Parler exactement de ce qu’il fallait. Et toujours au bon moment

Illustration par DALL·E

L’un d’entre vous, commentateurs, a eu la maladresse de mentionner hier comme erreur de futurologie que j’aurais commise, que le Brexit serait une telle faute qu’il n’aurait pas lieu, ou qu’il serait inversé. Il aurait mieux fait d’en parler il y a un an ou deux, plutôt qu’aujourd’hui quand le détricotage du Brexit bat son plein.

Du coup, cela m’a donné envie de regarder de quoi je parlais et à quelle époque durant les 18 années écoulées. Ma conclusion : exactement de ce qu’il fallait, et toujours au bon moment.

Bien sûr, je précédais la grande presse de plusieurs semaines, de plusieurs mois, voire de plusieurs années. Le délai nécessaire à chaque fois pour lancer l’alerte en temps utile. « En temps utile » pour le public bien entendu : on m’a même fait parler longuement de tout cela devant des parlementaires et des sénateurs, proposer des remèdes, etc. mais les autorités ont ignoré ce qu’il aurait fallu faire avec la même superbe dans chacun des cas.

Donc avis à ceux d’entre vous qui encombrez mes boîtes aux lettres ici et ailleurs avec vos : « Mais, Monsieur Jorion, pourquoi parlez-vous de X alors que le vrai problème, c’est Y ! ». Non, le problème de l’heure, c’est bien X ! Votre Y, c’est de la diversion, c’est du spectacle. À l’avenir, ayez l’amabilité de tourner votre plume sept fois dans l’encrier !

Illustration par DALL·E

Partager :

27 réponses à “Parler exactement de ce qu’il fallait. Et toujours au bon moment

  1. Avatar de Arnaud Castex
    Arnaud Castex

    Sur le Blog de Muchel Goya

    face à la Russie et ne servira donc à pas grand-chose, sinon à offrir un « lâche soulagement » à certains et peut-être prodiguer un peu d’aide humanitaire.

    Que faire alors ? Outre la continuation de l’aide à l’Ukraine et à son armée sous forme de coopération, les États qui restent encore pour aider vraiment les Ukrainiens n’ont pas d’autres solutions que de proposer une alliance de fait et à distance. Concrètement, il s’agirait d’utiliser les forces aéroterrestres présentes en Pologne et en Roumanie comme force d’action préventive en cas de crise semblable à celle de l’hiver 2021-2022. Dissuader, ce n’est pas simplement déployer des moyens, mais aussi persuader que l’on va les utiliser. Il faudra donc expliquer à tous qu’en cas de nouvelles tensions avec la Russie, comme à l’hiver 2021-2022, et sur la demande du gouvernement ukrainien, cette force serait engagée avec certitude et en quelques jours pour protéger le ciel ukrainien, renforcer les forces terrestres ukrainiennes et placer la Russie devant le fait accompli et le dilemme de l’escalade. Cela demandera quand même quelques moyens supplémentaires, si possible autonomes des Américains peu fiables, une approbation manifeste des opinions publiques, et un peu de courage politique. Pour paraphraser une réplique de La grande vadrouille, c’est là qu’est l’os, hélas !

    1. Avatar de Grand-mère Michelle
      Grand-mère Michelle

      @arnaud Castex
      Euh…dommage que vous n’ayez pas retranscrit la phrase dans son entièreté…(de « Muchel Goya »??)

      Il y a environ un an déjà, des « européen-ne-s éminent-e-s »(dont l’ex-ministre belge des affaires étrangères, Hadja Lahbib/d’un parti « libéral ») se sont rendu-e-s en Ukraine pour « envisager la reconstruction du pays »(info RTBF).
      Ceux et celles qui, comme moi, ont observé avec désolation et perplexité les multiples guerres déclenchées sur la Terre depuis la « dernière » guerre mondiale(dont leurs parents et grands-parents leur avaient abondemment parlé) ont compris que cette question de la reconstruction (et des bénéfices/ »parts de marché »/appropriations de « ressources », qu’elle apporte aux « vainqueurs ») est essentielle dans la résolution des conflits armés..

      Comment les humbles peuples laborieux peuvent-ils encore continuer à consacrer leur vie, leur force et leur énergie, à imaginer, fabriquer, soigneusement, consciencieusement, les armes et les munitions destinées à nourrir ces conflits, afin de permettre à des « dirigeant-e-s » de se partager le gâteau gisant sous les tas de gravats et de cadavres en putréfaction?

      C’est à croire qu’ils ne savent pas… (pas plus que leurs syndicats?)

      1. Avatar de Arnaud Castex
        Arnaud Castex

        Grand Mère Michelle, ayant constaté
        ce manque, j’ai remis le texte en entier.

