La Tribune – Paul Jorion : « Le vote Trump est l’expression d’une colère », le 8 novembre 2024

Paul Jorion : « Le vote Trump est l’expression d’une colère »

Eric Benhamou
08 Nov 2024, 16:45

BRUSSEL, BELGIE – NOVEMBER 24 :
Portrait of Paul Jorion On 24, November, 2023 in Brussel, Belgie, 24/11/2023
© Gregory Van Gansen/Imagetting
ENTRETIEN – Anthropologue et essayiste, Paul Jorion décrypte les Etats-Unis depuis la crise financière de 2007 qu’il a vécue de l’intérieur en tant que banquier en Californie.

La Tribune. Que nous dit la nette victoire de Donald Trump sur l’Amérique d’aujourd’hui ?

Elle nous dit que l’administration Biden, dont Kamala Harris héritait du bilan, n’a pas tenu compte de la politique de taux élevés de la Federal Reserve, dans le sillages des ruptures des chaînes d’approvisionnement dues au Covid. Aux États-Unis, il va de soi, pour les Démocrates comme pour les Républicains, que dans un contexte de hausse des prix, le souci du maintien d’une marge pour les rentiers prévale sur le pouvoir d’achat des ménages. Le coût de la vie s’est donc considérablement renchéri à la suite de la pandémie : hausse des biens jugés élémentaires, et du carburant. Il n’est pas surprenant dans ce pays de faire deux heures de voiture pour faire ses courses, ni de prendre l’avion à Thanksgiving et à Noël pour rejoindre sa famille dispersée aux quatre coins du pays. Et quand le prix du carburant explose, c’est tout un mode de vie qui est en train de basculer. Les Américains ont eu l’occasion d’exprimer leur colère aux urnes lors de cette présidentielle dans un contexte comparable à celui qui, en France, avait conduit les « gilets jaunes » à occuper les ronds-points.

La Tribune. Mais n’est-ce pas le symptôme d’une société profondément divisée ?

Le clivage culturel qui apparaît aujourd’hui en surface aux États-Unis y existe depuis le XIX siècle. C’est le même qui avait débouché sur la guerre de Sécession, un conflit sanglant qui a déchiré le pays et dont les séquelles sont toujours présentes.

La « question de l’immigration » a été évoquée durant cette campagne présidentielle en des termes rappelant ceux utilisé chez nous pour le supposé « grand remplacement ». Or les immigrants en Amérique ont toujours été de différentes qualités : les cas sont incomparables entre ceux qui ont atteint ses rivages enchaînés à fond de cale, et ceux originaires aujourd’hui de pays voisins, le Mexique, le Guatemala, le Honduras, dans une lente migration des populations amérindiennes d’Amérique centrale vers le Nord. Ni cela, ni la solution brutale de la question « indienne », ni l’héritage de l’esclavage, n’ont été suffisamment intégrés dans des politiques globales. Ce qui était censé en tenir lieu, c’était le ciment que constituait ce qu’on a appelé le « rêve américain », l’expression d’une promesse : celle de devenir riche par l’exploitation profonde d’un pays aux fabuleuses richesses par des colons capables, en raison de leur technologie plus avancée, d’en tirer bien davantage que les autochtones que l’on spoliait.

La Tribune. Pour quelles raisons l’administration sortante n’a-t-elle pas profité de ses bonnes performances en matière économique ?

La première raison vient d’être mentionnée : c’est la tache aveugle de la politique des taux de la Fed. La seconde raison est qu’il est devenu plus ardu de devenir riche  à titre individuel au bout de 250 ans d’exploitation des ressources d’une nation pratiquement vierge au début de la colonisation. D’où l’apparition d’une pingrerie inédite. Ainsi, le droit des faillites prévoyait une « seconde chance » à ceux qui avaient échoué à leur première tentative, en particulier les immigrants récents montant leur affaire. Cette seconde chance fut éliminée en 2005 sous la pression des organismes de crédit à la consommation, contribuant à une démultiplication des effets de l’éclatement de la bulle financière et immobilière qui mit à la rue des millions d’Américains.

La Tribune. Pourquoi la montée en puissance du vote protestataire ?

Les problèmes à résoudre, environnementaux en particulier, sont, de fait, de plus en plus compliqués et leurs solutions n’apparaissent pas même dans le programme des partis, qu’il y en ait deux seulement comme aux États-Unis ou 25 dans d’autres pays. La raison en est ce que l’on appelle la fenêtre d’Overton, un sérieux défi en soi pour la démocratie : les solutions aux problèmes existentiels qui se posent ne font pas partie des choses que les électeurs sont prêts à entendre. Du coup, les politiques s’abstiennent soigneusement de les mentionner dans leur programme et la résolution des problèmes par des mesures fondamentales s’éclipse des agendas parlementaires.

La Tribune. Comment, selon vous, Donald Trump a-t-il pu prendre à nouveau l’ascendant sur le Parti républicain après sa défaite de 2020 et surtout la tentative de coup d’État au Capitole en janvier 2021 ?

Le système politique aux États-Unis est un système bipartite qui fait que, dans le camp Démocrate, vous avez tout ce que l’on peut trouver du centre gauche et l’extrême gauche, et dans le camp Républicain, tout ce que vous avez entre le centre droit et l’extrême droite. Que quelqu’un se réclame d’un parti ou d’un autre ne vous apprend finalement pas grand-chose sur la personne. Il faut donc être très attentif au rapport de force qui se constitue à l’intérieur de ces partis. La droite dite « civilisée » a longtemps été majoritaire au Parti républicain. Il y a eu ensuite une lente dérive vers l’extrême-droite qui s’est manifestée dans un premier temps avec le Tea Party, une référence à l’histoire lorsque des colons déguisés en Indiens sont montés à bord d’un bateau pour jeter dans le port de Boston des ballots de thé pour protester contre la collecte de taxes. Cette dérive à l’intérieur du Parti républicain, les Démocrates ne l’ont pas vraiment prise au sérieux, même quand le candidat Républicain John McCain avait eu la maladresse d’associer à son ticket pour les élections de 2008 Sarah Palin, gouverneur de l’Alaska d’obédience Tea Party. Si bien que de nombreux analystes de la vie politique aux États-Unis ont pu écrire que Donald Trump est loin d’être  une figure inattendue, et qu’il n’a pas détourné le parti comme certains voudraient l’imaginer, mais que le Parti républicain était déjà en puissance, « trumpiste » avant Donald Trump.

La Tribune. Le clivage hommes-femmes l’a-t-il emporté sur les clivages plus traditionnels lors de cette élection?

Oui, et il y a là un élément tout à fait nouveau. Le vote des femmes s’est plus massivement porté sur Kamala Harris alors que le vote Donald Trump est majoritairement masculin, par un écart de 10% dans les deux cas. La question du droit à l’avortement a joué un rôle déterminant dans l’alignement des femmes autour de la candidature Harris, du fait d’une décision de la Cour Suprême, devenue très conservatrice grâce aux nominations de Donald Trump, de renvoyer à chacun des états de l’union fédérale, la règlementation en cette matière, brisant l’acquis d’une politique unifiée au niveau de la nation. Par ailleurs, un masculinisme larvé a trouvé dans une dérive partiellement sectaire du féminisme, le prétexte à une levée de boucliers. Pour des raisons culturelles, les minorités afro-américaine et amérindienne se sont jointes à cette irritation. Quand les enjeux de société sont défendus essentiellement par des groupes sectaires, c’est-à-dire ignorant l’exigence d’un discours commun, celui, par exemple, que véhicule la science, la bipolarisation de la société conduit à une fluctuation dans les définitions de la vérité et de la réalité. Aux États-Unis, mais aussi en Europe, deux vérités irréconciliables sont en train de se constituer, comme au temps en France de la Révolution de 1789.

