Illustration par DALL·E
L’un d’entre vous, commentateurs, a eu la maladresse de mentionner hier comme erreur de futurologie que j’aurais commise, que le Brexit serait une telle faute qu’il n’aurait pas lieu, ou qu’il serait inversé. Il aurait mieux fait d’en parler il y a un an ou deux, plutôt qu’aujourd’hui quand le détricotage du Brexit bat son plein.
Du coup, cela m’a donné envie de regarder de quoi je parlais et à quelle époque durant les 18 années écoulées. Ma conclusion : exactement de ce qu’il fallait, et toujours au bon moment.
Bien sûr, je précédais la grande presse de plusieurs semaines, de plusieurs mois, voire de plusieurs années. Le délai nécessaire à chaque fois pour lancer l’alerte en temps utile. « En temps utile » pour le public bien entendu : on m’a même fait parler longuement de tout cela devant des parlementaires et des sénateurs, proposer des remèdes, etc. mais les autorités ont ignoré ce qu’il aurait fallu faire avec la même superbe dans chacun des cas.
Donc avis à ceux d’entre vous qui encombrez mes boîtes aux lettres ici et ailleurs avec vos : « Mais, Monsieur Jorion, pourquoi parlez-vous de X alors que le vrai problème, c’est Y ! ». Non, le problème de l’heure, c’est bien X ! Votre Y, c’est de la diversion, c’est du spectacle. À l’avenir, ayez l’amabilité de tourner votre plume sept fois dans l’encrier !
Illustration par DALL·E
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