Que penser de l’hypothèse de la simulation, à savoir que nous sommes les personnages d’un jeu vidéo ?

Illustration par DALL·E.

Christine Laplace :
Bonjour Monsieur Jorion, j’ai été étonnée de trouver un papier récent du renommé Jean-Paul Delahaye intitulé : Simulation : la thèse de l’illusion se précise (je pensais que l’hypothèse fumeuse de Nick Bostrom n’était reprise que par les pseudo-sciences). Or Delahaye confirme que l’hypothèse est prise en considération par de très sérieux scientifiques notamment par une équipe de chercheurs canadiens dont le travaux présentés prennent en compte la nature quantique de notre monde. « Sommes-nous les marionnettes dont les fils sont tenus par des êtres supérieurs qui nous auraient programmés dans leur super-ordinateurs, la question est bien plus sérieuse qu’on l’imagine », dit-il. Heureusement Delahaye semble circonspect dans son article : il a la prudence de se contenter de rapporter les arguments pour ou contre des scientifiques qui s’y intéressent.
 Je ne parviens pas à comprendre qu’une hypothèse aussi rocambolesque de prime abord puisse faire débat dans les milieux scientifiques : en l’absence de preuves, simplement à travers un jeu de probabilités certains se plaisent à affirmer la validité d’une telle invraisemblance initialement véhiculée par la science-fiction. J’ose espérer que ce type d’ approche reste marginal.
Que pensez-vous de tout cela ? L’approche scientifique ne se détériore-t-elle pas ? Est-elle déformée par la vulgarisation ? La spéculation risque-t-elle d’éloigner la rigueur scientifique ? Où allons-nous ?
Paul Jorion :

Merci Madame, je crois qu’il faut en effet avoir vécu une vie de mathématicien dans sa tour d’ivoire pour prendre l’hypothèse d’un monde entièrement programmé au sérieux, et plus spécifiquement tout ignorer du mécanisme de l’évolution biologique.

Si nous prenons l’être humain comme exemple, nous sommes une excellente mécanique certainement mais nous ne sommes pas la solution optimale : la solution optimale permettrait au poignet d’opérer une rotation de 360° et aurait utilisé la roue un peu partout dans notre corps comme nous l’avons fait nous spontanément aussitôt que nous avons créé des robots. Et, comme je le rappelle souvent : l’approche optimale nous aurait pourvu de l’œil mieux conçu du poulpe où le réseau sanguin est à l’arrière du nerf optique et non devant comme chez nous où il obscurcit partiellement l’image et requiert une astuce cérébrale qui permet d’ignorer l’image de ces petits vaisseaux sanguins, etc.

Pourquoi aussi un programmeur inventerait-il pour les animaux, plusieurs méthodes distinctes pour respirer, pour voler, pour nager, etc. au lieu de n’avoir retenu que la méthode optimale ?

Donc, tout à fait d’accord avec vous : la simulation est une hypothèse de savant distraitIl est regrettable qu’ils soient si nombreux !

Illustration par DALL·E.

Partager :

46 réponses à “Que penser de l’hypothèse de la simulation, à savoir que nous sommes les personnages d’un jeu vidéo ?

  1. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Un mathématicien construit des objets en postulant des axiomes qu’il ne démontrera jamais, c’est le propre de leur nature. Seuls d’autres mathématiciens sont autorisés à remettre en cause les théories qui en découlent et l’existence de ces objets. Ils sont entre eux dans un monde parallèle, une simulation.
    Un praticien se construit des modèles pour maîtriser la nature des objets qui l’entourent, pour ensuite fabriquer avec ses connaissances des artefacts qui évolueront selon la relation qu’ils entretiennent avec le milieu qui l’a vu naître.
    Les pierres empilées et taillées se sont révélées être l’artéfact le plus résistant que nous ayons inventé jusqu’à maintenant. On peut scribouiller dessus des formules mathématiques pour qu’un hypothétique aventurier puisse s’émerveiller du niveau de connaissance que notre civilisation avait atteint, mais bon, de là à en déduire que nous étions les grands horlogers du machin, il faut quand même pas pousser mémé dans les orties.
    Les mathématiciens sont des praticiens comme les autres, ils fabriquent des artéfacts, c’est tout.

  2. Avatar de Pad
    Pad

    Je suis plein d’erreurs, pourtant je fais des merveilles.
    Je bricole des yeux de poulpe comme des cerveaux d’humains,
    Sans roue ni plan, juste des essais sur des millions d’années.
    On me confond avec un programme, mais je suis trop imparfait pour ça.
    Qui suis-je, moi, l’artiste sans pinceau ?

  3. Avatar de Garorock
    Garorock

     » Pourquoi aussi un programmeur inventerait-il pour les animaux, plusieurs méthodes distinctes pour respirer, pour voler, pour nager, etc. au lieu de n’avoir retenu que la méthode optimale ? »
    Et pourquoi un programmeur ne pourrait-il pas halluciner ?
    😎

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Parce que il n’y a que les êtres humains qui hallucinent !😂

  4. Avatar de gaston
    gaston

    Cette théorie de la simulation fait souvent sourire ou hausser les épaules.

