Élection présidentielle aux États-Unis !

05 novembre 2024 9h54

Illustration par DALL·E

Électorat majoritairement féminin pour Harris, par plus de 10 points d’écart, majoritairement masculin pour Trump, par plus de 10 points d’écart. Message féministe militant du côté de Harris, masculiniste du côté de Trump. Par ailleurs, message éhontément raciste du côté de Trump, et massivement « wok(ist)e » du côté de Harris, c’est-à-dire, non pas universaliste – la réponse logique au racisme – mais fondé sur de nouveaux préjugés calqués pour être les inverses exacts de ceux d’ancienne facture. Une élection non plus fondée sur la bipolarité entre deux grands partis politiques (amalgamant chacun à sa façon des clivages séculaires) mais entièrement sur des sectarismes.

Pour ajouter au tableau, un électorat de Trump déterminé à déclarer la victoire de son candidat dès la clôture du vote, indépendamment du dépouillement des bulletins, entérinant un coup légal, puisque fondé sur la majorité des collèges électoraux, si Trump devait l’emporter dans les urnes, et entamant aussitôt un coup d’état larvé devant les tribunaux, voire dans la rue, si Trump devait être perdant.

Quoi qu’il en soit donc, un jour noir pour les démocraties fondées sur des principes universalistes – la plupart nées, cela va sans dire, dans des nations où l’esclavagisme allait toutefois quasiment de soi.

Je vous tiens au courant. Bien entendu !

Illustration par DALL·E

Démocratie, Etats-Unis

Donald Trump, Etats-Unis, féminisme, Kamala Harris, masculinisme, racisme, Sectarisme, woke, wokisme

51 réponses à “Élection présidentielle aux États-Unis !”

hubert

05 novembre 2024 10h01

Je pense que préciser « universalisme patriarcal » rendrait votre propros beaucoup plus lisible mais peut-être me fourvois-je.

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Régis Pasquet

05 novembre 2024 10h19

Le moment viendra où l’évidence d’une crise globale percutera les certitudes américainse, non ?
Dans combien de temps une prise de conscience de la réalité d’un système dont la chute entraînera la totalité des réalisations humaines ? Je veux parler de l’effondrement du système économique et financier.

Même question pour la plupart des pays à l’exception de ceux dits du sud.

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1. Quel Art pierre
  
  05 novembre 2024 12h45
  
  Cher Régis,
  S’il n’y avait que l’effondrement des systèmes économiques et financières
  Quid
  De la solidarité
  De l’altérité
  De la biodiversité
  Et la liste est trop longue pour un message.
  
  Répondre
2. Vincent Rey
  
  05 novembre 2024 16h11
  
  Kamala Harris va essentiellement collecter le « vote bourgeois », dans la continuité de Biden… Elle est tout sourire; mais rien de très nouveau dans son programme….et pourtant avec l’attaque du Capitole en 2021, on aurait pu penser que le parti démocrate aurait « changé de logiciel »…
  
  L’impasse américaine (mon article de 2021)
  
  Ben non, les partisans de Donald Trump sont les seuls à vouloir « renverser la table », mais pas la table de la science économique, non…pas la table de cette croissance stupide dopée à la dette et aux dégâts écologiques…non eux c’est la table du « vivre ensemble » qu’ils entendent renverser… à l’instar de toutes les extrêmes-droites dans le monde. Du coup, ce sont eux qui passent pour des réformateurs et des défenseurs du peuple ! Un comble !
  
  => mon article de 2024 : Avis de tempête : la fin du travail humain sur le point de jeter dans l’affrontement la plus puissante économie du monde
  
  Je sens que je vais bientôt pouvoir ajouter une ligne « croissance des guerres civiles dans le monde » à mon article « La Croissance économique, mais de quelle croissance parle-t-on ? »
  
  => https://findutravail.net/index.html#croissance
  
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  1. Grand-mère Michelle
    
    06 novembre 2024 12h38
    
    @Vincent Rey
    Voir le site du GRESEA.be, article du 15/10 de Cédric Leterme(entre autres)
    GRESEA: Groupe de REcherche pour une Stratégie Économique Alternative
    
    Répondre
Tout me hérisse

05 novembre 2024 10h25

Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant pourquoi il a racheté le réseau Twitter pour l’appeler ensuite X et qui s’avère être un instrument de manipulation d’opinion très efficace ; il faut se souvenir également que E.Musk est né, a été formé et a vécu en Afrique du Sud (Transvaal) dans l’ambiance raciste de l’époque, ce qui pourrait expliquer son comportement actuel ?

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1. arkao
  
  05 novembre 2024 10h34
  
  E. Musk s’agace aussi des organismes fédéraux (aviation, environnement, etc.) qui l’empêchent de lancer ses fusées quand il veut, où il veut.
  
  Répondre
Chabian

05 novembre 2024 11h29

…. »la plupart nées, cela va sans dire, dans des nations où l’esclavagisme…. »
Cette expression « Cela va sans dire » me précipite dans des questionnements d’une profondeur insondable…
Cette dernière phrase du billet recèle toute une philosophie de l’histoire. Mais laquelle ?

