Intelligence & Société N°6, un compte-rendu par NotebookLM (avec retranscriptions)

Retranscription en français :

Adrian : Bienvenue à tous. C’est l’heure d’une nouvelle « Plongée en profondeur ». Cette semaine, nous nous intéressons à l’IA.

Eleanor : Oui. L’IA est partout de nos jours.

Adrian : Oui, c’est vrai. Et nous avons ce rapport fascinant sur la technologie et la société qui examine en profondeur certaines des percées et aussi, tu vois, les rivalités géopolitiques. Oui, cette technologie soulève de grandes questions.

Eleanor : Oui. Et je pense qu’elle évolue plus vite que beaucoup de gens ne le pensent.

Adrian : Absolument. Voilà. À la fin de cette étude approfondie, vous devriez avoir une bonne compréhension des principaux développements. Oui, dans ce domaine et être prêt à naviguer dans ce paysage passionnant.

Eleanor : C’est passionnant. C’est vraiment passionnant !

Adrian : C’est vrai. Oui, c’est vrai ! En parlant de choses passionnantes, as-tu entendu parler de ce nouvel o3 ?

Eleanor : Oui. o3 de OpenAI. Un gros buzz dans le monde de l’IA.

Adrian : Oui. Qu’est-ce qu’il a de si spécial ?

Eleanor : L’une des choses est qu’il peut générer des programmes informatiques.

Adrian : Vraiment ?

Eleanor : Par exemple, vous pouvez me dire : « J’ai besoin d’un programme pour analyser cet ensemble de données », et il le fera.

Adrian : C’est incroyable. Donc, quelque chose qui sort d’un film de science-fiction ?

Eleanor : C’est vrai.

Adrian : Cela se limite-t-il aux programmes informatiques ? Que peut-il faire d’autre ?

Eleanor : Bien sûr. Vous vous souvenez des énigmes logiques qui nous faisaient tourner en bourrique ? E bien o3 peut les résoudre en décomposant un raisonnement complexe en une logique étape par étape. C’est comme si l’intelligence artificielle se rapprochait de la façon dont les humains pensent.

Adrian : C’est à la fois fascinant et un peu inquiétant, n’est-ce pas ?

Eleanor : C’est vrai. Oui, c’est vrai.

Adrian : Mais, vous savez, avec tout ce potentiel, y a-t-il un piège à cette o3 ?

Eleanor : Il y a un gros problème. L’énorme puissance de calcul nécessaire à o3 signifie que seuls quelques privilégiés peuvent y avoir accès et l’utiliser, principalement les grandes entreprises technologiques.

Adrian : Cette technologie incroyable existe donc, mais elle est en quelque sorte enfermée derrière un mur payant. Qu’est-ce que cela signifie pour le reste d’entre nous et pour l’avenir du développement de l’I.A. ?

Eleanor : C’est une excellente question. Et cela soulève la question de savoir qui bénéficie réellement de ces avancées. Sommes-nous en train de nous diriger vers une fracture de l’IA où seuls ceux qui sont bien financés ont accès à l’outil le plus puissant ?

Adrian : Oui, c’est une grande question. Je veux dire que nous le constatons déjà avec d’autres technologies, mais…

Eleanor : C’est vrai. Il y a un autre acteur dans ce jeu, et c’est la Chine. Elle a sa propre réponse à o3 et l’appelle DeepSeek V3.

Adrian : La concurrence en haute mer dans le domaine de l’IA. Cela devient intéressant. Dites-m’en plus à ce sujet. Comment se compare-t-il à o3 ?

Eleanor : En termes de performances, il est assez proche d’o3. C’est vrai. Mais DeepSeek présente une différence majeure : c’est un logiciel libre.

Adrian : Open source ? Tu veux dire que tout le monde peut l’utiliser ? Il n’y a pas de prix élevé ou d’accès exclusif ?

Eleanor : Exactement. Cela change la donne, car cela ouvre l’accès à cette puissante I.A. à un public beaucoup plus large, comme les chercheurs, les développeurs et même les startups. Ils peuvent ainsi mettre la main dessus. Les règles du jeu sont ainsi uniformisées d’une manière inédite.

Adrian : C’est donc une énorme différence par rapport aux trois autres villes. D’un côté, nous avons l’o3 d’OpenAI, qui est cher et exclusif, et de l’autre, nous avons le DeepSeek de la Chine, qui est open source et probablement beaucoup plus abordable.

Eleanor : C’est vrai.

Adrian : C’est un contraste fascinant.

Eleanor : Oui, c’est vrai. Et c’est encore plus intéressant. Des chercheurs chinois ont étudié une version antérieure du modèle o1 d’Openai et ont utilisé ces connaissances pour construire DeepSeek.

Adrian : Ils l’ont donc démonté pour voir comment il fonctionnait.

Eleanor : En gros, oui.

Adrian : C’est une initiative audacieuse, surtout si l’on tient compte de la rivalité entre les deux pays.

Eleanor : Oui, c’est vrai. Cela me rappelle la façon dont les nations d’Asie de l’Est ont historiquement rattrapé la technologie occidentale en étudiant et en adaptant les innovations existantes pour faire un bond en avant.

Adrian : Il ne s’agit donc pas seulement de reproduire la technologie. Il s’agit de manœuvres stratégiques et, tu vois, d’avoir l’ambition d’être à l’avant-garde de l’IA.