La Tribune. N’est-il pas surprenant que le climat ait été le grand absent du débat alors que les catastrophes naturelles se succèdent ?

Je commente depuis 2007 sur mon blog l’actualité américaine et je constate en effet que, davantage encore que la politique, cette actualité est dominée aujourd’hui par les catastrophes environnementales. À Los Angeles, c’est le quartier huppé de Palos Verdes qui s’enfonce, jour après jour, dans l’Océan Pacifique. La Californie était un endroit très humide dans le nord et très sec dans le sud. Aujourd’hui, le nord se désertifiant est en proie aux incendies, et le sud est dévasté régulièrement par des pluies torrentielles. Le Midwest des États-Unis, particulièrement exposé du fait d’un corridor joignant le pôle Nord au Golfe du Mexique, traversant le Canada au passage, est dévasté par des tornades à répétition réduisant à des amoncellements d’allumettes les constructions traditionnellement en bois. En Floride, bastion du trumpisme, les ouragans de succèdent et provoquent des milliards de dollars de dégâts. Le montant des assurances atteignant des taux vertigineux, c’est l’État fédéral qui intervient massivement, subventionnant ainsi, dans une logique perverse, les plus riches, seuls capables d’acquérir une demeure en bord de mer. Le facteur environnemental est omniprésent mais personne, ni Démocrate, ni Républicain, ne s’aventure à lui proposer de solutions. Nous sommes ici aussi, dans la fenêtre d’Overton.

La Tribune. Un réveil est-il possible ?

Un processus d’un autre ordre est peut-être à l’œuvre en arrière-plan. Dans Les enfants d’Icare, un fameux roman de science-fiction d’Arthur C. Clarke publié en 1953, une intelligence supérieure à la nôtre venue d’ailleurs fait qu’un beau jour l’ensemble des enfants s’élèvent soudain vers le ciel, laissant leurs parents abandonnés vivre les derniers jours de l’espèce humaine. C’est une œuvre de fiction mais la fiction nous permet de nous pencher sur ce qu’on appelle les questions « métaphysiques » : celles que l’on ne se pose jamais dans l’histoire que nous vivons au jour le jour, mais que l’on est forcé de se poser quelques siècles plus tard, lorsque l’on jette un regard en arrière. L’irruption dans nos vies d’une intelligence artificielle d’une qualité en tout cas égale à la nôtre et peut-être même déjà d’une qualité supérieure, nous oblige à nous interroger sur le sens global pour l’espèce de ce qui est en train de se passer dans un monde où le cours des événements s’accélère de manière vertigineuse.

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75 réponses à “La Tribune – Paul Jorion : « Le vote Trump est l’expression d’une colère », le 8 novembre 2024”

  1. Avatar de Khanard
    Khanard

    Je savais bien qu’il y avait une suite logique dans la pensée de M.Paul Jorion . Voici ce que celui-ci écrivait le 11 juin 2024 :

    « Le vote pour le RN s’explique lui aussi par une raison venue du fond des âges : une guerre larvée et quelquefois ouverte sur le territoire national entre deux grandes religions monothéistes. Trump aux États-Unis vole de victoire en victoire en reprenant le flambeau d’une guerre de Sécession en réalité toujours en cours, aucun des problèmes dont elle était le symptôme n’ayant été réglé. Le RN et Reconquête volent de victoire en victoire en reprenant le flambeau de la bataille de Poitiers (732), aucun des problèmes dont elle était le symptôme n’ayant, là non plus, été réglé »

    Là une guerre de sécession, là une guerre de religion pour un même résultat : accession du fascisme au pouvoir .

  2. Avatar de Maxfriend
    Maxfriend

    Regardons un peu les chiffres qui sont peu commentés et qui montrent que non, il n’y a pas eu de transfert du vote des démocrates vers les républicains, mais bien une abstention du vote côté démocrates :

    2020 : 239 millions d’inscrits – Trump 74 millions – Biden 81 millions
    2024 : 245 millions d’inscrits – Trump 73 millions – Harris 69 millions – (à ce jour)

    Résultat, les Américains auront Trump, le « PROJECT 2025 » et la grande probabilité de ne plus avoir à voter, selon Trump lui-même…

    Ah l’abstention… ça vous rappelle quelque chose ?…

    1. Avatar de Alex
      Alex

      @ Maxfriend 22h56
      Très bonne remarque, en 2024, 103 millions d’abstentionnistes , en 2020, « seulement » 84 millions.
      C’est à dire que 19 millions supplémentaires d’américains ont préféré rester chez eux cette année, et en un sens, on peut l’expliquer, c’est le vote démocrate qui a perdu le plus, 12 millions d’électeurs, le vote Trump n’ayant perdu qu’un million.
      Voilà des enseignements que la  » social »- démocratie de tous les pays devrait retenir pour la suite, en particulier chez nous, les Hollande, Cazeneuve ou Glucksmann.

      1. Avatar de Vincent Rey
        Vincent Rey

        Eh oui ! les abstentionnistes sont la clé des victoires électorales futures.
        Et pourquoi sont-ils abstentionnistes ? parcequ’ils ont acté l’impuissance publique.
        https://findutravail.net/index.html#impuissance

        Impuissance publique qui a l’air de parfaitement convenir à Emmanuel Macron. Il a l’air d’avoir une « patate » du tonnerre en ce moment M Macron…

        ça peut se comprendre : l’immobilisme qu’il n’a cessé de rechercher quand il avait la majorité « en marche » est en train de devenir institutionnel, depuis qu’il est impossible de trouver une majorité. Et on nous raconte qu’il faut trouver des compromis « à l’allemande », alors que c’est également un modèle d’immobilisme.

        Quelques exemples de ce qui ne serait pas de l’immobilisme, sans revenir à la lampe à huile :

        Ne plus autoriser la publicité sur les moyens de communication de masse (il n’y en avait pas avant 1970, alors ça doit être possible)
        Oublier les outils financiers de spéculations de type pari, qui n’existaient pas avant 1878 (?) pour redonner à la finance son sens originel
        Fermer le marché européen aux produits et services qui ne sont pas conformes à nos standards écologiques, comme les bouteilles en plastiques à usage unique
        Réformer le PIB, pour en faire un système de recettes / dépenses, pour éviter que les subventions du contibuables à l’économie n’apparaissent en positif dans le PIB (c’est peut-être par ça qu’il faudrait commencer)

        Il y a des choses à faire…nous ne sommes impuissants que parce que nous le voulons bien

    2. Avatar de Pascal
      Pascal

      Mais on ne se pose jamais la question : de pourquoi l’abstention ? On préfère le plus souvent les sermons du type : c’est la faute au abstentionnistes !
      Si nous savions sortir du sermon-âge (proposition de l’écriture prédictive de mon smartphone), peut-être comprendrions-nous mieux ce qui se passe.
      Pourquoi les gens se désintéressent ils de la politique ? Parce qu’ils préfèrent aller à la pêche, comme il est de tradition de les infantiliser, ou bien parce qu’ils ne croient plus dans un système dont ils se sentent exclus ?
      Quand on leur a inculqué dès l’école qu’ils vivaient dans une démocratie et qu’il suffisait de voter tous les 4 ou 5 ans pour décider de leur avenir, et qu’après quelques décennies de croyance sincère, ils s’aperçoivent que le « vie politique » est ailleurs, que l’élection n’est qu’une illusion… Oui, certains tournent le dos !
      Eux ont peut-être compris avant les autres que le contrat social est rompu depuis déjà longtemps.

