Plan détaillé pour instaurer un Service Numérique National et une réserve technologique

Illustration par DALL·E (archive privée du 18 décembre 2023)

[Alors que j’écris ceci, ChatGPT connaît sa première panne majeure.]

P.J. : Vous dites que « plutôt qu’une conscription militaire, un service obligatoire pour les jeunes dans les domaines de la cybersécurité, de la programmation ou de la gestion des infrastructures critiques pourrait être instauré.  » Pourriez-vous en offrir un plan détaillé ?
ChatGPT 4o :

Plan détaillé pour instaurer un Service numérique national et une réserve technologique

Ce plan propose des étapes concrètes pour mettre en œuvre ces initiatives, depuis la conception jusqu’à leur déploiement opérationnel.


1. Création d’un Service Numérique National (SNN)

1.1. Objectifs

  • Former un vivier de jeunes compétents dans les domaines numériques critiques (cybersécurité, programmation, IA, gestion des infrastructures critiques).
  • Développer la résilience nationale face aux cybermenaces.
  • Encourager une culture de la cybersécurité et du service civique numérique.

1.2. Conception et structure

a) Durée et modalité

  • Durée : Service obligatoire de 6 à 12 mois pour les jeunes (par exemple entre 18 et 25 ans).
  • Modalités :
    • Formation théorique en cybersécurité, IA, et gestion des données.
    • Stage pratique dans des institutions publiques, entreprises technologiques, ou forces armées.

b) Contenus pédagogiques

  • Cybersécurité :
    • Initiation à la protection des réseaux et des données.
    • Gestion des crises numériques (cyberattaques, pannes massives).
  • Programmation :
    • Développement de compétences en codage (Python, C++, etc.).
    • Simulation de cyberattaques et détection de failles.
  • Gestion des infrastructures critiques :
    • Sensibilisation aux systèmes critiques (énergie, transports, santé).
    • Planification en cas de défaillance.

c) Public cible

  • Jeunes citoyens ayant terminé l’éducation secondaire ou supérieure.
  • Ouverture à des parcours d’apprentissage spécifiques pour les non-diplômés.

d) Incitations

  • Valorisation sous forme de crédits universitaires.
  • Accès prioritaire à des emplois publics ou privés dans le domaine numérique.

1.3. Organisation et mise en œuvre

a) Création d’une agence nationale dédiée

  • Une Agence pour le Service Numérique coordonnerait le programme.
  • Partenariats avec le ministère des Armées, le ministère de l’Éducation, et les entreprises technologiques.

b) Déploiement

  • Phase pilote : Test dans une région ou une ville avec un échantillon de volontaires.
  • Évaluation et extension : Ajustement du programme avant déploiement national.

c) Partenariats

  • Collaboration avec :
    • Entreprises technologiques : Google, Thales, Dassault, etc.
    • Universités : Développement de modules pédagogiques adaptés.
    • Forces armées : Formation conjointe pour intégrer la défense nationale.

2. Création d’une Réserve Technologique

2.1. Objectifs

  • Constituer un réseau d’experts mobilisables en cas de crise.
  • Garantir une expertise continue pour protéger les infrastructures critiques.
  • Renforcer les capacités de réponse rapide face aux cybermenaces.

2.2. Conception et structure

a) Profil des réservistes

  • Professionnels de la cybersécurité, ingénieurs, programmeurs, experts en IA.
  • Étudiants avancés ou diplômés récents dans les disciplines technologiques.

b) Modes d’engagement

  • Réserve active : Les réservistes participent à des missions ou formations régulières.
  • Réserve passive : Les experts sont mobilisés uniquement en cas de crise.

c) Incitations

  • Rémunération attractive pour les missions spécifiques.
  • Accès à des certifications professionnelles.
  • Valorisation sur le marché de l’emploi.

2.3. Organisation et mise en œuvre

a) Structure administrative

  • Intégration dans la réserve citoyenne existante sous le ministère des Armées.
  • Coordination par une Direction de la Réserve Technologique.

b) Mécanismes de mobilisation

  • Création d’une base de données nationale des compétences numériques.
  • Mécanismes de mobilisation rapides en cas de cyberattaque ou de crise nationale.

c) Programmes de formation continue

  • Formations régulières pour maintenir les compétences à jour.
  • Simulations d’attaques numériques à grande échelle.

3. Phases de mise en œuvre globales

3.1. Phase 1 : Études préliminaires et cadrage

  • Analyse des besoins en compétences numériques dans les secteurs critiques.
  • Évaluation des capacités technologiques actuelles.
  • Consultation des parties prenantes (gouvernement, entreprises, universités).

3.2. Phase 2 : Lancement pilote

  • Expérimentation sur un groupe limité (par exemple, une région ou un secteur technologique spécifique).
  • Développement des premiers modules de formation.
  • Collaboration avec des entreprises pour les stages pratiques.

3.3. Phase 3 : Déploiement national

  • Extension progressive des initiatives sur l’ensemble du territoire.
  • Intégration des retours d’expérience pour affiner les programmes.
  • Campagnes de communication pour promouvoir le service numérique.

3.4. Phase 4 : Évaluation et adaptation

  • Suivi de la performance des réservistes et des conscrits numériques.
  • Mise à jour des contenus pédagogiques en fonction des évolutions technologiques.
  • Renforcement des incitations pour attirer les talents.

4. Résultats attendus

  • Une nation dotée d’un vivier robuste de compétences numériques pour affronter les menaces technologiques.
  • Une résilience accrue face aux cyberattaques.
  • Une coopération renforcée entre le secteur public et privé pour garantir la sécurité nationale.

Ce plan propose une feuille de route détaillée pour mettre en place une mobilisation technologique efficace et adaptée aux besoins des guerres futures basées sur la neutralisation numérique.

Illustration par DALL·E (archive privée du 18 décembre 2023)

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8 réponses à “Plan détaillé pour instaurer un Service Numérique National et une réserve technologique

  1. Avatar de Jacques Racine
    Jacques Racine

    J’ai un peu torturé (=fait travaillé) Claude 3.5 sonnet:

    # Plan d’intégration NRBC et conventionnel dans le Service Numérique National (SNN)

    ## 1. Modification de la structure fondamentale du SNN

    ### 1.1 Création de trois piliers interconnectés
    – Pilier Numérique (existant)
    – Pilier NRBC
    – Pilier Conventionnel

    ### 1.2 Formation socle commune (3 mois)
    – Principes fondamentaux de défense
    – Interactions entre les trois domaines
    – Gestion de crise multi-dimensionnelle
    – Exercices physiques et préparation mentale

    ### 1.3 Spécialisation (6-9 mois)
    Chaque appelé choisit une spécialisation principale tout en maintenant des compétences dans les autres domaines.