  2. Avatar de Arnaud Castex
    Arnaud Castex

    revoici le post de Michel Goya du 18/2/2025 en entier. suite a une dysfonction de mon CRISPR-Cas9 digital.
    https://lavoiedelepee.blogspot.com/?_sm_au_=isVZMMf2Ns6PWRSNNpv2LK3F1C6LF

    Le pacte des flous – Quelles garanties de sécurité pour l’Ukraine ?

    En bon homme d’affaires qu’il croit être, y compris quand elles sont étrangères, Donald Trump considère le produit Ukraine comme peu rentable au sein d’un marché, l’Europe, peu porteur. On appelle cela un « poids mort » dans la vieille matrice du Boston Consulting Group, et le conseil est de s’en débarrasser au plus vite pour pouvoir mieux se concentrer sur des marchés plus profitables, comme le Moyen-Orient (qui serait classé comme « dilemme » par le BCG) et surtout l’Asie (« vedette »). Les Américains réduisent donc leurs parts au sein de l’OTAN, tout en conservant une position de contrôle et en obligeant les associés européens à payer plus, notamment pour acheter américain (le BCG parlerait dans ce cas de « vache à lait »), et vendent l’Ukraine à la Russie.

    Chacun essaie donc de monnayer le maximum au sein de ce grand marchandage imposé. Du côté ukrainien, où l’on s’efforce de montrer que le poids mort est bien vivant, un des objectifs principaux est d’échanger l’acceptation d’un arrêt des combats, plus ou moins sur les positions actuelles, contre des garanties de sécurité. L’expression « garanties de sécurité » est une manière diplomatique de dire « dissuasion », et « dissuasion » est synonyme de « faire peur ». L’objectif final de l’Ukraine est donc d’avoir un dispositif militaire national et/ou intégré dans une forme d’alliance suffisamment fort pour persuader la Russie qu’une nouvelle offensive de sa part aboutirait à un désastre pour elle.

    La première garantie de sécurité d’un État est sa propre armée. L’armée ukrainienne est déjà la plus importante d’Europe, et on l’a vue suffisamment forte pour tenir tête à celle de la Russie, à défaut de pouvoir libérer les territoires occupés. Le problème est qu’au contraire de la Russie, qui n’a que modérément mobilisé la nation, l’Ukraine ne peut maintenir après-guerre son énorme effort et sera obligée de réduire ses capacités militaires. Autrement dit, le rapport de forces militaires relativement équilibré actuellement basculera forcément à nouveau en faveur de la Russie, avec tous les risques que cela comporte pour l’Ukraine ou d’ailleurs les autres nations du voisinage.

    Il faut donc trouver quelque chose qui puisse compenser ce futur rapport de forces défavorable. Cela pourrait être l’arme nucléaire, comme Volodymyr Zelensky l’a déjà évoqué. Ce n’est pas impossible techniquement, mais les risques politiques seraient énormes. Il y a peu de chances que la communauté internationale accepte un tel projet, et encore moins, bien sûr, la Russie qui saisirait immédiatement cette occasion pour reprendre la guerre. Il faut trouver autre chose.

    L’« autre chose » privilégié par Kiev est l’adhésion à l’OTAN afin de bénéficier de l’article 5 de la charte de l’Alliance atlantique, engageant ses membres à la solidarité en cas d’agression d’un des leurs, et dans l’immédiat d’une structure militaire spécifique de commandement, d’exercices et de plans communs, de procédures d’interopérabilité, etc. Ce n’est pas forcément si protecteur que cela quand on regarde de près, mais c’est déjà beaucoup mieux que les déclarations d’intentions fumeuses du mémorandum de Budapest de 1994. L’Ukraine, suffisamment bonne élève pour s’être engagée massivement en Irak aux côtés des Américains de 2003 à 2008, souhaite intégrer l’OTAN depuis vingt ans. La question a été évoquée au sommet de l’Alliance atlantique à Bucarest en 2008 pour décider de la mettre en veilleuse, ce qui a eu le don à la fois de décevoir Kiev et d’effrayer les paranoïaques de Moscou qui ont décidé d’être plus offensifs, en Géorgie d’abord et en Ukraine ensuite. L’Ukraine a déposé une demande formelle d’adhésion à l’alliance le 30 septembre 2022, et le sujet a été abordé à l’été 2023, avec un nouveau renvoi aux calendes grecques de la part de Joe Biden. Dans l’immédiat, Trump, qui n’a probablement jamais entendu parler des calendes grecques, veut un accord de paix et sait que l’idée d’une adhésion à l’OTAN l’exclurait totalement. À défaut, l’Ukraine pourrait se tourner vers l’Union européenne, qui est également en droit une alliance militaire puisque l’article 42 du traité de l’Union impose à ses membres une assistance plus contraignante que l’article 5 de l’Alliance atlantique. Dans les faits, personne n’est dupe sur la valeur d’un tel engagement, mais la perspective d’une entrée dans l’UE est à peine moins incertaine que celle d’une adhésion à l’OTAN.