    3. Avatar de Hervey

      Oui, il ne serait pas impossible que l’abstention soit l’indice d’une hantise plus cachée, une crainte existentielle comme si une partie du corps social renonçait au levier politique pour affronter la crise climatique et les conséquences qu’elle engendre.

      Lorsqu’on songe aux murs, aux frontières ou autres « barrières douanières » que l’on veut ériger un peu partout pour ne pas se laisser envahir directement par les migrants ou indirectement par la « concurrence étrangère » c’est bien que le monde se féodalise à grande vitesse.
      Et si c’est le cas, le jeu politique ne sert plus à rien … et le « vous n’aurez plus à voter » de Trump donne une idée de l’esprit du monde qui selon lui et d’autres, nous attend.
      Le mutisme de l’abstention est peut-être le signe avant-coureur de cette réalité annoncée.
      Annoncée partout et trop tonitruante pour être combattue.

      D’où ce réveil par IA pour une renaissance !

      1. Avatar de Alex
        Alex

        @ Hervey 10h58
        « D’où ce réveil par IA pour une renaissance  »
        Oui, mais en n’oubliant jamais que lorsque on ignore le peuple, celui-ci va toujours voir ailleurs, ce que les « sociaux-démocrates » n’ont pas compris, comme par exemple le Think Tank Terra Nova chez nous ou le parti démocrate US.

        1. Avatar de Hervey

          Pour préciser, si l’on exclut le parti de l’abstention, « l’ailleurs » en France s’appelle le RS.
          Les autres partis, sans exclusive, doivent se poser la question du pourquoi.

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            Il y a peut-être quelque explication de ce côté là !
            A l’heure du réchauffement climatique, le « Fret SNCF va disparaître au 1er janvier 2025 et sera remplacée par deux sociétés distinctes
            Cette décision intervient dans le cadre d’un plan négocié par l’Etat français avec la Commission européenne pour éviter une procédure de redressement qui aurait pu conduire à la liquidation de la société, qui emploie 5 000 salariés. »
            https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/fret-sncf-va-disparaitre-au-1er-janvier-2025-et-sera-remplacee-par-de-deux-societes-distinctes_6877577.html

            Quelque soit le gouvernement de droite ou de gauche, les choix de société se prennent ailleurs désormais. Les gouvernements sont devenus des vassaux de la Commission Européenne. Voter à droite ou à gauche ne sert plus qu’à faire vendre des journaux ou occuper la population sur les réseaux sociaux. Un gouvernement qui jugerait, à juste titre, cette situation inacceptable serait obligé d’envisager de sortir de l’UE pour échapper au dictat. Qui oserait faire ça aujourd’hui ?

          2. Avatar de Garorock
            Garorock

            C’est quoi le RS ?

            1. Avatar de Hervey

              C’est une erreur de frappe.
              Mes excuses, Garorock.
              Rassemblement National.

              1. Avatar de Garorock
                Garorock

                😊(j’aurais pû trouver tout seul…)
                « Les autres partis, sans exclusive, doivent se poser la question du pourquoi. »
                Biden a profité de l’effet covid en 2020. La fête semblait finie, retour à la maison mère: tonton Biden.
                Le covid est loin. On manque de fric. D’un côté on nous dit que la fête peut recommencer, de l’autre que tout va continuer à peu près pareil avec plus de droits pour les minorités…
                Ventre affamé…

                1. Avatar de Garorock
                  Garorock

                  D’où ma conclusion avec double salto arrière parce que j’ai perdu le fil de mon raisonnement :
                  Les abstentionistes sont sortis voter Biden en 2020 parce qu’ils avaient peur.
                  Les trumpistes sont revenus plus fort en 2024 parce qu’ils avaient faim.
                  La baronne de Montretout ne fait plus peur.

                  1. Avatar de Ruiz
                    Ruiz

                    @Garorock L’annonce du vaccin disponible en un temps record suite au crash programme décidé par Trump a été retardé après l’élection de 2020 …

                2. Avatar de timiota
                  timiota

                  Autre interprétation du covid (lue dans le Guardian d’un analyste politique qui élimine rationnellement une petite dizaine d’explications qui ne tiennent pas la route selon lui, https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/nov/09/trump-victory-explanation-scrutiny) :

                  Les ricains ont expérimentés, de sept.2020 au printemps 2021, l’état providence social démocrate, et l’horizon « relativement lointain » (> 3 mois) qui leur fut permis par la création, du jour au lendemain, des vastes filets de sécurité économiques et sociaux qu’on connait.

                  L’administration Biden a choisi de les retirer « en douce », ces filets, sans le faire remarquer trop fort, et il est vrai en ouvrant à côté des mahousses programmes (certains freinés par Manchin par ailleurs….); C’est quasi impossible que le retrait d’un gros avantage social ne soit pas très mal vécu par une population. Il aurait fallu une super-pédagogie. Au lieu de quoi les ricains concernés n’ont vu que les difficultés de l’ère Biden, l’article est long, la conclusion est relativement « bateau » quoique posée en termes intéressants pour le monde de 2025 (ci-dessous, une « philia » me semble-t-il), et globalement, le point me semble judicieux.

                  _______________________
                  The way to win back power for a solidaristic and humanist politics is to rebuild working-class democratic institutions. In 2020, Sanders asked the question: “Are you willing to fight for someone you don’t know?” This is the question we must ask over and over again and the work we must do is making sure the answer becomes yes.
                  ________________________

                  1. Avatar de Pascal
                    Pascal

                    Petit constat perso, Chirac nous a dit : on passe de 7 ans à 5 ans de présidence parce que ça fait plus moderne !
                    Avec la rotation tous les 4 ans aux US, il devient presque impossible de savoir si la situation économique vécu sur le moment dépend de l’actuel gouvernement ou du gouvernement précédent (surtout pour l’électeur moyen).
                    Trump dénonce la « bidenflation » quand c’est sa gouvernance 4ans plus tôt qui en est responsable. On a du similaire en France, où l’ancien ministre de l’économie dit que la situation économique actuelle est la faute de son successeur.
                    Du coup, l’analyse rationnelle de la situation devient illisible et le vote devient l’expression du moment, dans un immédiat réactionnel toujours plus présent et déconnectéde toute analyse rationnelle.

      2. Avatar de Pascal
        Pascal

        « c’est bien que le monde se féodalise à grande vitesse »
        Je me faisais une réflexion également avec le régime féodal du Moyen Age. A cet époque, la richesse vient essentiellement de la terre, donc du territoire géographique, physique. L’institution mise en place est celle des Seigneuries.