    ## 2. Intégration NRBC

    ### 2.1 Modules théoriques
    – Principes de détection NRBC
    – Décontamination
    – Protection individuelle et collective
    – Gestion des risques industriels
    – Réponse aux accidents nucléaires
    – Menaces biologiques émergentes

    ### 2.2 Modules pratiques
    – Utilisation des équipements de protection
    – Manipulation des détecteurs
    – Protocoles de décontamination
    – Exercices de confinement
    – Simulation d’incidents NRBC

    ### 2.3 Interface numérique-NRBC
    – Systèmes numériques de détection
    – Modélisation de dispersion
    – Cartographie des risques
    – Réseaux de capteurs intelligents
    – Supervision des installations sensibles

    ## 3. Intégration conventionnelle

    ### 3.1 Formation physique adaptée
    – Condition physique générale
    – Techniques d’intervention
    – Survie en milieu hostile
    – Secourisme tactique

    ### 3.2 Tactique et stratégie
    – Principes de défense territoriale
    – Coordination d’équipes
    – Communication tactique
    – Gestion logistique

    ### 3.3 Interface conventionnel-numérique
    – Drones et robotique
    – Systèmes C4ISR
    – Guerre électronique
    – Communications sécurisées

    ## 4. Exercices intégrés

    ### 4.1 Scénarios complexes
    – Attaque hybride (cyber + NRBC)
    – Catastrophe industrielle avec cyberattaque
    – Incident NRBC nécessitant réponse conventionnelle
    – Défaillance systèmes critiques sous menace multiple

    ### 4.2 Exercices inter-services
    – Collaboration avec forces armées
    – Interaction avec sécurité civile
    – Coordination avec services de santé
    – Intégration services d’urgence

    ## 5. Structure organisationnelle

    ### 5.1 Unités mixtes
    – Équipes multi-compétences
    – Rotation des spécialités
    – Maintien des qualifications

    ### 5.2 Chaîne de commandement intégrée
    – Officiers formés aux trois domaines
    – Centres de commandement unifiés
    – Protocoles de décision rapide

    ## 6. Formation continue et réserve

    ### 6.1 Programme de maintien des compétences
    – Recyclages périodiques
    – Mises à jour techniques
    – Exercices réguliers

    ### 6.2 Réserve spécialisée
    – Pool d’experts multi-domaines
    – Activation rapide
    – Formation continue

    ## 7. Innovation et R&D

    ### 7.1 Laboratoires mixtes
    – Développement technologies duales
    – Tests équipements intégrés
    – Recherche solutions hybrides

    ### 7.2 Partenariats
    – Industries de défense
    – Centres de recherche
    – Universités

    ## 8. Évaluation et adaptation

    ### 8.1 Métriques de performance
    – Tests individuels et collectifs
    – Évaluation capacités intégrées
    – Retours d’expérience

    ### 8.2 Amélioration continue
    – Ajustement programmes
    – Évolution doctrines
    – Adaptation technologies

    ## Conclusion

    Cette intégration transforme le SNN d’un simple service numérique en une véritable force de défense moderne, capable de répondre aux menaces hybrides actuelles. Elle s’inspire directement de l’approche du Commando Kieffer en créant des unités polyvalentes plutôt que des silos de compétences.

  2. Avatar de Manuel Guérin
    Manuel Guérin

    MG :
    Comment intégrer la disparition du travail qui va affecter la population, dont les revenus sont essentiellement salariés, dans cette vision stratégique ? Faut-il se débarrasser d’une partie de la population devenue surnuméraire ou trouver une solution alternative que vous décrirez si c’est l’option optimale ?

    o1 :
    Dans une vision stratégique à long terme, si l’automatisation et l’IA conduisent effectivement à la disparition d’un grand nombre d’emplois, il est crucial de ne pas sous-estimer les conséquences socio-économiques de ce phénomène. D’un point de vue éthique, politique et même sécuritaire, “se débarrasser” d’une partie de la population est non seulement moralement inacceptable, mais également contre-productif pour la stabilité d’un pays. Les individus jugés “surnuméraires” aujourd’hui peuvent, au contraire, se révéler être un atout considérable s’ils trouvent leur place dans une nouvelle organisation sociale et économique.

    Voici plusieurs axes pour intégrer la disparition d’une partie du travail salarié, sans verser dans des approches extrêmes :

    1. Repenser la Valeur et la Contribution des Individus
    1. Élargir la notion de « travail utile »
    • Historiquement, le travail salarié s’est concentré sur la production de biens et de services marchands. Or, la société a besoin d’autres formes de “travail” : éducation, soins aux personnes, vie associative, innovation, création artistique, etc.
    • L’automatisation pourrait libérer des ressources humaines pour des secteurs peu ou mal couverts (aide aux personnes âgées, accompagnement social, bénévolat organisé, etc.), revalorisant ainsi des activités aujourd’hui sous-payées ou bénévoles.
    2. Valoriser les compétences relationnelles et créatives
    • Les machines excellent dans les tâches répétitives ou purement cognitives, mais peinent à reproduire la créativité, l’empathie ou la dimension humaine (relation patient-soignant, négociation complexe, médiation, etc.).
    • Encourager la formation et la spécialisation dans ces domaines dits “humain +” pourrait réduire le sentiment de “superflu” et créer de nouveaux métiers ou statuts.

    2. Mettre en Place un Revenu Universel ou des Dispositifs Assimilés
    1. Revenu de Base Universel (RBU)
    • Assurer à chaque citoyen un socle financier minimal pour vivre décemment, indépendamment de son statut sur le marché de l’emploi.
    • Les financements pourraient provenir d’un mélange de taxation de la valeur ajoutée par l’IA (taxe sur la productivité automatisée) et d’autres impôts traditionnels adaptés.
    2. Alternatives au RBU
    • Revenu d’activité garanti (ou “jobs guarantee”) : l’État ou les collectivités proposent des missions d’intérêt général rémunérées à toute personne souhaitant travailler, même si ces missions ne sont pas directement productives au sens traditionnel.
    • Crédits-temps ou capital-formation : offrir à chaque citoyen une “banque d’heures” de formation ou d’activités reconnues (culturelles, civiques) pour encourager la reconversion et l’apprentissage tout au long de la vie.

    3. Investir Massivement dans la Formation et la Requalification
    1. Formations continues et reconversion
    • Les métiers “disparus” doivent être compensés par l’émergence de nouvelles spécialisations (par exemple : conception et maintenance de robots, data science, cybersécurité, conception d’infrastructures vertes).
    • Développer un “droit à la formation illimité” : toute personne souhaitant se réorienter pourrait accéder à des cursus gratuits ou subventionnés.
    2. Accompagnement individualisé
    • Politiques locales de suivi de carrière (via des agences spécialisées) : repérer les compétences transversales, encourager la mobilité géographique, identifier les niches d’emploi dans une économie robotisée.
    • Adapter l’appareil éducatif (école, université, formation professionnelle) pour intégrer, dès le plus jeune âge, des savoir-faire numériques et des compétences comportementales (soft skills).