    À défaut d’alliance, l’administration Trump a proposé un lot de consolation à Volodymyr Zelensky sous la forme du déploiement d’une force en Ukraine, sans troupes américaines et sans bannière de l’OTAN, et surtout sans mission claire, comme s’il s’agissait d’une fin en soi. Dans les faits, soit cette force est destinée simplement à observer les choses en excluant toute idée de combat – comme une force des Nations Unies sous casques bleus – soit elle est destinée à combattre en cas d’attaque russe.

    Le premier cas n’apporterait évidemment pas plus de garantie de sécurité pour les Ukrainiens que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) après les accords de Minsk. Son seul intérêt est qu’une force impuissante, oxymore, serait acceptable pour la Russie et qu’elle permettrait à l’Ukraine de sauver un peu la face à défaut de toute autre solution. Cela permettrait également aux nations qui veulent montrer qu’elles font quelque chose « pour la paix » mais sans prendre de risques, de montrer le drapeau et éventuellement, en cas de missions des Nations Unies, de gagner de l’argent. Peu importe au passage le volume de cette force, de 0 à 200 000, puisqu’elle ne servirait à rien, sauf peut-être à mettre dans l’embarras la Chine si par extraordinaire elle décidait d’y participer.

    Le second cas est évidemment beaucoup plus utile pour les Ukrainiens mais aussi, forcément, plus problématique pour tous les autres. Concrètement, il s’agirait, a priori pour les seules nations européennes, de déployer des unités de combat le long de la ligne de cessez-le-feu afin de combattre aux côtés des forces ukrainiennes en cas de nouvelle invasion.

    S’il y a des moyens disponibles et une volonté, les principaux pays européens pourraient déployer chacun une brigade de 3 à 5 000 hommes renforcés de bataillons de plus petites nations. Au total, si tout le monde était d’accord, on pourrait avoir au grand maximum 40 à 50 000 soldats européens (c’était le volume des forces européennes déployées en Afghanistan) au sein d’unités de combat solides et bien équipées. Dans les faits, tout le monde ne sera pas d’accord à prendre des risques, et si on parvenait à déployer un corps d’armée de 20 000 combattants européens et canadiens, et peut-être même australiens par solidarité historique avec le Royaume-Uni, ce serait déjà extraordinaire. C’est assez peu quand on compare avec le volume des armées russe et ukrainienne qui s’affrontent actuellement, mais suffisant quand même pour résister en attendant des renforts, notamment aériens. Ces brigades serviraient en fait surtout de forces « détonateurs », à l’instar par exemple des bataillons multinationaux déployés dans les pays baltes. S’attaquer à elles entraînerait automatiquement les pays européens fournisseurs dans la guerre, ce qui poserait un énorme dilemme à la Russie. Bien entendu, l’Ukraine serait ravie d’une telle perspective, alors que la Russie ne voudra jamais en entendre parler, continuerait le combat si on en parlait quand même, et activerait tous ses relais d’influence pour la combattre « au nom de la paix ». Ce n’est pas la peine d’envahir l’Ukraine pour l’empêcher de rejoindre une alliance militaire, si des brigades de cette même alliance – même sans bannière – viennent en Ukraine pour la défendre. Si la Russie s’y oppose, les États-Unis s’y opposeront aussi.

    Résumons : si une force étrangère doit être déployée un jour en Ukraine, elle ne sera en rien dissuasive face à la Russie et ne servira donc à pas grand-chose, sinon à offrir un « lâche soulagement » à certains et peut-être prodiguer un peu d’aide humanitaire.

    Que faire alors ? Outre la continuation de l’aide à l’Ukraine et à son armée sous forme de coopération, les États qui restent encore pour aider vraiment les Ukrainiens n’ont pas d’autres solutions que de proposer une alliance de fait et à distance. Concrètement, il s’agirait d’utiliser les forces aéroterrestres présentes en Pologne et en Roumanie comme force d’action préventive en cas de crise semblable à celle de l’hiver 2021-2022. Dissuader, ce n’est pas simplement déployer des moyens, mais aussi persuader que l’on va les utiliser. Il faudra donc expliquer à tous qu’en cas de nouvelles tensions avec la Russie, comme à l’hiver 2021-2022, et sur la demande du gouvernement ukrainien, cette force serait engagée avec certitude et en quelques jours pour protéger le ciel ukrainien, renforcer les forces terrestres ukrainiennes et placer la Russie devant le fait accompli et le dilemme de l’escalade. Cela demandera quand même quelques moyens supplémentaires, si possible autonomes des Américains peu fiables, une approbation manifeste des opinions publiques, et un peu de courage politique. Pour paraphraser une réplique de La grande vadrouille, c’est là qu’est l’os, hélas !

