Les États-Unis se sont élu un Président sur un programme ouvertement fasciste. Il disposera pour le soutenir d’une Assemblée et d’un Sénat à ses couleurs. Un axe Trump-Poutine s’est immédiatement créé. L’Europe est directement menacée. C’est à notre niveau européen qu’une unité doit se refaire contre l’ennemi russe qui aura obtenu, à partir de janvier, le renfort d’un nouvel ennemi pour nous : un régime fasciste aux États-Unis. Nous pourrons sans doute bénéficier du soutien du Japon et de la Corée du Sud, à part cela, nous serons complètement isolés.
Piqûre d’alerte : Donald Trump : De l’inutilité absolue des lanceurs d’alerte, le 19 octobre 2024
Il y a près de huit ans, le 9 novembre 2016, je m’affligeais ici de l’élection de Donald Trump à la présidence des État-Unis dans les termes suivants :
Un proto-fasciste va diriger la plus grande puissance mondiale
Il ne s’agit plus simplement de la Turquie, ou plus près de nous, de la Hongrie ou de la Pologne, un proto-fasciste va diriger aussi les États-Unis, qui restent devant la Chine, la plus grande puissance mondiale.
Peuples de la Terre, n’avez-vous donc trouvé comme manière de prévenir l’extinction qui vous menace que le passage au stade d’insectes sociaux : devenir abeilles, fourmis ou termites, qui bossent ou glandent, mais de toute façon ferment leur gueule ?
Le danger a cessé d’être lointain, peuples de la Terre, il est déjà très tard, réveillez-vous !
À l’époque, j’avais le sentiment d’être le seul à lui coller cette étiquette. Quoi qu’il en soit, nous n’étions qu’une poignée à avoir démasqué le personnage.
Huit ans plus tard, tout le monde qualifie Trump de « fasciste », ses amis aussi bien que ses ennemis, mais cela ne fait ni chaud ni froid à quiconque et une moitié au moins de l’électorat américain s’apprête à voter pour lui.
Autres temps, autres mœurs, une chose est claire en tout cas : l’inutilité absolue des lanceurs d’alerte.
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