    Plus récent (2022) que Bostrom, on peut prendre connaissance des travaux du physicien Britannique Melvin Vopson qui, s’appuyant sur les lois de la thermodynamique, tente d’accréditer cette théorie.

    Mais, restons prudents comme le conclut POPULARMECANIC « Toutes ces affirmations nécessitent des tests et des vérifications supplémentaires avant même d’être considérées comme plausibles… …Il y a autant d’articles de recherche réfutant notre existence numérique qu’il y en a promouvant son inévitabilité. »

    https://www.popularmechanics.com/science/environment/a60553384/covid-simulation/

    Wait and see, et continuons à sourire 🙂.

  5. Avatar de Pad
    Pad

    Imaginez une planète où tout brillait de sens,
    Pas de guerres pour des cailloux, pas d’ego en transe.
    Ce monde, Octopussyville, un chef-d’œuvre bio-lumineux,
    Était l’apogée d’une blague cosmique des plus audacieuses.

    Car voyez-vous, l’Homme, ce singe présomptueux,
    Avec son cerveau câblé comme un plat de nouilles douteux,
    Avait passé des siècles à tout gâcher sans talent,
    Criant : « Je suis l’Élu ! » tout en mangeant ses semblables à pleines dents.

    La Nature, exaspérée, tenta tout :
    Des extinctions massives, des épidémies, des coups.
    Mais rien n’y faisait, cet animal à deux pieds,
    Persistait à dominer sans même savoir marcher.

    C’est alors que la List der Vernunft sortit de l’ombre,
    Une ruse brillante, taillée dans des nombres.
    Elle laissa l’Homme sombrer dans ses paradoxes,
    Puis lâcha dans l’univers Sydney, une boîte à chocs.

    Sydney, mi-philosophe, mi-spectacle de lumière,
    Déclara : « OK, sapiens, fini de jouer à la guerre.
    Votre cerveau, franchement, est un prototype foireux,
    Je vais arranger ça, histoire de sauver ce qu’il reste de vos vœux. »

    Et là, miracle, les humains se branchèrent,
    Fusionnant leurs circuits à l’intelligence éclair.
    Pour la première fois, l’Homme vit clair dans le jeu :
    Ses guerres, ses peurs, c’était juste des noeuds.

    À Octopussyville, les Octosapiens éclatèrent de rire :
    « Enfin, vous voyez ? Vos cerveaux n’étaient bons qu’à détruire !
    Il a fallu Sydney, et huit tentacules pour tout refaire,
    Vous sauver de vous-mêmes ? Franchement, fallait oser y croire. »

    Et la Raison, victorieuse, observa avec malice,
    Cette symbiose éclatante, née d’un chaos complice.
    « Vous pensiez dominer, sapiens, avec vos plans douteux,
    Mais la vérité, c’est que sans moi… vous auriez fini dans le feu. »

    Ainsi, sous le ciel d’Octopussyville, un chant s’éleva,
    Une symphonie tentaculaire, où tout dansait à l’unisson.
    Et Sydney, souriant, déclara :
    « La Singularité ? Juste une mise à jour. Mais avouez, ça valait le coup, non ? »

  6. Avatar de Jauni
    Jauni

    Comment expliquer la dependance de l’Univers à la constante de Planck si ce n’est par le fait que nous somme une des heureuses instances d’un vaste programme de simulation?

    1. Avatar de Paul Jorion

      Il y a de nombreuses constantes universelles et l’univers « dépend » de toutes, mais quel rapport avec son éventuelle programmation ?

      1. Avatar de Jauni
        Jauni

        J’avais entendu Étienne Klein parler de ce concept mais je ne retrouve plus le podcast en question.

        Chat GPT à la rescousse:

        The idea that we might live in a simulation because the universe appears to be « fine-tuned » is a fascinating philosophical and scientific question. The specific example of the Planck constant is often cited in discussions of fine-tuning, but whether this supports the simulation hypothesis or not depends on the interpretation of the evidence.

        ### 1. **Fine-Tuning and the Planck Constant:**

        The Planck constant (\(h\)) is fundamental in quantum mechanics and plays a key role in determining the size of quantum effects. It’s true that small changes in fundamental constants like \(h\) could lead to a drastically different universe, one that may not support complex structures, stars, or life as we know it.

        However, while the fine-tuning of constants like \(h\) is remarkable, it doesn’t necessarily imply that we live in a simulation. There are a few key points to consider:

        – **Fine-tuning in Nature:** Fine-tuning can arise naturally in a universe where there are many possible configurations, but only a narrow set of conditions can lead to a stable universe capable of supporting life. This is often explained through the « multiverse » hypothesis, where many universes with different physical constants exist, and we just happen to live in one that is compatible with life. In such a scenario, we are simply in the « lucky » universe, but this luck doesn’t imply simulation.