        « Cette institution établit des liens entre le détenteur d’une terre et ses habitants (manentes, d’où « manants » ; villani, d’où « vilains »), liens qui relèvent du droit féodal qui privilégie les rapports de dépendance d’homme à homme et aussi de l’exercice de pouvoirs qualifiés aujourd’hui de régaliens2, notamment le droit de justice. »
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Seigneurie_(institution)

        Aujourd’hui, la richesse vient de l’univers du Data, donc des réseaux de communications (réseaux sociaux, médias…). Les nouveaux seigneurs sont « multinationaux » (hors sol, hors territoire) à l’image de Musk (sud-africain, canadien et étatsunien), à la manière de ce qu’évoque Yanis Varoufakis avec ce qu’il appelle le « techno-féodalisme ». Le capital territorial des seigneurs du Moyen-âge est devenu le « capital cloud » (Y. Varoufakis) des extra-nationaux GAFAM que possèdent les milliardaires.
        https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-idee/le-techno-feodalisme-selon-yanis-varoufakis-5612019

        Dans le féodalisme du Moyen-âge, manants et vilains appartiennent de fait à la terre du seigneur qui exploite leur force physique. Avec le techno-féodalisme d’aujourd’hui, manants et vilains du 21ème siècle appartiennent de fait à la sphère virtuel (cloud) des nouveaux seigneurs (milliardaires) qui se donnent de fait un nouveau droit d’exploiter, non plus la force physique, mais notre capacité cérébrale et décisionnelle, le droit d’exploiter notre cerveau.

        Il est intéressant de noté que le servage intervient à la suite de l’effondrement de l’Empire Romain (d’Occident). Comme si l’histoire se contentait de bégayer avec la chute de « l’Empire Américain d’Occident ».
        « À la fin de l’Empire romain, le statut de colon évolue. Désormais, les colons sont liés juridiquement à la terre qu’ils exploitent ou au propriétaire de la terre, dans une forme qui préfigure le servage. Les troubles sociaux et les invasions qui accompagnent le déclin de l’empire poussent les grands propriétaires à se retirer dans leurs domaines (villa), dont ils organisent eux-mêmes la défense. Des esclaves en fuite et des familles de paysans viennent trouver refuge sur ces domaines. Le propriétaire alloue à chaque famille un lot de terre qu’elle peut cultiver pour son compte, en échange d’une part de la récolte et de temps de travail (corvée) sur les terres du propriétaire. Les enfants des paysans héritent à leur tour du statut de dépendance de leurs parents. Progressivement ce système évolue vers le servage. »
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Servage

        Sommes nous en train de devenir servilement les nouveaux serfs du technoféodalisme ?

        1. Avatar de Hervey

          L’esclavage était le puit de pétrole des anciens empires avant et après les romains.
          L’asservissement servant à assurer toutes les besognes, économiques et guerrières.
          Les peuples à la marge des empires qui n’étaient pas envahis, étaient colonisés et taxés de différentes manières ou laissés de côté s’ils ne disposaient pas de richesses particulières …

          Il y a certes aujourd’hui des Etats défaillants qui font fuir leurs populations mais le réchauffement climatique est une donnée nouvelle qui vient compliquer les choses.
          Les migrants cherchent un endroit sur cette terre pour y vivre et y vivre mieux que la terre qu’ils quittent. Ils vont être plus nombreux au fil des jours.

          Le Cloud s’est autre chose. Le Cloud n’est pas un lieu que l’on habite. Mais ce n’est pas non plus le maquis, c’est vrai.

          1. Avatar de CORLAY
            CORLAY

            Bonsoir Hervey, v/COM du 9/11 de 14H22, à propos de l’esclavage est intéressant. C’est un puit qui dure depuis longtemps et même pour le pétrole. A propos de colonisation on dirait qu’il y a une continuité dans l’histoire. Il est vrai que certaines personnes fuient pour trouver un meilleur avenir, ceci est international. Voir tous les autres évènements. Bonne soirée, Isabelle

        2. Avatar de Ruiz
          Ruiz

          @Pascal Le servage a été remplacé par le salariat, les entreprises comme les fiefs sont vendues et échangées avec leurs salariés. (il n’y avait peut-être même pas de licenciement économique au temps du servage !).
          L’espace mondialisé du cloud se fracture et se dote de frontières (GAFAM contre BATX) prohibition ou vassalisation de Tik Tok .. Il n’y a plus vraiment de multinationalité ou d’agnosticisme en la matière et les nouveaux territoires se dessinent et s’opposent, ne se superposent pas (plus).
          Le seigneur avait pour rôle et raison d’être la sécurité de ceux dont il exigeait tribut corvée …

          Rien au fond n’a vraiment changé, une brillante présidente de HP a été diplomée en histoire médiévale …

        3. Avatar de Garorock
          Garorock

          « Sommes nous en train de devenir servilement les nouveaux serfs du technoféodalisme ? »
          Demandes à ton smartphone!!
          😎

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            Je me méfie de lui comme de la peste ! 😉

    4. Avatar de Arnould
      Arnould

      Concernant l’abstention des électeurs démocrates, je me lance : j’aurais été américain, je n’aurais pas été voter non plus. Pour deux raisons :

      1) La promotion canapé de Kamala au milieu des années 90 bien connue de tous les Américains,
      2) La première phrase de cet article concernant l’état du gouverneur et colistier Tim Walz.

      Je ne suis pas américain et pourtant ces deux sujets me touchent, on peut donc imaginer les ravages chez les Américains.

      Je crois que quelques journalistes suivent ce qui s’écrit sur ce blog. Plutôt que de prendre des vessies pour des lanternes par haine de Trump, voilà des sujets qui auraient dû être abordés ici puis repris dans les grands médias.

      Au lieu de ça nous en avons pour 50 ans, comme lorsque Reagan et Thatcher ont été élu/choisis en 1979.

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        C’est vrai que la promotion canapé de Kamala comparée à Mister orange mécanique qui attrappe les femmes par où il veut doit peser lourd dans le cerveau des abstentionnistes…
        Méfions nous quand même que la promotion de circonscription de Sophia ne pèse pas autant dans celle de nos pécheurs à la ligne exagonaux…
        Voila. C’était pour les quelques funambulistes qui suivent ce blog.
        😎

        1. Avatar de arkao

          Il n’y a pas beaucoup de lieux de pêche dans la 6ème circonscription de Paris. A défaut, une promenade au Père-Lachaise peut faire l’affaire.

    5. Avatar de Arnould
      Arnould

      (*) Pour rappel, nombres de millions d’électeurs démocrates aux dernières élections présidentielles US selon wikipedia français :

      Obama 2008 : 69,5 (votants 131,3)
      Obama 2012 : 65,9 (votants 129)
      Clinton 2016 : 65,9 (votants 136,8)
      Biden 2020 : 81,3 (votants 158,4)
      Harris 2024 : 70,4 (votants tbd)

      Ce n’est pas @Paul Jorion qu’il faut expliquer qu’il y a comme une très légère anomalie statistique. Bien évidemment de nombreux zozos donnent une autre explication que l’abstention. C’est un autre sujet mais je continue penser qu’il aurait fallu laisser gagner Trump en 2020, il était neutralisé, il le serait resté 4 ans de plus, et ses 8 ans de bouffoneries seraient derrière nous. Maintenant ce qui va nous tomber dessus est d’une toute autre nature.

