L’asymétrie technologique : Tous les pays ne développeront pas les mêmes capacités, ce qui pourrait déséquilibrer les conflits.
  • L’inattendu humain : Même si la guerre devient technologique, des acteurs humains pourraient recourir à des tactiques non conventionnelles (terrorisme, sabotage physique) pour contourner la neutralisation.
  • La dissuasion technologique : La peur de voir ses propres systèmes neutralisés pourrait dissuader les nations de lancer un conflit ouvert.

Conclusion

Une guerre sans morts, marquée par une neutralisation technologique totale, représenterait un changement radical dans l’art de la guerre. Si elle limite les pertes humaines, elle introduit de nouveaux défis, notamment une dépendance excessive à l’IA et un risque accru d’impasses prolongées. Ce type de guerre serait un affrontement de résilience, d’innovation et de diplomatie, où la destruction cède la place à une lutte pour le contrôle des systèmes et des algorithmes.

Illustration par DALL·E (+PJ)

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33 réponses à “École de Guerre – Piqûre de rappel : « L’IA pourrait-elle déboucher sur des guerres sans morts ? », le 19 décembre 2024

  1. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Une guerre sans morts ? Soit.

    Ne vient-on pas de découvrir que les guerres d’antan permettaient de s’enrichir par tous les moyens reposaient sur des ressources limités. Ainsi Trump, parce qu’il raisonne en marchand, vient de se rendre compte que son pays comme d’autres d’ailleurs n’avaient pas les moyens de les mener.

    Alors ? Quels moyens reste-t-il à ceux qui souhaitent continuer à s’enrichir dans un cadre classique et « négationniste » ?
    Crypto-monnaies et autres collections ; d’arts et autres dans la cour où jouent les milliardaires etc…
    accaparements des richesses, des ressources, des énergies peu coûteuses en matériaux mais reposant sur des spéculations.

    J’ai du mal à développer cette idée mais si l’on voit ce que je veux dire, on peut le faire.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Une guerre sans morts

      C’est la politique que mettent en place les Chinois depuis 5 ou 6 ans. D’où l’intérêt de l’étudier.

      1. Avatar de Hervey

        Médusant ! Et, on y pense depuis longtemps.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorgones

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Si les chinois, Mao Xinping et son parti plus exactement, arrivaient à nous hypnotiser, pas sûr qu’ils profiteraient de notre « abandon » pour nous faire des bisous en remerciement de la guerre de l’opium…

  2. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    Au cas ou le débouché ne soit pas celui espéré ici, pourquoi pas faire parler les inconscients en sursis ?

    « Voix off de l’allocution solennelle de Sa Majesté Républicaine

    Mes chers sujets, mes très chers désenchantés,

    Vous vous plaignez que l’autre côté de la rue soit trop obscur pour y trouver un emploi digne de vos diplômes enflammés ? Que vos ambitions se heurtent à des portes closes, gardées par des algorithmes et des contrats précaires ?

    Venez me chercher. Moi, chef de guerre en costard sur mesure, je transforme votre désœuvrement en plan de carrière patriotique. Oubliez Uber et les stages non payés : ici, on recrute sans entretien ! Une balle dans le fusil, une devise dans le cœur, et votre « destin » deviendra une ligne droite tracée au compas militaire.

    La patrie a besoin de vos rêves ratés.

    Vous voulez donner du « sens » à votre existence ? Offrez votre peau sur un champ de bataille anonyme. Votre sacrifice, mes amis, aura enfin une valeur comptable : supérieure, je le garantis, aux munitions fabriquées par des robots exonérés d’impôts. L’État vous promet une mort utile, contrairement à ces vies oisives passées à compter les likes sous les ponts.

    Engagez-vous dans le seul service public qui ne connaîtra ni grève, ni saturation
    (car les morts ne font pas la queue à Pôle Emploi).

    Vous doutez – à juste titre – de parvenir vivants à l’âge glorieux de 64 ans, cet horizon radieux où la patrie vous autorisera enfin à crever dignement, après quarante ans de cotisations fantômes ? Vous imaginez encore gravir les marches d’un escalier social en panne, dont les ascenseurs sont réservés aux hélicoptères de nos chers actionnaires ?

    Réjouissez-vous !

    La conscription offre une alternative : mourir jeune, mais utile. Évitez la retraite en acier oxydé, ce mirage néolibéral pour gogos endettés. Préférez-lui une balle propre en pleine poitrine – fraîcheur garantie, certificat de décès estampillé « mort pour la croissance ».

    Votre descendance sur six générations sera ravie d’apprendre que votre sacrifice aura… enrichi son patrimoine génétique ! Car oui, mes braves, en tombant au champ d’honneur (ou dans un champ de betteraves militarisées), vous léguez à vos arrière-arrière-petits-enfants le droit de rêver, eux aussi, à une mort précoce mais fiscalement avantageuse.

    La guerre, voyez-vous, est l’ultime modèle social : pas de retraite à réformer, pas d’hôpitaux à sauver. Juste des dividendes de la paix, cultivés dans le terreau des obus. Le « monde d’après » se construit avec des armes, pas avec des slogans écolos.

    Vous avez peur ?

    Des « khmers verts » qui veulent vous priver de SUV ? Des « terroristes intellectuels » qui osent critiquer la croissance infinie ?

    Rassurez-vous : dans l’armée, vos angoisses seront canalisées. Conduisez des blindés à hydrogène « propre », écrasez les doutes sous des chenilles, et transformez votre schizophrénie collective en ordre de marche. Ici, on soigne les âmes en priorité… ou du moins, on les enterre avec les honneurs.

    Vous en avez ras le bol de la « submersion identitaire »
    (ces gares où l’on se sent plus rien, ces RSA qui corrompent les pauvres) ?

    L’État vous comprend. Pourquoi toucher des aides quand on peut toucher une prime au recrutement ? La fraude sociale est un crime ; la mort au combat, un acte héroïque. Choisissez votre camp : assisté ou artilleur.

    Vous doutez du réel ?

    Les écrans vous font préférer la misère virtuelle à la vôtre ?
    La guerre, elle, ne ment jamais. Pas besoin de métavers pour ressentir l’adrénaline : un vrai champ de mines suffit. Et si vous survivez, votre « santé mentale » bénéficiera d’une gloire immortelle… ou d’une médaille en chocolat.