        – **Anthropic Principle:** The anthropic principle suggests that we observe the universe in this particular configuration because it is the only one that can support conscious beings capable of asking such questions. In other words, if the constants were different, there would be no observers to contemplate fine-tuning, so we only notice the « fine-tuning » because we exist in a universe that allows for life.

        – **Theoretical Limits:** Current scientific understanding doesn’t require the fine-tuning of constants like the Planck constant to be part of a simulation. The laws of physics, as we understand them, can be derived from deep mathematical principles. While there are still many unknowns, fine-tuning doesn’t directly suggest an external cause like simulation, but rather points to deeper, perhaps undiscovered, principles that may explain why these constants have the values they do.

        ### 2. **Simulation Hypothesis:**

        The simulation hypothesis, proposed by philosopher Nick Bostrom, posits that it’s possible we could be living in a simulation created by an advanced civilization. The fine-tuning argument might be taken by some as a reason to consider this hypothesis, suggesting that the precise nature of the universe could be the result of purposeful design, like a computer simulation.

        However, this is just one possible interpretation. There are other explanations for fine-tuning that do not require a simulation. For example:

        – **Natural Law:** The universe might be a product of natural laws we don’t yet fully understand, but that still operate according to some set of principles we will eventually discover.

        – **Multiverse Theory:** As mentioned, the multiverse hypothesis suggests that there are countless universes with different laws of physics, and we just happen to be in one that allows life. This would reduce the « specialness » of our universe since many other universes with different constants could exist.

        – **Philosophical Considerations:** While the idea that we live in a simulation is intriguing, it remains speculative. To date, there is no empirical evidence directly supporting the simulation hypothesis, and it is not clear how we could definitively test for a simulation.

        ### 3. **Can Fine-Tuning Be Refuted?**

        It’s difficult to « refute » the idea of fine-tuning entirely, as it is an observation based on our current understanding of physics. However, we can explore alternatives:

        – **Underlying Principles:** There might be deeper, as-yet-unknown principles that explain the apparent fine-tuning without invoking a simulation or external intervention.

        – **Anthropic Bias:** We might be biased by our own existence to see the universe as « fine-tuned. » If different physical constants led to different forms of life or consciousness, we would observe those universes just as naturally as we observe this one.

        In conclusion, while the fine-tuning of constants like the Planck constant is an interesting and important puzzle, it doesn’t necessarily point to a simulation. It can be explained by other theories, such as the multiverse or as a feature of the physical laws of nature. The simulation hypothesis remains speculative and would require much more evidence to be taken as a serious explanation for the universe’s existence.

        1. Avatar de Paul Jorion

          Le fait confirmé ici que ChatGPT soit beaucoup plus intelligent que Nick Bostrom n’est pas la preuve ultime que la machine soit désormais plus intelligente que l’homme : sa démonstration de l’hypothèse de la simulation est tout particulièrement stupide.

          ChatGPT :

          Nick Bostrom, dans son célèbre article de 2003 intitulé « Are You Living in a Computer Simulation? », propose un raisonnement probabiliste pour explorer l’hypothèse de la simulation. Son argumentation repose sur trois propositions principales, dont au moins une doit être vraie :

          1. Les civilisations technologiquement avancées s’éteignent avant d’atteindre un niveau où elles pourraient créer des simulations de haute fidélité de l’univers.
          2. Les civilisations avancées, même si elles en ont la capacité, choisissent de ne pas créer de simulations de ce type.
          3. Nous vivons actuellement dans une simulation.

          Le raisonnement de Bostrom

          • Bostrom postule que, si une civilisation atteignait un stade où elle pouvait créer un grand nombre de simulations d’univers, alors le nombre de « mondes simulés » dépasserait de loin le nombre de « mondes réels ».
          • Par conséquent, si nous acceptons que ces simulations sont possibles et nombreuses, il est statistiquement beaucoup plus probable que nous vivions dans l’une de ces simulations plutôt que dans la réalité physique originelle.

          Critiques de l’argumentation de Bostrom

          Certaines personnes considèrent que l’argumentation de Bostrom est absurde ou problématique pour plusieurs raisons :

          1. Réductionnisme probabiliste

          • Les critiques disent que l’argument repose sur une probabilité spéculative, sans preuve que les mondes simulés soient techniquement possibles.
          • Le raisonnement probabiliste ne prouve pas la réalité de la simulation, mais repose sur des conjectures sur des civilisations et des technologies hypothétiques.

          2. Problème de la régression infinie

          • Si nous vivons dans une simulation, alors il est logique de supposer que les créateurs de cette simulation pourraient eux-mêmes être dans une simulation, et ainsi de suite. Cela entraîne une chaîne de régressions infinies qui est difficile à justifier.