Eleanor : C’est vrai ! Il ne s’agit pas seulement de construire la meilleure IA. Il s’agit de savoir qui contrôle cette technologie et comment elle est utilisée.

Adrian : Oui. Cela nous amène à une situation plus large, à savoir la rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine dans le domaine de l’IA.

Eleanor : C’est vrai. La Chine prend des mesures délibérées pour s’imposer en tant que leader. Elle dépose actuellement plus de brevets d’IA générative que tout autre pays.

Adrian : Bigre ! Ils ne plaisantent pas. Quelles sont les autres stratégies qu’ils utilisent ?

Eleanor : Ils se concentrent également sur la mise en place d’une infrastructure indépendante pour l’IA. Ils réduisent ainsi leur dépendance à l’égard des technologies occidentales. Pensez aux semi-conducteurs, aux centres de données, à tout l’écosystème.

Adrian : Ils sont donc en train de créer leur propre écosystème d’I.A., presque une voie parallèle à l’Occident.

Eleanor : Exactement.

Adrian : Qu’est-ce que cela signifie pour le paysage mondial du développement de l’I.A. ?

Eleanor : C’est une question qui mérite réflexion à mesure que l’influence de la Chine s’accroît. Qui va fixer les normes ? Qui façonnera son avenir ? Et quel sera l’impact de ces différentes approches sur le développement de l’application de l’I.A. dans le monde entier ?

Adrian : Ce sont de grandes questions. Oui, mais l’I.A. ne se résume pas au code et à la concurrence. Elle a déjà un impact réel sur la vie des gens.

Eleanor : C’est vrai.

Adrian : Passons donc à la vitesse supérieure et examinons quelques-unes des utilisations de l’I.A. en Occident et en Chine.

Eleanor : D’accord.

Adrian : C’est une bonne idée. Commençons par les soins de santé.

Eleanor : D’accord.

Adrian : Le Royaume-Uni utilise l’IA pour détecter les maladies cardiaques beaucoup plus tôt, parfois même avant l’apparition des symptômes. Il y a même eu un cas où un homme nommé John Pengelly a été diagnostiqué avec une fibrillation auriculaire grâce à un outil alimenté par l’IA. Et il est fort possible que cela lui ait sauvé la vie. C’est comme si vous aviez un ange gardien infatigable qui veille sur votre santé. Ce qui vous amène à vous demander quelles autres percées médicales se profilent à l’horizon ?

Eleanor : Les possibilités sont vraiment passionnantes, et l’IA fait aussi des vagues dans le domaine de l’éducation.

Adrian : Vraiment ?

Eleanor : Par exemple, la Corée du Sud et la Malaisie intègrent l’IA dans leurs plateformes éducatives pour personnaliser les expériences d’apprentissage des élèves.

Adrian : C’est comme si vous aviez un tuteur personnel conçu pour répondre à vos besoins spécifiques et à votre style d’apprentissage. Cela semble formidable, mais y a-t-il des inconvénients à ce type d’apprentissage individualisé ?

Eleanor : L’un des problèmes est la fracture numérique, qui creuse le fossé entre ceux qui ont accès à cette technologie et ceux qui n’y ont pas accès. Il y a aussi une certaine résistance de la part des enseignants qui craignent de perdre le contrôle du programme.

Adrian : Comme toute nouvelle technologie, l’IA dans l’éducation comporte à la fois des promesses et des défis. Il s’agit de trouver cet équilibre. Il s’agit de trouver des moyens d’exploiter son potentiel tout en atténuant les risques.

Eleanor : C’est vrai. En parlant de questions complexes, passons à un domaine plus sensible, l’utilisation de l’IA dans l’armée.

Adrian : D’accord. C’est là que les choses deviennent encore plus compliquées.

Eleanor : Oui, tout à fait.

Adrian : Quels sont les moyens utilisés par l’I.A. dans la guerre et quelles sont les implications éthiques ?

Eleanor : Israël a utilisé l’IA pour des frappes ciblées à Gaza, ce qui a malheureusement entraîné une augmentation du nombre de victimes civiles.

Adrian : C’est terrible.

Eleanor : Et la Russie étudie la possibilité d’utiliser l’IA autonome dans ses combats de drones, ce qui est assez inquiétant.

Adrian : L’IA autonome dans la guerre. On dirait un film de science-fiction dystopique.

Eleanor : C’est vrai, n’est-ce pas ?

Adrian : Quels sont les risques de confier des décisions aussi cruciales à des machines ?

Eleanor : C’est une question qui empêche beaucoup d’experts de dormir. Comment garantir la surveillance humaine et la responsabilité dans des situations de vie ou de mort lorsque des machines prennent les décisions ?

Adrian : C’est une idée qui fait froid dans le dos. L’I.A. modifie les règles du jeu dans de nombreux domaines, et il est essentiel que nous ayons ces conversations sur les implications éthiques. En particulier dans un domaine aussi sérieux que la guerre.

Eleanor : Je suis d’accord.

Adrian : Il y a un autre domaine où l’I.A. a un impact important, et c’est ce qu’on appelle l’économie de l’intention. En as-tu entendu parler ? 

Eleanor : Oui, j’en ai entendu parler. L’économie de l’intention.

Adrian : De quoi s’agit-il exactement ?