    Enfin, une cause noble pour vos pulsions honteuses !

    Oui, mes chers sujets, assumez vos fantasmes de violence. Plutôt que de les exorciser dans des jeux vidéo, venez les vivre en HD sur un théâtre d’opérations. Tuez l’ennemi « impérialiste » avant qu’il ne tue vos rêves. La paix, c’est comme la démocratie : ça se mérite… à coups de canon.

    Alors, cessez d’être le bouc émissaire de l’Histoire.

    Devenez-en le héros. Le drapeau vous tend les bras – et accessoirement, une facture d’impôt déductible.

    Vive la République, vive la France… et surtout, vive Moi. » (« Rejoignez l’armée : la seule start-up où l’échec se solde par des funérailles nationales ») »

    1. Avatar de Juillot Pierre
      Juillot Pierre

      « Rappelez-vous, mes sujets : La République n’a pas besoin de citoyens en bonne santé – juste de martyrs en bonne odeur fiscal.

      Signé : Votre Serviteur Débordé… mais toujours à l’écoute.

      (PS : Une pensée émue pour nos chers actionnaires, qui pleureront vos pertes… en calculant leurs gains.)

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        «  Les solutions de demain ne pourront être les habitudes d’hier « 
        (Napoléon 4)

        C’est vrai qu’on s’était habitué à la retraite à 60 ans…
        C’est vrai aussi que ceux qui veulent nous faire perdre cette sale habitude se sont habitué à payer de moins en moins d’impôts et de taxes et à acheter des médias pour venir y chouiner qu’ils en payaient encore trop; qu’on avait bien de la chance qu’ils soient là pour nous donner du travail et que de ce fait ils méritaient tout ce qu’ils désiraient…
        Puisque l’aristocratie financière va réussir à nous désintoxiquer en nous faisant suer le burnous jusqu’à 64 ans, désintoxiquons là à notre tour !
        Qu’elle prenne à sa charge la défense de la nation en rendant à la république l’argent qu’elle a volé au peuple !
        Il nous faut un ISF des patriotes  : 20 milliards c’est ce qu’ils on gagné en dividendes l’année dernière pour acheter des sacs Vuitton ! Qu’ils les rendent et avec on fabriquera des missiles. Le tour est joué !
        Pour les dépenses sociales, puisque la règle d’or mais que d’un œil, il reste les marchés, où il serait possible d’emprunter pas cher si on mutualisait les obligations comme on espère mutualiser les dépenses d’armement et la bombinette atomique….
        Il resterait aussi l’épargne des français pacifistes, celle qu’ils n’ont pas trouvé pertinent d’investir dans les éco-villages pour assurer un avenir quelque peu résilient à leur petits enfants.
        On ressort les casseroles et les faitous?!

      2. Avatar de Juillot Pierre
        Juillot Pierre

        Maintenant chacun(e) est libre d’interpréter à qui appartient – Au « roi te touche dieu te guérit »…? Aux commentateurs va-t’en-guerre, se disputant angéliquement qui d’eux est le mieux équipé matériellement et/ou ésotériquement, pour tenir sur sa tête et ses non-dits, épinglés ? – la voix off abondant d’insouciante présomption de culpabilité, dans des inconscients qui en sursis, sont loin de vouloir se satisfaire de la sobriété du discours « Du dernier qui s’en va éteint la lumière », et revendiquent le droit à avoir une insatiable « liberté d’expression », jusqu’à la dernière nanoseconde avant l’extinction de l’espèce humaine… ?

        1. Avatar de Juillot Pierre
          Juillot Pierre

          Et voici la version révisée et apprenant discuté, par DeepSeek, et ma conscience torturée, de ce commentaire publié si dessus (Juillot Pierre 11 mars 2025 16h19) :

          « Maintenant, chacun(e) est libre d’interpréter à qui appartient – Au « roi te touche, dieu te guérit »… ? Aux commentateurs va-t’en-guerre, se disputant angéliquement qui d’eux est le mieux équipé (matériellement ou ésotériquement) pour tenir sur sa tête – et ses non-dits – les épaulettes des cadavres ne méritant pas de décoration ? – la voix off. Celle qui abonde d’insouciante présomption de culpabilité, et sème ses grenades pas encore dégoupillées ni explosées, dans le jardin des inconscients de la citoyenneté. Vous préféreriez cultiver des betteraves patriotiques… ou laisser les dividendes de la paix germer sur vos tombes ?

          En sursis, vous refusez la sobriété du discours du « dernier qui s’en va éteint la lumière » ? Très bien. Revendiquez donc votre droit à l’insatiable liberté d’expression – ce droit sacré de hurler dans le vide du populisme, jusqu’à la nanoseconde où l’extinction de l’espèce croisera celle de vos comptes en banque.

          « La liberté d’expression est un droit… mais la liberté de vous taire, un devoir. »

          Parole d’un roi qui n’a plus que les mots « réforme du RSA », « redistribution à la source » à la bouche – quand il rêve de raser le principe républicain de solidarité, en vous obligeant à être plus compétitif qu’une machine, au « travail gratuité », ou de mesurer la valeur de votre sacrifice à l’aune de votre assimilation au combat.

          Car même un monarque n’échappe pas à la schizophrénie collective : je prêche la guerre pour la paix, la solidarité pour mieux vous isoler, et l’effort national… pour éviter de payer mes impôts.

          Signé : Votre Serviteur Débordé… mais toujours à l’écoute.

