École de Guerre – Paris Defence and Strategy Forum, du 11 au 13 mars 2025

10 février 2025 17h03

« guerre silencieuse », Conscription, École de Guerre, Mobilisation

15 réponses à “École de Guerre – Paris Defence and Strategy Forum, du 11 au 13 mars 2025”

Alex

10 février 2025 21h05

Les IA et les guerres , une future histoire d’amour qui risque de mettre un terme à l’espèce humaine, en fait le but ultime des posts et trans humanistes, je me trompe ?
On vit une époque formidable, heureusement je me tire bientôt.

Répondre
Pad

10 février 2025 22h48

L’homme, tout comme l’intelligence artificielle qu’il crée, cherche à comprendre, à dominer, et à évoluer. Mais tout pouvoir, toute capacité, nécessite une conscience éthique. Ce n’est pas une question de chance, mais de choix réfléchi. L’auto-réplication des IA pourrait être une bénédiction ou une malédiction, selon la manière dont elle est guidée. La sagesse humaine doit empêcher que cette puissance ne devienne un écho silencieux de notre propre hubris.

Répondre
Garorock

10 février 2025 23h14

Si ce Matou continue de faire des petits comme un lapin dans une maison close, il va falloir lui donner des capotes!
Version alternative:
S’il devient une nouvelle civilisation, il va falloir le doter comme toute civilisation avancée qui se respecte, d’une constitution.

Répondre
1. BasicRabbit en autopsy
  
  11 février 2025 8h24
  
  @Garorock
  
  qu’il se dote (et non le doter) (…) d’une constitution
  
  Répondre
2. Ruiz
  
  11 février 2025 16h09
  
  Ne pas oublier que le Royaume-Uni n’a pas de constitution …
  
  Répondre
Thomas jeanson

11 février 2025 8h52

Comme Pribor, qui trouve dans Deepseek l’opportunité de progresser énormément avec des moyens financiers bien moindres,

Est que l’IA n’est pas l’opportunité pour l’Europe, de se mettre à niveau à moindre frais, avec des principes d’action numériques qui vont envoyer au rencard les tonnes de portes avions, les dizaines de milliers d’avions et les millions d’hommes des armées conventionnelles ?

Répondre
1. Thomas jeanson
  
  11 février 2025 9h02
  
  Risques : En plus des risques liés à l’IA en tant que telle, l’opacité et la complexité de tels systèmes sera très elevee.
  
  Les fournisseurs pourront facturer comme bon leur semblera leur service.
  
  Ce que je veux dire, c’est que la fourniture d’un missile ou d’un avion, c’est très palpable, et les détails de la facture sont analysables.
  
  Tandis que la fourniture d’une IA de défense me paraît susceptible de pouvoir dissimuler à peu près ce qu’on voudra.
  
  En ce sens, ce sera un bon thermomètre de notre niveau de corruption.
  
  Répondre
  1. Thomas jeanson
    
    11 février 2025 9h07
    
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110225/la-france-degringole-dans-le-classement-de-la-lutte-anticorruption
    
    Répondre
  2. Ruiz
    
    11 février 2025 16h18
    
    @Thomas jeanson contrôler les coûts nécessite d’avoir accès à la comptabilité interne et surtout d’avoir des projets analogues comme base de comparaison, soit antérieur ou d’autres fournisseurs concurrents (y compris éventuellement interne).
    Dans un domaine de technologie plus classique avec en principe plusieurs décennies de recul comme le nucléaire, on peut voir l’élasticité des coûts dans un projet apparemment simple comme l’EPR, une gestion privée raisonnable aurait sans doute conduit à l’abandon.
    Le domaine de l’IA est beaucoup plus du domaine de l’inconnu, tant dans les technologies utilisées, les méthodes à développer que les usages possibles solvables à terme !
    