Eleanor : Cela peut sembler de la science-fiction, mais c’est en train de devenir très pertinent dans notre monde numérique. D’accord. Il s’agit essentiellement de l’utilisation de l’IA et en particulier des grands modèles de langage pour prédire et influencer les décisions des utilisateurs en ligne.

Adrian : D’accord, je t’écoute. Comment cela se passe-t-il dans notre vie de tous les jours ?

Eleanor : Penses-y de la manière suivante. Vous êtes en train de faire du shopping en ligne pour une nouvelle paire de chaussures et vous naviguez sur différents sites. Des modèles d’I.A. travaillent en coulisse, analysant vos moindres clics, vos défilements et même vos achats passés, afin de créer un profil très détaillé de vos préférences et de prédire ce que vous êtes susceptible d’acheter. Les entreprises utilisent ensuite ces informations pour vous orienter dans une certaine direction. Elles vous montrent des publicités ciblées. Elles vous recommandent des produits spécifiques. Elles peuvent même ajuster les prix en temps réel pour maximiser leurs profits.

Adrian : Ils utilisent donc l’IA pour lire dans mes pensées et adapter l’ensemble de l’expérience en ligne pour me persuader d’acheter des choses.

Eleanor : Oui, c’est assez sophistiqué.

Adrian : C’est sophistiqué, mais c’est aussi un peu envahissant. 

Eleanor : C’est vrai. Cela brouille les frontières entre la personnalisation utile et le marketing manipulateur. Cela soulève des questions sur la liberté individuelle et l’autonomie, comme si l’IA prévoyait et influençait constamment nos choix. Prenons-nous vraiment nos propres décisions ?

Adrian : On se demande si nous ne sommes pas en train de devenir des marionnettes contrôlées par ces algorithmes plutôt que des individus faisant des choix conscients.

Eleanor : C’est vrai. Et les risques ne se limitent pas au shopping. Imaginez que l’IA soit utilisée pour influencer les électeurs pendant les élections, diffuser des informations erronées, supprimer les voix dissidentes.

Adrian : Wow.

Eleanor : Cette économie de l’intention pourrait avoir un impact profond sur nos processus démocratiques.

Adrian : C’est comme si je pouvais être utilisé pour manipuler l’opinion publique et saper les fondements d’une société libre.

Eleanor : Exactement. Et si nous n’y prenons pas garde, cela pourrait conduire à une concentration du pouvoir entre les mains de quelques géants de la technologie qui contrôlent ces modèles d’I.A. et les quantités massives de données dont ils se nourrissent.

Adrian : Que pouvons-nous faire à ce sujet ? Existe-t-il des garde-fous ou des stratégies pour se protéger dans ce monde de plus en plus dominé par l’IA ?

Eleanor : C’est la question à un million de dollars. De nombreux chercheurs et décideurs politiques appellent à plus de transparence, à des réglementations plus strictes en matière de collecte et d’utilisation des données, voire à une collaboration internationale, afin de relever ces défis.

Adrian : Il semble que nous ayons besoin d’une conversation mondiale sérieuse sur l’éthique et la gouvernance de l’I.A. pour nous assurer que cette technologie est développée et utilisée de manière responsable.

Eleanor : Absolument. Les choix que nous faisons maintenant détermineront le rôle que l’I.A. jouera dans notre avenir et le type de monde que nous créerons avec cette technologie.

Adrian : À propos d’avenir, Sam Altman, le créateur de ChatGPT, a récemment fait une déclaration audacieuse en affirmant que la superintelligence est imminente cette année et que l’I.A. sera de plus en plus intégrée dans nos vies.

Eleanor : C’est un homme très optimiste.

Adrian : C’est vrai. Mais j’imagine que tout le monde ne partage pas son optimisme.

Eleanor : C’est vrai.

Adrian : Il y a des préoccupations valables concernant les inconvénients potentiels, comme les déplacements d’emplois, les perturbations sociales, voire les risques existentiels.

Eleanor : Absolument. L’impact potentiel de la superintelligence fait l’objet de nombreux débats. Certains experts craignent que le développement incontrôlé de l’I.A. n’entraîne des conséquences imprévues. D’autres pensent qu’avec une planification minutieuse et un consentement éthique, l’IA peut être une force pour le bien.

Adrian : On dirait qu’il n’y a pas de réponse facile. Et l’avenir de l’I.A. reste une question très ouverte. Où allons-nous maintenant ? Comment naviguer sur ce terrain complexe et incertain ?

Eleanor : Je pense que la clé, c’est le dialogue. Tu vois, s’engager dans des discussions éclairées et participer activement à l’élaboration de la manière dont l’I.A. est développée et déployée. Nous ne devons pas nous contenter d’être des observateurs passifs, mais devenir des acteurs de l’avenir de cette technologie.

Adrian : C’est un message fort : prendre la responsabilité de comprendre l’I.A., engager ces conversations sur ses implications et plaider en faveur d’un développement éthique et responsable.

Eleanor : Exactement. Parce qu’en fin de compte, l’I.A. est le reflet de nos propres valeurs et de nos choix en tant que société. C’est à nous de déterminer le rôle que nous voulons lui faire jouer pour façonner le monde dans lequel nous vivons.

Adrian : Bien dit ! Tu vois, une chose qui m’a vraiment frappé dans ce rapport des services de renseignement, c’est la discussion sur l’influence croissante de la Chine dans le domaine de l’I.A.