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        – Biden 2020 : 81,3 (votants 158,4) : effet covid!
        😎

  3. Avatar de konrad
    konrad

    Je me demande si l’analyse du vote en faveur de Trump par le prisme de la colère n’est pas trop réducteur et n’oblitère des causes plus profondes ?
    Trump a eu 74 millions de voix pour lui, la colère est-elle la seule lecture possible de leur choix ?
    D’autre part, Trump n’arrive pas de manière inattendue, les gens savent qui il est et il n’est pas une surprise. Ce qui l’est c’est qu’il gagne autant sur tous les tableaux.
    Il y a eu des malentendus chez les démocrates et Harris n’a pas eu, dans ce laps de temps très faible, de construire le personnage et le programme qui aurait pu fédérer.
    Je pense aussi qu’elle n’a pas assez présenté son programme et s’est trop attardée à répondre à Trump.
    Pourtant le chômage est au plus bas et l’économie va bien, mais l’inflation domine et Harris n’a pas su y répondre, idem Baiden.
    Il y a aussi le fait que la « mondialisation heureuse » tant louée ne s’est pas soldée par les succès escomptés. Elle a profité aux pays émergents, tant mieux pour eux, mais a laissé les pays européens et américain à la traine.
    C’est le retour au protectionnisme et au souverainisme dans de nombreux pays dans le monde. Cela apportera-t-il plus de stabilité ou une augmentation du désordre ? A voir.

    En France, lorsque j’entends le vide politique de ceux qui nous gouvernent je ne suis pas rassuré pour la suite.
    Macron avait parlé du camp « rationnel » lors des élections parlementaires récentes. Bilan ; plus de 12 députés du RN. C’est une faute majeure que de prendre les électeurs des « extrêmes » pour des idiots, des fascistes en puissance, des racistes ou des « masculinistes ». C’est totalement contre-productif, on s’en rend compte à chaque élection.

    Parlons du programme du RN, c’est une valse périodique de propositions dont on ne comprend rien, même eux s’y perdent. Il faut dénoncer leur amateurisme, leur programme et les conséquences.
    Faire un travail de fond avec des convictions, ce qui manque cruellement à nos politiciens qui brassent des « éléments de langage » qui ne sert qu’à masquer leur impuissance et leur nullité.

    1. Avatar de Rafio
      Rafio

      Que le prisme choisi soit celui de la colère ou un autre, vous trouverez toujours et partout la même idée essentielle dans toutes les analyses qui vous sont et seront proposées : le vote pour Trump n’est pas rationnel. Parce que s’il l’était… Je vous laisse le soin de compléter 😎

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Les trumpistes ont voté avec leur corps.
        Leur inconscient c’est le Far-west: le shériff et la potence!
        Un colt et des danseuses dans le saloon.
        100 grammes de cortex ne font pas le poids contre un kilo de tripes!

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Trump c’est leur général Lee cloné avec Benito.
          La boucle est bouclée.
          Le sud a gagné.
          Les states seront -ils « immobilisés » dans quelques temps?
          Le « sud global » l’emportera t-il bientôt?
          Qui a le meilleur plan?

      2. Avatar de konrad
        konrad

        Il a tout raflé et personne n’a rien vu venir !?
        Deux jours avant on nous annonçait un tel coude à coude qu’il rendait impossible de déterminer l’issue du scrutin. Ensuite le raz de marée.
        Qu s’est-il passé « réellement » ?!
        La faillite de la raison ? Le triomphe de la déraison ? Tout a été dit et pourtant le sujet n’est pas épuisé.
        Je refuse de croire et penser que les électeurs de Trump soient touts et toutes des « idiots » ou des « ordures ».
        Et lire que l’on associe Trump à Hitler me laisse un goût amer dans la pensée.
        Je ne vois pas ainsi la construction d’un « Nous ».
        La peur va-t-elle emporter notre raison et notre sensibilité dans sa dérive ?
        Il est vrai qu’à l’horizon pointent de sombres nuages.

        1. Avatar de Ruiz
          Ruiz

          @konrad Pourtant certains (en France ?) misaient à 1,5 contre 1 (et pas 2 contre 1) sur la victoire de Trump
          et pour 20 millions !
          Musk à dépensé quelque dizaines de millions de $ de vrai argent pour se réévaluer de 20 milliards en bourse!

        2. Avatar de Rafio
          Rafio

          Pour voir venir, il faut d’abord admettre la possibilité que le vote en faveur de Trump puisse être rationnel. Ce qui suppose – pour qui est résolument anti-trumpiste – d’interroger, déranger, voire bousculer sa propre rationalité. Titiller l’absolue certitude de sa propre supériorité. Envisager l’idée un peu pénible que l’intérêt général, tel qu’il vous est vendu par l’idéologie dominante, ne soit en fait que la somme négociée d’intérêts particuliers … de classes dominantes. Cela ne suffit pas à faire de Trump un Zorro du 21ième siècle, mais peut-être à supposer qu’il n’a pas le monopole des « réalités alternatives ».
          (- Tous vaccinés tous protégés !
          – Mais ……… ???
          – Ta gueule !
          – Fin février 2022 l’Ukraine est devenu une merveilleuse petite démocratie agressée par les délires mégalomaniaques d’un dictateur cancéreux !
          – Mais ……… ???
          – Ta gueule !
          etc)

          Pour voir venir il faut vouloir voir, ce qui est beaucoup moins confortable que vouloir croire.

          Et pour Elon Musk, je fais l’hypothèse qu’il est engagé dans une lutte à mort avec d’autres grands capitalistes (que l’on trouve aussi bien du côté Trump que du côté Biden/Harris) pour le contrôle des leviers de l’artificialisation de notre rapport au réel : réseaux sociaux, Big Data, IA. Mais il est loin d’être le seul taré dans l’arène. On ne voit que lui parce qu’il a choisi la stratégie médiatico-populiste (avec pour l’heure un certain succès) quand presque tous les autres ont choisi la stratégie lobbyiste, beaucoup plus discrète. Haro sur Elon Musk, donc. Et là je vous rejoins : à l’horizon pointent de sombres nuages.
          Non j’rigole 😋

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            Elun avec Colossus et tout le pognon qu’il a va essayer d’avoir le monopole de l’I.A (VHS contre bétamax) et avec le pouvoir du « régulateur » que pourra lui octroyer Trump, il y a de fortes chances que son I.A (AGI potentielle) soit répandue rapidement dans le monde. Le lobby libertarien le soutient!
            Il faut garder Bolloré à l’oeil mais c’est Elun qui nous fermera peut être définitivement les yeux…
            😎

          2. Avatar de konrad
            konrad

            J’rigole volontiers avec vous, Rafio, tant vos mots sont d’un prompt renfort à ma joie de vous lire.
            J’abonde à vos propos lucides et perspicaces.

            C’est Dionysos qui claque Apollon, Diogène qui envoie balader Platon…
            Le Réel qui chasse la pensée abstraite.
            J’ose ; le « peuple » contre l’Establishment ? (J’atteins la limite de l’acceptable) 😉

            1. Avatar de CloClo
              CloClo

              « le « peuple » contre l’Establishment » ?