    4. Préserver la Cohésion Sociale et la Stabilité
    1. Maintenir un Contrat Social Solide
    • Il est dans l’intérêt d’un État d’éviter la création d’une masse de chômeurs en situation de précarité : cela génère des tensions sociales, un risque de mouvements de protestation voire d’instabilité politique.
    • Le coût à long terme d’une population marginalisée (violences, mesures de sûreté, etc.) serait bien plus élevé que celui d’un dispositif d’inclusion (revenu minimum, formations, etc.).
    2. Rôle de l’État et du Service National
    • Dans la continuité d’un “service national technologique” ou de formes de conscription modernisée, l’État peut encadrer et organiser des missions de transition (entretien des territoires, aide aux collectivités, numérisation des archives, etc.).
    • Cela donne aux citoyens un sentiment d’utilité et d’appartenance, tout en rendant des services réels à la collectivité.

    5. Le Lien avec la Stratégie de Défense
    1. Maximiser la Mobilisation de Talents
    • Une population formée et redirigée vers des activités non marchandes peut, si besoin, être rapidement mobilisée (réserve cyber, missions de défense civile, travaux d’intérêt général en cas de crise).
    • Ainsi, cette “main-d’œuvre” potentiellement délaissée dans le marché du travail classique peut devenir un ressort stratégique (capacité d’adaptation, résilience).
    2. Limiter les Fractures Internes
    • Une société fracturée entre “travailleurs hautement qualifiés” et “inactifs forcés” serait vulnérable aux influences extérieures (désinformation, manipulations).
    • En intégrant toute la population dans un système équitable (formation + revenu minimum + utilité sociale), la stabilité intérieure est renforcée, ce qui est essentiel pour la défense nationale.

    6. Conclusion

    Il n’y a aucune rationalité stratégique à se “débarrasser” d’une partie de la population devenue “inemployable” dans un scénario où l’IA supprime massivement des emplois. D’un point de vue humain, politique et militaire, cela engendrerait chaos et instabilité : la cohésion nationale et la légitimité d’un État reposent sur sa capacité à inclure et protéger l’ensemble de ses citoyens.

    La solution optimale est d’organiser cette transition en :
    • Redéfinissant la notion de travail utile (pour valoriser des activités hors du secteur marchand).
    • Garantissant un socle de revenus (RBU ou équivalent).
    • Mettant en place des politiques de formation et d’inclusion de grande envergure.
    • S’appuyant sur la population ainsi réaffectée pour accroître la résilience du pays (réserve cyber, missions de service public, etc.).

    C’est un investissement collectif : la prospérité et la sécurité dépendent d’une bonne insertion sociale de chacun. Et dans une logique de défense, une population solidaire, formée, consciente des enjeux est bien plus difficile à déstabiliser.

    MG :
    Merci. Connaissant le fonctionnement des humains et des sociétés dans lesquelles ils vivent, quel système serait le plus efficace Universal Basic Salary (revenu universel) ou Universal basic Services (gratuité pour l’indispensable : santé, éducation, nourriture, logement, connectivité etc) ?

    o1 :
    Pour comparer de manière concrète Universal Basic Income (UBI) — un revenu monétaire universel — et Universal Basic Services (UBS) — la gratuité des biens essentiels (santé, éducation, logement, alimentation, connectivité…) — il est utile d’examiner leurs effets sur :
    1. La stabilité sociale et l’inclusion,
    2. La liberté individuelle et le choix d’affectation des ressources,
    3. La mise en œuvre pratique et le coût pour la collectivité,
    4. Le risque d’inflation ou de distorsions de marché,
    5. La cohésion à long terme.

    De nombreux économistes et sociologues estiment qu’aucun de ces deux systèmes n’est une solution miracle universelle, et qu’en pratique, une combinaison ou un équilibre entre UBI et UBS peut être la plus judicieuse. Toutefois, en distinguant les avantages et inconvénients, on peut éclairer la question : « Lequel, à lui seul, serait le plus efficace dans le fonctionnement réel des sociétés humaines ? »

    1. Liberté de choix vs. Couverture d’une gamme de besoins
    1. UBI (Universal Basic Income)
    • Avantage principal : liberté totale de l’usage de l’argent. Chaque individu dispose d’un revenu inconditionnel, qu’il peut dépenser selon ses priorités (logement, alimentation, soins, formation, etc.).
    • Limite : le marché continue de fixer les prix. Si l’offre de biens essentiels (logement, santé, etc.) est peu flexible, l’augmentation de la demande (due à un revenu universel) peut provoquer une hausse des prix (inflation sectorielle, notamment immobilière). Les plus vulnérables risquent alors de voir leur nouveau revenu “grignoté” rapidement.
    2. UBS (Universal Basic Services)
    • Avantage principal : garantit que chacun ait accès à des besoins de base (logement minimal, soins, éducation, connectivité), indépendamment de son revenu.
    • Limite : on restreint en partie la liberté de choix (les services sont fournis “en nature” plutôt que via un budget monétaire). Le système peut paraître plus “paternaliste” si mal conçu.

    2. Stabilité sociale et inclusion
    1. Avec l’UBI
    • Un revenu universel peut alléger immédiatement la pauvreté monétaire et laisser plus de latitude à l’initiative individuelle (entrepreneuriat, reconversion).
    • En revanche, si certains services (logement, santé…) restent extrêmement chers ou rares, la situation peut demeurer précaire. Il peut y avoir une persistance (voire une amplification) des inégalités si l’UBI ne parvient pas à compenser la dynamique des marchés (risque de loyers qui flambent, par exemple).
    2. Avec l’UBS
    • Des services gratuits (ou quasi-gratuits) assurent un socle commun de dignité : personne ne se retrouve sans toit, sans soins ou sans alimentation de base.
    • Du point de vue de la paix sociale, c’est un filet de sécurité très robuste, qui réduit fortement la probabilité d’exclusion totale.
    • Cependant, fournir ces services de manière équitable et de qualité (pour éviter des inégalités entre bénéficiaires) exige une infrastructure logistique et administrative puissante (qui peut être mal gérée ou bureaucratique).

    3. Mise en œuvre pratique et coût pour la collectivité
    1. Administration
    • UBI : un dispositif plus “simple” d’apparence (verser mensuellement un montant identique à tous) ; toutefois, on ne supprime pas forcément tous les autres mécanismes sociaux (allocations logement, santé, etc.) si l’UBI n’est pas suffisamment élevé ou ne couvre pas toutes les situations spéciales (handicap, monoparentalité, etc.).
    • UBS : exige la construction ou la subvention directe de services publics ; cela implique un État fort ou un partenariat public-privé bien cadré. On peut faire face à des surcoûts (maintenance, salaires du personnel, infrastructures) et à la complexité de gestion (éviter fraudes, abus ou pénuries).
    2. Financement
    • Les deux systèmes requièrent des ressources substantielles (impôts, taxes, redistribution, etc.).
    • L’UBI peut être financé via la taxation des entreprises fortement automatisées, des robots, ou des grands patrimoines. UBS nécessite également un haut niveau de dépenses publiques, potentiellement un alourdissement fiscal ou des coupes sur d’autres postes budgétaires.

    4. Risque d’inflation et distorsions de marché
    • UBI : risque accru d’inflation si la production de biens/services n’augmente pas en proportion de la nouvelle demande solvable. L’effet peut être géographiquement concentré (ex. flambée des loyers en zone urbaine).
    • UBS : en fournissant directement des services essentiels (par ex., des habitations à loyer quasi-nul, des cantines gratuites), on “sort” partiellement ces biens du marché privé, ce qui peut stabiliser leur coût pour les bénéficiaires. En revanche, la qualité ou l’offre risque d’être standardisée, entraînant d’autres frustrations.

    5. Cohésion à long terme
    1. UBI
    • Favorise l’autonomie individuelle, soutient la diversité des projets de vie, permet une grande souplesse d’usage.
    • On peut toutefois redouter l’émergence de tensions sociales si les inégalités d’accès aux services demeurent.
    2. UBS
    • Assure une cohésion plus solide autour d’un pacte social : tout le monde bénéficie d’un même socle de services.
    • Nécessite une forte adhésion collective et une confiance minimale dans la capacité de l’État (ou d’entités décentralisées) à gérer équitablement des biens communs.

    6. Quelle option est la “plus efficace” ?
    • Au regard des sociétés humaines réelles, où les inégalités de richesse, d’accès à l’éducation ou au logement sont marquées, et où le secteur privé peut parfois fixer des prix élevés, l’UBS (Universal Basic Services) présente un avantage :
    1. Il met à l’abri les couches les plus vulnérables,
    2. Il réduit la dépendance vis-à-vis de la volatilité des marchés,
    3. Il garantit réellement qu’un individu ne sera jamais privé des ressources vitales (santé, logement, nourriture).
    • L’UBI, de son côté, favorise la liberté individuelle et l’innovation, puisqu’il laisse chacun décider où allouer son argent. Il peut cependant être partiellement neutralisé par l’inflation ou par l’existence de monopoles privés (logement, énergie, transports).

    Conclusion d’ensemble

    Dans un monde très inégal, où l’on craint la disparition d’emplois et le renforcement de la précarité, l’UBS (services universels gratuits ou à très faible coût) serait plus susceptible de conserver la cohésion sociale et d’éviter une détresse matérielle de masse. Il répond aussi de façon plus directe aux besoins fondamentaux et réduit l’incertitude (personne ne se demande “pourrai-je me payer un toit ?”).

    Cependant, un mix peut être encore plus équilibré :
    • Un socle de services universels (éducation, santé, logement de base, connectivité)
    • Un complément monétaire (un UBI plus modeste) pour laisser une marge de manœuvre individuelle.

    En pratique, la société gagnerait sans doute à mettre en place certains éléments d’UBS pour ce qui relève de l’absolument vital (santé, éducation, logement décent), et à doter les citoyens d’un minimum financier pour gérer le reste selon leurs besoins. C’est cette approche hybride qui offre le meilleur compromis entre liberté individuelle et solidarité collective.

    MG :
    Pouvez-vous mettre à jour la stratégie et le plan que vous avez établis pour la France en intégrant les conclusions de votre réflexion sur le maintien de la cohésion sociale ?

    o1 :
    Voici une version actualisée de la stratégie et du plan d’action pour la France, prenant en compte le besoin de maintenir la cohésion sociale dans un contexte où l’automatisation et la guerre électronique pourraient bouleverser le marché du travail et la distribution des revenus. Nous conservons la structure initiale (responsabilités, objectifs, phases) tout en intégrant l’idée de Services Universels (UBS) et d’un socle de revenu pour assurer la stabilité et l’adhésion de la population.

    1. Objectifs Stratégiques Revisités
    1. Préserver la cohésion nationale face à la robotisation, à l’IA et aux nouvelles formes de conflictualité.
    2. Assurer la sécurité matérielle de chaque citoyen, par la combinaison de Services Universels (UBS) et, si nécessaire, d’un socle de revenu monétaire.
    3. Maintenir la supériorité technologique et opérationnelle de la France sur le plan militaire et cyber, en s’appuyant sur une population formée et mobilisable.
    4. Prévenir l’exclusion sociale (et les tensions qui en découlent) pour garantir la stabilité intérieure et renforcer la résilience en cas de crise.
    5. Développer la souveraineté numérique et la capacité d’innovation, tout en évitant que les bénéfices de l’automatisation ne profitent qu’à un petit nombre.

    2. Grandes Entités et Nouvelles Responsabilités

    2.1. Gouvernement et Organismes Centraux

    A. Présidence de la République
    • Fixer la doctrine “Défense & Cohésion Sociale” : la défense du territoire inclut la garantie d’un socle de services essentiels, afin d’éviter l’effondrement du lien social dans un contexte de transition technologique rapide.
    • Coordonner l’action interministérielle sur le déploiement des Services Universels (UBS) et d’un éventuel Revenu Universel partiel ou complémentaire.

    B. Ministère des Armées (MINARM)
    • Veiller à la cohérence entre la politique de défense et le nouveau pacte social :
    • Identifier la part du budget consacré aux menaces cyber/IA.
    • Participer au financement indirect (via l’Agence de l’Innovation de Défense, la DGA) de projets publics-privés qui développent les services critiques pour la population (ex. télécom, santé connectée).
    • Maintenir un lien fort avec le reste de l’appareil d’État (notamment les ministères sociaux et économiques) pour piloter la transition technologique en minimisant les risques de fracture.

    C. Ministère des Solidarités, de la Santé et de la Cohésion Sociale
    • Piloter la mise en place des UBS :
    • Santé gratuite ou quasi-gratuite (soins de base, prévention).
    • Éducation renforcée (accès élargi et continuité numérique),
    • Services d’urgence alimentaire (cantines sociales, distribution de produits de base en temps de crise) et logement social étendu.
    • Concevoir et expérimenter un Revenu de Base complémentaire, ajusté selon la dynamique des marchés locaux (logement, énergie, etc.).

    D. Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle
    • Financement et régulation :
    • Mettre en place la fiscalité nécessaire (taxes sur l’automatisation, contribution sur l’IA ou sur la création de valeur non humaine) pour financer les UBS et le socle de revenu.
    • Anticiper et contenir l’inflation potentielle (contrôle des loyers, soutien à la construction de logements sociaux, etc.).
    • Partenariats public-privé : favoriser l’investissement conjoint dans la mise en place d’infrastructures critiques (réseaux internet, data centers souverains, services de téléconsultation médicale, etc.).