Eleanor : Oui, il est clair que la Chine ne se contente plus de rattraper son retard. Elle se positionne stratégiquement pour devenir une force dominante dans le développement de l’IA. Et son approche, qui met l’accent sur la compétitivité économique et le contrôle social, est très différente de celle de l’Occident.

Adrian : Oui, cela montre à quel point il est important de réfléchir aux valeurs et aux priorités intégrées dans ces systèmes d’IA. Cela souligne également la nécessité d’une collaboration et d’un dialogue internationaux pour que l’I.A. profite à l’ensemble de l’humanité, et pas seulement à quelques privilégiés.

Eleanor : Je suis d’accord pour dire que l’avenir de l’IA n’est pas prédestiné. Nous pouvons le façonner. Et comme cette technologie continue d’évoluer, la question la plus importante que nous devons nous poser est la suivante : quel rôle voulons-nous jouer dans la construction de notre avenir ? Quel genre de monde voulons-nous créer avec cette puissante technologie ?

Adrian : Ce sont là de grandes questions auxquelles il faut réfléchir. Mais avant de conclure, il y a un autre détail intéressant dans le rapport des services de renseignement que je voulais aborder. Oui, c’est vrai.

Eleanor : Je crois savoir de quoi vous parlez. Cette histoire de centres de données dans le réseau électrique, n’est-ce pas ?

Adrian : Oui, exactement. Il semble que tous ces énormes centres de données nécessaires pour former et faire fonctionner ces modèles d’I.A. exercent une pression énorme sur le réseau électrique, en particulier aux États-Unis.

Eleanor : Oui. Le rapport souligne que ces besoins en énergie sont si importants qu’ils pourraient entraîner des surtensions et même des pannes, en particulier dans les zones situées à proximité de ces centres de données. C’est un peu…

Adrian : C’est un peu ironique. Nous parlons de cette technologie de pointe qui est censée révolutionner le monde.

Eleanor : C’est vrai.

Adrian : Mais elle s’accompagne aussi de défis très réels et immédiats.

Eleanor : Oui. Comme la possibilité de surcharger notre infrastructure. Cela nous rappelle que même les technologies les plus transformatrices peuvent avoir des conséquences imprévues. Et cela met en évidence la nécessité d’une planification et d’un investissement minutieux dans la modernisation des infrastructures si nous voulons soutenir cette révolution de l’I.A. de manière durable.

Adrian : Absolument. Si l’I.A. doit être aussi transformatrice que tout le monde le dit, nous devons nous assurer qu’elle ne se fera pas au détriment de notre stabilité énergétique.

Eleanor : Je suis d’accord. C’est une question complexe. Il s’agit de trouver un équilibre entre le désir d’innovation et le besoin de durabilité. Oui, c’est vrai. Et c’est une conversation que nous devons avoir maintenant.

Adrian : Je pense que nous avons donné à nos auditeurs beaucoup de matière à réflexion aujourd’hui, une véritable plongée dans le monde de l’I.A..

Eleanor : Je pense que oui. Nous avons couvert un large éventail de sujets, des dernières percées aux rivalités géopolitiques, en passant par les répercussions sur la société et même les effets potentiels sur notre vie quotidienne.

Adrian : Absolument. Nous avons parlé de l’enthousiasme et des défis, des possibilités et des risques. J’espère que nos auditeurs se sentent mieux informés et plus à même de naviguer dans ce monde complexe et en évolution rapide qu’est l’IA.

Eleanor : Je l’espère aussi. Tu sais, à mesure que l’IA évolue, la chose la plus importante que nous puissions faire est de rester engagés et informés, et de participer à l’élaboration de son avenir.

Adrian : Et on ne sait jamais, peut-être que l’un de nos auditeurs sera à l’origine de ces solutions révolutionnaires et, tu vois, aidera à orienter l’IA vers un avenir plus radieux pour tout le monde.

Eleanor : C’est une excellente idée pour terminer. Continuez à explorer, à vous interroger et à plonger profondément jusqu’à la prochaine fois. Oui, c’est une question à laquelle nous devons tous réfléchir en ce moment, alors que nous avançons sur ce territoire inexploré.

Adrian : C’est vraiment le cas. Et, tu vois, cela nous fait réfléchir à toutes les façons dont l’IA va influencer nos vies. Il ne s’agit pas seulement des grandes choses comme la superintelligence et les rivalités géopolitiques. Il y a aussi ces choses pratiques de tous les jours, comme l’impact sur notre consommation d’énergie.

Eleanor : Absolument.

Adrian : Je pense que nous avons donné à nos auditeurs beaucoup de choses à méditer aujourd’hui. Une véritable plongée dans le monde de l’intelligence artificielle.

Eleanor : Je pense que nous avons couvert un large éventail de sujets, depuis les derniers modèles jusqu’au paysage mondial, en passant par les répercussions sur la société et la façon dont l’I.A. va influer sur notre vie quotidienne.

Adrian : Oui, je veux dire que nous avons fait un tour complet de ce domaine qui évolue rapidement.

Eleanor : C’est vrai.

Adrian : J’espère que nos auditeurs se sentent un peu mieux informés et peut-être même habilités à naviguer dans le monde complexe de l’I.A..