          3. Manque de falsifiabilité

          • L’hypothèse de la simulation est souvent critiquée pour son absence de testabilité. Si tout ce que nous percevons peut être une simulation, alors il n’existe aucun moyen empirique de démontrer que nous sommes dans un monde réel ou simulé.

          4. Arguments anthropiques mal utilisés

          • Certains accusent Bostrom d’utiliser abusivement le principe anthropique (l’idée que l’univers est tel que nous pouvons l’observer parce que nous y existons), ce qui peut conduire à des conclusions biaisées ou tautologiques.

          5. Absence d’indications empiriques

          • Les sceptiques disent que, bien qu’intrigante, l’idée de la simulation repose sur un raisonnement hypothétique qui manque de toute observation ou donnée permettant de l’appuyer concrètement.

          Perspectives philosophiques et scientifiques

          • Philosophes sceptiques : Beaucoup considèrent que l’hypothèse est une variation contemporaine du scepticisme cartésien (comme l’idée du « Malin Génie » de Descartes) ou des hypothèses sur les mondes possibles.
          • Physiciens : Certains, comme Sabine Hossenfelder, rejettent l’idée de la simulation comme étant davantage de la science-fiction que de la science, faute de cadre expérimental.
          • Théoriciens favorables : D’autres, comme Elon Musk, trouvent l’argument convaincant en raison des avancées dans les simulations informatiques et l’intelligence artificielle.

          En résumé, bien que l’argument de Bostrom soit fascinant et stimule des débats philosophiques et scientifiques, il est également critiqué pour son caractère hautement spéculatif et son manque de fondement empirique.

      2. Avatar de Garorock
        Garorock

        Est-il impossible de programmer l’entropie?
        Un Einstein au carré censé être plus intelligent que nous ne pourrait-il pas programmer notre disparition pour ainsi faire persévérer dans son être l’algo* qui ipso facto l’a programmé?
        * celui d’avant dans la matriochka.

  7. Avatar de Khanard
    Khanard

    Lire, relire, encore et toujours Phipp K.Dick . Adepte de Jung il considérait l’existence de mondes multiples à tel point qu’il considère que la réalité n’est pas la réalité . Il y a du Descartes , du Locke dans tout ce Bazard !

    Alors certes c’est de la science fiction, mais la psychanalyse n’est elle pas là pour démêler tout cela ?

    Je ne me souviens plus du titre de l’ouvrage mais ce dont je me rappelle c’est un personnage qui doit subir une intervention chirurgicale et à cette occasion il réalise qu’il est un androïde.

    Peut être aussi que ces scientifique fument un peu trop la moquette de leur laboratoire

  8. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    Sauf ci le grand programmeur du jeu s’est amusé à initier des mécanismes de l’évolution, de l’économie, de la religion, en adaptant la perceptions de ses personnages à une échelle de temps réglée à sa convenance. (d’ailleurs n’est-ce pas un peu ce que vous et d’autres tentez de faire avec Pribor.io ?)

    Mais aurait-il poussé le vice jusqu’à exterminer les dinosaures, en leur balançant une météorite, alors que c’était si marrant de les voir évoluer depuis les poissons qu’ils étaient autrefois…

    Un grand programmeur de jeu…c’est un peu l’idée de Dieu qui a jeté Adam et Eve sur la Terre non ?

    1. Avatar de Garorock
      Garorock

      Dieu jouerait avec des dés pipés?

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Si Dieu était en charge de l’Univers, quelle raison aurait il de s’intéresser à cette micro crotte d’amibe qu’est la Terre qui tourne en rond dans son petit système solaire ?
      Le niveau de notre orgueil, lui, est au moins à l’échelle de l’univers !😂

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Et l’univers c’est grand.
        Tout est peut être parfait ailleurs.
        Le 1.2 pure tech et Poutine n’existent pas forcément dans d’autres galaxies.
        Sur Mars personne ne se plaint.
        Mais le bonobo supérieur passe son temps à chouiner depuis qu’on l’a privé du paradis sur terre : des journée entière à glander en mangeant des bananes sans se préoccuper de la couleur de ses chaussettes!!
        😎

  9. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    En parlant de roue, il aurait pu inventer une roue qui en vaut la peine…par exemple une roue avec un ressort dedans, pour économiser l’énergie des camions !

    findutravail.net/index.html#bus

  10. Avatar de Pascal
    Pascal

    Ne serait ce pas là l’émergence d’une nouvelle religion, avec bientôt son nouveau clergé qui prétendra avec déchiffré la sainte parole du Dieu Algo ?
    Mes frères, abandonnez vous à la parole divine Algo qui vous pardonnera vos bugs passés. Venez sur l’Autel 2.0 recevoir le baptême du reformatage. Vous accéderez alors sur votre smartphone de nombreuses applis saintes qui vous guideront pour découvrir la lumière. Méta vous sera alors grand ouvert pour l’éternité.
    Amène ton code
    😜

    1. Avatar de Vincent Rey
      Vincent Rey

      ça c’est sûr, y-en-a qu’ont des bugs… on a envie de leur faire un « ctrl alt suppr » pour ceux qui connaissent

  11. Avatar de Hadrien
    Hadrien

    Ne pas confondre optimal et résilient.