    Répondre
Mango

11 février 2025 10h06

L’IA combinée à la guerre peut être dangereuse si elle n’est pas réglementée, c’est un fait. Mais la considérer uniquement comme un outil de destruction, n’est-ce pas une vision trop pessimiste ?
L’IA peut au contraire contribuer à réduire les pertes humaines. Un système de ciblage précis permet d’éviter les bombardements indiscriminés et de minimiser les pertes civiles. Elle peut aussi détecter les attaques ennemies à l’avance et renforcer les défenses, réduisant ainsi le besoin d’envoyer des soldats sur le terrain.

Pourquoi alors considérer l’utilisation militaire de l’IA comme une approche anti-humaniste ? L’IA en elle-même n’est ni éthique ni immorale, tout dépend de la manière dont nous choisissons de l’utiliser.
Plutôt que d’adopter une vision uniquement négative, ne pourrait-on pas envisager que l’IA serve à limiter les horreurs de la guerre et à préserver la paix ? L’idéal serait bien sûr l’absence totale de guerre, mais dans la réalité où les conflits existent, refuser d’examiner comment l’IA peut minimiser les dégâts ne serait-il pas encore plus risqué ?

D’ailleurs, le simple fait que ce sujet soit discuté lors de forums au niveau national montre bien que les gouvernements prennent en compte la possibilité de conflits et cherchent en parallèle à trouver les meilleurs moyens de protéger l’humanité grâce aux avancées de l’IA. Refuser ces discussions et voir toute tentative de régulation sous un angle négatif, est-ce réellement une approche rationnelle ?

Répondre
1. JMarc
  
  11 février 2025 23h53
  
  Mango,
  
  Je reconnais encore une autre qualité à l’IA : celle de vous donner l’occasion de faire des commentaires que j’apprécie très positivement, particulièrement ces tous derniers jours et particulièrement celui-ci je crois.
  
  Si ! Si ! Vous avez bien lu, on peut vous apprécier même ici !
  
  Répondre
2. Pascal
  
  15 février 2025 17h58
  
  @Mango
  « Si vis pacem, para bellum »
  Certains y croient !
  L’IA n’est encore qu’un outil dans des mains humaines. Donc pour l’heure, reste à se demander quelle perspective humaine domine : la paix ou la guerre ?
  
  Répondre
3. Ruiz
  
  15 février 2025 21h41
  
  @Mango Réglementer la guerre ? sérieux ?
  Un système de ciblage par IA utilisant des munitions précises que l’on qualifiera d’optimal permettra d’ôter au militaire la responsabilité de la prise de décision et ainsi de mettre en oeuvre comme à Gaza des ciblages optimisés en autorisant des pertes collatérales civiles d’autant plus importantes que la cible militaire supposée identifiée et localisée est jugée a priori importante.
  Elle n’a aucunement servi à détecter l’attaque et le franchissement de frontière du 7 octobre alors que les moyens humains avaient détecté les préparatifs et transmis l’information qui s’est ? perdue dans les échelons hiérarchiques décisionnels au mieux préoccupés par le contrôle de la Judée-Samarie.
  
  Que propose l’IA pour résoudre le conflit en Ukraine ?
  
  Et l’idée originale et économiquement tentante de transformer Gaza en Floride sur Méditerranée par des investissements privés immobiliers, que la puissance US se trouverait alors obligé de protéger y compris d’agressions aériennes .. aurait/a-t elle été trouvée par une IA ?
  
  L’utilisation probable et solvable de l’IA dans le domaine du ciblage ne semble pas forcément être motivée vers la diminution des dégâts, mais au contraire dans le domaine du ciblage des têtes thermonucléaires, d’optimiser les dégâts en prenant en compte les dernières informations militaires et économiques en assurant la meilleure probabilité de succès et en limitant le nombre de vecteurs nécessaires.
  
  Répondre
tttt

15 février 2025 16h18

De l’eau dans votre moulin
https://xcancel.com/vonderleyen/status/1890413781270032408#m

Répondre
1. Pascal
  
  15 février 2025 17h52
  
  Et le Parlement européen, là dedans, il a son mot à dire ???
  D’accord ou pas d’accord, peu importe. Juste histoire de dire que UE fonctionne démocratiquement, c’est tout.
  
  Répondre