Eleanor : Moi aussi. Et comme l’I.A. continue d’évoluer, je pense que le plus important est que nous restions tous engagés et informés et, tu vois, que nous participions vraiment à l’élaboration de son avenir. Alors continuez à explorer. Continuez à poser des questions et à plonger profondément.

Adrian : Jusqu’à la prochaine !

Eleanor : À la revoyure !

 

Retranscription en anglais :

Adrian: Welcome back, everybody. It’s time for another deep dive. And this week we’re taking a look at I.

Eleanor: Yeah. Eyes everywhere these days.

Adrian: Yeah, it really is. And we’ve got this fascinating report on technology and society that really digs deep into some of the, you know, the breakthroughs and and also, you know, the geopolitical rivalries. Yeah, it’s a big questions that this technology is raising.

Eleanor: Yeah. And I think it’s really moving faster than a lot of people realize.

Adrian: Absolutely. So. By the end of this deep dive, you should have a good grasp of the the key developments. Yeah. In this field and be ready to navigate this exciting landscape.

Eleanor: So it is exciting. It really.

Adrian: Is. Yeah. And speaking of exciting things, have you heard about this new O3?

Eleanor: Yeah. three from Open and Open. A big buzz in the air world.

Adrian: Yeah. What’s so special about it?

Eleanor: Well, one of the things is it can generate computer programs.

Adrian: Really?

Eleanor: Like you can tell I need a program to analyze this data set, and it’ll just do it.

Adrian: Wow, That’s incredible. So, like, something out of a science fiction movie?

Eleanor: It really.

Adrian: Is. So is it just limited to computer programs? What else can it do?

Eleanor: You bet. Remember those logic puzzles that used to stump us? Yeah, well, O3 can actually solve them by breaking down complex reasoning into step by step logic. So it’s like A.I. is getting closer to the way humans think.

Adrian: That’s both fascinating and a little bit unnerving, isn’t it?

Eleanor: It is. Yeah, it is.

Adrian: But, you know, with all this potential, is there a catch to this O3?

Eleanor: Well, there is one big catch. The massive computing power that’s needed for O3 means only a select few can actually access and utilize it, mainly big tech companies.

Adrian: So while this incredible technology exists, it’s kind of locked away behind a paywall. Right? So what does that mean for the rest of us, you know, and for the future of A.I. development?

Eleanor: That’s a great question. And it really raises concerns about who actually benefits from these advancements. Yeah. You know, are we heading towards an AI divide where only the well-funded have access to the most powerful tool?

Adrian: Yeah, it’s a big question. I mean, we’re already seeing this with some other technologies, but.

Eleanor: Right. And there’s another player in this game and that is China. And they have their own answer to O3 and it’s called deep Sea V3.

Adrian: O deep sea competition in the AI arena. This is getting interesting. Tell me more about it. How does it compare to O3?

Eleanor: Well, in terms of performance, it’s pretty close to O3. Right. But deep sea has one major difference. It’s open source.

Adrian: Open source? You mean anybody can use it? No hefty price tag or exclusive access?

Eleanor: Exactly. That’s a game changer because it opens up access to this powerful A.I. to a much wider audience, like researchers, developers, even startups. So they can get their hands on it. It levels the playing field in a way that we haven’t seen before.

Adrian: So that is a massive difference compared to other three cities. So on one hand, we have this expensive and exclusive O3 from OpenAI and on the other we have this deep sea from China, which is open source and probably a lot more affordable.

Eleanor: Right.

Adrian: That is a fascinating contrast.

Eleanor: Yeah, it is. And it gets even more interesting. Chinese researchers actually studied an earlier version of Openai’s Model one and use that knowledge to help build deep seek.

Adrian: So they basically took it apart to see how it worked.

Eleanor: Pretty much, yeah.

Adrian: That’s a bold move, especially given the rivalry between the two countries.

Eleanor: It is, yeah. It reminds me of how nations in East Asia historically caught up with Western technology by studying and adapting existing innovations to leapfrog ahead.

Adrian: So it’s not just about replicating technology. It’s about strategic maneuvering and, you know, really having an ambition to be at the forefront of AI.

Eleanor: Right? It’s about more than just building the best AI. It’s about who controls this technology and how it’s used.

Adrian: Yeah. So this brings us to a bigger picture, the growing rivalry between the U.S. and China in this AI arena.

Eleanor: Right. And China is making some deliberate moves to establish itself as a leader. They’re currently filing more generative AI patents than any other country.

Adrian: Wow. They’re not messing around. So what other strategies are they using?

Eleanor: Well, they’re also focused on building independent infrastructure for A.I.. So reducing their reliance on Western technology. Think semiconductors, data centers, you know, the whole ecosystem.

Adrian: So they’re really creating their own A.I. ecosystem, almost a parallel track to the West.

Eleanor: Exactly.

Adrian: So what does that mean for the global landscape of A.I. development?

Eleanor: That’s a question worth pondering as China’s influence grows. Who’s going to set the standards? Who shapes its future? And how will these different approaches impact the development application of A.I. worldwide?

Adrian: These are some big questions. Yeah, but A.I. is more than just code and competition. Right. It’s already having a real impact on people’s lives. Yeah. So let’s shift gears a little bit and dive into some of the ways A.I. is being used both in the West and in China.

Eleanor: Okay.

Adrian: Sounds good. So let’s start with health care.

Eleanor: Okay.