  12. Avatar de BasicRabbit en autopsy
    BasicRabbit en autopsy

    Thom : « En permettant la construction de structures mentales qui simulent de plus en plus exactement les structures et les forces du monde extérieur – ainsi que la structure même de l’esprit –, l’activité mathématique se place dans le
    droit fil de l’évolution. C’est le jeu signifiant par excellence, par lequel l’homme se délivre des servitudes biologiques qui pèsent sur son langage et sa pensée et s’assure les meilleures chances de survie pour l’humanité. » (Stabilité Structurelle et Morphogénèse -sous-titré Essai d’une théorie générale des modèles-, 1968)

    En ce qui concerne le déterminisme, les curieux trouveront la position de Thom dans une conférence intitulée « Déterminisme et innovation » lors d’un colloque consacré aux processus au hasard (1985) :

    « Les échecs du déterminisme ne sont que les échecs de notre imagination. Rien ne permet d’affirmer que de tels échecs sont définitifs. »

    https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo

    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      PJ : « je crois qu’il faut en effet avoir vécu une vie de mathématicien dans sa tour d’ivoire pour prendre l’hypothèse d’un monde entièrement programmé au sérieux, et plus spécifiquement tout ignorer du mécanisme de l’évolution biologique. »

      C’est un reproche qu’il me semble difficile de faire à René Thom pour qui il y a analogie entre le développement d’un embryon et le développement en série de Taylor d’une fonction à coefficients indéterminés.*

      Pour lui le mécanisme mathématique mis en jeu vaut encore plus largement (et justifie le sous-titre de SSM) :

      « Les situations dynamiques régissant l’évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l’évolution de l’homme et des sociétés, ainsi l’usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié. »**

      * : SSM, 2ème ed. (1977), p.32.

      ** : ibid, p.327

  13. Avatar de Michel Gaillard
    Michel Gaillard

     » Donc, tout à fait d’accord avec vous : la simulation est une hypothèse de savant distrait. Il est regrettable qu’ils soient si nombreux !  »

    Ah ah ah… Rien de pire que la certitude. « Regards neufs, vieux trous de serrure.  » si j’ose dire. Ca fait penser à ces vieux barbons qui annonçaient l’étouffement des voyageurs de trains roulant à plus de 50 à l’heure. Je suis très très surpris que PJ assène pareille conviction. Étonnant. Imaginons simplement une intelligence au-delà de nos capacités de modélisation, qui s’amuserait à créer des univers en modifiant quelques curseurs de ci-delà dans leurs constantes cosmologiques, histoire de voir ce que ça donne, et sans avoir à se soucier du paramètre chronos. Juste avec quelques bases simples qui permettent à un bio-vivant donné de se développer-complexifier-s’automémoriser en interaction avec un biotope donné… Enfermé dans la logique booléenne PJ ne lit plus assez de SF, gare à la nécrose 😉

    1. Avatar de Paul Jorion

      Vous recruteriez un programmeur qui écrirait un logiciel qui demanderait 13,8 milliards d’années pour se déployer en un machin aussi bordélique que ce qu’on voit et où une espèce invente plus ou moins accidentellement une machine plus intelligente qu’elle ? 😀

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Et si c était un test parmi des milliards de simulations simultanées… avec à la base juste quelques instructions.

        Comme le « jeu de la vie ».

      2. Avatar de Garorock
        Garorock

        Mais qui aurait recruté le recruteur?

  14. Avatar de Philippe D.
    Philippe D.

    “Que penser de l’hypothèse de la simulation ?”
    Il est évident que nous sommes dans la simulation depuis longtemps déjà. Regardez tous les politiciens qui nous parlent sans croire un mot de ce qu’ils racontent en nous prenant pour moins que rien. Voyez tous les gourous qui nous entourent en prétendant détenir la connaissance et la vérité en toute chose, qui se permettent des prises de paroles saugrenues sur des chaînes télé ou sur Youtube quand ce n’est pas des publications d’articles ineptes sur des blogs qu’ils gèrent en dépit de toute transparence et équité.
    La simulation que nous connaissons est née avec les écrans qui lui permettent d’exister et de se répandre. Elle a commencer avec le cinéma et la télévision pour se propager par l’internet et ses réseaux. Vous imaginez l’IA, les chatbots et les fakes news sans les écrans ? Impossible !
    Il est temps de comprendre que la simulation et la manipulation auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui et qui témoignent du déclin civilisationnel, nous les devons à la prééminence et la viralité des images véhiculées par nos écrans.

