Illustration par DALL·E
Le déroulement des évènements à Séoul doit être suivi de près par l’équipe entourant le futur président des États-Unis, Donald Trump. Le coup d’état raté du président coréen, débouchant sur une tentative de son arrestation la nuit dernière, peut être lu en effet comme une préfiguration de ce que Trump entend faire dans les premiers jours de sa seconde présidence car il existe des parallèles entre l’instauration de la loi martiale à Séoul le 3 décembre 2024 pour un nombre limité d’heures par le président Yoon Suk Yeol, menacé aujourd’hui d’arrestation et la promesse /menace par Trump d’invoquer l’Insurrection Act américain dans les premières heures de son mandat, le 20 janvier 2025.
Une différence essentielle réside bien entendu dans le fait que, contrairement à la population sud-coréenne, la population américaine est sur-armée. Autre différence à retenir, la présence dans l’ombre de Trump (ombre le dominant ou dominée par lui, c’est selon) de la personne aspirant au statut de maître absolu du monde : Elon Musk. Lequel Musk n’a pas hésité ces jours derniers à tonitruer sur la scène internationale, en assurant de son appui le parti allemand d’extrême-droite Alternative für Deutschland (AfD), prônant son accession au pouvoir, et réclamant au Royaume-Uni, la libération de l’agitateur d’extrême-droite Tommy Robinson, qualifié par Musk de « prisonnier politique ».
Autre différence significative : l’agressivité de Trump qui agite la possibilité pour les États-Unis d’annexer un certain nombre de territoires voisins au nom des nécessités de la souveraineté nationale, en particulier, le Canada, le Groenland, et le canal de Panama entouré de sa zone. Un rappel évident de propos déjà entendus et suivis d’actes au siècle dernier : l’idéologie de l’espace vital, la « Raumpolitik » d’un certain Adolf Hitler.
Illustration par DALL·E
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