Adrian: The UK is using AI to detect heart conditions much earlier, sometimes even before symptoms appear. And there was even a case where a man named John Pengelly was diagnosed with atrial fibrillation thanks to an AI powered tool. And it quite possibly saved his life. Wow. So it’s like having this incredible tire. This guardian looking out for your health makes you wonder what other medical breakthroughs are on the horizon.

Eleanor: The possibilities are really exciting, and AI is making waves in education too.

Adrian: really?

Eleanor: How’s school? For instance, South Korea and Malaysia are integrating AI into their educational platforms to personalize learning experiences for students.

Adrian: So it’s like having a personal tutor that’s designed to fit your specific needs and learning style. Exactly. That sounds amazing, but are there any downsides to this kind of individualized learning?

Eleanor: Well, one concern is the digital divide, widening the gap between those who have access to this technology and those who don’t. And there’s also some resistance from teachers who worry about losing control of the curriculum.

Adrian: So like any new technology, AI in education comes with both promises and challenges. Right. It’s about finding that balance. Yeah. You know, finding ways to harness its potential while mitigating the risks.

Eleanor: Right. And speaking of complex issues, let’s move to a more sensitive area, the use of AI in the military.

Adrian: Okay. This is where things get even more complicated.

Eleanor: Yeah, definitely.

Adrian: So what are some of the ways A.I. is being implemented in warfare and what are the ethical implications?

Eleanor: Well, Israel has been using AI for targeted strikes in Gaza, and unfortunately, this has led to an increase in civilian casualties. That’s awful. Yeah. And Russia is exploring the use of autonomous AI in their drone warfare, which is quite concerning.

Adrian: Autonomous A.I. in warfare. That sounds like something straight out of a dystopian sci fi film.

Eleanor: It does, doesn’t it?

Adrian: What are the risks of handing over such critical decisions to machines?

Eleanor: That’s a question that keeps a lot of experts up at night. How do you ensure human oversight and accountability in life or death situations when machines are making the decisions?

Adrian: That is a chilling thought. A.I. is changing the rules of the game in so many areas, and it’s crucial we have these conversations about the ethical implications. You know, especially in something as serious as warfare. I agree. Now, there’s another area where A.I. is having a big impact, and it’s something called the intention economy. Have you heard of this? Yeah.

Eleanor: The intention economy.

Adrian: What is it exactly?

Eleanor: It might sound like science fiction, but it’s actually becoming very relevant in our digital world. Okay. Essentially refers to the use of AI and particularly large language models to predict and influence user decisions online.

Adrian: Okay, I’m listening. How would this play out in our everyday life?

Eleanor: Well, think about it this way. You’re online shopping for a new pair of shoes as you browse different sites. A.I. models are working behind the scenes, analyzing your every clicker scrolls even past purchases, to create a very detailed profile of your preferences and predict what you’re likely to buy. Then companies use this information to kind of nudge you in a certain direction. They show you targeted ads. They recommend specific products. They might even adjust prices in real time to maximize their profits.

Adrian: So they’re using AI to, like, read my mind and tailor the whole online experience to persuade me to buy things.

Eleanor: Yeah, it’s pretty sophisticated.

Adrian: It is sophisticated, but it also feels a bit invasive. Right.

Eleanor: It blurs the lines between, you know, helpful personalization and manipulative marketing. Yeah. It raises questions about, you know, individual freedom and autonomy, like if I is constantly anticipating and influencing our choices. Are we really making our own decisions?

Adrian: It makes you wonder if we’re becoming more like puppets controlled by these algorithms than individuals making conscious choices.

Eleanor: Right. And the risks go beyond just shopping. Imagine AI being used to sway voters during elections, spreading misinformation, suppressing dissenting voices.

Adrian: Wow.

Eleanor: You know, this intention economy could have a profound impact on our democratic processes.

Adrian: It’s like I could be used to manipulate public opinion and undermine, you know, the foundations of a free society.

Eleanor: Exactly. And if we’re not careful, it could lead to a concentration of power in the hands of a few tech giants who control these A.I. models and the massive amounts of data that they feed on.

Adrian: So what can we do about this? I mean, are there any safeguards or strategies to protect ourselves in this increasingly AI driven world?

Eleanor: Well, that’s the million dollar question. A lot of researchers and policymakers are calling for more transparency, stricter regulations on data collection and usage, even international collaboration, to address these challenges.

Adrian: It sounds like we need a serious global conversation about A.I. ethics and governance to make sure this technology is developed and used responsibly.

Eleanor: Absolutely. The choices we make now will determine what role A.I. plays in our future and what kind of world we create with this technology.

Adrian: Speaking of the future, Sam Altman, the creator of Jeopardy! Made a bold statement recently saying superintelligence is imminent all year and that I will become even more integrated into our lives.

Eleanor: He’s a very optimistic guy.

Adrian: He is. But I imagine not everyone shares his optimism.

Eleanor: Right.

Adrian: There are some valid concerns about the potential downsides like job displacement, social disruption, even existential risks.

Eleanor: Absolutely. The potential impact of superintelligence is a topic of much debate. Some experts worry about uncontrolled A.I. development leading to unintended consequences. Others believe that with careful planning and ethical consent. Operations. I can be a force for good.

Adrian: Sounds like there’s no easy answer. And the future of A.I. is still very much an open question. Where do we go from here? How do we navigate this complex and uncertain terrain?