    E. Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN)
    • Coordination transversale :
    • Élaborer des scénarios de crises hybrides intégrant l’éventuel mécontentement social lié à la perte massive d’emplois.
    • Mettre en œuvre des protocoles d’urgence (PCA/PRA) qui incluent l’extension rapide des services universels (nourriture, logement d’urgence, etc.) en cas d’attaque cyber prolongée ou de conflit de haute intensité.

    2.2. Forces Armées et Opérations

    A. État-Major des Armées (EMA)
    • Stratégie Opérationnelle élargie : prendre en compte le maintien de l’ordre et la protection des infrastructures UBS dans les plans de défense.
    • Coordination interarmées : y inclure désormais des mécanismes de soutien à la population en cas de rupture prolongée des systèmes (ex. distribution de nourriture, hospitalisation d’urgence quand les structures civiles sont saturées).

    B. Commandement de la Cyberdéfense (COMCYBER)
    • Priorité : Protection des Services Universels
    • Identifier les cybermenaces ciblant les secteurs critiques (e-santé, e-éducation, logement social, distribution alimentaire).
    • Développer des protocoles de défense et de restauration rapide en cas d’attaque majeure perturbant l’accès à ces services essentiels.
    • Collaboration avec ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) et opérateurs privés : planification conjointe des mesures de sécurité et de redondance.

    C. Armée de Terre, Marine, Armée de l’Air & Espace
    • Assurer la logistique (transport, soutien) aux services universels, en particulier dans les zones isolées ou lors de crises.
    • Renforcer la résilience territoriale : participer à des exercices de secours d’urgence en liaison avec les services civils (notamment pour l’approvisionnement énergétique, alimentaire, le déploiement de structures médicales).
    • Formation et intégration des unités à la protection des installations liées à l’UBS (hôpitaux, centres de distribution, fermes de serveurs/centres de données critiques).

    3. Plan d’Action Opérationnel Intégré (avec Cohésion Sociale)

    3.1. Court Terme (0–2 ans)
    1. Audit Initial des Secteurs Clés pour l’UBS
    • Identifier les structures (existantes ou à créer) capables de fournir un socle gratuit ou quasi-gratuit : santé (CPAM, hôpitaux publics), éducation (écoles, universités), logement social, services de connectivité (Wi-Fi public), etc.
    • Lancer un inventaire des capacités nécessaires en période de crise (entrepôts alimentaires, parc de logements vacants, infrastructures provisoires).
    2. Expérimentation d’un Socle de Revenu
    • Dans certaines régions ou agglomérations, tester un Revenu de Base Partiel (indexé sur le coût de la vie local), en complément des aides existantes.
    • Évaluer simultanément l’impact sur les loyers, l’emploi, la demande de formation et la participation à la vie citoyenne.
    3. Renforcement de la Cyberdéfense orientée “Services Essentiels”
    • COMCYBER et ANSSI mènent un stress-test des infrastructures de santé, d’éducation, d’approvisionnement alimentaire, pour anticiper les scénarios d’attaque.
    • Déploiement d’outils de protection de base (firewalls, détection d’intrusion, systèmes de sauvegarde) dans tous les organismes publics et para-publics.
    4. Exercices de Crise Intégrés
    • Organiser des simulations où un blocage numérique affecte à la fois la population (privation d’accès aux services en ligne) et la logistique civile (ruptures de stocks alimentaires, coupures d’électricité).
    • Tester la capacité de l’armée à épauler rapidement les structures UBS (soutien d’urgence, sécurisation des sites vitaux).

    3.2. Moyen Terme (2–5 ans)
    1. Institutionnalisation des Services Universels
    • Approfondir la gratuité (ou quasi-gratuité) dans la santé de base, l’éducation, l’accès à la connectivité (Internet haut débit minimal) et l’aide alimentaire si nécessaire.
    • Mettre en place des structures de gouvernance (collectivités locales ou agences spécialisées) responsables de la qualité et de l’accessibilité de ces services.
    2. Extension Graduelle du Socle de Revenu
    • Si l’expérimentation est concluante (dans les régions pilotes), déployer un Revenu Universel partiel à plus grande échelle.
    • Mettre en place des mécanismes de régulation pour éviter l’effet “inflation des loyers” et veiller à l’équité régionale (indexation au coût de la vie, encadrement des prix immobiliers).
    3. Modernisation Interarmées & Soutien aux UBS
    • Les armées (Terre, Marine, Air & Espace) mettent à disposition du personnel formé spécifiquement pour :
    • La maintenance critique (électricité, réseau) dans les centres de distribution ou de soins.
    • Des missions d’assistance rapide (transport, déploiement d’hôpitaux de campagne) en coordination avec le secteur civil.
    • Renforcer les redondances (secours radio, satellites, drones autonomes) pour assurer la continuité des UBS dans tout le pays.
    4. Formation & Requalification
    • Développer un “Service National Technologique + Inclusion Sociale” : formation cyber et IA, assortie d’un stage dans la fourniture de services à la population (hôpitaux, centres de formation, etc.).
    • Parallèlement, financer massivement la reconversion (via Pôle emploi, l’Éducation nationale, les Régions) pour que le basculement des emplois détruits par l’automatisation n’accroisse pas la précarité.

    3.3. Long Terme (5–10 ans)
    1. Consolidation d’un Modèle “Mixte” (UBS + Socle de Revenu)
    • Généraliser dans toute la France les Services Universels (accès à la santé, éducation, logement de base, connectivité, alimentation minimale).
    • Mettre en place un revenu universel ajusté (pas forcément intégral, mais suffisant pour couvrir l’essentiel si combiné aux UBS), afin de laisser une marge de liberté financière aux individus.
    2. Intégration Totale dans la Doctrine de Défense
    • Concevoir un plan global de résilience : au-delà du strict militaire, la défense englobe le bon fonctionnement permanent des UBS.
    • Les forces armées, en plus de leur rôle défensif/expéditionnaire, deviennent un pilier de l’unité nationale (interventions en cas de cyberattaques majeures, catastrophes naturelles, ou crises sociales).
    3. Transition Économique et Technologique
    • Accompagner le développement d’une économie post-salaire : encourager la créativité, l’entrepreneuriat, la recherche, l’innovation sociale, puisque les besoins de base seront déjà couverts.
    • Mettre l’accent sur une éducation continue pour toutes les générations, afin que l’obsolescence de certains métiers ne se traduise plus par de l’exclusion, mais par une reconversion facilitée.
    4. Nouvelle Diplomatie Sociale et Éthique
    • Promouvoir le modèle “France UB(S)-Ready” au niveau européen, voire mondial, dans les négociations internationales sur l’IA et la robotisation.
    • Négocier des standards éthiques et des régulations internationales pour que l’automatisation globale ne conduise pas à l’explosion des inégalités ni à l’exclusion massive.

    4. Rappel : Intérêt pour la Défense et la Sécurité
    1. Réduire la vulnérabilité interne : Une population dont les besoins essentiels sont couverts est moins exposée à la propagande ou au désespoir pouvant entraîner des troubles sociaux.
    2. Disposer d’une “réserve humaine” qualifiée : Les citoyens libérés de la survie économique peuvent se former à la cyberdéfense, participer à des missions d’intérêt général, etc.
    3. Renforcer la légitimité de l’État : En apportant la preuve qu’il sait protéger non seulement les frontières, mais aussi le niveau de vie de ses citoyens, l’État consolide la confiance et l’adhésion populaire en cas de crise.

    Conclusion

    En intégrant la gratuité des services essentiels (UBS) et un socle de revenu (ou Revenu de Base partiel) dans la stratégie de défense et de résilience, la France prépare au mieux :
    • La transition technologique (automatisation, disparition d’emplois),
    • La stabilité interne (cohésion sociale, pas de masse de “surnuméraires”),
    • La supériorité militaire (forces armées soutenues par une population qualifiée, confiante et prête à être mobilisée).

    Cette approche “Défense & Cohésion Sociale” se veut globale : elle dépasse la stricte sphère militaire en établissant un nouveau contrat social qui, à terme, améliore la résilience de la nation tout entière.

    MG :
    S’il y en a, quels autres points, i.e. en plus de Défense & Cohésion Sociale, devraient être abordés pour que cette approche soit effectivement globale, sans descendre dans une granularité trop fine qui rendrait la réalisation du projet impossible ?

    o1 :
    Pour compléter le volet Défense & Cohésion Sociale et obtenir une approche véritablement globale, il est utile d’identifier d’autres piliers stratégiques à traiter à un niveau suffisamment haut, de manière à ne pas perdre en faisabilité ni plonger dans une excessive complexité. Voici quelques axes majeurs qui, mis en cohérence avec la défense et la cohésion, permettraient de structurer un projet d’ensemble :

    1. Gouvernance et Institutions
    1. Clarté de l’architecture institutionnelle
    • Établir des mécanismes de décision et de coordination fluides entre le gouvernement central, les collectivités locales, les agences spécialisées (environnement, technologies, etc.) pour éviter les doublons ou les conflits de compétence.
    • Renforcer la capacité exécutive : veiller à ce qu’il existe une structure (ou un conseil interministériel) capable de piloter les projets transversaux, comme l’adoption d’un Service Universel ou l’encadrement de l’IA.
    2. Mise en place d’indicateurs de pilotage
    • Des indicateurs clés (résilience, qualité de vie, accès à l’innovation, empreinte carbone, etc.) pour mesurer l’avancement et permettre un pilotage agile.
    • Un reporting régulier au Parlement et/ou aux citoyens pour maintenir la transparence et l’adhésion autour de la démarche.

    2. Économie et Innovation
    1. Cadre économique stable et incitatif
    • Définir une politique fiscale encourageant la création de valeur dans la transition numérique (taxation sur l’automatisation, crédit d’impôt recherche, etc.), tout en finançant les Services Universels et la cohésion.
    • Soutenir l’entrepreneuriat (PME, startups) et les filières stratégiques (cybersécurité, IA, microélectronique, énergie renouvelable), de manière à préparer l’avenir du tissu productif.
    2. Innovation au service du bien commun
    • Mettre l’accent sur la recherche appliquée dans les domaines à impact sociétal positif (santé, éducation numérique, énergies vertes).
    • Développer des pôles de compétitivité et de laboratoires publics-privés (avec la DGA, l’AID, les universités, les entreprises) afin que l’innovation profite autant à la défense qu’à la population civile.

    3. Transition Environnementale et Aménagement du Territoire
    1. Sécurité écologique
    • Intégrer l’adaptation aux changements climatiques (sécheresses, inondations, pénuries de ressources) dans la planification globale : l’armée peut jouer un rôle en logistique, en génie civil de secours, etc.
    • Développer des infrastructures résilientes (énergies renouvelables, agriculture soutenable), notamment pour réduire la dépendance énergétique et sécuriser l’approvisionnement alimentaire.
    2. Équilibre territorial
    • Pour éviter une exclusion géographique, renforcer les régions rurales et insulaires par la mise en place de services universels (connectivité, santé, éducation).
    • Encourager la décentralisation de certaines activités stratégiques (centres de données, laboratoires de recherche, formations militaires ou civiles), dans le but de désengorger les métropoles et répartir la valeur.

    4. Culture, Éducation et Formation
    1. Éducation sur deux dimensions : savoir-faire et savoir-être
    • Au-delà des compétences techniques (programmer, gérer l’IA), renforcer l’apprentissage des soft skills : coopération, pensée critique, éthique, résistance à la désinformation.
    • Introduire dans les programmes scolaires et universitaires une culture de la résilience (être capable de faire face à une crise, se former en permanence, comprendre les enjeux sociopolitiques).
    2. Formation continue et reconversion
    • Permettre aux citoyens de se réorienter facilement pour tirer parti des mutations du marché du travail, plutôt que d’en subir passivement la disparition d’emplois.
    • Coupler ce dispositif avec les services universels, de sorte qu’un individu en reconversion ne se retrouve pas en situation de détresse matérielle.

    5. Diplomatie et Influence
    1. Coopérations régionales et internationales
    • À l’échelle européenne, promouvoir la mutualisation de certains projets (cyberdéfense commune, infrastructures spatiales, transition écologique, etc.).
    • Établir des normes communes sur l’usage de l’IA en défense, sur le statut légal d’un Service Universel, sur la protection des données, etc.
    2. Leadership éthique et culturel
    • Faire de la France un exemple en matière de « Défense & Cohésion Sociale & Soutenabilité » (un triptyque qui pourrait inspirer d’autres pays).
    • Promouvoir au niveau international des solutions inclusives (partage technologique, programmes d’éducation) pour éviter que l’automatisation ne creuse les écarts entre États.

    Conclusion : Une Approche à la Fois Globale et Réaliste
    • Défense & Cohésion Sociale demeurent deux piliers essentiels pour assurer la stabilité et l’adhésion de la population.
    • À ces deux volets, il faut ajouter :
    1. Une gouvernance clarifiée, avec un pilotage interministériel fort et des indicateurs de réussite.
    2. Une politique économique et d’innovation soutenant la souveraineté industrielle, la création de valeur partagée, et la préparation des métiers du futur.
    3. Une vision environnementale, indispensable pour assurer la sécurité écologique et la résilience territoriale.
    4. Un renouveau éducatif et culturel, qui outille la population pour traverser sereinement les bouleversements technologiques.
    5. Un positionnement diplomatique permettant d’étendre ces principes à l’échelle européenne et internationale.

    Ces cinq axes (Gouvernance, Économie/Innovation, Environnement/Territoire, Culture/Éducation, Diplomatie) servent de toile de fond à l’architecture « Défense & Cohésion Sociale ». Sans plonger dans une granularité qui bloquerait l’action, ils assurent que la stratégie reste holistique et adaptée aux enjeux complexes (transition technologique, risques internationaux, cohésion nationale).

