Vous connaissez mon hypothèse de Trump agent russe. Elle n’est pas récente, pour preuve la piqûre de rappel ci-dessous, et elle explique de manière plus convaincante que « Trump successeur de Hitler et Mussolini », les événements des derniers jours.
Avant-hier, dans mon billet Armée américaine : Trump commet-il une erreur en annonçant trop tôt la couleur ?, je m’interrogeais dans le titre-même de mon billet : si Trump veut purger l’État-major, pourquoi en faire l’annonce en fanfare 69 jours avant la passation des pouvoirs ? De même pourquoi annoncer 67 jours avant, la nomination de Matt Gaetz au poste de Ministre de la Justice, un individu faisant l’objet d’enquêtes pour inconduite sexuelle, consommation de drogues illicites, utilisation abusive de dossiers d’identification propriétés de l’État, conversion de fonds de campagne à des fins personnelles, etc. ? Sans parler de nominations à d’autres postes s’apparentant là aussi à des provocations grossières.
Si M. Trump entendait véritablement gouverner, pourquoi ne pas plutôt annoncer la composition de son gouvernement, son intention de purger l’armée, etc. le jour de la passation des pouvoirs ?
S’il entend juste f***e le b***l, c’est une autre affaire.
Durant la campagne présidentielle, M. Poutine a déclaré qu’il espérait la victoire de Mme Harris. Il a fait preuve ainsi d’un humour qu’on ne lui connaissait pas car chaque nouvelle annonce d’une nomination dans son futur gouvernement par M. Trump constitue une revanche tardive mais cinglante pour la défunte Union Soviétique.
Le Monde : « La présidence hors norme de Donald Trump », le 10 septembre 2018
L’Écho : Trump, une politique qui vient de loin
Quels sont les ressorts de la politique économique et commerciale internationale de Donald Trump ? Il n’est pas exclu que les analystes se fourvoient quand ils explorent les sources habituelles car tout dans son cas est hautement inhabituel.
Une citation : « Le monde entier se moque de la classe politique américaine alors que nous assurons la protection de navires qui ne sont pas les nôtres, transportant du pétrole dont nous n’avons aucun besoin, destiné à des alliés qui ne nous aideront jamais en retour. Il est temps de mettre fin à nos énormes déficits en forçant le Japon à régler la note, ainsi que les autres nations en ayant les moyens. »
Chacun aura reconnu là la politique étrangère de Donald Trump et ses implications économiques. Or cette proclamation date de plus de trente ans : elle apparaît dans une page payante publiée en date du 1er septembre 1987 par The Boston Globe, The Washington Post et The New York Times. Le texte était intitulé : « Il n’y a rien dans la politique erronée de défense américaine auquel on ne pourrait remédier par de la force de caractère ». Trump avait acquitté personnellement les 100.000 dollars qu’avait coûtés l’annonce qui paraissait sept semaines après son retour d’un voyage tous frais payés en Union soviétique. Le 24 juillet, quelques jours après son retour, le magazine spécialisé dans le renseignement Executive Intelligence Review écrivait : « Les Soviétiques, entend-on dire, envisagent désormais avec davantage de sympathie une candidature à la présidentielle de Donald Trump, promoteur new-yorkais ayant amassé une fortune grâce à la spéculation immobilière. »
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