Vous trouverez la Déclaration sur une intelligence artificielle durable et inclusive pour la population et la planète, fruit du sommet hier et avant-hier à Paris, sur le site de l’Élysée.
Vous ne serez pas surpris qu’il ne soit question dans cette déclaration d’aucun des sujets dont nous débattons ici à propos de l’IA : il y a l’IA des juristes et il y a la nôtre 😉 .
Donc pas question dans le texte, de la Singularité, du super-alignement, de l’auto-évolution et la conscience de la machine, de la disparition asymptotique de la programmation, du décès de l’évaluation et la fin du travail. Le travail est mentionné – à tout seigneur, tout honneur – mais pas sa fin prochaine :
- Nous reconnaissons la nécessité d’améliorer nos connaissances communes sur les effets de l’IA sur le marché du travail en créant un réseau d’observatoires pour mieux anticiper ces effets pour les postes de travail, la formation et l’éducation, et pour utiliser l’IA dans l’objectif d’améliorer la productivité, le développement des compétences, la qualité, les conditions de travail et le dialogue social.
Vous serez sans doute davantage surpris par la liste des signataires et celle des non-signataires.
Ne trouvant pas la liste des pays invités, j’ignore si la Russie et la Corée du Nord n’ont pas signé parce qu’ils n’étaient tout simplement pas invités. Toujours est-il que ces pays ont été rejoints dans les non-signataires par les États-Unis et le Royaume-Uni, constituant ensemble une étrange alliance de fait.
En face : l’Union Européenne, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, l’Union africaine, et d’autres qui ne m’en voudront pas de ne pas les avoir mentionnés.
États-Unis, Royaume-Uni, Russie vs Europe, Chine, Inde ? Bizarre ! comme c’est bizarre, vous avez dit « bizarre » ?
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