    En somme, on obtient un projet d’ensemble qui peut faire l’objet d’une feuille de route plus détaillée, sans perdre de vue que la réussite passe par la cohérence transversale et la capacité à gérer ces grands domaines de manière cohésive.

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Manuel Guérin C’est à une régression du salariat à laquelle on assiste, cette condition (à temps complet et déracinée) étant relativement récente due à l’industrialisation et à l’exode rural par rapport à une population essentiellement paysanne de petits propriétaires à l’issue de la révolution française.
      Le statut d’indépendant n’a pas totalement disparu et se trouve promu avec l’auto-entrepreneuriat dans un contexte de sous-traitance généralisée et de désindustrialisation.
      Le micro travail à la tâche existe toujours comme source de revenu (livreur urbain …) grâce à l’intermédiation numérique et pourrait de nouveau intéresser des populations locales désolvabilisées par la raréfaction du salariat en substitution de main d’oeuvre immigrée qui même en situation illégale y trouvent en l’absence de vrai contrôle, par la location d’une identité, un moyen de subsistance.

  3. Avatar de Grand-mère Michelle
    Grand-mère Michelle

    Encore une fois, ce plan est conçu dans une logique de « défense » de sociétés plutôt « mal barrées »(mal conduites, mal dirigées par des individus, en principe installé-e-s « à la barre » momentanément par leurs concitoyen-ne-s pour les représenter, mais qui s’y accrochent prétentieusement et durablement).
    Combien de temps les peuples laborieux auront-ils encore besoin de suivre des « chefs » pour les « défendre » et leur dire ce qu’il faut faire ou pas?!
    Alors que l’Histoire et la Science nous prouvent à suffisance que c’est surtout à cause d’eux et de leurs actions égoïstes et écervelées que tout va de travers!

    J’adhère complètement à l’idée d’un « service civil » à l’attention de tou-te-s (jeunes et moins jeunes qui ne l’auraient pas encore fait) , qui présenterait l’éventail des diverses activités utiles, physiques ou intellectuelles, dans le cadre d’une société (nationale? ou inter-régionale et éventuellement trans-frontalière?) décidée à améliorer son organisation et ses capacités d’autonomie comme celles de l’épanouissement de chacun-e de ses membres… non pas pour nous « défendre » mais pour affronter du mieux possible les difficultés du futur…
    Dans ce cas, nous aurions besoin de l’IA pour nous aider à établir cet « éventail » de manière pertinente et réaliste…qui semble y être tout-à-fait prête, capable et disposée, si on lit bien les propositions ci-dessus et l’importance qu’elle donne à la « cohésion sociale »(transmis par Manuel Guérin).

  4. Avatar de Philippe
    Philippe

    Le problème, c’est le mot ‘obligatoire’. Pourquoi ce service numérique devrait il être obligatoire ?
    Pour le moment, et c’est fort malheureux, nous ne pouvons pas encore supprimer les armées mais rétablir la conscription n’a vraiment aucun sens et est totalement anachronique.
    Qu’en sera t’il du droit à l’objection de conscience ?
    Et les filles ? vous allez les conscrire de force aussi ?
    Il n’y a déjà pas assez de programmeurs et de développeurs, si vous leur imposer un service obligatoire, beaucoup vont hésiter à s’engager dans ces études. Ce n’est pas vraiment pas une bonne façon d’encourager les vocations.
    Ce qui compte avant tout c’est la motivation. Tout doit se faire sur une base volontaire.

    1. Avatar de Paul Jorion

      La conscription et la mobilisation sur une base volontaire ?

      Ça a existé bien entendu, mais c’est rare. Et dans un pays où une majorité des électeurs est poutinophile, autrement dit est complice de l’ennemi, ce n’est pas gagné d’avance !

      La Patrie en danger fait référence à une déclaration de l’Assemblée législative française datant du 11 juillet 1792, en réponse à l’entrée de la Prusse aux côtés de l’Autriche contre la France1.

      En accord avec la levée en masse déclarée l’année suivante, cette expression fait partie de l’idée grandissante de « guerre du peuple » qui s’est développée pendant la Révolution française, où l’idéologie « mobilisait non seulement la main-d’œuvre pour les armées régulières, mais inspirait également les citoyens ordinaires à se battre pour leur propre compte. »

      Aux environs de 200 000 soldats s’engagèrent. Cet enthousiasme bien que fort n’était pas uniforme.

  5. Avatar de Paul Jorion

    Même chose : j’ai posé la question à DeepSeek, par curiosité, pour voir si une IA chinoise aurait éventuellement un autre point de vue.

    DeepSeek :

    a mise en œuvre d’un plan visant à créer une force plus petite et plus agile, dotée d’une réserve de spécialistes bien formés pour la guerre pilotée par l’IA, passe par plusieurs étapes clés. Voici un plan détaillé :

    ### 1. **Évaluation et planification stratégique:**
    – Analyse de la menace:** Effectuer une analyse complète de la menace afin d’identifier les adversaires potentiels, leurs capacités et les tactiques susceptibles d’être utilisées dans le cadre d’une guerre pilotée par l’IA.
    – Inventaire des ressources:** Évaluer les ressources militaires actuelles, y compris le personnel, la technologie et l’infrastructure, afin d’identifier les lacunes et les domaines à améliorer.
    – Objectifs stratégiques:** Définir des objectifs stratégiques clairs pour l’armée, en mettant l’accent sur la supériorité technologique, l’adaptation rapide et l’innovation.

    ### 2. **Recrutement et formation:**
    – Recrutement spécialisé:** Élaborer des programmes de recrutement ciblés pour attirer des personnes ayant une expertise en IA, en cybersécurité, en science des données et dans des domaines connexes. Établir des partenariats avec des universités, des entreprises technologiques et des instituts de recherche afin d’identifier et de recruter les meilleurs talents.
    – Programmes de formation avancée:** Mettre en place des programmes de formation avancée axés sur l’IA, la cyberguerre, la guerre électronique et d’autres domaines pertinents. Créer des centres de formation spécialisés et collaborer avec des experts universitaires et industriels pour élaborer des programmes d’études de pointe.
    – Formation continue:** Mettre en œuvre des programmes de formation continue et de développement professionnel afin de tenir le personnel informé des dernières avancées technologiques et tactiques de guerre.

    ### 3. **Structure organisationnelle
    – Unités agiles:** Former de petites unités très agiles composées de spécialistes dans divers domaines. Ces unités doivent être capables de se déployer et de s’adapter rapidement à l’évolution des menaces.
    – Équipes interfonctionnelles:** Créer des équipes interfonctionnelles qui rassemblent des experts de différentes disciplines (par exemple, IA, cybersécurité, ingénierie) pour favoriser l’innovation et la résolution collaborative des problèmes.
    – Commandement décentralisé:** Adopter une structure de commandement décentralisée pour améliorer la flexibilité et la réactivité. Donner aux chefs d’unité les moyens de prendre des décisions en fonction des informations en temps réel et de l’évolution de la situation.

    ### 4. **Forces de réserve:**
    – **Réserves de spécialistes:** Développer une force de réserve de spécialistes pouvant être mobilisés en cas de besoin. Cette réserve devrait comprendre des experts en IA, en cybersécurité et dans d’autres domaines critiques.
    – Formation et préparation:** Veiller à ce que le personnel de la réserve suive une formation régulière et se maintienne prêt. Organisez des exercices périodiques pour maintenir leurs compétences à jour et vous assurer qu’ils s’intègrent parfaitement aux unités d’active.
    – Incitations et soutien:** Fournir des incitations au service de la réserve, telles que des avantages financiers, des possibilités d’avancement et l’accès à une formation avancée. Offrir un soutien pour équilibrer les carrières civiles et les engagements dans la réserve.

    ### 5. **Technologie et innovation:**
    – Investir massivement dans la recherche et le développement pour rester à la pointe des avancées technologiques. Établir des partenariats avec des entreprises technologiques, des universités et des instituts de recherche pour stimuler l’innovation.
    – Créer un processus solide de prototypage et de test des nouvelles technologies. Utiliser des simulations, des jeux de guerre et des exercices sur le terrain pour évaluer l’efficacité des nouveaux systèmes et tactiques.
    – Déploiement rapide:** Élaborer des mécanismes pour le déploiement rapide des nouvelles technologies et des innovations. Veiller à ce que les prototypes réussis puissent être rapidement mis à l’échelle et intégrés dans les opérations militaires.

    ### 6. **Cybersécurité et défense:**
    – Unités de cyberdéfense:** Mettre en place des unités de cyberdéfense spécialisées pour protéger les réseaux militaires, les systèmes de communication et les infrastructures critiques contre les cyberattaques.
    – Surveillance continue:** Mettre en œuvre des systèmes de surveillance continue et de détection des menaces afin d’identifier les cybermenaces et d’y répondre en temps réel.
    – Réponse aux incidents:** Élaborer des plans complets de réponse aux incidents afin d’atténuer rapidement l’impact des cyberattaques et de rétablir les opérations normales.

    ### 7. **Collaboration internationale:**
    – Alliances et partenariats:** Renforcer les alliances et les partenariats avec d’autres nations afin de partager les connaissances, les ressources et les meilleures pratiques en matière de guerre fondée sur l’IA.
    – Exercices conjoints:** Mener des exercices conjoints et des programmes d’entraînement avec les forces alliées afin d’améliorer l’interopérabilité et les capacités de défense collective.
    – Partage d’informations : établir des mécanismes de partage d’informations et de collaboration sur les menaces en matière de cybersécurité, les avancées technologiques et les perspectives stratégiques.

    ### 8. **Considérations éthiques et juridiques : **Les lignes directrices éthiques
    – Lignes directrices éthiques:** Élaborer et appliquer des lignes directrices éthiques pour l’utilisation de l’IA dans la guerre, en veillant au respect des lois et des normes internationales.
    – Mécanismes de responsabilisation:** Mettre en place des mécanismes de responsabilisation pour superviser l’utilisation des systèmes d’IA et garantir une prise de décision responsable.
    – Engagement du public:** Engager le public et les parties prenantes à instaurer la confiance et à soutenir les stratégies militaires basées sur l’IA.

    ### Conclusion :
    La création d’une force plus petite et plus agile, dotée d’une réserve de spécialistes bien formés pour la guerre fondée sur l’IA, nécessite une approche globale et stratégique. En se concentrant sur le recrutement spécialisé, la formation avancée, l’agilité organisationnelle, l’innovation technologique et la collaboration internationale, une nation peut construire une armée capable de s’adapter rapidement à l’évolution des menaces et de maintenir un avantage stratégique sur le futur champ de bataille.

  6. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Le superordinateur de Openai aurait-il fait des siennes ??????????

    Openai et résolution d’un problème de connexion planétaire impossible .

    Le Bug:

    Infos à rebours :

    Taux d’erreur élevés pour ChatGPT, les API et Sora
    Incident Rapport pour OpenAI

    * Résolu:
    À partir de 10h40 PST, nous avons constaté des taux d’erreur élevés sur ChatGPT, Sora et un sous-ensemble d’API.
    Nous avons commencé à voir :
    # la récupération pour Sora vers 14h58 PST,
    # le trafic API à partir d’environ 15h05 PST et
    # la récupération complète pour ChatGPT vers 20h16 PST.

    Nous enquêtons actuellement sur un incident distinct concernant Sora et nous mettrons à jour la page d’état.

    OpenAI effectuera une analyse complète des causes profondes de cette panne et partagera les détails sur cette page une fois terminée.
    Posté il y a 8 heures. Déc , – PST 26202420:38

    ***********
    Le timing de résolution du bug

    * Mettre à jour
    ChatGPT est en grande partie récupéré et nous continuons à travailler sur un correctif global.
    Publié il y a 10 heures. Déc , – PST 26202418:04

    * Mettre à jour
    ChatGPT se rétablit et nous continuons à travailler sur un correctif global.
    Publié il y a 11 heures. Déc , – PST 26202417:11

    * Mettre à jour
    Les API sont désormais opérationnelles.
    ChatGPT se rétablit et nous continuons à travailler sur un correctif global.
    Publié il y a 12 heures. Déc , – PST 26202416:05

    * Mettre à jour
    Sora est maintenant pleinement opérationnel et nous continuons à le surveiller.
    Les API commencent à se rétablir.
    Nous continuons à travailler sur un correctif global pour ChatGPT et les API.
    Publié il y a 13 heures. Déc , – PST 26202415:16

    * Mettre à jour
    ChatGPT est partiellement récupéré alors que l’historique des chats ne se charge toujours pas.
    Nous continuons à travailler sur un correctif à ce problème.
    Publié il y a 14 heures. Déc , – PST 26202414:05

    *Mettre à jour
    Nous continuons à travailler sur un correctif à ce problème.
    Publié il y a 15 heures. Déc , – PST 26202413:05

    * Mettre à jour
    Nous continuons à travailler sur un correctif à ce problème.
    Publié il y a 16 heures. Déc , – PST 26202412:06

    * Identifié
    Ce problème est causé par un fournisseur en amont et nous le surveillons actuellement.
    Publié il y a 17 heures. Déc , – PST 26202411:18

    * Enquête
    Nous rencontrons actuellement un problème avec des taux d’erreur élevés sur ChatGPT, l’API et Sora. Nous enquêtons actuellement et publierons une mise à jour dès que possible.
    Publié il y a 17 heures. Déc , – PST 26202411:00

    Cet incident a affecté : API, ChatGPT et Sora.

    *************

    Pour info
    https://status.openai.com/

    TOUS LES SYSTEMES SONT OPERATIONNELS

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