              Petit papillon de nuit continue ton vol en mélangeant vaccin et agression renversée, le réverbère de la connerie attend tranquillement la fumée de tes ailes !

              Le réel un jour décille toujours les yeux des crétins. Il suffit d’attendre.

              1. Avatar de Rafio
                Rafio

                Je ne mélange pas vaccin et agression, je mélange RECIT du vaccin et RECIT de l’agression.
                Le réel un jour décille toujours les yeux des crétins 😘

              2. Avatar de konrad
                konrad

                 » le « peuple » contre l’Establishment. »

                Ça c’est moi qui l’a écrit, CloClo, rend à César ce qui lui appartient, et les vaches seront bien gardées. Merci.

          3. Avatar de un lecteur
            un lecteur

            Le capitalisme est plus fort que tous les milliardaires qui n’en sont que des porteurs. À la fin, de leur belle mort remerciée, leurs fortunes apatrides se diluent dans l’océan d’un pouvoir sans ambitions, dilapidé par une progéniture débile et par des successeurs subitement propulsés de larbin lèche-cul à gros riche à la recherche d’égo (transition longue et pénible pour les larbins de deuxièmes rangs). Pour un milliardaire accompli, le nous et le moi ne font qu’un, une propriété que l’on retrouve dans le cancer et dans tous les systèmes en boucle ouverte (divergent ou mort).

  4. Avatar de otromeros
    otromeros

    Un morceau d’analyse de « Le Temps » …
    … Avec toujours cette consternation sur le degré ZÉRO de l’électeur populo américain en matière socio-économique (chaque américain se réveille en consultant les cours de la Bourse.. dont les motifs profonds de variations lui échappent totalement…^!^…) .
    Et donc, comme toujours, plus c’est simple (si possible simpliste.. voyez ‘Jésus’..!) mieux c’est enregistré..
    ————————————
    Économie

    Election de Donald Trump: et à la fin, c’est le pouvoir d’achat qui gagne

     » Le républicain parvient à reprendre la Maison-Blanche grâce à une proposition imparable: rendre de sa splendeur au pouvoir d’achat des citoyens.
    L’inflation est sous contrôle et le bilan de l’administration Biden n’est pas si mauvais, mais la perception qu’ont les Américains du coût de la vie reste inchangée …

    «Make Economy Great Again».
    Voilà un slogan sur lequel aurait pu surfer Donald Trump, tant sa campagne s’est, outre l’immigration , concentrée sur le porte-monnaie des Américains.
    Il a ainsi mis en avant ce qu’il affirme être le temps béni de son mandat, lors duquel l’essence ne coûtait rien, les loyers étaient abordables et remplir son panier de courses n’était pas une angoisse existentielle, pour résumer très schématiquement ses propos de campagne.
    Le candidat républicain n’a pas tort lorsqu’il affirme que le coût de la vie était globalement moins élevé sous sa présidence, de 2016 à 2020.
    C’est plutôt son successeur qui a hérité d’une conjoncture défavorable.
    La fin du mandat du républicain a été marquée par le covid, laissant une économie exsangue à Joe Biden, qui a dû batailler pendant quatre ans avec l’un des taux d’inflation les plus élevés de l’histoire moderne du pays…
    En juin 2022, la hausse des prix atteignait son maximum, 9,1%, à des années-lumière de la moyenne de 1,9% sous Donald Trump.

    Ainsi, la ritournelle du milliardaire, demandant rhétoriquement aux Américains s’ils se sentaient mieux économiquement avec lui aux manettes, a été particulièrement efficace…
    Surtout face à un électorat qui a placé son pouvoir d’achat comme sa principale préoccupation.
    « 

      1. Avatar de otromeros
        otromeros

        L’article que vous présentez , en particulier son graphique de variation de taux mensuel d’inflation relatif à chacun des mandats (Trump-Biden) , montre clairement à partir de quoi et comment, le consommateur/contribuable américain a pu faire sa comparaison « brute » entre les deux ‘quaternats’…

        Si on y ajoute la (fameuse) référence de la « surprise du chef » , signée par le chef himself… , et effectivement reçue à un moment (très) difficile de vie de chaque citoyen ‘actif/contribuable’ …
        https://www.liberation.fr/checknews/2020/05/22/combien-d-americains-ont-recu-le-cheque-trump-de-1-200-dollars_1789102/
        … « on » en mesure bien aujourd’hui les conséquences.
        https://fr.wiktionary.org/wiki/ne_mords_pas_la_main_qui_t'a_nourri

      2. Avatar de Rafio
        Rafio

        Mais – nom d’un p’tit bonhomme ! – ne vous en tenez pas à ces discours convenus d’éditorialiste mesquin : t’as voté pour Trump, tu vas avoir l’inflation, nananèreuuuu (bien fait ! bien fait !). Regardez les masses délirantes de Capital financier qui s’accumulent partout, en particulier aux Etats-Unis. Du capital à la recherche effrénée de son profit. Dans un monde où les ressources se feront de plus en plus rares. Dans un monde qui doit transitionner. Et s’armer. L’inflation est déjà inscrite dans notre trajectoire à tous. Pression à l’intérieur (salaires, santé, retraites…), pression à l’extérieur (impérialisme de plus en plus agressif, déficit, dettes…). Trump ou Harris, un peu plus vite, un peu moins vite, mais inflation de toute façon. La seule vérité du capitalisme c’est le profit, son moteur, l’accumulation du profit. Et ce capitalisme devenu sénile entre dans le monde de la rareté. Nous sommes (à peu près) sortis d’une inflation conjoncturelle essentiellement due aux perturbations logistiques mondiales de la période covid, et à une certaine guerre ; nous allons vers l’inflation structurelle, les blocages de prix, les pénuries, le contrôle social, quelques guerres. Et bien entendu le fascisme. La dictature du Capital financier. Une défaite de Trump ne nous en aurait pas protégé. Trump n’est qu’un des nombreux symptômes de la maladie.
        Relisez l’article de France Info, en particulier les citations de Sylvie Matelly – économiste – inscrites en caractères gros et gras. Et amusez-vous à y ajouter, à la fin, entre parenthèses, la prémisse cachée de tout son propos : ETANT BIEN ENTENDU QU’ON NE TOUCHE PAS AUX PROFITS. Vous verrez ça fonctionne très bien.

  5. Avatar de elektra
    elektra

    Qui alimente le vote qualifié d’extrême pour des Trump, Le Pen, Meloni et consorts ?
    C’est le comportement du bord opposé des sociaux-libéraux qui en même temps
    – assurent le train de vie court-terme des grands fermiers généraux par la fiscalité, la politique de l’offre, l’inflation ….
    – et financent à coup de dette le pansement social nécessaire pour la masse des laissés pour compte, pour fait de désindustrialisation.
    Dit autrement, le RN s’épanouit dans la matrice socio-libérale de l’UMPS, dont la réponse pour conserver le pouvoir est d’organiser le clivage de ses opposants trop puissants.
    Aux US le clivage est organisé par l’atomisation du corps électoral sous l’angle des particularismes [H/F, genre, race, provenance ethnique, religion, couleur et autres classifications].