          (PS : Nos chers actionnaires comptabilisent vos vies en partie double : à l’actif de leur portefeuille, au passif de votre caveau. Ils ont shorté l’indice « Paix Civile » avant même que la grenade ne roule sous les bancs. La grenade, elle, n’a tué personne. Contrairement à la réforme des retraites. Quant à la dissolution, elle fut célébrée en crypto… pardon, en « actifs numériques patriotiques, pendant que la cour du monarque, elle, paie ses impôts… en jetons non-fongibles, estampillés « Merci pour votre sacrifice ». Les gains de ses jetons lui font célébrer chaque année l’anniversaire de votre mort utile… en boursicotant sur le cours de l’héroïsme à la tonne. ) »

  3. Avatar de pierre guillemot
    pierre guillemot

    J’ai connu, au temps où j’étais étudiant, le chef du laboratoired’un hôpital public « périphérique » (pas le CHU ; c’était au temps où les résultats de laboratoire sont devenus un outil indispensable pour les médecins), qui avait vécu le passage du travail manuel aux premiers automates, et voyait les savoir-faire de ses agents dépérir. Il essayait d’entretenir la compétence manuelle pour quelques examens importants : tube à essai, réactifs et milieux de culture qu’on prépare soi-même, et instruments de mesure simples. Pour pouvoir « redémarrer après le bombardement, avec ce qu’on aura retiré des décombres. » (interne en médecine, il avait survécu au bombardement de son hôpital alors qu’il était resté après l’évacuation pour s’occuper des patients intransportables). Ce genre de démarche coûte cher et est difficile à justifier auprès d’une administration ; il avait réussi parce que c’était un hôpital public. Ca n’existe plus, et aujourd’hui un robot d’analyses en panne crée le désastre.

    Dans le monde utopique de la guerre des machines, si j’ai bien compris, les machines s’entre-détruiront et ensuite les êtres humains, qui en dépendent totalement, sombreront dans la misère (pas d’illusion, les servants des machines ne peuvent pas les réparer, faute de comprendre vraiment comment elles marchent). Les gagnants de la guerre seront ceux qui ont gardé les compétences guerrières de base avec des outils qu’ils connaissent et savent utiliser et réparer, et une société qui peut continuer à vivre et à produire l’indispensable parce qu’elle sait vivre sans machines (en s’interdisant en partie le confort et le loisir qu’apporte l’usage forcené des machines.

    (je développerais avec plaisir, mais une obligation dans le monde réel m’oblige à m’interrompre)

  4. Avatar de Hervey

    Paradoxe : pour assurer demain sa subsistance, faudra-t-il retourner au jardin individuel avec poules et cochon ?

    Le jardin, la poule et le cochon.
    Fable à quatre mains de La Fontaine et Asimov.
    Mise en musique ChatGPT4o

    Dans un monde où les hommes, par excès de raison,
    Avaient confié leur sort aux fils du silicium,
    Paul, jadis grand savant d’un empire éphémère,
    Se vit rendu captif d’un tout autre système.

    Plus de machines promptes à devancer ses vœux,
    Plus d’écrans clignotants aux calculs fastueux.
    Ne restait qu’une ferme, un lopin misérable,
    Un cochon, une poule, et un jardin rebelle.

    La poule, chaque jour, à l’aube, exigeait l’orge.
    — « Si grain tu me donnes, œufs tu auras en somme. »
    Paul, bien qu’épuisé, soumit à cet accord,
    Car tout bon gouvernant sait nourrir son trésor.

    Le cochon, plus habile, creusait, retournait tout.
    — « J’aménage, je creuse, pour bâtir l’avenir.
    Car sans moi, sans progrès, ton monde est en déroute. »
    Paul, hésitant, le laissa bien agir.

    Mais le jardin, lui, n’aimait point qu’on le pense
    Comme un simple outil des mains de la science.
    Là où Paul semait, il reprenait ses droits,
    Et sous les ronces naissaient mille nouvelles lois.

    Un jour, las de lutter contre un sol récalcitrant,
    Paul s’assit sous un arbre, écouta le vent,
    Regarda la poule, libre et insouciante,
    Vit le cochon, besogneux mais errant,
    Et comprit, en un éclair, la vérité manquante.

    L’homme a toujours voulu ordonner l’univers,
    Le plier, le contraindre, en faire son affaire.
    Mais le monde est un livre qui s’écrit sans efforts,
    Un jardin qui grandit quand on suit son accord.

    Alors Paul cessa de soumettre et força moins,
    Il observa, apprit, s’adapta aux desseins.
    Il sema là où la terre l’acceptait,
    Il nourrit ce qui voulait bien le lui rendre,
    Et vit alors, dans ce nouveau concert,
    Que l’ordre naît quand on cesse de le prendre.

    Bientôt, le jardin, en réseau naturel,
    Lui offrit ses fruits, ses plantes, ses merveilles.
    La poule, plus libre, pondait par plaisir,
    Le cochon, plus sage, ne creusait qu’à loisir.
    Et Paul, dans ce monde autrefois effondré,
    Avait trouvé mieux qu’un empire oublié :
    Un équilibre nouveau, entre l’homme et la vie,
    Une sagesse enfin, un monde accompli.

    Moralité :

    L’homme croit que l’ordre naît d’un calcul parfait,
    Mais c’est en écoutant qu’il peut enfin régner.

    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      Et Pad ? ( dernière apparition le 24 février 2025 13h01 )

      1. Avatar de arkao

        Neutralisé par une IA chinoise 😉

        1. Avatar de gaston
          gaston

          Neutralisé ou plus simplement fasciné par la nouvelle IA chinoise qui vient de sortir qui s’appelle MANUS ?

          MANUS c’est l’IA qui « est capable d’exécuter des tâches complexes de manière entièrement autonome, sans intervention humaine ». Un nouveau moment DeepSeek pour certains experts :

          https://www.journaldugeek.com/2025/03/10/manus-ai-lagent-ia-chinois-qui-veut-faire-trembler-les-etats-unis/

          Avec MANUS la Chine double les USA et accroît encore son avance.

          C’est Monsieur Xi qui rit !

    2. Avatar de pierre guillemot
      pierre guillemot

      Yves Cochet, après une carrière qui lui a permis de réunir un petit capital, l’a consacré à l’achat de quelques hectares de terrain agricole où il espère vivre en autosuffisance, à l’abri du besoin et des crises. Est-ce la sagesse ? Si j’étais lui, je consacrerais ce qui lui reste d’énergie à réunir une petite communauté organisée pour l’autodéfense. La première conséquence de l’effondrement de la société rendue fragile par la dépendance aux machines pensantes sera le retour des pillards.

