Il y a un peu plus d’un mois : à la Saint-Sylvestre, je lançais ici un appel aux investisseurs : « Quel est le pire moment de l’année pour lancer un appel de fonds ? » où j’expliquais que PRIBOR avait atteint la limite de ce que l’on peut faire au fond d’un garage et en puisant dans ses économies : pour produire un prototype convaincant, il fallait plus en termes d’équipe et de moyens financiers. D’où mon appel.
Or, depuis, il s’est passé des choses. Le 2 décembre, je testais ici DeepSeek-V3, sur ses capacités de raisonnement et je luis accordais un « Passe le test 😀 . » Il y a 6 jours, le 29 janvier je déclarais ici : « DeepSeek est l’occasion que Pribor ™ attendait », expliquant :
Jusqu’à la commotion des jours derniers, le récit qui s’était imposé était que toute nouvelle initiative en Intelligence Artificielle (IA) requérait des mises de fonds chiffrables en milliards de dollars ou d’euros. L’entreprise DeepSeek qui – avec des moyens beaucoup plus modestes – égale, voire surpasse, avec son Grand Modèle de Langage (LLM) les IA américaines a changé la donne.
Les initiatives modestes mais véritablement innovantes comme Pribor ™ ont retrouvé toutes leurs chances !
Beaucoup plus récemment, encore : avant-hier 2 février, je testais ici, sur leur capacité à programmer en Python, DeepSeek-R1, sorti le 20 janvier et l’Américain ChatGPT o3-mini-high paru le 31 janvier. Mon billet s’intitulait : « Les IA rédigeant du code (le septième ciel du programmeur 😃 !) ». Pour dire les choses de manière moins mythologique, et dans les termes de mon collaborateur : « Ce que je faisais en un mois, je le fais maintenant en 2 jours ! ».
Bien sûr, il faut quand même être programmeur, et pas le dernier de la classe. Mais le fait est là : il est désormais possible, grâce à la capacité de programmation des derniers modèles, de retourner au fond du garage, et de produire là un prototype convaincant en une affaire de semaines, sinon même de jours.
(à suivre …)
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