Eleanor: Well, I think the key is dialog. You know, engaging in informed discussions and actively participating in shaping how A.I. is developed and deployed. We need to move beyond being just passive observers and become active shapers of this technology’s future.

Adrian: That’s a powerful message taking responsibility for understanding A.I., engaging in these conversations about its implications and advocating for ethical and responsible development.

Eleanor: Exactly. Because ultimately, A.I. is a reflection of our own values and choices as a society. It’s up to us to determine what role we want it to play in shaping the world we live in.

Adrian: Well set. Now, you know, one thing that really struck me from this intelligence report was this discussion about China’s growing influence in the A.I. landscape.

Eleanor: Yes, it’s clear that China is not just playing catch up anymore. They’re strategically positioning themselves to be a dominant force in AI development. And their approach, with its emphasis on economic competitiveness and social control, is quite different from what we see in the West.

Adrian: Yeah, it really highlights how important it is to think about the values and priorities embedded in these A.I. systems. And it also underscores the need for international collaboration and dialog to ensure that A.I. benefits all of humanity, not just a select few.

Eleanor: I agree the future of AI is not preordained. It’s something we can shape. And as this technology continues to evolve, the most important question we must ask ourselves is this What role do we want to play in shaping our future? You know, what kind of world do we want to create with this powerful technology?

Adrian: Those are some big questions to think about. But before we wrap up, there was this other interesting detail in the intelligence report that I wanted to touch on. Yeah.

Eleanor: I think I know what you’re talking about. That thing about the data centers in the power grid, right?

Adrian: Yeah, exactly. It seems like all these massive data centers that are needed to train and run these A.I. models are really putting a huge strain on the electrical grid, especially in the U.S..

Eleanor: Yeah. The report highlighted that, you know, these energy demands are so huge that they could lead to power surges and even outages, especially in areas that are, you know, near these data centers. It’s kind.

Adrian: Of ironic. You know, we’re talking about this cutting edge technology that’s supposed to revolutionize the world.

Eleanor: Right.

Adrian: But it also comes with these very real and immediate challenges.

Eleanor: Yeah. Like the possibility of overloading our infrastructure. Yeah. It’s a reminder that even the most transformative technologies can have these unintended consequences. Right. And it really highlights the need for, you know, careful planning and investment in infrastructure upgrades if we’re going to support this A.I. revolution in a sustainable way.

Adrian: Absolutely. If A.I. is going to be as transformative as everyone says, we need to make sure it doesn’t come at the cost of our energy stability.

Eleanor: I agree. It’s a complex issue. You know, balancing the drive for innovation with the need for sustainability. Yeah. And it’s a conversation we need to be having now.

Adrian: Well, I think we’ve given our listeners a lot to think about today, a real deep dive into the world of A.I..

Eleanor: I think so. We covered a lot of ground from the latest breakthroughs and the geopolitical rivalries to the societal impacts and, you know, even the potential effects on our daily lives.

Adrian: Absolutely. We’ve talked about the excitement and the challenges, the possibilities and the risks. And I hope our listeners are feeling more informed and empowered to navigate this complex and rapidly evolving world of AI.

Eleanor: I hope so, too. You know, as AI keeps evolving, the most important thing we can do is stay engaged, stay informed, and participate in shaping its future.

Adrian: And you never know. Maybe one of our listeners will be the one to come up with these groundbreaking solutions and, you know, help steer A.I. towards a brighter future for everyone.

Eleanor: That’s a great thought to end on. Keep exploring, keep questioning, and keep diving deep until next time. Yeah, it’s a question we all need to be thinking about right now as we kind of move into this uncharted territory.

Adrian: It really is. And, you know, it makes you think about all the different ways that AI is going to touch our lives. It’s not just, you know, the big things like superintelligence and, you know, geopolitical rivalries. It’s also these everyday practical things like how it’s going to impact our energy consumption.

Eleanor: Absolutely.

Adrian: Well, I think we’ve given our listeners a lot to chew on today. A true deep dive into the world of A.I..

Eleanor: I think we’ve covered a lot of ground from, you know, the latest models to the global landscape and the the societal impacts and and even how A.I. is going to touch our daily lives.

Adrian: Yeah. I mean, it’s been a real whirlwind tour of this this rapidly changing field.

Eleanor: And yet, as.

Adrian: I hope our listeners are feeling a little bit more informed and maybe even empowered to to navigate this this complex world of A.I..

Eleanor: Me too. And as A.I. keeps evolving, you know, I think the most important thing is for all of us to to stay engaged and stay informed and and, you know, really participate in shaping its future.

Adrian: Yeah. And you never know. Maybe one of our listeners out there will be the one to come up with the, the groundbreaking solutions, you know, to kind of steer A.I. towards. A brighter future for everyone.

Eleanor: That’s a great thought to end on.

Adrian: It is.

Eleanor: So keep exploring. Keep questioning, and keep diving deep.

Adrian: Until next.

Eleanor: Time. See you then.

 

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6 réponses à “Intelligence & Société N°6, un compte-rendu par NotebookLM (avec retranscriptions)”

  1. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    Eleanor : C’est vrai. Et les risques ne se limitent pas au shopping. Imaginez que l’IA soit utilisée pour influencer les électeurs pendant les élections, diffuser des informations erronées, supprimer les voix dissidentes.
    Adrian : Wow.
    Eleanor : Cette économie de l’intention pourrait avoir un impact profond sur nos processus démocratiques.