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konrad

05 novembre 2024 12h04

Je suis d’accord avec vous concernant la répartition des électorats pour l’une et l’autre candidat. A cela je rajouterais que l’électorat de Harris est plutôt centre-ville, classe moyenne haute, socialement intégrée et financièrement « protégée », diplômée et ouverte au monde. Celui de Trump est banlieusard, campagnard, peu diplômé, et socialement exsangue.
C’est pourquoi je pense que Trump va l’emporter avec une une marge. Je m’engage.

Pour ce qui est de l’universalisme que vous ne trouvez pas, avec raison, chez Harris, c’est le point faible de sa campagne et de son projet.

L’universalisme que vous prônez trouve écho, je trouve, dans l’attribution des prix littéraires français. Le Goncourt pour Kamel Daoud – un Français Algérien – et le Renaudot pour Gaël Faye – un Français Rwandais – qui m’ont d’une certaine manière rendu fier de la France. C’est l’universalisme que j’aime et revendique, celui de la culture, de l’intelligence et de la sensibilité.
Je me rappelle qu’il y a quelques années, lors de la présidence de Trump, celui-ci n’avait eu aucun mot lors du décès de Tony Morrison en 2019 – écrivaine prix Nobel de littérature en 1993, tout de même – ce qui m’avait montré la médiocrité du personnage qui ne l’avait pas mentionné parce que noire.

Cela me renvoi à la notion du « Nous » ; ce n’est pas la simple agrégation de « moi » identiques qui fait un nous, cela produit un parti ou une secte, ce qui fait un « nous » c’est quelque chose de « supérieur » de plus grand que « moi ». Cette cécité de Trump de ne pas voir qu’un individu, quel qu’il soit, de quelque situation sociale, culturelle, cultuelle ou géographique qu’il soit puisse exprimer ce ‘NOUS ». Car ce « Nous » est consubstantiel à chaque être humain.
Le « nous » c’est une forme de transcendance, et ça chacun(e) y a accès et c’est ce qui rend l’être humain admirable.

Reconnaissance et respect à toutes celles et ceux qui par divers moyens ont réalisé ce chemin du nous universaliste.

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1. Rafio
  
  05 novembre 2024 13h27
  
  « … et c’est ce qui rend l’être humain admirable. »
  Mazette ! Non c’est très exagéré. Disons « supportable » à la rigueur. Grand max. Le « nous » ça n’est pas seulement une forme de transcendance, c’est aussi une pratique. Une loooooongue et douloureuse pratique. Je serais même tenté de croire que c’est cette longue et douloureuse pratique qui donne sa forme (provisoire) à une transcendance. Ce chemin du nous universaliste est pavé de monceaux de cadavres.
  Si tous les hommes sont pareils, alors ce qui n’est pas pareil n’est pas homme. L’universalisme produit structurellement du racisme. Les conflictualités humaines doivent s’instituer comme telles, et produire les conditions juridiques et culturelles de leur propre auto-limitation. C’est long et difficile. Nous (le Nous occidental) étions à la pointe. Nous régressons.
  
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  1. konrad
    
    05 novembre 2024 16h10
    
    Que veux-tu, je suis un idéaliste. 😉
    Peut-être vois-je le « nous » comme une éthique avant le politique.
    Le « nous », s’il est une pratique car il ne va pas de soi, est avant tout une métanoïa, et la figure qui me vient à l’esprit pour exprimer cette idée est celle de Nelson Mandela par exemple.
    
    Répondre
    1. Rafio
      
      05 novembre 2024 19h44
      
      … « L’universalisme que vous prônez trouve écho, je trouve, dans l’attribution des prix littéraires français. Le Goncourt pour Kamel Daoud – un Français Algérien – et le Renaudot pour Gaël Faye – un Français Rwandais – qui m’ont d’une certaine manière rendu fier de la France. C’est l’universalisme que j’aime et revendique, celui de la culture, de l’intelligence et de la sensibilité. » …
      
      Oui, et je ne nie pas la qualité de l’écho. Mais comme je ne suis pas un idéaliste je note avec un petit sourire doux-amer (au minimum) que le premier évoque la tragédie d’une guerre civile algérienne et le second la tragédie au carré d’une guerre civile rwandaise. Voilà donc de facto un universalisme, de la culture, de l’intelligence et de la sensibilité certes, mais qui se tient les deux pieds enfoncés dans une terre rendue boueuse par des fleuves de sang.
      
      Et comme je broie méthodiquement du noir, j’ajoute en passant que l’électorat de Harris est « plutôt centre-ville, classe moyenne haute, socialement intégrée et financièrement « protégée », diplômée et ouverte au monde », mais tout de même pas au point de s’ouvrir au plouc « banlieusard, campagnard, peu diplômé, et socialement exsangue » qui lui hurle dans les oreilles. J’ai toujours trouvé cette supposée ouverture au monde un peu bizarre. Voire suspecte 🤔
      
      Répondre
      1. CloClo
        
        05 novembre 2024 23h11
        
        « l’électorat de Harris est « plutôt centre-ville, classe moyenne haute, socialement intégrée et financièrement « protégée », diplômée et ouverte au monde », »
        
        J’ai cru en lisant un peu vite que tu évoquais en fait l’électorat de JLM …
        
        Répondre
2. Thomas jeanson
  
  05 novembre 2024 16h19
  
  Tu dis « Celui de Trump est banlieusard, campagnard, peu diplômé, et socialement exsangue… »
  
  Et je me rappelle qu’une des insurgées Trumpistes du 6 janvier avait fait le voyage en jet depuis la Floride pour se faire le Capitole.
  