    1. Avatar de Grand-mère Michelle
      Grand-mère Michelle

      @Arnaud Castex

      « Ce n’est pas la peine d’envahir l’Ukraine pour l’empêcher de rejoindre une alliance militaire… »
      Ici, M.Goya évoque un des possibles/probables motifs du déclenchement de « l’opération spéciale » de « Poutine » en Ukraine, il y a bientôt 3ans…
      Motifs sur lesquels, de ce que j’en sais, beaucoup trop peu d’analystes se sont penchés à l’époque, ce qui offrirait sans doute des perspectives plus évidentes sur les possibilités et conditions de paix.
      Mais il ne dit pas un mot sur la question des « eaux territoriales » de la Mer Noire, qui offrent un accès(autant pour les navires militaires et marchands russes et ukrainiens, roumains et bulgares, géorgiens et turcs) à la Mer Méditerranée et à la Mer Rouge…direction l’Afrique et le Moyen-Orient…sans compter qu’un gazoduc d’Exxon les traverse, de la Georgie à la Roumanie, pour amener en UE du gaz du Kazakstan…

      Or, depuis l’époque de la « dissuasion nucléaire » et la sidération produite par l’anéantissement d’Hiroshima et Nagazaki, les Nations, mues par un sentiment de peur et d’horreur, se sont Unies et ont convenu de ne plus se faire la guerre(de ne plus s’engager dans des conflits armés). Et les multiples « ministères de la guerre » sont devenus des « ministères de la défense »…
      Mais cependant, la production(recherche, fabrication et commerce) des armes et des munitions n’a pas cessé, destinée désormais à la « défense » à l’égard d’un éventuel contrevenant à ces sages accords, et les rivalités comme les volontés d’expansion des « grandes puissances » se sont traduites sous forme de « guerres commerciales » (sans oublier les « opérations de soutien » à de nombreux groupes rebelles dans les pays décolonisés et désorganisés).
      Et les principaux « biens » commercialisables (à part les « énergies » nécessaires à la production et au transport international/intercontinental de toutes les marchandises) sont les denrées alimentaires …dont les céréales, à destination d’endroits désertifiés et pollués par des opérations d’extraction qui privent les humains de leurs possibilités de cultures vivrières…surtout en Afrique.
      C’est pourquoi les céréales OGM cultivées en Ukraine(mais interdites de culture en UE), avec les semences/engrais/pesticides/machines-outils agricoles achetés à crédit en Allemagne (voir Bayer/Monsanto), forcément « meilleur marché », sont très prisées et font l’objet d’un intense trafic …(de sorte que l’Ukraine, probablement, ne fera jamais partie de l’UE!)
      Rappelez-vous les seuls « accords » conclus entre la Russie et la Turquie depuis le début de la guerre, qui avaient permis la circulation de ces bateaux de céréales dans un « corridor » protégé… je ne sais plus quand exactement… Je m’étais dit, en mon for intérieur, que quand les russes auraient pris Odessa, leur guerre serait gagnée…
      À l’heure de la mondialisation commerciale triomphante (qui tue, pue, pollue, inonde, incendie et asphyxie notre si beau et si précieux biotope), les voies maritimes sont certainement primordiales pour continuer à « gagner, quand même! »( dixit le diable, dans « l’histoire du soldat », œuvre « d’art total » de Stravinsky et Ramuz)… En attendant les nouvelles « routes de la soie », sans doute!

      Ça fait au moins 10 fois que je passe mon temps, ici, à attirer l’attention sur ces « détails » … sans réaction! C’est la dernière fois!

      1. Avatar de arkao

        @Grand-mère Michelle
        Je suis d’accord avec vous sur le fait que pour comprendre les conflits, il ne faut surtout pas négliger les questions de matières premières et des flux qui les distribuent de par le monde. A croire que plus personne ne se souvient de ses leçons de géographie.
        Vous prêchez un convaincu, d’où mon absence fréquente de réactions 🙂

        1. Avatar de Thomas Jeanson
          Thomas Jeanson

          Oui, on peut demander aujourd’hui « l’Europe, combien de mb /j ? » comme on demandait avant  » combien de divisions ? »

          Ceci dit, il manque à Jancovici qui voit tout par ce prisme, le reste, qui n’est pas rien…

      2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        @GmM (« Ça fait au moins 10 fois que je passe mon temps, ici, à attirer l’attention (…) sans réaction! »)

        Moi ça fait plus de quinze ans.