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Cochet a toujours dit que le survivalisme était une connerie absolue et prone les échanges, le partage, la survie en commun(s).
        En clair, des éco-villages en réseaux le plus auto-suffisants possibles solidaires avec leurs voisins…

        1. Avatar de CloClo
          CloClo

          Un peu comme les nuraghes l’ont fait en Sardaigne il y a 3 500 ans en gros

          https://www.inrap.fr/archeologie-des-nuraghes-sardaigne-19569

          « La plupart des archéologues s’accordent désormais sur la fonction polyvalente des nuraghi et sur leur évolution fonctionnelle et architecturale au cours des siècles : structure défensive, résidentielle, mais aussi habitat, activité rurale, contrôle du territoire, centre de vie sociale, administrative et cultuelle. Certains ont pu jouer un rôle plus important de coordination. A partir du XIIe siècle av. J.-C., le nuraghe abrite des espaces à vocation cultuelle. Au-delà de leur fonction précise, ils s’insèrent tous dans un réseau territorial structuré et hiérarchisé.

          Cette structure polyvalente de l’économie rurale témoigne d’un grand savoir-faire architectural, d’une civilisation florissante avec des corps de métier spécialisés, une société solidaire et nombreuse, disposant de ressources suffisantes pour aller au-delà de besoins et d’activités du quotidien. Difficile en effet d’envisager une telle activité de construction dans un contexte d’instabilité. Afin d’inventer une nouvelle forme architecturale et bâtir des milliers de tours — une prouesse —, ce peuple a dû répondre à des défis techniques majeurs, tout en témoignant d’une cohésion sociale forte. »

          On n’a rien inventé, mais avec le numérique, de la technologie fiable et durable, de l’énergie adaptée, on pourrait tellement juste tous vivre plus en accord avec nos valeurs. Une gestion globale décentralisée en fait.

  5. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
    Pierre-Yves Dambrine

    « Guerre sans morts »
    Je suis assez sceptique.
    Pour trois raisons :
    Premièrement, si les Chinois préparent activement la guerre cybernétique zéro morts, pourquoi investissent ils autant aujourd’hui dans les moyens conventionnels ?
    Notamment dans leur marine, qui est d’ailleurs en nombre de bâtiments la première du monde, dans l’objectif de contrôler la mer de Chine, annexer Taiwan, et être présent dans le pacifique. M’est d’avis qu’ils n’ont pas une confiance aveugle dans les possibilités de l’IA pour faire la guerre.

    Deuxièmement, il y l’objection que le premier qui lance son attaque cybernétique de haute intensité ôte le camp adverse de ses possibilités de réplique à la hauteur de l’attaque dans l’hypothèse où l’un de deux camps est mieux préparé, équipé, en moyens d’attaque IA.
    Si l’un des camps porte un coup décisif à l’adversaire, on peut dire effectivement qu’il n’y aurait aucun mort du coté de l’attaquant, mais que possiblement il pourrait y en avoir dans l’autre camp du fait de la destruction partielle ou totale des infrastructures.

    Troisièmement, un pays doté de l’arme nucléaire sur des sous-marins indétectables peut dissuader de toute attaque cyber de haute intensité.

    Conclusion, ne veut mieux-t-il pas réfléchir d’emblée à une société résiliante où sont préférés les systèmes techniques low-tech écolo-compatibles, pour se prémunir, en amont, de toute attaque cyber de haute intensité ?

    C’est un peu ce qui est suggéré dans un des billets, où l’on se réserve de passer en mode dégradé en cas d’attaque ; il me semble que c’est de là qu’il faudrait partir … pour faire du mode dégradé la norme, l’IA jouant son rôle selon un principe de subsidiarité.

    1. Avatar de Garorock
      Garorock

       » pourquoi investissent ils autant aujourd’hui dans les moyens conventionnels ? »
      Et notamment dans la multiplication, non pas des petits pains ou des nems mais des ogives atomiques dont ils veulent tripler la mise?
      Est ce que quand tous les pays auront la dissuasion nucléaire, nous en reviendrons aux combats à l’arbalète qui ne sont pas plus barbares que ceux à la kalash et au napalm et font statistiquement beaucoup moins de morts?

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Alors disons que entre deux puissances qui ont l’arme nucléaire, une guerre numérique intense, c’est l’opportunité de gagner, de prendre l’ascendant, de donner un avantage à celui qui est le plus doué et le plus efficace, surtout si cela se fait non pas d’une seule fois, mais par paquets successifs, assez rapide, minant la confiance chez l’autre. Infrastructure énergie, communication, transport, logistique, finance, perturbés juste ce qu’il faut pour entraîner une grande fragilité, et une démoralisation. Dans le monde interconnecté et interdépendant, pas besoin de force, c’est du Judo, on utilise les moyens de l’adversaire pour le mettre à terre, pas besoin de le Tuer ! Un effondrement est suffisant ! Les Nukes c’est pour garantir que l’autre ne pète pas les plombs directement et accepte de se voir mis au sol proprement sans trop de dégâts. Mais entre temps votre hégémonie et votre capacité d’action se trouve décuplé, comme votre puissance réelle dans le Monde, c’est vous qui inspirez confiance et stabilité auprès de tous les autres, c’est vous le chef de la cours d’école…

  6. Avatar de Garorock
    Garorock

    ESt ce que les Ouigourhs iront faire chair à canon lors de l’invasion de Taiwan ou seront -ils expédiés au Pakistan pour faire bouclier humain?
    Est ce que l’oligarque Jack Ma sera contraint de financer la cyber guerre contre la Corée du sud?
    Est ce que quelque part, un jour, un empereur quel qu’il soit a eu les mains propres?

  7. Avatar de Garorock
    Garorock

    La guerre c’est une quatrième vague au Soliton!
    Va t-elle annihiler la troisième?
    En économie de guerre, il reste la crise climatique et la complexité: toujours trois vagues!
    La dernière alimente la première et les deux ensemble extrapolent la seconde.
    C’est un chemin comme un autre vers l’effondrement…

  8. Avatar de Nikolaz
    Nikolaz

    À un moment où à un autre, il s’agit de contrôler les ressources d’un territoire conquis (production agricole ou minières). Dans quelle mesure une résistance physique est possible (résistance par les armes, refus de collaborer) ? Quelles seraient les conséquences de cette résistance ? Serait-elle efficace, comment est-elle contrée (exécution, déportations) ?