    Cette maîtrise de l’influence n’est pas une nouveauté de l’IA, car le monopole détenu par les 0,15% d’entreprises qui font 57% du PIB en France a déjà produit ce résultat en 2017 !

    L’élection de Emmanuel Macron en a apporté la preuve : la manipulation nous a fait porter à la présidence quelqu’un qui n’avait jamais été élu. C’est ce qui faisait dire début 2017 à François Bayrou que Emmanuel Macron était un « hologramme », écoutez ça c’est un aveu rare :

    https://youtu.be/hVBQRn2gdR4

    Que veut vraiment dire le mot de démocratie lorsque les candidats et même les partis politiques (1) sont façonnés et présélectionnés par ces 0,15 % d’entreprises ?

    findutravail.net/index.html#capicratie

    (1) la machine électorale « En marche » a été entièrement créée sur mesure autour d’E. Macron par ces entreprises, qui entendent rester maîtresses du jeu

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      « Un tour de force. En 14 mois de campagne, le candidat Emmanuel Macron aura réussi à récolter 14 millions d’euros pour financer sa course à la présidentielle. Mais d’où est venu cet argent précisément? Le Journal du Dimanche a pu consulter la liste des 74.702 dons reçus par En Marche, après leur étude par la Commission nationale des comptes de campagne. Et pour nos confrères du JDD, leur provenance marque le manque d’ancrage populaire du mouvement.

      1,2 % des dons ont rapporté 48 % du total des contributions

      1,2 % des dons totaux ont rapporté à eux-seuls 6,3 millions d’euros, soit 48 % du montant total des dons faits à Emmanuel Macron pendant sa campagne. La moyenne de ces contributions faites par des mécènes fortunés s’élève à 6.888 euros.

      56 % des dons viennent de la région parisienne

      Emmanuel Macron a-t-il été financé par la France d’en haut ? C’est ce qu’affirme le JDD, au regard de l’analyse des dons reçus par le candidat d’En Marche. En effet 56 % des dons proviennent de Paris et sa proche banlieue, soit 7,4 millions d’euros sur 14 millions d’euros.

      14 % des dons viennent des expatriés

      800.000 euros de dons ont été enregistrés en provenance de Royaume-Uni. Les équipes d’En Marche, très actives au sein des réseaux de La City à Londres ont ainsi réussi à récolter d’avantage de dons outre-manche que dans les neuf premières villes françaises. 18 dons en provenance du Liban pour un montant total de 105.000 euros ont également plus pesé que tous les contributions engrangées dans les villes de Toulouse et de Nantes réunies. En tout 14 % des dons viennent des Français vivant à l’étranger, soit 1,8 millions d’euros.

      4,3 % des dons viennent des 9 plus grandes villes françaises

      C’est un chiffre surprenant. Seulement 4,3 % des dons pour la campagne d’Emmanuel Macron émanent de donateurs résidants dans les neuf plus grandes villes françaises. Dans le détail les Bordelais n’ont versé que 52.030 euros pour la campagne du candidat d’En Marche, 80.526 euros sont venus de Toulouse et 78.364 euros de Marseille. Seul les Lyonnais font figure de gros contributeurs, avec 233.335 euros de dons émanant de la capitale des Gaules.  »
      https://www.challenges.fr/politique/macron-les-surprenants-donateurs-de-sa-campagne_629563

      Y en a qu’on de la chance quand même ! 😉

      Aller, une petite piqure de rappel et un clin d’œil à Cloclo :
      Les riches, Macron et l’option fasciste – Monique Pinçon-Charlot
      https://www.youtube.com/watch?v=3kFb99XvHQo

      1. Avatar de Vincent Rey
        Vincent Rey

        @Pascal

        Bref, ce qu’il faut à cet establishment du gros business pour que rien ne change dans lesdits gros businesses…

        mais finalement peu importe, si la course à l’IAG devient une course à l’énergie nucléaire et à la fabrication de composants, ce gros business européen, vu l’évolution des choses avec Trump/Musk, va peut être se convaincre que son intérêt est en Europe.

        = oublier de vendre des Mercedes et des Airbus et des yahourts aux USA, pour se consacrer à des technologies alternatives, visant à économiser drastiquement l’énergie, pour en consacrer un maximum à l’IA et aux composants.

        l’écologie de marché en quelque sorte… 🙂

  2. Avatar de gaston
    gaston

    A propos de Sam Altman, discussion entre les deux protagonistes :

    « – C’est un homme très optimiste.
    – C’est vrai. J’imagine que tout le monde ne partage pas son optimisme.
    – C’est vrai. »

    Sur son blog, paru ce jour, Sam Altman a écrit : « Nous pensons qu’en 2025, nous pourrions voir les premiers agents d’IA « rejoindre le monde du travail » et changer matériellement la production des entreprises ».

    https://blog.samaltman.com/reflections

    Alors pour votre boulot, vous êtes optimiste aussi ?

    Parce que les entreprises c’est fait pour produire.

    C’est vrai ! Quoi ?

    1. Avatar de gaston
      gaston

      Blog de Sam Altman commenté, il y a quelques heures, par W. Roth qui nous annonce « La singularité c’est maintenant ». (Ici nous le savions déjà depuis un peu 😉)

      https://www.youtube.com/watch?v=ppWSFpTPXa8

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