        1. Avatar de Hervey

          Mais non, BasicRabbit.
          La porte du clapier est ouverte mais vous vous êtes radicalisé Thom en vous estimant privé d’écoute.
          🙂

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @Hervey (« radicalisé »)

            Je suis effectivement convaincu que Thom est un penseur radical, c’est-à-dire qui va à la profonde racine des choses. En fait je n’en connais pas de plus radical que lui.

      3. Avatar de Arnaud Castex
        Arnaud Castex

        Grand Mere Michelle, ou voulez vous en venir?
        La circulation maritime en mer noire serait le noeux du conflit?

        Arkao, Trump partage entièrement votre point de vue !

        1. Avatar de Grand-mère Michelle
          Grand-mère Michelle

          Oui, en effet, la circulation maritime (pas seulement en Mer Noire…voir la Baltique, par ex, et la tentative d’isoler la Russie et ses ambitions) nécessaire au « libre échange commercial » prôné par la plupart des « Grandes Nations » comme facteur de paix, mais en réalité basé sur le principe du « ruissellement » trompeur de la richesse des « élites » sur les peuples fut, d’évidence, le « fer de lance » de leur expansionnisme à géométrie variable depuis 80 ans.
          Mais soudain, face au mécontentement et à la frustration affichée des populations laborieuses, comme de leur responsabilisation à l’égard des dégâts causés à leur environnement/leur biotope(il nous serait utile d’être mieux informé-e-s sur la Chine. de ces points de vue…), les réactions guerrières et menaçantes, autoritaristes en interne, se multiplient en se reposant sur une mentalité « traditionnelle » et fasciste(caractérisée par le sentiment de supériorité, l’envie et la peur « de l’autre ») habilement « popularisée » par des partis à la solde du Grand Marché.

          Tenir compte aussi de l’insécurité alimentaire mondiale, qui va devenir le principal enjeu des « investisseurs » et sans doute la prochaine crise majeure de notre « civilisation » si fière d’elle-même, qui « distrait le plouc » pour qu’il ferme les yeux sur les drames et les malheurs, les souffrances et les douleurs, qu’elle cause.

          1. Avatar de Arnaud Castex
            Arnaud Castex

            Intéressant mais ça me semble en décalage complet avec la guerre consécutive à la tentative d’Anshluss de la Russie sur l’Ukraine.

        2. Avatar de arkao

          @Arnaud Castex
          Trump n’y connait rien, il est juste le porte-voix du Kremlin, comme les plus perspicaces comme P. Jorion l’on comprit.
          On en a déjà parlé lors du début de l’invasion, les relations entre la Russie et l’Ukraine sont complexes, douloureuses, depuis plusieurs siècles.
          On ne peut pas comprendre la situation avec seulement une analyse psychologisante du style « Poutine est un dictateur mégalomane et méchant ».
          Négliger les ports d’Odessa, de Sébastopol, le jeu ambiguë de la Turquie qui contrôle le détroit (et son rôle obscur en Syrie où les Russes ont des bases stratégiques), la richesse agricole et minière de l’Ukraine, les gazoducs qui y passent, serait une erreur.

    2. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Arnaud Castex Le retour de l’arme nucléaire aux mains de l’Ukraine, comme l’évoque Michel Goya, ne serait qu’un juste retour des choses, ce pays ayant été précédemment nucléarisé, il n’y aurait pas de prolifération.

      Et comme ce renoncement de fait à l’arme atomique était fait en contrepartie d’une protection assurée par les grandes puissances dont la Russie, celle-ci serait mal venue devant l’opinion publique internationale de s’en offusquer (les US de même).

      Ce serait si l’on veut une issue réaliste et rapide avec l’appui de l’europe, qui ne semble en fait pas prêt de pouvoir faire grand chose d’autre de crédible :
      https://cacato.es/2024/livrer-a-lukraine-un-snle-des-le-mois-prochain/
      Sujet évoqué depuis 2 ans.
      Au bout de 3 ans les équipages de Mirage 2000 sont opérationnels.

  3. Avatar de Roger Butor
    Roger Butor

    Entre le narcissisme échevelé de l’un et les embrouillaminis alambiqués des autres…

  4. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    je trouve curieux qu’on cherche des poux dans la tête aux gens qui cherchent des explications, surtout quand ils ont autant de billes, et qu’on en a soi-même que 2 ou 3.

    Il y a tellement de gens à qui il faudrait chercher des poux dans la tête, pour toutes les diversions auxquelles ils ont cru, si ridicules parfois qu’on se demande s’ils y croyaient vraiment ! ou s’il mentaient en allant dans le sens du poil de l’opinion pour récolter du crédit de la part des imbéciles.