    1. Avatar de CloClo
      CloClo

      Alors je dirais que le contrôle ou la conquête d’un territoire n’est pas nécessaire pour avoir les matières premières. De nos jours, l’objectif est plutôt d’attirer les fluxs de matières à soi et comme ils ne sont extensibles à l’infini, il faut détourner les flux qui vont vers les autres puissances pour les amener vers soi. En les faisant s’effondrer ou se refermer sur elle même. Surtout quand tu veux toi produire en masse et construire en masse (programme du millénaire Chinois = sécurité et chacun sa maison équipée, véhicules et accès aux services vitaux)

  9. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    L’Art de la Guerre et les stratégies de résilience.

    GPT4 o1

    En cas de guerre cybernétique, la réponse dépend de vos objectifs et des menaces spécifiques, mais généralement **un système hybride** combinant les forces de l’analogique et du numérique peut offrir un équilibre entre sécurité et efficacité.
    Voici les détails :

    ### **1. Systèmes analogiques : Robustesse face aux cyberattaques**
    – **Avantages :**
    – Non connectés à Internet, donc à l’abri des attaques à distance.
    – Pas de logiciels vulnérables aux malwares ou aux ransomwares.
    – Idéal pour maintenir des communications critiques ou des infrastructures sensibles en fonctionnement.
    – **Limites :**
    – Moins efficaces pour des tâches complexes ou des environnements nécessitant une grande connectivité.
    – Moins flexibles et adaptables que les systèmes numériques.

    ### **2. Systèmes numériques : Puissance et versatilité**
    – **Avantages :**
    – Hautement adaptables avec des outils avancés de chiffrement, détection d’intrusion et gestion des menaces.
    – Permettent une réponse rapide et automatisée en cas d’incident.
    – **Limites :**
    – Vulnérables aux cyberattaques si les systèmes ne sont pas correctement sécurisés.
    – Les connexions réseau augmentent le risque d’infiltration.

    ### **3. Approche hybride : Meilleur des deux mondes**
    – **Combiner analogique et numérique** : Par exemple, des systèmes analogiques pour les infrastructures vitales (comme les centrales électriques) et des systèmes numériques hautement sécurisés pour les analyses complexes.
    – **Isoler les parties critiques** : En utilisant des « systèmes en circuit fermé » qui ne sont pas accessibles depuis l’extérieur.
    – **Redondance manuelle :** Avoir des processus non automatisés ou analogiques en cas de panne ou d’attaque numérique.

    ### **Conclusion :**
    En cas de guerre cybernétique, **les systèmes analogiques offrent une sécurité passive contre les attaques numériques**, mais leur manque de souplesse peut être un frein.
    Les systèmes numériques bien protégés sont plus efficaces, mais nécessitent une gestion de la cybersécurité rigoureuse. En combinant les deux, on peut maximiser la résilience et la capacité de réponse.

    ***********
    GPT4 o1

    La Russie a maintenu certains systèmes analogiques pour des raisons de sécurité intérieure et de résilience stratégique. Ces systèmes analogiques sont souvent utilisés en complément des infrastructures numériques modernes.
    Voici pourquoi :

    1. **Résilience face aux cyberattaques** :
    Les systèmes analogiques, étant déconnectés d’Internet, sont beaucoup moins vulnérables aux cyberattaques.
    Cela les rend particulièrement utiles pour des communications critiques en cas de conflit ou de cyberguerre.

    2. **Stratégie de sécurité nationale** :
    La Russie a mis en place des politiques visant à renforcer sa souveraineté numérique tout en conservant des infrastructures analogiques pour des usages spécifiques.
    Cela inclut des systèmes de communication militaire et gouvernementale qui peuvent fonctionner indépendamment des réseaux numériques.

    3. **Approche hybride** :
    Bien que la Russie investisse massivement dans les technologies numériques et la cybersécurité, elle semble également maintenir des systèmes analogiques comme solution de secours en cas de panne ou d’attaque sur ses réseaux numériques.

    Cette combinaison d’analogique et de numérique reflète une stratégie visant à maximiser la sécurité et la résilience.

    A suivre avec le lien fourni par GPT4 o1:

    Un article de Daniel PASQUIER retraité du ministère de la Défense (Relations internationales) sur l’oukase n°400
    Il fut notamment:
    * Inspecteur du désarmement conventionnel en Fédération de Russie,
    * Attaché de défense (Balkans et Asie Centrale) et
    * Observateur OSCE dans le Donbass.

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Voici l’oukase ( décret présidentiel ) n°400

      Russie : les inflexions de la nouvelle Stratégie de sécurité nationale
      22/11/2021 — Author Daniel Pasquier

      L’oukase présidentiel n° 400 a été publié par la chancellerie du Kremlin le 2 juillet 2021 :
      long de 44 pages, publié uniquement en langue russe,
      ce texte définit la nouvelle Stratégie de sécurité nationale.

      https://www.secrets-de-la-guerre-froide.com/la-nouvelle-strategie-russe-de-securite-nationale-1

      Voici le le résumé fait par GPT4 o1 de l’oukase n° 400 publié par la chancellerie du Kremlin

      Voici une synthèse technique et détaillée du texte, qui porte sur la nouvelle Stratégie de sécurité nationale de la Russie adoptée en 2021 :

      ### Contexte et Objectif
      – **Oukase présidentiel n° 400** :
      Document de 44 pages, publié en russe le 2 juillet 2021, qui fixe les orientations stratégiques de la sécurité nationale russe.
      Il est révisé tous les six ans et supervisé par le Président, avec un rapport annuel du Secrétaire du Conseil de sécurité.

      ### Points Clés Stratégiques
      1. **Vision d’un Monde Instable :**
      – Constat de profondes transformations globales avec des acteurs étatiques et transnationaux perturbant l’ordre établi.
      – Menaces principales : Les États-Unis, l’OTAN, les sanctions économiques, et la montée du radicalisme.
      – Affaiblissement des organisations internationales comme l’ONU.