    Mais ceux qui vivent de leur force intellectuelle ne vont pas tarder à se faire laminer par les applications de l’IA, tout comme les ouvriers, manœuvres et professions de labeur se sont fait ratatiner par la force artificielle [comprendre la mécanisation, la gabegie énergétique ….].
    L’incapacité des élites à penser la subsidiarité aux bornes du territoire fait peur à entendre tant les groupes constitués des laissés pour compte et de ceux qui sont encore dans le fromage s’opposent comme deux humanités qui n’auraient rien de commun.
    Quant à être perpétuellement en croissance, on ne fait une litanie plus sotte : l’équilibre devrait être notre destin.

  6. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    « Le clivage hommes-femmes »

    Moins d’enfants, moins de nous.
    Moins de familles, moins de nous.
    Moins d’argent, moins de nous.
    Moins de rêves, moins de nous.
    Le capitalisme déteste le nous, mais vous adore vous en vous vendant du nous.
    Le nous est très important dans le monde rural contrairement aux grandes cités.
    Le pseudo-nous des réseaux sociaux algorithmiques n’a aucune chance contre ceux pilotés par des GPT.
    Trump parle mieux le nous qu’Hillary qui rêve encore d’un grand nous, question de couleur de peau.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      La réponse est sans doute ici ! 😉
      https://www.ynharari.com/fr/book/nexus/

      Pour comprendre, il faut voir la vidéo de présentation
      https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=h-veePG_CyA

      Quand Nexus devient « Nex » « us », le Nouveau Nous ?!!!

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        A mettre dans le panier de réflexions ! 😉
        https://www.youtube.com/watch?v=x6tMLAjPVyo

        1. Avatar de un lecteur
          un lecteur

          Le nous le plus puissant écrasera les autres !

  7. Avatar de Dorian
    Dorian

    Dans le miroir des élections.
    Se rend-on bien compte ici qu’en condamnant et en méprisant la victoire de Trump, on assimile une large majorité d’Américains à de pauvres électeurs qui ne comprennent rien à la démocratie? Si nous n’acceptons pas cette victoire, c’est qu’il y a quelque chose qui nous échappe en France, à 5.000 km de ce continent et à cent lieues de son mode de vie. Par ailleurs, en juin dernier bon nombre de nos voisins européens s’interrogeaient, eux aussi avec incrédulité, sur la fulgurante percée du RN aux élections européennes et législatives… Même au royaume de Macron, la surprise fut de taille, preuve qu’on est clairvoyant ni dans son pays ni à l’étranger.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Il y a 90 ans :

      « Se rend-on bien compte ici qu’en condamnant et en méprisant la victoire de Hitler, on assimile une large majorité d’Allemands à de pauvres électeurs qui ne comprennent rien à la démocratie? Si nous n’acceptons pas cette victoire, c’est qu’il y a quelque chose qui nous échappe en France … »

      Etc.

  8. Avatar de Maxfriend
    Maxfriend

    Si vous voulez en savoir un peu plus sur le « PROJECT 2025 » derrière Trump, et pourquoi il est totalement flippant, Clément Viktorovitch en fait un très bon résumé :

    https://youtu.be/cZRsnO9oPtg

    A parier qu’un très grand nombre d’Américains ne savent pas de quoi il s’agit…

  9. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    04 novembre 2014

    https://www.leparisien.fr/international/etats-unis/jai-confiance-en-ma-prediction-pour-le-nostradamus-des-elections-americaines-the-winner-is-04-11-2024-RZPJNIGZZNFMDKVSNSDAIDLJSM.php

    « J’ai confiance en ma prédiction » : pour le Nostradamus des élections américaines, the winner is…
    L’historien Allan Lichtman a mis au point un système, baptisé « Les 13 clés pour la Maison-Blanche », qui prédit le futur vainqueur. En quarante ans, il ne s’est trompé qu’une fois. Joint par Le Parisien, ce professeur de 77 ans justifie sa méthode.

    Ne cherchez plus : Kamala Harris sera la prochaine présidente des États-Unis.
    C’est en tout cas ce que prédit Allan Lichtman, dont le modèle, en dix présidentielles, ne s’est jamais trompé, hormis en 2000, où le résultat s’était joué à 537 voix près en Floride, avec de forts soupçons de fraude.

    **********
    09 novembre 2024

    https://www.leparisien.fr/international/etats-unis/je-nai-jamais-vu-ca-le-nostradamus-des-elections-americaines-explique-pourquoi-il-na-pas-vu-venir-la-victoire-de-trump-09-11-2024-XURWNBRWKRBQPJXRQMRV7VF2SA.php

    « Je n’ai jamais vu ça » : le « Nostradamus » des élections américaines explique pourquoi il n’a pas vu venir la victoire de Trump
    L’historien américain affichait jusque-là un ratio impressionnant de neuf prédictions justes sur les dix dernières élections. Mais en misant sur Kamala Harris cette année, il n’a pas vu arriver le retour au pouvoir de Donald Trump.

    Explication:
    Un modèle qui fonctionne avec un électorat « rationnel et pragmatique »

    Il a enfin conclu sur le fait que son modèle de prédiction ne pouvait fonctionner que si l’électorat se comportait de manière rationnelle et pragmatique pour savoir si le parti au pouvoir devait y rester quatre ans de plus. « On a vu l’explosion de phénomènes qui existait avant, mais pas de manière aussi prononcée, comme la désinformation », a pointé l’historien.

    Allan Lichtman est catégorique, un des soutiens de Donald Trump a en particulier provoqué cela :
    « Elon Musk a été le directeur de cette désinformation. Il y a eu deux milliards de vues de ses posts qui répandaient de la désinformation. Pas juste sur l’économie, mais aussi sur l’immigration, les minorités… On n’a jamais vu ça à cette échelle. »

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @ilicitano Il s’agit de propagande électorale tripale ! Ça marche, même sans lire les X d’Elon ont pouvait le ressentir.

  10. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Prompt :
    Donnez les erreurs de Harris et des démocrates qui ont amené à la défaite

    GPT:

    La défaite de Kamala Harris et des démocrates lors de l’élection présidentielle de 2024 peut être attribuée à plusieurs erreurs stratégiques et tactiques. Voici quelques-unes des principales erreurs :

    1. **Stratégie de campagne déconnectée** :
    Harris et son équipe ont été critiqués pour avoir mis l’accent sur des thèmes comme les droits à l’avortement et la préservation de la démocratie, alors que les électeurs étaient plus préoccupés par l’inflation et les questions économiques.

    2. **Manque de connexion avec les électeurs** :
    La campagne de Harris n’a pas réussi à établir une connexion avec les électeurs dans les États clés, ce qui a conduit à une perte décisive dans ces régions.

    3. **Décision tardive de Biden** :
    Le retrait tardif de Joe Biden de la course a limité les options des démocrates et a donné à Harris peu de temps pour se préparer et se présenter comme une candidate forte.

    4. **Choix du colistier** :
    Le choix de Tim Walz comme colistier n’a pas apporté l’impact escompté dans les États du Midwest, et certains ont estimé que d’autres candidats auraient pu mieux aider à gagner des États clés.

    5. **Problèmes de message** :
    La campagne a été critiquée pour son incapacité à adresser les préoccupations économiques des électeurs, ce qui a permis à Trump de capitaliser sur ces questions.