    Rappelons quelques unes de ces diversions : le SNU(*), la dégradation de l’enseignement, la paresse des fonctionnaires, l’obsolescence de la constitution, le manque de policiers, les réseaux sociaux, l’orthographe, le travail, la paresse des jeunes, la dette, l’islam, la 5G, le respect de l’orthographe, la déconnexion avec la Nature, les racailles, la déchéance morale et religieuse, la défiance de l’autorité, le retour de l’uniforme, les gaspillages d’argent public, les fraudes aux prestations sociales…etc etc

    Un tourbillon de diversions, que dis-je, un Maelström de diversions ! par des gens qui tous, apparemment, n’ont aucune crainte de passer pour des imbéciles pour la postérité ! Une armée de petits Chamberlain++ à l’intelligence minuscule, qui enfilent ces diversions comme des perles…au point qu’on dirait qu’ils en font une compétition !

    A tous ces hommes politiques et ces intellectuels médiocres, agitant ces diversions dans l’air de leur tête, aussi formatés que des savonnettes, je préfère pour ma part les gens qui comme Paul Jorion, s’évertuent à rechercher des explications censées et documentées aux choses de ce monde : la fin du travail humain, le rôle des rapports de force économiques, la dérive « casino » de la finance, l’hyper complexité, la concurrence…

    A la fin on aura un beau collier de perles, mais on ne sera plus là pour le voir

    https://findutravail.net/index.html#aidanger

    (*) une diversion à 3 milliards d’€, abandonnée il y a peu

  5. Avatar de timiota
    timiota

    Quid de la production céréalière dans les différentes régions adjacentes à l’actuelle ligne de front du Dombass (zone très productive en temps normale) ?
    En s’engageant à un montant d’achat fixe au prix fort indexé sur d’autres matières premières, l’aspect « marché » pourrait être retourné et favoriser l’Ukraine.
    Dans un registre assez différent, quoique, Gabriel Zucman en Lucky Luke économique s’est fendu de propositions un peu hétérodoxes sur des taxes douanières adaptées au type de « mismatch » entre pays, qui seraient un contre-feu vertueux à la politique de bras tordu dans le dos du parrain Trump-Vance-Musk, les trois Dalton du moment.
    A ce lien :
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/jan/20/trump-threatens-a-global-trade-war-europe-must-unleash-a-radical-alternative
    « Optimiser » dans la crise, avec des idées qui ne sont pas trivialement dans la boite à outils (et pour lesquelles les figures de mérite à optimiser ne sont donc pas évidentes), ça me semble plus qu’important…

    1. Avatar de Pad
      Pad

      Oui, Paul Jorion a ce don d’attraper l’esprit du temps, d’éclairer les angles morts au moment où ils deviennent cruciaux. Son approche du capitalisme, de la finance et de l’intelligence collective résonne particulièrement dans ce contexte de basculement.

      Là où Zucman propose un cadre d’action technocratique , une taxation extra-territoriale comme levier contre Trumpisme et inégalités . Jorion, lui, aurait sans doute élargi la perspective : comment un tel projet peut-il être adopté politiquement alors que les forces dominantes du capital s’y opposeront férocement ? La ruse de la raison suffira-t-elle, ou faut-il une bifurcation radicale ?

      On est à ce moment où l’histoire s’accélère. Une ère de fragilisation du modèle néolibéral, où des alternatives émergent, mais où le rapport de force reste à structurer. Zucman met sur la table une pièce essentielle, mais la question reste : qui aura l’énergie et la volonté politique de jouer cette partie ?

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Intraveineuses:
        Garorock
        07 juillet 2023 1h56
        Est ce qu’un jour le MinouGPT ne pourra pas décider par lui-même de faire un dessin comme Picasso l’a décidé un jour?
        Quand il aura mangé toute les bonnes croquettes…
        Il écrira son prompt lui-même. Comme un grand.
        Je vois cela vers GPT 6. Bien avant 2029.
        Ce jour là jaillira l’artiste artificiel qui vous enverra ses pochoirs sur vos smartphones.
        L’art en direct.
        Gratuit et en abondance.
        Et après Picasso, il sera Kubrik.
        Un chef d’oeuvre tous les mois!
        Sans actrices, sans acteurs, sans personne. Rien que du faux plus vrai que le vrai. Mais on s’y perd…
        Pour la musique, il ne devrait pas avoir trop de difficultés à faire mieux que maitre Gims.
        Et tout le reste à l’avenant.
        Alors en vérité je vous le dis, si vous n’investissez pas dès aujourd’hui votre assurance vie dans les éco-villages, vous allez être mal!
        Je vous aurais prévenu…