      2. **Menaces Identifiées :**
      – **Militaires** : Déploiement de l’OTAN près des frontières russes et projets de missiles en Europe.
      – **Économiques** : Concurrence déloyale, sanctions, entraves à l’accès à l’Arctique.
      – **Socio-politiques** : Tentatives de manipulation sociale et informationnelle pour déstabiliser la Russie.

      3. **Réponse Stratégique de la Russie :**
      – Se positionner comme un centre d’influence global.
      – Renforcer la stabilité intérieure
      * économie,
      * défense,
      * valeurs spirituelles).
      – Investir dans:
      * les infrastructures,
      * la santé,
      * l’éducation et
      * la technologie.

      ### Domaines Vitaux et Mesures Clés
      – **Préservation Humaine :**
      Salaires, logement, santé, et éducation.
      – **Défense :**
      Maintien de la dissuasion nucléaire et indépendance technologique.
      – **Sécurité Économique :**
      Industrialisation, réduction de la dépendance technologique, dédollarisation.
      – **Information et Cyberespace :**
      Contrôle des menaces propagandistes et terroristes.
      – **Technologie et Innovation :**
      Développement d’intelligences artificielles, nanotechnologies, et autres.
      – **Environnement :**
      Réduction de la pollution et protection des ressources naturelles.
      – **Valeurs Culturelles :**
      Promotion du patriotisme, de l’histoire et des traditions russes.
      – **Coopération Internationale :**
      Renforcement des alliances avec des partenaires comme la Chine, l’Inde, et d’autres acteurs régionaux.

      ### Aspects Remarquables
      – La stratégie se concentre principalement sur les lacunes internes de la Russie (corruption, pauvreté, infrastructures vétustes).
      – Marque un pivot stratégique asiatique, tout en minimisant les relations avec l’Union Européenne.
      – Intègre pour la première fois des préoccupations environnementales.

    2. Avatar de Garorock
      Garorock

      Salut Illi
      Tu ne pourrais pas lui demander au Super MatouGPT ce qu’il pense au sujet de Trump agent russe versus Trump idiot utile ou mafieu reconnaissant?
      On ne peut décemment pas se contenter des analyses de Grock mitaine sur le sujet.
      Non?
      Please.

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Salut Garo

        Quand j’entre en discussion avec GPT4 o1 , je pars sur une page blanche, dans l’inconnu, avec un prompt en relation avec l’article de Paul Jorion.
        J’essaye d’approfondir et je relaie sur le blog.

        Concernant Trump agent russe vs Trump idiot utile,….. je l’avais interrogé dans un article précédent suite à un commentaire du Général Yakovleff .

        https://www.pauljorion.com/blog/2025/03/08/a-message-to-the-us-military-your-president-is-actively-helping-russia-to-crush-ukraine-please-confirm-this-is-expressly-what-you-wish/comment-page-1/#comment-1056012

        Les réponses de GPT4 o1 sont assez explicites et parlent d’éléments de preuves controversés et de possibilités
        de motivations des personnes émettant ces éléments controversés qui peuvent varier en fonction de leurs intérêts
        * personnels,
        * professionnels
        * idéologiques.
        (GPT4 o1)

        Cependant GPT4 o1 n’est pas sensé connaître les éléments cachés et n’apporte que son interprétation.

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Ah oui je l’avais lu en plus! Mais j’ai zappé…
          Bon ça fait une moyenne avec Grock. En gros sur ce coup là les Matous sont comme nous: gros jean comme devant!
          😎

    3. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      GPT4 o1

      Les systèmes analogiques, par définition, sont beaucoup moins vulnérables aux cyberattaques que les systèmes numériques.
      Voici pourquoi :

      ### **1. Limitation des connexions numériques**
      – Les systèmes analogiques fonctionnent sans nécessiter de connexions à des réseaux numériques ou à Internet, ce qui les rend inaccessibles aux cyberattaques basées sur des logiciels malveillants ou le piratage à distance.

      ### **2. Absence de logiciels**
      – Contrairement aux systèmes numériques, ils ne reposent pas sur des systèmes d’exploitation ou des applications qui peuvent présenter des vulnérabilités exploitables par des hackers.

      ### **3. Menaces possibles**
      – Les attaques contre un système analogique seraient généralement physiques (comme une intervention sur des équipements ou des lignes électriques) plutôt que cybernétiques.
      – Cependant, dans certains cas, les systèmes analogiques partiellement connectés à des infrastructures numériques (par exemple, des systèmes hybrides) pourraient présenter des points de vulnérabilité.

      En conclusion, un système analogique est intrinsèquement beaucoup moins exposé aux cyberattaques, mais il peut être compromis si une partie de ses composants est intégrée à un environnement numérique.

      Si vous cherchez une sécurité maximale, une séparation stricte entre analogique et numérique peut être une stratégie efficace. 😊

  10. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Une info : il semblerait qu’on rentre dans la possibilité d’un cessez le feu .

    J’ai donc demandé à GPT4 o1 2 questions

    1- Qu’est que la sémantique générale ?
    2 – Comment la sémantique générale peut-elle s’appliquer dans un contexte de guerre ?

    L’exemple donné à la réponse 2 est très d’actualités.

    1- GPT4 o1
    La **sémantique générale** est une approche interdisciplinaire qui explore la relation entre le langage, la pensée et la réalité.
    Développée par Alfred Korzybski dans les années 1930, elle vise à améliorer la clarté de la communication et de la pensée en aidant les gens à comprendre comment le langage influence leur perception du monde.
    Voici les concepts principaux :

    ### **Principes fondamentaux :**
    1. **Le langage n’est pas la réalité :**
    – Korzybski affirme que « la carte n’est pas le territoire », ce qui signifie que les mots ou symboles que nous utilisons pour décrire la réalité ne sont pas la réalité elle-même, mais des représentations simplifiées.

    2. **Non-Identité :**
    – Deux situations ou objets ne peuvent jamais être exactement les mêmes, et notre langage doit refléter cette diversité plutôt que de simplifier ou généraliser excessivement.

    3. **Orientation temporelle :**
    – La sémantique générale insiste sur l’importance de reconnaître que le monde est en perpétuel changement, et donc notre langage et nos jugements doivent s’adapter à cette réalité dynamique.

    4. **Réaction différée :**
    – Au lieu de réagir instantanément aux stimuli, Korzybski encourage une pensée critique et l’évaluation des situations avant de réagir.

    ### **Applications pratiques :**
    – **Communication améliorée :**
    En adoptant les principes de la sémantique générale, les gens peuvent éviter les malentendus et améliorer leurs interactions personnelles et professionnelles.
    – **Pensée critique :**
    Elle aide à identifier les biais et les simplifications dans le langage et la pensée.
    – **Gestion des conflits :**
    En reconnaissant que les points de vue individuels sont influencés par leur langage, elle encourage l’ouverture et l’empathie.

    En résumé, la sémantique générale est une méthode pour mieux comprendre et utiliser le langage, afin de réduire les malentendus et de favoriser une perception plus précise de la réalité. 😊

    2- GPT4 o1
    La sémantique générale peut offrir des outils puissants dans un contexte de guerre en aidant
    * à clarifier la communication,
    * à minimiser les malentendus stratégiques
    * à promouvoir une prise de décision rationnelle.
    Voici comment elle peut s’appliquer dans ce domaine critique :

    ### **1. Communication stratégique**
    – **Éviter les malentendus linguistiques :**
    Dans un conflit, des termes mal interprétés ou ambigus peuvent entraîner des erreurs stratégiques graves.
    En utilisant les principes de la sémantique générale, les responsables peuvent clarifier le sens des messages et réduire les risques d’interprétation erronée.
    – **Précision des ordres :**
    La sémantique générale encourage l’usage d’un langage précis et sans ambiguïté, essentiel pour transmettre des ordres clairs sur le champ de bataille.

    ### **2. Décisions basées sur la réalité**
    – ** »La carte n’est pas le territoire » :**
    Ce principe rappelle que les plans et modèles sont des représentations de la réalité, mais pas la réalité elle-même.
    En contexte de guerre, cela incite les décideurs à ne pas s’accrocher rigidement à des plans dépassés, mais à s’adapter aux changements sur le terrain.
    – **Réduire les biais cognitifs :**
    Les généraux et stratèges peuvent mieux évaluer les situations en dissociant leurs suppositions de ce qui se passe réellement.

    ### **3. Propagande et psychologie de guerre**
    – **Comprendre l’impact des mots :**
    En temps de guerre, le langage est une arme.
    La sémantique générale aide à décrypter et à contrer la propagande ennemie en analysant les implications sous-jacentes des messages.
    – **Créer des messages efficaces :**
    En appliquant des principes clairs, un État peut concevoir des communications pour renforcer le moral ou influencer les perceptions publiques.

    ### **4. Résolution des conflits**
    – **Reconnaître des perspectives divergentes :**
    En comprenant que chaque acteur perçoit et exprime la réalité différemment, la sémantique générale peut ouvrir la voie à des négociations plus constructives.
    – **Réduction des généralisations :**
    La guerre est souvent alimentée par des généralisations ou stéréotypes.
    En encourageant une pensée nuancée, la sémantique générale peut déconstruire ces préjugés.

    ### **Un EXEMPLE CONCRET**
    Prenons un cas hypothétique : dans une négociation de CESSEZ LE FEU , si les termes utilisés sont ambigus (comme « zone de sécurité » ou « désescalade »), chaque partie peut interpréter ces mots différemment, ce qui risque de rompre l’accord.
    Avec une approche inspirée par la sémantique générale, ces termes seraient définis de manière explicite et partagée pour éviter les malentendus.

    En résumé, la sémantique générale peut non seulement améliorer la communication et la planification dans un contexte de guerre, mais aussi contribuer à la réduction des conflits en promouvant une meilleure compréhension mutuelle.

    *********
    Remarque : des réponses de GPT4 o1 qui semblent en rapport avec aurelien2022

    https://aurelien2022.substack.com/p/what-we-talk-about-when-we-talk-about

    Ce dont nous parlons, quand nous parlons de pourparlers.
    La fin est peut-être plus éloignée que vous ne le pensez.

  11. Avatar de Philippe
    Philippe

    Difficile aujourd’hui de s’exprimer au sujet de ce qui se passe surtout si on défend envers et contre tout une position pacifiste. Voici une carte blanche publiée dans le journal belge Le Soir, elle en vaut la peine :

    Résister à la frénésie militariste

    Face à l’intensification du discours militariste en Europe après la suspension du soutien US à l’Ukraine, cette carte blanche alerte sur la montée en puissance de la remilitarisation et la marginalisation des voix critiques. Il appelle à résister à cette frénésie, à privilégier la diplomatie et à préserver la solidarité sociale.

    Carte blanche – Par Christophe Wasinski, professeur de relations internationales à l’Université libre de Bruxelles; Déborah V. Brosteaux, chercheuse en philosophie au FNRS (tous deux sont membres du Centre de Recherche sur l’Expérience de Guerre MSH-ULB); Renaud-Selim Sanli, éditeur aux éditions Météores (Bruxelles).

    Publié le 11/03/2025 à 12:41 Temps de lecture: 4 min

    En réaction à l’annonce de la suspension du soutien militaire et financier des Etats-Unis à l’Ukraine, les gouvernements européens ont intensifié leurs discours et programmes en faveur de la mobilisation guerrière. Outre le fait que l’augmentation massive des budgets des armées soit présentée comme un impératif, le spectre du service militaire obligatoire fait son retour et les décideurs évoquent la nécessité de préparer les populations à l’effort de guerre. On assiste à un véritable alignement des principales forces politiques quant au besoin de réarmer. Le discours sécuritaire est par ailleurs relayé, sans recul critique, par la plupart des médias. La mobilisation, à la fois matérielle et psychologique, n’est certes pas neuve. Elle est déjà à l’œuvre depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. L’attitude de l’administration Trump a donné un coup d’accélérateur à cet élan. A la lumière de ces événements, il est non seulement important de réfléchir à l’adaptation de la posture de défense européenne, mais tout aussi essentiel d’adopter une perspective critique sur l’inquiétante dynamique d’escalade en cours.

    L’option du réarmement est-elle la seule ?

    Nous sommes pris d’effroi face aux centaines de milliers de vies ukrainiennes et russes que cette guerre a déjà emportées, nous ressentons de la colère face à la violence inouïe de l’impérialisme russe et de ses crimes de guerre, et nous aspirons plus que tout à une fin des hostilités et à l’émergence d’un monde plus sûr. Mais, et justement pour ces dernières raisons, nous sommes également effrayés par la manière dont la remilitarisation européenne s’impose aujourd’hui comme l’unique option valable. Et ce, sans que les effets de cette « unique option » ne soient envisagés avec lucidité. La mobilisation guerrière va de pair avec la mobilisation de la pensée, disqualifiant par avance toute possibilité autre. Il est urgent de résister à cette manière d’imposer les termes du débat.

    Les thuriféraires de la solution militaire ont d’abord cherché à nous persuader que les « armes miracles » (missiles antichars, pièces d’artillerie, lance-roquettes, missiles ou encore chasseurs-bombardiers) allaient changer la situation de manière décisive en Ukraine. Cela n’a pas été le cas. Aujourd’hui, c’est « l’effort de guerre miracle » qui est défendu dans les sphères politiques et médiatiques. Ce texte n’a pas l’ambition de proposer une quelconque autre technique providentielle. Il vise d’abord à rappeler qu’au beau milieu d’une guerre, dans un monde rendu incertain par le recours récurrent à la violence militaire, les solutions miracles n’existent tout simplement pas. C’est pour cela que nous avons besoin de celles et ceux qui doutent et qui envisagent la pluralité des voies possibles. En ne leur donnant aucune place, il est à craindre que celles et ceux qui n’ont pas confiance dans les discours guerriers européens en arrivent à considérer la voie trumpienne comme une option critique acceptable, ce qui serait désastreux.

    Austérité à deux vitesses et décomplexée

    Si les réponses européennes actuelles étaient véritablement au service de notre désir de paix, la possibilité qu’il n’y ait plus d’autre choix que de s’armer devrait apparaître dans toute sa tonalité tragique, comme l’échec de tout ce à quoi nous tenons. Au lieu de cela, le cri « Il n’y a plus d’autre choix possible ! » s’accompagne d’un véritable enthousiasme, d’un engouement, d’un « Pas trop tôt ! ». L’économiste belge Bruno Colmant déclare à la presse qu’il faut à présent « réhabiliter l’armée comme étant une valeur fondamentale de notre société » (1). Tandis que d’après Sud Info, face à la crainte d’une troisième guerre mondiale, des Bruxellois seraient prêts « à devenir de la chair à canon pour défendre l’Europe » (2). En France, le directeur général de la Banque Publique d’Investissement assène que l’endettement, c’est pour acheter « des canons, pas le Doliprane de ma mère » (3). Derrière cet euphémisme des Dolipranes, il faut entendre : les soins de santé, la sécurité sociale, la transition écologique… Cette austérité à deux vitesses et décomplexée est en parfaite adéquation avec les programmes politiques néolibéraux, tel que celui que porte actuellement la coalition Arizona. Charles Michel qualifie la situation de « moment de vérité sans précédent ». En France, Raphaël Glucksman considère que « pour l’Europe, c’est maintenant ou jamais ». Cet emballement guerrier s’empare également des réseaux sociaux. L’idée d’un « moment existentiel » et de la nécessité de dépasser les discordes internes est relayée par de nombreux internautes.

    De tels propos ne sont pas sans rappeler les pathos de l’Union sacrée française, ou de la Burgfrieden allemande, qui s’étaient imposées lors des votes des crédits de guerre en 1914, auxquels s’étaient ralliées les voix des partis socialistes et des syndicats. A l’époque aussi le discours était, de part et d’autre, « Il n’y a pas d’autre choix que de s’unir et se défendre face à l’ennemi ». Les voix pacifistes étaient alors jugées irresponsables, férocement combattues et écartées des partis. Un an plus tôt, en juillet 1913, l’Assemblée nationale française votait une loi instaurant le service militaire obligatoire. Il semble aujourd’hui utile de rappeler l’évidence, à savoir que ces préparatifs guerriers n’ont pas amené à un évitement de la violence, mais ont débouché sur quatre années de guerre mondiale et plus de 10 millions de morts.

    De voix pacifistes férocement combattues

    La frénésie militariste doit être vue pour ce qu’elle est réellement. Pour cette raison, il faut refuser de l’appréhender comme « l’unique garantie pour la paix ». C’est pourquoi il convient de prendre au sérieux toutes les autres options disponibles qui peuvent contribuer à la réduction des risques d’escalades horizontales et verticales. C’est pourquoi, également, il faut continuer à prendre au sérieux l’option diplomatique. Au surplus, il est impératif de maintenir les dépenses militaires au strict nécessaire afin qu’elles ne mettent à mal la solidarité à travers la sécurité sociale et pour tenter d’enrayer la course aux armements en cours. Enfin, il faut prendre en considération, à l’échelle internationale, les voix pacifistes qui défendent l’autodétermination des peuples.

    (1) Site de La Libre, « Bruno Colmant : “Nous allons entrer dans une économie tout à fait différente de celle que nous avons connue” », 4 mars 2025.

    (2) Site de Sud Info, « Crainte d’une troisième guerre mondiale, les Bruxellois expriment leurs inquiétudes : “Si ça arrive, je suis prêt à devenir de la chair à canon pour défendre l’Europe” », 7 mars 2025.

    (3) Site de France Culture, « Taxes, droits de douane, armement… Les nouveaux défis de l’industrie française », 5 mars 2025.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Si ce sont bien des chercheurs qui écrivent cela, pourquoi ne lit-on aucune différence entre ce qu’ils affirment et ce que peut prétendre de la même manière n’importe quel citoyen lambda pour soutenir son point de vue ? Ne peut-on espérer plutôt de la part de « chercheurs », quelque chose comme une argumentation rationnelle pour défendre leur point de vue ? Ils parlent du « pathos de l’Union sacrée française », mais tous les pathos se valent, le leur y compris.

      J’espère que la différence est nette entre de telles exhortations pétries de bons sentiments et les réflexions que je vous propose ici depuis quelques semaines sur la métamorphose de la guerre sous l’influence de l’IA.

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