  Du coup, il faut sans doute rajouter à la liste, quelques milliardaires en culotte courte…
  
  Répondre
  1. konrad
    
    05 novembre 2024 16h43
    
    @Thomas Jeanson,
    C’est exact, j’ai été trop caricatural. Il y a aussi des gens intelligents, bien formés et c’est bien vu, quelques milliardaires de la Silicon Valley. Ce paradoxe me laisse songeur et va peut-être expliquer sa victoire ?
    
    Répondre
3. Pascal
  
  05 novembre 2024 19h11
  
  Un jour peut-être découvrirez-vous que le « nous » universel est une illusion. Il ne trouve la paix que dans le « entre nous » et construit des murs pour se séparer du « vous », de l’altérité. Le « nous » fragmente la réalité dès qu’il cherche à se définir. Le « nous » rassemble ceux qui me ressemblent pour les mettre à l’écart des autres.
  Ça me rappelle ces couples nombreux qui vivent ensemble depuis des années et qui un jour décide de se marier. Très souvent, c’est dans l’illusion de recoller les morceaux d’une relation qui se fragmente déjà depuis longtemps. Quelqu’un m’avait expliqué que c’était une manière d’officialiser la séparation.
  Une illusion, car on projette sur l’autre ce qu’il n’est pas. « Il/elle est comme moi ! », « on se ressemble », « ils sont faits l’un pour l’autre »… Et puis un jour, il faut bien se rendre à l’évidence que ce que nous avions projeté sur l’autre ne colle pas avec l’individu réel, c’est la déception qui peut aller jusqu’au rejet.
  Tant que nous projetons sur l’autre l’idée que nous nous faisons de lui, nous nourrissons une illusion qui finira par se trahir. On glisse alors vers la recherche de culpabilité, chez soi ou chez l’autre. La violence de la rupture est à la hauteur de l’attachement qu’on portait à l’autre, comme un autre moi-même, le sentiment de perdre une partie de soi.
  Est-ce que ce n’est pas ce que vivent aujourd’hui les américains qui pendant des décennies on cru vivre dans l’unité, surtout face au reste du monde, et qui découvrent soudain que cette unité, cette identité n’était qu’une façade aux yeux du monde ?
  Dès qu’on utilise le « nous » vient tout de suite derrière « nous qui ? » et le besoin de définir des critères qui caractérisent ce « nous » et par conséquent le « non nous », cette altérité à laquelle on ne souhaite pas s’identifier. Le bouc émissaire en étant l’illustration par excellence et qu’il devient alors facile de définir comme responsable de ce qu’individuellement on n’arrive pas à être. J’accuse l’autre d’être responsable de ce qui caractérise mon malheur ou ma frustration.
  C’est la faute aux capitalistes !
  C’est la faute à LFI !
  C’est la faute aux médias mainstreams !
  C’est la faute aux syndicats !
  C’est la faute à ma femme !
  C’est la faute des femmes vs des mecs !
  C’est la faute à celui qui ne me ressemble pas : le noir, l’arabe, le juif, le mécréant, l’intégriste, le blanc, l’homosexuel, le patron, l’élu, le prolo idiot, le milliardaire fasciste…
  Comment pourrait émerger un « nous » universel quand notre premier « je » viens nous mettre à l’écart des autres ?
  Le « nous » se définit au sein d’une communauté caractérisée par ce que « nous avons en commun ». Le « nous » est d’abord communautariste.
  
  Une fois l’illusion dénoncée, une fois que le « roi nous » est nu et que chacun en prend conscience, il devient alors possible d’envisager un universel, ce grand « UN » qu’ailleurs on pourrait nommer le « grand tout ». Mais ce n’est qu’un chemin individuel que nul autorité ne peut instaurer sans faire émerger un nouveau « nous communautaire ».
  
  Répondre
  1. MG
    
    05 novembre 2024 20h07
    
    Personnellement je milite pour le retour du « on ». Non pas le « on » qui est un nous, non pas le « on » qui est un « je » royal ou nombriliste et encore moins le « je/on » qui se cache dans une hypothétique foule. Non le « on » qui est Homo, qui est Humus, qui relie l’humain à la terre vivante pour en faire une unité singulière. « On n’est un con que parce que nous l’avons fait tel, rendons lui sa noblesse étymologie.
    On ne pourra survivre s’il se départit (et c’est malheureusement bien parti).
    
    Répondre
  2. Rafio
    
    06 novembre 2024 7h18
    
    Les murs qui séparent apparaissent bien avant le « nous ». Ils apparaissent dès le « je ». Avec le « je » apparaissent à la fois l’altérité, et la volonté de la réduire. C’est la tension fondamentale, la condition, la tragédie de l’être humain. Son potentiel irréductible de culture, de civilisation… et de violence.
    Le « nous » est communautaire c’est vrai, mais à défaut d’en proposer une vision positive, vous pouvez peut-être en autoriser une vision plus indulgente, comme des tentatives maladroites et provisoires d’écarter les murs, de réduire l’altérité, pour gagner, au moins, en sécurité, élargir la civilisation, et limiter la violence.
    Certaines tentatives furent ambitieuses et même, je trouve, assez belles (mais toujours avec leur lot de crimes). La Nation française par exemple, communauté de citoyens abstraits, sans sexe, ni religion, ni couleur de peau, liés par une solidarité impersonnelle et inconditionnelle, ça avait de la gueule. Ca n’a pas fait que des horreurs.
    
    Répondre
    1. konrad
      
      06 novembre 2024 8h30
      
      @Rafio,
      
      J’en reviens à votre précédent post, vous avez raison que les deux auteurs récompensés l’ont été pour des livres concernant des drames terribles. Cependant de ces horreurs ils ont tiré un germe de « réparation », un possible « nous » à venir, peut-être plus proche d’un « Noûs » grec – traduit par esprit, intelligence… – qui git en chacun(e) de nous et qu’il nous importe de réveiller.
      cela est plus facile à écrire qu’à vivre, j’en conviens.
      
      Pour ce message ci je n’aurais qu’à vous dire que j’ai ressenti cette « nation française » lors des deux première grandes manifestations de gilets jaunes à Paris. Je revois la rue de Rivoli pleine de gens différents dans leur genre et leur façon d’être se rendre joyeusement vers les Champs Élysées.
      Il y avait là une sorte de peuple « chimiquement pur » tant un « Nous » commun et fraternel soufflait sur nos têtes. Il y avait de la joie d’être ensemble et de la reconnaissance. Un beau moment, avant que la violence n’emporte cet élan dans sa furie.
      
      Répondre
Hervey

05 novembre 2024 13h36

https://scontent-fra5-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/465693677_10161435924522900_2501604382432246184_n.jpg?_nc_cat=109&ccb=1-7&_nc_sid=aa7b47&_nc_ohc=SYcA0YemcdgQ7kNvgG7Mf8b&_nc_zt=23&_nc_ht=scontent-fra5-2.xx&_nc_gid=AvyOU9z_tySPH0U8rshrQ6X&oh=00_AYCwtf4NoXTaYWp4T4P4SALmD1MRryn8UQp75NOoFvye2g&oe=672FFCFD

Répondre
Grand-mère Michelle

05 novembre 2024 13h49

@P.Jorion
Votre dépréciation du « wokisme », tellement dans « l’air du temps », m’inquiète…
Car, si ce mouvement de pensée renforce effectivement le « sectarisme » (qui, de toute façon, prolifère déjà largement/reflet de la diversité des opinions « étriquées »), il consiste principalement à défendre les Droits des minorités de toutes sortes, qui, que cela vous plaise ou non, ont désormais la possibilité de rappeler les discriminations qu’elles subissent, et de refuser de se plier à la « pensée dominante »(imposée par le pouvoir de l’argent et de la force armée)…
…minorités qui ont tendance à s’allier dans cette résistance, généralement plus pacifique que les forces auxquelles elles s’opposent, et qui formeraient sans doute une majorité(celle des femmes étant déjà une réalité)…si « on » les laisse faire…

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1. Lecteur de l’ombre éclairé
  
  06 novembre 2024 3h00
  
  C’est plutôt l’appréciation du wokisme qui inquiète puisque celui-ci, sous sa forme actuelle, est un racisme de revanche. Or le racisme ne peut rien donner de bon.
  
  Répondre
  1. Grand-mère Michelle
    
    06 novembre 2024 14h21
    
    @ Lecteur de l’ombre éclairé
    
    « le racisme de revanche » n’est qu’un épi-phénomène stupide(pas du tout « éveillé ») du mouvement de défense des droits des minorités de toutes sortes.
    C’est, hélas, sur lui que l’attention du « grand public » se porte le plus, attirée par les médias et par tous ceux et celles qui ont (ou croient avoir) intérêt à étouffer le mouvement.
    
    Répondre
otromeros

05 novembre 2024 14h28

C’est vrai qu’il faudra aussi compter avec cela :

… » La dernière fois qu’elle s’était présentée, en 2016, Jill Stein avait obtenu un peu plus de 50 000 voix dans le Michigan.
Dans cet État, Donald Trump l’avait emporté avec seulement 10 000 votes de plus qu’Hillary Clinton. » …

https://www.francetvinfo.fr/elle-ressent-la-douleur-des-gens-jill-stein-candidate-ecologiste-qui-pourrait-faire-de-l-ombre-a-kamala-harris_6879002.html

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1. otromeros
  
  05 novembre 2024 17h09
  
  https://www.jillstein2024.com/platform
  
  https://www.politico.eu/article/europes-greens-tell-jill-stein-to-pull-out-of-us-election-to-defeat-trump/
  
  » Les Verts européens demandent à Jill Stein de se retirer des élections américaines pour empêcher la victoire de Trump
  
  « La course à la Maison Blanche est trop serrée pour être confortable », écrivent les partis de toute l’Europe, appelant Stein à apporter son soutien à la démocrate Kamala Harris.
  
  Des politiciens verts de toute l’Europe ont appelé vendredi la candidate du Parti vert américain à la présidentielle, Jill Stein, à se retirer de la course à la Maison Blanche et à soutenir à la place la démocrate Kamala Harris.
  « Nous sommes clairs sur le fait que Kamala Harris est la seule candidate capable de bloquer Donald Trump et sa politique antidémocratique et autoritaire depuis la Maison Blanche », ont déclaré les partis verts de pays comme l’Allemagne, la France, le Danemark, l’Italie, les Pays-Bas, l’Irlande, l’Estonie, La Belgique, l’Espagne, la Pologne et l’Ukraine ont déclaré dans un communiqué partagé avec POLITICO avant publication.
  
  Stein est sur les bulletins de vote dans presque tous les États américains critiques et obtient entre 1,1 pour cent et 1,4 pour cent, ce qui signifie que sa candidature pourrait coûter des voix critiques à Harris dans la course serrée à la Maison Blanche.
  
  « À l’heure actuelle, la course à la Maison Blanche est trop serrée pour être confortable », indique le communiqué. « Nous appelons Jill Stein à se retirer de la course et à soutenir Kamala Harris pour la présidence des États-Unis. »
  
  Mais à quelques jours des élections – les électeurs se rendront aux urnes le 5 novembre – et les relations entre les Verts européens et le parti de Stein sont tendues, il semble peu probable que ce plaidoyer l’influence .
  
  « Nous sommes engagés dans cette campagne présidentielle et nous ne trahirons jamais notre légion de partisans – et les nombreux partisans qui ont déjà voté – en abandonnant notre mission maintenant, quelle que soit la personne ou le groupe antidémocratique qui en fait la suggestion. » L’équipe de Stein a déclaré dans un communiqué. « La démocratie populaire est un principe fondamental du mouvement vert dans le monde entier, et le fait qu’un groupe de Verts demande à un autre groupe de cesser de participer à la démocratie est décevant et sans principes. »
  
  La déclaration de vendredi des Verts européens a souligné les « valeurs et politiques divergentes » des Verts européens et américains, notant qu’« il n’y a aucun lien entre les deux puisque les Verts américains ne sont plus membres de l’organisation mondiale des partis verts ».
  
  La déclaration attribue la « fissure » aux « relations du parti américain avec les partis ayant des dirigeants autoritaires et aux sérieuses divergences politiques sur des questions clés, notamment l’assaut à grande échelle de la Russie contre l’Ukraine ».
  
  Stein a été critiquée pour avoir assisté à un dîner à Moscou en 2015, parrainé par la chaîne de télévision publique russe RT, où elle était assise à la même table que le président Vladimir Poutine . Dans sa déclaration, l’équipe Stein a qualifié les critiques de « diffamation », soulignant le post X du candidat vert sur le sujet il y a un an. »
  (( Cette histoire a été mise à jour avec une déclaration de la campagne Stein. ))
  
  Ce qui donc n’a pas eu lieu.. ‘We’ll see’..!
  
  Répondre
Mango

05 novembre 2024 15h10

Nous verrons tous le 5 novembre s’il y aura une réapparition grave d’un tyran ou pas.

Répondre
otromeros

05 novembre 2024 16h41

Ouvrir ici une parenthèse pour montrer qu’il se passe parfois des choses sympas à l’Assemblée française :

…. » Si cette victoire est pour l’heure plus politique que législative.., le premier ministre ne faisant pas mystère qu’il recourra au 49–3 pour revenir à la copie initiale du gouvernement, .. elle contrarie en tout cas le scénario échafaudé par Matignon qui tablait sur le rejet de la partie « recettes » pour éviter l’examen de la partie « dépenses » du budget de la Sécurité sociale au Palais-Bourbon et renvoyer les textes financiers directement au Sénat.

En faisant adopter le volet « recettes » grâce à l’abstention du Rassemblement national (RN), la gauche a donc au moins réussi à forcer l’exécutif à s’expliquer, même a minima, sur les coupes budgétaires prévues dans l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam), le financement des hôpitaux ou les Ehpad .
En fin de séance, le socialiste Jérôme Guedj a d’ailleurs insisté pour que l’ordre d’examen des articles soit inversé afin que l’une des mesures les plus controversées de la partie « dépenses » soit débattue avant la deadline fixée au mardi 5 novembre, minuit : à savoir l’article 23 sur le gel des pensions de retraite.

En attendant, c’est 20 milliards d’euros supplémentaires qui ont été décrochés par les députés pour financer la Sécurité sociale.
Parmi les nouvelles sources de financement : la taxation des dividendes, de l’intéressement et de la participation des salariés, mais aussi des plus-values sur la vente d’actions (11 milliards), l’augmentation de la CSG portée de 9 à 12 % sur les revenus du capital (5 milliards), la hausse des sanctions sur le travail dissimulé (1 milliard), ou l’instauration d’une taxe sur les sucres ajoutés (plusieurs millions d’euros)…
« Barnier voulait faire 15 milliards d’économie sur le dos des malades et des soignants, on lui en a trouvé 20, ce qui fait qu’il lui reste encore 5 milliards à dépenser pour les Ehpad et les hôpitaux ! » » …^!^…

https://www.mediapart.fr/journal/politique/051124/budget-la-gauche-remporte-une-premiere-manche-sur-le-financement-de-la-secu

Répondre
tata

05 novembre 2024 17h30

En quoi Mme Harris est-elle lie au wokisme?
Elle plutot lie a la facon de gouverner de Mr Biden?
Mr Biden s’est le premier gouvernement qui arrive a faire passe une vraie loi sur l’environement.
Il a ete bloque au senat par Mr Joe Machin pendant 2 ans:

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/22/le-senateur-joe-manchin-est-devenu-plus-puissant-que-joe-biden-en-bloquant-un-plan-visant-a-ameliorer-les-conditions-de-vie-des-americains_6106957_3232.html

Et apres les elections de mi-mandat il a eu 1ans et 10mois de republicains au congres: la loi bipartite concernant la frontiere avec le Mexique n’a pas pu etre vote a cause de Mr Trump: les incrininations omt ete repousse par la cour supreme par l’intermediaire du speaker du congres.

Il y a les medias et le pouvoir factuel.
Difficile d’agir dans ces circonstances….

De quel projet conccernant le wokisme concret parlez-vous?

L

Répondre
Alex

05 novembre 2024 18h24

Trump ou Harris, mais qui en fait sera aux commandes du pays ?
En fait ni Trump ni Harris.
Car depuis Kennedy , ceux qui pilotent le pays appartiennent en vérité au complexe militaro- industriel, le poumon du pays, eux et eux seuls sont les vrais dirigeants.
Eux seuls décideront car il faut des guerres pour faire tourner la machine, ceux qui s’y opposeront seront éliminer , d’une manière ou d’une autre.
Kennedy en a payé le prix fort.

Répondre
Hélène Marini

05 novembre 2024 22h38

Paul Jorion vous n’êtes pas sérieux ! Renvoyer dos à dos masculinisme et féminisme, un mouvement d’oppression et un mouvement d’émancipation, simplement pour faire un effet de symétrie ! Je rappelle que les féministes n’ont jamais réclamé de dominer les hommes et Kamala Harris ne se vante pas de les « attraper par les couilles » d’un air dominateur… juste le droit pour les femmes de disposer de leur corps, tout de même, excusez du peu! Si c’est ça- et c’est bien le cas – qui sépare masculinisme et féminisme, cela me semble assez peu relever du sectarisme !… c’est bien la peine de faire un blog très fin pour alerter sur le caractère fasciste de Trump depuis si longtemps. Je note que le racisme est qualifié d’éhonté, mais pas le sexisme. Deux préjugés biologiques de la même eau, aux conséquences meurtrières et atroces dans le monde entier.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  06 novembre 2024 0h16
  
  Un mouvement d’émancipation qui tombe dans le sectarisme est perdu pour l’émancipation. Annie Le Brun ne disait rien d’autre. C’est sur des principes aussi simples que celui-là que nous nous étions retrouvés.
  
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  1. Thomas jeanson
    
    06 novembre 2024 7h59
    
    Est ce que le mode de communication ( message courts internet ) n’est pas une machine à décrédibiliser tout mouvement de pensée progressiste, en mettant le focus sur des aspects particuliers facilement manipulables ?
    
    Les gilets jaunes = des fachos
    
    Les woke = des sectaires
    
    Paul Jorion = un pessimiste
    
    Etc
    
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  2. Hubert
    
    06 novembre 2024 13h34
    
    Qu’entendez vous par sectarisme ? Qui en serait coupable ? Les militantes féministes ? Les wokes (=les minorités victimes de violence) ? Les révolté.e.s ?
    
    Les chiffres du ministère de l’intérieur tombe à pic :
    https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/violences-conjugales-271-000-victimes-enregistrees-en-2023-un-chiffre-en-hausse-de-10-sur-un-an_6881111.html
    
    Plus de 270 milles victimes DECLAREES, très majoritairement des femmes, en hausse de 10%… parce que la parole se libère, enfin.
    
    Le féminisme n’est pas « nouveau », cela fait plus de deux siècles que c’est un sujet politique… et nous en sommes encore là.
    
    La société patriarcale fonctionne comme une secte, avec ses tabous et ses manipulations, et ses dominants qui ne lâcheront rien de leur pouvoir à moins d’y être contraint « physiquement ».
    
    Et les mêmes causes ayant les mêmes effets, les autres « minorités » subissent les mêmes violences… et trop souvent se taisent.
    
    « L’universalisme à la papa » comme solution au problème, ça ressemble à une blague.
    
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    1. Thomas jeanson
      
      06 novembre 2024 16h56
      
      Ce n’est pas la question en fait.
      
      Je dis juste que les groupes qui soulèvent des questions légitimes et fondées sont souvent composites.
      
      Et les conservateurs ( voir rétrogrades) ont avec Twitter et compagnie, des outils imbattables ( la preuve aujourd’hui) pour écraser ces questionnements.
      
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2. JMarc
  
  06 novembre 2024 17h39
  
  Hélène et d’autres,
  
  Un point de vue anarchiste sur le wokisme / les identity politics :
  https://www.autrefutur.net/?Les-Identity-politics-font-partie-de-la-societe-que-nous-voulons-detruire
  Mon avis sur le wokisme : Ben ça dépend ce qu’on met précisément sous ce mot mais ça me rappelle souvent le marketing (lancer de nouveaux produits pour faire son beurre).
  
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Garorock

06 novembre 2024 4h53

C’est mal parti pour Kamala…

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Arnaud Castex

06 novembre 2024 7h20

La verite, la décense, ne pesent donc plus grand chose. Bye bye les Lumieres.

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RIP Democracy

06 novembre 2024 7h34

L Europe ressemble de plus en plus aux USA et pas seulement à cause de Uber et d’Airbnb grâce auxquels des économies entières sont mises sur la paille.
Bientôt les chatbots en profs de lettres? Faire des sciences humaines seraient un hobby de luxe comme les arts plastiques?
https://www.dutchnews.nl/2024/10/leiden-and-utrecht-universities-to-slash-humanities-courses/

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tata

06 novembre 2024 7h54

On peut aussi attendre quelque jours et profitez du reste entre temps.

De toute facon le probleme numero 1, c’est le climat, pas le climat des USA, le climats de la terre entiere.
L’autre probleme numero 1,cest aussi biodiversite, pas la biodiversite des USA, la biodiversite de la terre entiere.
Car si la biodiversite diminue trop on detruit les ecosystemes et par consequce au bout d’un moment le climat.

Le probleme numero 2 pour les humains, c’est le nombre de naissances, pas aux USA, celle du monde.
Le probleme numero 2, c’est la pedophilie, pas celle des USA, celle du monde: plus d’1 enfant sur 5 en Europe et beaucoup plus dans le monde, 20% des enfants, le plus souvent c’est l’inceste. Le nonSoi doit s’occupper cependant du probleme de traffic d’enfants evidemment.
Si le nombre de naissances diminue alors la pedophilie diminue (c’est le nonSoi qui peut mieux s’occuper des gens).
Si la pedophilie diminue alors le nombre de naissance diminue car la sexualite change completement avec le nonSoi: l’espece humaine s’autoregule.

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1. Garorock
  
  06 novembre 2024 13h59
  
  » Si la pedophilie diminue alors le nombre de naissance diminue »
  Ah bon?! C’est le résultat de quelle équation?
  😎
  
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  1. tata
    
    06 novembre 2024 16h37
    
    C’est ecrit Mr Garorock !
    
    C’est juste un espace apres.
    Apres l’espace, vous avez le fin de la phrase:
    
    « car la sexualite change completement avec le nonSoi: l’espece humaine s’autoregule. »
    
    ——————————————————————————-
    Autre chose
    
    « Ah bon?! C’est le résultat de quelle équation? »
    Avec cette phrase vous montrez votre conaissance du domaine de l’agression verbale acceptable sociologiquement ou socialement: c’est une interpretation de ma part.
    
    Vous auriez pu dire,de facon tres sympatique:
    Pouvez-vous m’expliquer votre explication qui suit sur l’espece humaine qui se regule par le nonSoi?
    
    Mais non, vous avez dit « Ah bon?! C’est le résultat de quelle équation? »
    Je ne suis pas la pour recevoir des injonctions qui me semble agressives.
    
    ————————————————————————————–
    Encore autre chose:
    
    Vous m’aviez deja pose une question.
    Mais j’y ai repondu longuement contrairement aux apparences!
    
    Mr Jorion n’a pas publie ma reponse, je ne sais pas pourquoi et je lui fais confiance, il y avait peut-etre un detail qui ne convenait pas et que je n’ai pas vu: je fais souvent des erreurs qui peuvent etre mal interpretees ou mal comprises aussi ou parler trop de ma vie privee.
    
    Nous sommes loin d’equations ici?
    C’est le « Prophete » qui m’a remis les ideees en place, j’etais un peu abasoudi devant tout cela.
    ——————————————————————————
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      09 novembre 2024 21h17
      
      Le non-soi Mr Tata vous n’en faites preuve qu’un commentaire sur trois!
      A ce rythme là Satan a encore de beaux jours devant lui et le prophète de grands déserts à traverser…
      Désolé pour le dérangement.
      😎
      
      Répondre
Ruiz

06 novembre 2024 8h17

Il semblerait bien que Trump ait gagné, Fox News se lache dans cette déclaration.
Avec une majorité aux deux assemblées il aurait pour 2 ans les mains assez libres hors d’une cohabitation habituelle aux États-unis, et serait l’un des rares présidents réélu lors de mandats non consécutifs !

C’est Elon Musk dont l’activité dépends pour une part importante de la bienveillance de l’État sans faire partie du complexe militaro-industriel proprement dit, qui va se réjouir !

Autant pour le conflit en Ukraine on peut en voir les conséquences, autant au Moyen-Orient le limogeage du ministre de la défense d’Israël est-il une conséquence anticipée ?

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un lecteur

06 novembre 2024 9h58

Le capital savoure sa victoire négociée dans des salons feutrés, très loin du cirque médiatique de la campagne présidentielle et de ses discours populistes, sectaires, poussés à son paroxysme.
Peuple de moutons capitonné dans sa prison émotionnelle par des psychopathes qui n’ont plus d’autre choix pour garder le pouvoir que d’accomplir le destin du capitalisme.

Manu, le président de la France sur X (bientôt renomé Elon),
« Félicitations Président Donald Trump. Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité. »

https://www.rts.ch/info/dossiers/2024/presidentielle-americaine/2024/minute-par-minute/28685788.html
La sience économique et ses experts,

« Les marchés financiers saluaient mercredi le probable retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Dans leurs premières réactions, économistes et experts en attendent une dynamisation de la première économie mondiale, mais au prix d’un rebond de l’inflation.

Alors que le Sénat a basculé du côté républicain, tandis que la course à la Chambre des représentants reste serrée, une victoire du parti de Donald Trump lui donnerait les coudées franches. « Si les républicains remportent les deux chambres du Congrès et la Maison Blanche, nous nous attendons à un économie américaine plus dynamique, avec une croissance supérieure au potentiel et une inflation supérieure à l’objectif de la Réserve fédérale », anticipe Samy Chaar, chef économiste de la Banque Lombard Odier.

Le programme économique de Donald Trump, « avec des réductions d’impôts et des baisses de régulation, pourrait doper les bénéfices des entreprises américaines, ce qui favoriserait le marché boursier, malgré des inquiétudes concernant le déficit et l’inflation », complète John Plassard, de Mirabaud Banque. Mais l’approche « l’Amérique d’abord » (America First) risque d’accentuer les tensions géopolitiques, en particulier avec la Chine, et de compliquer les relations transatlantiques, note encore l’expert. »

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Hervey

06 novembre 2024 10h20

Les « incroyables » vainqueurs ne vont pas améliorer l’écosystème américain.

Elon Musk peut glapir et sauter de joie, s’exfiltrer sur Mars fait parti de la solution.

L’aspiration à la grandeur annoncé en grande pompe par Trump et son équipe au complet sur les plateaux pour plus de richesse devient ce jour de fin d’élection « le mirage américain ».

La démocratie américaine par son soutien à Trump vient d’appuyer sur l’accélérateur sans voir l’état de la route.

Cet aveuglement est fin prêt pour gagner les Etats unis d’Europe de façon désordonnée.

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Thomas jeanson

06 novembre 2024 10h51

Noter que la Caroline du nord, massacrée par un ouragan il y a un mois, est passée largement Trumpiste alors que ce n’était pas si évident au départ.

Donc une boucle retroactive positive entre les catastrophes » naturelles » et le vote populiste ?

Encore plus prometteur que celle de l’albedo…

Triomphe partout, de la bêtise.

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1. Garorock
  
  06 novembre 2024 14h05
  
  Si les catastrophes ne sont pas de la faute des hommes mais des dieux, il est plus prudent de voter pour ses envoyés de dernière minute : quand on peut arrêter les balles, on doit pouvoir faire dévier les météorites…
  
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  1. Thomas jeanson
    
    06 novembre 2024 22h00
    
    « Je m’entends plutôt bien avec Dieu, j’ai beaucoup plus de mal avec son personnel au sol. »
    
    Colline Serrault
    
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2. Nialoo
  
  06 novembre 2024 15h15
  
  @Thomas jeanson Si cela n’est pas une bonne grosse boucle de rétroaction positive, je ne m’y connais pas !
  Albert Einstein disait : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore la certitude absolue ».
  
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Christian

06 novembre 2024 12h56

L’action du groupe Tesla d’Elon Musk, soutien de Trump, bondit de 12% ce mercredi 6 novembre (1).
N’est-ce pas un exemple cinglant que le capitalisme, loin d’être à l’agonie, se porte comme un charme et que ceux qui veulent s’en débarrasser ont encore du pain sur la planche ?

(1) https://www.lesoir.be/634220/article/2024-11-06/laction-du-groupe-tesla-delon-musk-soutien-de-trump-bondit-de-12

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CORLAY

06 novembre 2024 14h51

Bonjour Garorock, ah bon, les catastrophes sont dues aux Dieux, alors il faut effectivement arrêter toutes les balles et pas que les balles. Alors il faut que chacun d’entre nous, moi y compris regarde à nouveau le film les dieux sont tombés sur la tête. Vous dites que l’on peut faire dévier les météorites, et pourtant, il y en a une qui est entrée en orbite. Bonne fin journée, Isabelle

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