        Garorock
        19 juillet 2023 21h32
        C’est bien pour cela qu’un Einstein au carré, s’il a mangé les bonnes croquettes, devra s’occuper de la tuyauterie de cette planète. Là où circule le super sans plomp du capitalisme: le fric!
        Il faut beaucoup d’imagination pour trouver le moyen de tout stopper sans que thanatos l’emporte sur éros. C’est une affaire de flux. De vases communicants. Dans les banques et les cerveaux.
        De la délicate plomberie…

        Le bon peuple a besoin du fachisme pour alimenter sa libido.
        Alors en attendant une I.A un peu freudienne pour transformer ses « transferts »; lui donner d’autres affects à ruminer, J.D Vance est un sex-shop ambulant, un marchant d’Heidegger d’occasion, une aubaine pour sauver son petit cul de capitaliste!
        😎

    2. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @timiota Une première riposte s’il est un peu trop question de droit de douane aux US serait de taxer avec un Tariff à au moins 25% tout les armements et matériels importés des US !
      Cela ne coûterait rien et permettrait d’atteindre plus aisément un taux de dépenses militaire de 4 ou 5 % !

  6. Avatar de GREGOIRE RICHARD
    GREGOIRE RICHARD

    Bon, me voilà habillé pour l’hiver !

    Mon premier commentaire, n’avait pas vocation à provoquer l’ire de notre hôte, et encore moi causer un billet.

    C’était une tentative malheureuse, de présentation. Je taquinais un point de forme (et non de fond), lorsque l’on insiste qu’un événement n’aura pas lieu. Sur le fond, je reconnais la pertinence de l’analyse sur le Brexit, et sa validité ex post : un Brexit à bien eu lieu, mais avec son lot de problème bien anticipés.

    Bref, si j’ai mal été compris, c’est donc que je me suis mal exprimé.

    Je ne demande pas à faire pas de priorité entre les sujets (X ou Y), mon commentaire était justement, qu’il faut se méfier des spécialistes qui expliquent tout par le biais d’une seule lorgnette. Ce que ne fais pas notre auteur, et ce que j’apprécies beaucoup chez lui.

    En espérant avoir tremper suffisamment la plume cette fois-ci.

  7. Avatar de Khanard
    Khanard

    Il y a une question que je me pose depuis un sacré bout de temps . M. Jorion a publié deux ouvrages sur DT qui sont , après les avoir lus , de véritables brûlots concernant les relations entre DT et VP . Voici la question : comment se fait il que ces deux ouvrages n’aient pas eu (à ma connaissance) une couverture médiatique digne de ce nom ?
    Autre question: M. Jorion, ne craignez vous pas des « représailles » venant d’un côté (DT) ou de l’autre (VP) ?

  8. Avatar de Thomas jeanson
    Thomas jeanson

    Je n’ai pas trop l’habitude de dire aux autres ce qu’ils doivent faire, c’est même peut-être ce qui me caractérise le plus !

    Mais aujourd’hui Môsieur Jorion, je vous le dis tout net :

    Ne changez rien !

    😉

  9. Avatar de pierre guillemot
    pierre guillemot

    Admiration. Tant ce qui précède démontre que ceux qui écrivent ici sur le passé, le présent et l’avenir sont instruits et clairvoyants, le savent et n’hésitent pas à écrire qu’ils le savent. Je vois quand même une contradiction. Il s’agit de l’avenir, sur une génération, une vie d’homme peut-être. Or il y a cinq ans (environ) j’avais lu que dans trente ans, irrémédiablement, le monde terrestre sera devenu inhabitable pour l’espèce humaine, et peut-être la Vie elle-même, qu’il ne restait que trois possibilités (de mémoire, je suis trop paresseux pour rechercher et relire) : Plan A de contemplation du néant futur, plan B de migration du petit nombre des élus vers des planètes plus accueillantes, plan C de perpétuation de la personne et de la pensée d’un Je non spécifié dans une machine numérique. Les bases matérielles-technologiques des plans B et C se mettent en place sous nos yeux. Et pourtant l’avenir de l’Ukraine, des céréales qui y pousseront grâce à des machines achetées à crédit, pour nourrir les Egyptiens (ou d’autres peuples nécessiteux, je dis « Egypte » parce que je viens d’y aller en touriste), la répartition des effectifs de soldats des pays riches, la couleur de leur casque et son effet sur l’orientation des circonstances futures remplissent ce que je viens de lire. Est-ce le plan A devenu projet à long terme ?

    ll y a un peu moins de deux mille ans, des gens dont nous avons le nom demandaient à leurs guides spirituels s’il est nécessaire de continuer de cultiver sa terre, de marier ses filles, et en général de s’occuper de l’avenir, puisque Dieu a annoncé son retour en gloire avant que cette génération ne passe. Et peu d’années après il a fallu s’organiser pour que ceux qui avaient cru en l’avenir ne périssent pas de misère, car le retour en gloire se faisait attendre plus longtemps que n’avaient duré les patrimoines dissipés (c’est le principal sujet des épîtres de Paul, la collecte pour les frères de Jérusalem).

    Et pendant ce temps-là, des curieux (dont je viens d’être) vont visiter ce qui reste des investissements consentis il y a trois ou quatre ou cinq mille ans par un peuple pour que quelques uns vivent éternellement. Et en effet c’est une réussite, on parle de cette entreprise et on vient l’admirer aujourd’hui en prononçant les noms de ceux qui en ont bénéficié. On vit une époque formidable (et c’et vrai depuis qu’il y a des époques).

  10. Avatar de "Prophète"
    « Prophète »

    « Prophète »:

    Moi aussi, je fais des gros X (plus petits ou plus grands, ça dépend).

    M. Cyril Hanouna s’occupe du Pape, ce n’est pas idiot, c’est à la fin de l’article:
    https://www.melty.fr/people/cyril-hanouna-met-les-choses-au-clair-avec-le-pape-francois-il-ne-fait-pas-ca-2215245.html

    Ce passage:
     »
    Et c’est exactement la version d’Emmanuel Macron le président. C’est que le Pape serait venu s’il y avait des lambdas pour rouvrir Notre-Dame. Le Pape ne vient pas, car il y avait des chefs d’États, des people. Et le Pape ne fait pas ça. C’est aussi simple que ça.” Cyril Hanouna, l’homme qui murmurait à l’oreille du président. À moins que cela ne soit l’inverse si l’on en croit l’animateur.
     »

    En fait, M. Hanouna a du nonSoi (et le Pape aussi pour une fois), et s’est lancé dans des projets vraiment très très compliqués et qui parait assez inextricable.

    Il est vrai que l’on est dans l’univers très virtuel de la télévision, mais on va s’en sortir…

    1. Avatar de "Prophète"
      « Prophète »

      Ajout d’actualité à « Prophète », 19 février 2025 1h31

      Certains pays interdisent Deepssek:
      https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/intelligence-artificielle-intelligence-artificielle-craignent-ces-pays-ont-interdit-deepseek-119726/

      Mais c’est une A.I. Open Source?

      UN RAPPORT, EN PARTIE, SUR LE POUVOIR DE CES ENTREPRISES QUI VEULENT DÉCIDER DE NOS VIES:
      Dominique Boullier, Sciences Po (et autres institutions)
      « Puissance des plateformes numériques, territoires et souverainetés »
      Mots clés: Architectures techniques, GAFAM, plates-formes, Réseaux sociaux, stratégie, territoires
      C’est ici:
      https://www.sciencespo.fr/public/chaire-numerique/wp-content/uploads/2022/07/puissance-des-plates-formes-numeriques-dominique-boullier-juin-2022.pdf

      ———————————-
      Il est temps de s’occuper de toutes ces personnes qui ne défendent rien d’autre que leurs intérêts financiers dans la technologie.
      ———————————-

      Et ce, grâce à Linux, peut-être Ubuntu, GNU, très probablement Python, le logiciel libre ou l’Open source et bien d’autres possibilités.
      On s’occupera aussi de toutes ces évaluations bidons, classement de Shanghai, h-index, etc. dans quelque temps.

      Une opposition que nous allons maintenant gagner dans quelques années:

      Nos amis pleins d’argent qui ne leur servent à rien, avec des compétences plus que limitées en informatique (si, si), commencent à avoir très peur de la réalité en informatique:

      Ils s’aperçoivent qu’on les a coincés depuis longtemps quand même, malgré leurs puissances financières.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. Je pensais plutôt à ceci : Combien de temps maintenant, avant que des russes se promènent dans le Pentagone ou…

  2. « Un quarteron de généraux en retraite…etc… », on connait la réussite de cette aventure. Une telle tentative risque bien de renvoyer…

  3. « Trump : « VIVE LE ROI ! » » Le roi Trump ne fait qu’exercer son pouvoir sur ses vassaux, comme…

  4. @Thomas Peut être une explication ici ? https://www.boursorama.com/bourse/actualites/le-corps-d-armee-de-trump-cherche-a-accelerer-l-examen-environnemental-de-600-projets-d-urgence-5352d867946d18bc3e1af8f7bad9da73

  5. « Celui qui sauve sa patrie ne viole aucune loi. » Si un haut-gradé y allait de son coup d’État…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta