Parvenir à décrire le piège dans lequel nous sommes tombés en à peine quelques semaines sans mentionner la trahison des États-Unis, sans dénoncer l’allégeance abjecte de Trump à Poutine, demande un certain talent. Quoi qu’il en soit, un Trump à la botte de Poutine, renversant des alliances vieilles d’un siècle, nous plonge dans une nouvelle « drôle de guerre » *, dont la déclaration qui nous a été faite par Trump, a été entérinée ce soir par Emmanuel Macron.
Les anti-américanistes primaires voient de l’eau apportée à leur moulin mais, source de dissonance cognitive pour eux, ils sont obligés de joindre à leur exécration, le nouveau compère des États-Unis : la Russie, pour laquelle il ne sont par ailleurs jamais à court d’excuses, de justifications, et autres circonstances atténuantes d’ordres divers.
* plus que probablement traduction maladroite en son temps de « phoney war », c’est-à-dire « guerre factice », par un brave Français fidèle à sa nation en étant peu doué pour les langues étrangères, qui a dû confondre « phoney war » avec « funny war » !
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