    6. **Déconnexion des élites du parti** :
    Il y a eu des critiques internes selon lesquelles le parti démocrate s’était éloigné de son identité de défenseur des laissés-pour-compte pour représenter les élites du parti.

    Ces erreurs combinées ont contribué à la défaite de Harris face à Trump, marquant un tournant significatif dans la politique américaine.

  11. Avatar de Alex
    Alex

    Remarquable entretien de Jill Stein, la candidate écologiste aux élection US pour qui j’aurais voté si j’avais été américain.
    https://www.chroniquepalestine.com/jill-stein-candidate-ecologiste-elections-presidentielles-us-s-exprime-devant-palestine-chronicle/

      1. Avatar de Alex
        Alex

        @ Garorock 17h25
        « C’est pour taquiner. »
        Oui, mais tout bien pesé, je préfère de très loin Jill Stein à Kamala Harris et Donald Trump.
        Nobody is perfect, non ?

  12. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Il me semble que de nos jours tout le monde est démocrate.

    J’aimerai que chaque fois que l’on donne la parole à une femme ou à un homme politique on commence par lui demander quelle est sa définition de la démocratie. Voire même de la social-démocratie.

    Et cette demande peut être faite auprès de chaque citoyen(enne) que nous fréquentons.

    Ce devrait le sujet de fond des prochaines campagnes électorales, en France, en Europe et dans le monde.

    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      @Régis Pasquet (« définition de la démocratie »)

      Ce n’est pas difficile car elle figure à l’article 2 de notre constitution. Il suffit de retirer « Ce principe est » pour l’appliquer.

      Pour l’instant c’est : gouvernement du peuple par l’élite et pour l’élite.

      1. Avatar de Régis Pasquet
        Régis Pasquet

        Chacun peut regretter que cette définition scolaire ne renvoie pas à ce que nous vivons ou nous voudrions vivre.

        La démocratie telle qu’elle nous est vendue à travers la planète ce n’est rien d’autre que la mise en majesté de l’économie de marché autrement dit de gouvernements pour les marchands au détriment de l’écologie et de la justice sociale?

        Quant à la social-démocratie, de part et d’autre d’une ligne de fracturation politique elle est dans la même camp que l’économie financière. Le protecteur vivant d’un côté versus le barbare de l’autre.

  13. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Pour le coloriage de la carte des States selon leur tendance « politique », il faut commencer par celle des « All U.S. States Paying More Than the Federal Minimum Wage » https://www.visualcapitalist.com/mapped-all-u-s-states-paying-more-than-the-federal-minimum-wage/.
    Pour affiner les nuances de violet, je vous laisse composer avec les statistiques de votre choix.

  14. Avatar de BasicRabbit en autopsy
    BasicRabbit en autopsy

    Pourquoi Kamala Harris rit-elle tout le temps ?

    L’explication de Thom :

    « (…) le rire est la réaction illimitée du psychisme lorsque vous l’obligez à penser l’impensable. Il est remarquable que cette censure sémantique fonctionne avec une rapidité sémantique bien supérieure à la censure éthique (morale) ; (…) Le rejet périodique par la conscience d’une idée moralement gênante se voit dans le phénomène du remords ; les réactions physiologiques correspondantes sont beaucoup plus lentes et durables. » (SSM)

  15. Avatar de konrad
    konrad

    « Pourquoi Kamala Harris rit-elle tout le temps ? »

    J’en étais consterné à chaque fois. Comme s’il s’agissait d’un spectacle où seul compte une attitude qui se veut performative.
    Ne voulant pas passer pour un misogyne, voyez où j’en suis rendu, je n’avais pas relevé ce fait qui m’avait pourtant frappé et navré dès le début et mon « inconscient » me faisait penser que cela n’allait pas la faire gagner.

    1. Avatar de arkao

      @Konrad
      Assez pathétique en effet mais autant que Trump se dandinant sur Y.M.C.A des Village People.
      https://www.youtube.com/watch?v=Zph7YXfjMhg

    2. Avatar de Garorock
      Garorock

      Kamala a beaucoup trop de dents!
      Et tous ses ami-e-s du show biz idem.
      Le petit bruit de l’oeuf dur cassé sur un comptoir d’étain dans la tête de l’homme qui n’a pas les moyens d’aller chez le dentiste…

    3. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      Les lois du Marketing (américain ?) depuis Lecanuet …
      Mais celà rend effectivement difficile l’identification pour les sans-dents.
      et peut susciter une allergie réactive.
      Mitterand s’était dit-on fait rectifier les canines .

  16. Avatar de Nialoo
    Nialoo

    «La Crimée n’existe plus» : pour un conseiller de Trump, la priorité est à la «paix» en Ukraine et non de «récupérer les territoires annexés»
    https://www.lefigaro.fr/international/la-crimee-n-existe-plus-pour-un-conseiller-de-trump-la-priorite-est-a-la-paix-en-ukraine-et-non-de-recuperer-les-territoires-annexes-20241109

    On va vraiment avoir droit à un remake des accords de Munich avec des gens qui vont dire que la paix a été sauver ?!

    1. Avatar de arkao

      @Nialoo
      Ce conseiller dit tout haut ce que tout le monde à l’ouest pense tout bas. En l’état actuel des rapports de force il parait improbable que l’Ukraine puisse récupérer ses territoires perdus. Et s’il vous plait, arrêtez tous de nous sortir du « Munich » à chaque commentaire, le contexte n’est pas comparable.

      1. Avatar de otromeros
        otromeros

        Les « territoires », en superficies + habitants (majoritairement plutôt russophiles à ce qu’ « on » dit..) … c’est une chose..
        Les ‘richesses’-revenus des mêmes territoires, c’en est une autre…

        Assez curieusement.. je vois bien Donald parler « fric » (sans utiliser le terme ‘indemnités de réparation’) avec le Wlad… j’te fais lever tes sanctions par ces Kons d’UE..tu refourgues ta camelote …de toute façon ils n’attendent que ça.. et « en loucedé », avec ces nouveaux/anciens revenus de gaz/pétrole/minerais(Dombass)/, …tu crédites pendant cinquante ans un compte secret Kapitalis’/ukrainien qui financerait une « reconstruction »..
        Jel’sens assez bien..!??

    2. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Nialoo En 38 la paix a été sauvée en Europe, et pour au moins 3 ans les États-Unis tout en continuant de soutenir Vichy ne sont entrés en guerre que 3 ans après fin 41 en s’alliant à Staline …
      Peut être qure Trump a quelque chose à négocier avec Poutine pour prendre la Chine à revers …

  17. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Si on se convainc que les USA sont l’oligarchie capitaliste la plus pure sur la planète, alors la gestion de l’alternance démocrate/républicaine (système binaire) correspond à celle plus raffinée (système vectoriel) que la Chine opère avec les religions, https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_en_Chine.
    L’analogie avec le contrôle de la réaction de fission dans les réacteurs nucléaires avec les barres de contrôle qui neutralisent une partie des neutrons donne aussi une idée simpliste de ce qu’est le pilotage d’un peuple aux dépens de son plein gré.

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @un lecteur Espérons que certains n’ont pas l’idée de faire des tests de sécurité comme à Tchernobyl ! (en Ukraine déjà)

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