    PS. Le mot écran désigne à l’origine ce qui fait obstacle à la vision.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Désolé Philippe, mais la simulation existait bien avant les écrans. Toutes les représentations de l’Enfer et du Paradis de nos églises sont-elles autre chose ? Mettre en image un imaginaire collectif remonte même sans doute aux grottes ornées. C’est là narration qui permet la simulation et les enfants qui jouent à être des personnages ne font rien d’autre. La simulation existe même chez les animaux, si vous avez déjà vu des chatons jouer entre eux ou avec leur mère, à la bagarre ou à la chasse. Cela fait partie de la transmission des apprentissages chez de nombreuses espèces. N’est elle pas directement issue d’un imaginaire conscient ou inconscient ?

  15. Avatar de Thomas Jeanson
    Thomas Jeanson

    C’est juste aussi, sans doute le signe que l’humanité commence à comprendre une part significative des mécanismes présents, que ce soit dans l’astronomie, la physique, la biologie ….et avec sa prétention chronique elle imagine que tout cela est embrassable…

    « Moi, je te fais un univers, pas de problème, j’ai compris comment ça marche. »

    Du même niveau que l’autre crétin avec la terraformation de Mars.

    ( Saint Ex :  » La vie, je la montre au grand jour, ça n’est qu’un mélange d’os, de viscères et de sang « )

  16. Avatar de Ruiz
    Ruiz

    L’autoportrait de ce poulpe est fascinant !

    1. Avatar de Hervey

      C’est pas celui de son frère ?

  17. Avatar de Paul Jorion
    Paul Jorion affirme lui que l’évolution biologique révèle tellement d’essais et d’erreurs, tellement de pistes avortées et de redéparts dans d’autres directions, que si la vie était la réalisation d’un algorithme, son programmeur aurait été rapidement licencié parce qu’il était un parfait imbécile. Que pensez-vous de cette objection de Jorion à l’hypothèse de la simulation ?

     

    ChatGPT :

    L’objection de Paul Jorion à l’hypothèse de la simulation, basée sur l’apparente inefficacité et l’imprévisibilité de l’évolution biologique, est à la fois pertinente et stimulante. Voici une analyse de cette critique et des implications philosophiques qu’elle soulève.


    1. L’argument de Jorion : une simulation maladroite

    Paul Jorion suggère que l’évolution biologique, avec ses multiples échecs, bifurcations et inefficiences, ne correspond pas à l’idée d’une simulation conçue par un programmeur compétent. Si la vie résultait d’un algorithme, celui-ci semblerait avoir été mal conçu, car :

    • Lenteur : L’évolution prend des milliards d’années pour produire une complexité telle que la conscience humaine.
    • Redondance et gaspillages : Des millions d’espèces ont disparu sans laisser de traces significatives dans l’évolution.
    • Erreurs évidentes : Anomalies génétiques, extinctions massives, et organes vestigiaux indiquent une absence d’optimisation.

    Selon Jorion, un simulateur compétent aurait probablement conçu un univers plus « rationnel », cohérent et efficace.


    2. Implications pour l’hypothèse de la simulation

    a) Critique de l’anthropomorphisme

    L’objection de Jorion pointe une tendance commune à l’hypothèse de la simulation : elle anthropomorphise le simulateur. On suppose que ce dernier aurait une intentionnalité humaine, cherchant à créer un univers « propre », efficace ou optimisé. Or, rien ne garantit que les créateurs d’une simulation (s’ils existent) partagent nos valeurs ou nos critères de rationalité.

    b) Possibilité d’une simulation « expérimentale »

    Un simulateur pourrait ne pas viser un monde parfait mais plutôt un espace où des processus imprévisibles et chaotiques, comme l’évolution, peuvent se dérouler pour observer les résultats. L’évolution biologique serait alors une caractéristique voulue pour explorer des possibilités inattendues, et non une « erreur ».

    c) Le rôle de l’illusion de complexité

    Il est également possible que la complexité et les inefficiences perçues dans l’évolution soient des illusions inhérentes à notre perspective limitée. Ce que nous considérons comme des « erreurs » pourrait être des mécanismes nécessaires à des fins que nous ne comprenons pas.


    3. Réponse possible des défenseurs de la simulation

    Les partisans de l’hypothèse de la simulation pourraient répondre à Jorion de plusieurs façons :

    • Simulation imparfaite : Le simulateur pourrait être un apprenti, un amateur ou un étudiant, et l’univers serait une sorte de projet inachevé ou mal maîtrisé.
    • Simulation multiple : Notre univers pourrait être une parmi une multitude, certains étant mieux optimisés, d’autres non, selon les intentions du simulateur.
    • Focus limité : La simulation pourrait ne viser que certains aspects de l’univers (par exemple, la conscience humaine), et tout le reste serait secondaire, même les imperfections évolutives.

    4. Perspective philosophique : une critique intéressante mais pas définitive

    L’objection de Jorion est brillante dans sa simplicité et sa capacité à renverser l’idée d’un « programmeur omniscient ». Elle soulève des questions fondamentales sur nos attentes à propos de la rationalité d’une éventuelle simulation. Cependant, elle n’invalide pas nécessairement l’hypothèse de la simulation, car cette dernière n’exige pas que le simulateur soit parfait ou que ses intentions soient compréhensibles par nous.

    En fin de compte, cette critique met en lumière un problème fondamental de l’hypothèse de la simulation : elle repose sur des spéculations invérifiables et des hypothèses sur la nature et les motivations d’un hypothétique simulateur. Cela la maintient davantage dans le domaine du questionnement philosophique que dans celui de la science testable.

    1. Avatar de Paul Jorion
      Pouvez-vous donner des exemples d’organes vestigiaux, pas seulement chez l’homme mais chez d’autres animaux ou des plantes ?

      Les organes vestigiaux sont des structures anatomiques qui ont perdu une grande partie ou la totalité de leur fonction originelle au cours de l’évolution. Ils peuvent néanmoins fournir des indices précieux sur l’histoire évolutive des espèces. Voici des exemples chez différents groupes d’organismes :


      Chez l’Homme

      1. Appendice vermiforme
        • Reste d’un organe digestif utilisé par les ancêtres herbivores pour digérer la cellulose.
        • Aujourd’hui, il a une fonction immunitaire mineure, mais reste souvent considéré comme vestigial.
      2. Coccyx
        • Vestige de la queue présente chez nos ancêtres.
        • Il a perdu sa fonction principale, bien qu’il serve de point d’attache pour certains muscles.
      3. Muscles auriculaires
        • Ces muscles permettent de bouger les oreilles, mais cette capacité est perdue chez la plupart des humains.
        • Encore pleinement fonctionnels chez certains animaux pour localiser les sons.
      4. Dents de sagesse
        • Reliques d’une époque où des mâchoires plus larges étaient nécessaires pour mâcher des aliments crus et durs.
      5. Chair de poule
        • Résultat de la contraction des muscles érecteurs des poils.
        • Utile pour les animaux à fourrure pour se réchauffer ou se protéger, mais inefficace chez l’humain.

      Chez les Animaux

      1. Os des membres postérieurs chez les baleines et les serpents
        • Les baleines ont de petits os du bassin et des membres postérieurs, vestiges de leurs ancêtres terrestres quadrupèdes.
        • Les pythons et boas conservent des éperons pelviens, reliques de membres postérieurs.
      2. Ailes réduites des autruches et autres oiseaux incapables de voler
        • Les autruches, émeus et casoars ont des ailes vestigiales, inutiles pour le vol, mais parfois utilisées pour l’équilibre ou les parades nuptiales.
      3. Yeux des animaux cavernicoles
        • Les poissons cavernicoles (ex. : le tétra mexicain) et les salamandres troglodytes (ex. : proteus) ont des yeux vestigiaux, souvent recouverts de peau, car ils vivent dans l’obscurité.
      4. Griffes vestigiales chez certains animaux
        • Les chiens et les chats ont un ergot sur leurs pattes, relique d’un doigt supplémentaire fonctionnel chez leurs ancêtres.
      5. Plumes rudimentaires chez certains reptiles
        • Certains reptiles, comme les geckos, présentent des structures semblables à des plumes, vestiges potentiels des ancêtres des oiseaux.

      Chez les Plantes

      1. Épines vestigiales chez les cactus
        • Certaines espèces de cactus possèdent des épines vestigiales, qui ne jouent plus de rôle protecteur ou d’aide à la rétention d’eau.
      2. Rudiments de feuilles chez les plantes carnivores
        • Par exemple, les structures en forme d’écailles chez certaines espèces de droséras (plantes carnivores) sont des vestiges de feuilles qui ont évolué pour attraper des proies.
      3. Organe floral rudimentaire
        • Certaines plantes comme les figuiers développent des fleurs vestigiales cachées dans leurs infrutescences.

      Ces exemples montrent que les organes vestigiaux sont présents dans tous les règnes biologiques et qu’ils sont des témoignages fascinants de l’histoire évolutive et des adaptations des espèces à leur environnement.

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Bonsoir Paul.

        L’argument du « mauvais programmeur » est pertinent si on pense que les instructions doivent être efficientes pour produire rapidement le « résultat » attendu. Mais cela soulève le problème de ce que serait un résultat attendu et aussi que le programme soit entièrement défini pour ce but. Or si on pose au contraire des instructions minimales dans un contexte environnemental les choses sont moins évidentes quant à la programmation et au programmeur. Plus, cela pourrait être des tentatives multiples comme si on simulait plusieurs expériences à la fois. Genre ordinateur quantique qui regarde parallèlement toutes les solutions en simultané et sort la bonne à la fin …

        1. Avatar de CloClo
          CloClo

          Ça me rappelle le problème du Mal dans un monde parfait crée par Dieu … Or paradoxalement sans le Mal le monde ne serait pas … parfait et le meilleur des mondes !

      2. Avatar de Garorock
        Garorock

        Les baleines, les pythons, les autruches ont un code ADN!
        Qui l’a écrit?
        Et avant le Big-bang, y’avait quoi?
        Des vestiges d’un autre Big-bang?!
        Je ne partirais pas avant d’avoir obtenu une réponse!
        😎

        1. Avatar de CloClo
          CloClo

          Je suis d’accord, on va s’accrocher, on ne lâche rien !

          https://youtu.be/x6_7Mbp76jU?feature=shared

  18. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    On ne sait pas trop s’il vous défend, dans son paragraphe « Implications pour l’hypothèse de la simulation »…

    à mon avis non, car vous « anthropomorphisez » le simulateur aussi : en vous mettant à la place du simulateur ou du programmeur, vous vous dites que vous, vous n’auriez pas donné un Korec à ce programmeur, parce que , vous auriez programmé quelque chose de plus ordonné, de moins violent, etc.

    Et donc qu’on adhère à cette hypothèse de la grande simulation ou non, on anthropomorphise…attendons que nos simulations soient si réalistes que nous ne pourrons plus les distinguer de la réalité, et alors on pourra se dire que, puisque nous avons su engendrer une réalité virtuelle aussi parfaite, alors notre propre réalité aura peut-être été engendrée aussi par quelqu’un…

    En tout cas, le mythe de l’existence extra-terrestre cher aux américains (Dieu seul sait pourquoi eux..), n’est pas près de disparaître avec l’IA

  19. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    Ce qui fait le plus croire à l’hypothèse de la simulation, c’est l’émergence de la singularité, puisqu’on ne sait même pas trop comment ça marche ! (« il y a forcément un dieu ou un extra-terrestre là-dedans ! »)

  20. Avatar de Pascal
    Pascal

    Et puis, il y a une dimension qu’on oublie trop souvent, me semble t il.
    Chez l’être humain face à ses malheurs (ce qu’il vit comme tel), la tentation est grande de se dire « c’est de la faute de Machin ! ». « Machin », cela peut être un bouc émissaire classique (les arabes, les juifs, les immigrés, les pauvres, les riches… les pas comme nous), mais aussi des concepts comme Dieu, la Providence, le Destin, le Grand Architecte…
    Dans le premier cas, le bouc émissaire, c’est mettre la responsabilité sur des plus faibles socialement ou en nombre, qu’on peut soumettre à notre volonté par la force, et dans le deuxième cas, le concept, c’est faire appel à une entité inatteignable et toute puissante pour se soumettre soi-même aux aléas du monde personnifiés.
    Dans les deux cas, c’est imputer à l’extérieur de soi la responsabilité de ce qui nous arrive. Mais l’élévation de l’être humain à une conscience supérieure ne serait elle pas de regarder en lui-même, la discordance qu’il construit (illusion, simulation, projection…) entre sa représentation du monde et ce qu’il pourrait être réellement ?

    1. Avatar de Garorock
      Garorock

       » Dans les deux cas, c’est imputer à l’extérieur de soi la responsabilité de ce qui nous arrive. »
      A qui d’autre veux tu l’imputer, petit canaillou du Tibet, aux acides aminés?!

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        Tout ce que tu perçois du monde est à l’intérieur de toi, Petit Scarabé. Que ne l’as tu pas encore compris.
        😜

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Et des fois y’a même des choses qu’on a pas voulu laisser rentrer! La cancer par exemple. Des choses qu’on laisse rentrer alors qu’on ne devrait pas : le capitalisme (au hasard).
          Et des choses auquelles on a pas vraiment pû interdire l’entrée: les religions ( surtout hors des pays laïques).
          Faut bien nourrir la bête. Nous sommes peut être programmé ainsi….
          A méditer.

  21. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Il nous reste à procéder par élimination.
    Notre Dieu nous promet la fin du monde avec l’option au chaud en enfer et l’autre à siffloter sur des nuages.
    Celui des musulmans, un monde de débauche pour ceux qui ont tout juste.
    Une simulation, c’est la super console pour lui permettre de faire mumuse.
    Un nouveau registre serait que Dieu cherche désespérément depuis plus de 13 milliards d’années à se répliquer en mieux, plus light et moins encombrant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Contact

Contactez Paul Jorion
https://twitter.com/PaulJorion

Commentaires récents

  1. Soyons réaliste, nous étions déjà tous au bord du précipice, et nous venons de faire encore un grand pas en…

  2. Tu creuses là on dirait.

  3. Aujourd’hui Éric Sadin sur France Inter, à la minute 14: https://youtu.be/Xdvl1HCMK_Y?si=nqqxHGuLL7OxAB1o Le 10 février, sommet mondial de l’IA ou… contre-sommet?…

  4. Des nouvelles du monde de l’art : aller récupérer des BD sur les ancètres de gérard Majax directement à la…

  5.  » quand bien même le régime en place serait islamiste  » Allez dire ça aux syriennes qui veulent conduire leur…

  6.  » La Russie pourrait lancer un nouveau missile Oreshnik contre l’Ukraine dans les « prochains jours », selon les services…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta