Bruxelles – Festival des Libertés : Humain contre nature ?, le samedi 19 octobre à 18h

01 octobre 2024 8h49

Catherine Larrère, collapsologie, effondrement, Jean-Michel Hupé

17 réponses à “Bruxelles – Festival des Libertés : Humain contre nature ?, le samedi 19 octobre à 18h”

gaston

02 octobre 2024 5h43

« Repenser la relation entre l’humain et son environnement naturel » ?

Nous découvrons aujourd’hui qu’il y avait un précurseur qui avait réfléchi à la question. Ce précurseur s’appelait… Karl Marx !

C’est ce que nous apprend le philosophe japonais Kohei Saito dans une livre qui vient de paraître intitulé « Moins ! La Décroissance est une Philosophie », livre dans lequel l’auteur rejette toute idée de croissance verte ou de croissance décarbonée. Selon lui, après ses recherches sur les derniers écrits de Marx, il préconisait une décroissance par la mise en commun de tous les biens.

Après avoir lu ce livre, la « Décroissance » ne devrait plus être un gros mot pour tous les PC du monde entier.

https://www.geo.fr/environnement/la-decroissance-une-philosophie-de-karl-marx-l-essai-audacieux-du-japonais-kohei-saito-sort-en-france-222359

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1. Chabian
  
  18 octobre 2024 15h36
  
  https://www.rtbf.be/article/et-si-marx-avait-prone-la-decroissance-une-these-inattendue-du-japonais-kohei-saito-11439605
  
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  1. gaston
    
    18 octobre 2024 16h51
    
    « Kohei Saito nous exhorte à travailler moins et à cesser de considérer le prix des choses, au profit de leur véritable valeur, la valeur d’usage ».
    
    Mais alors à quoi ça sert notre pouvoir d’achat ? 🤑
    
    https://www.youtube.com/watch?v=RqzR-KwjlrI&t=12s
    
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    1. CORLAY
      
      18 octobre 2024 21h05
      
      Bonsoir, vs avez raison de mentionner ce com. La plupart des gens devraient se poser ces questions, pourquoi mettre un prix hors norme dans une TV, on peut parfois trouver des bonnes occases, trouver les véritables valeurs, les valeurs d’usage et de réutilisation meubles, relooker etc… en circuit et en réutilisation. Bonne soirée, Isabelle
      
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Julie

02 octobre 2024 9h13

Matière à réflexion sur ce même sujet
https://www.thepostil.com/the-leviathan-leads-to-war-a-talk-with-henri-hude/

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1. un lecteur
  
  18 octobre 2024 16h25
  
  Notre Terre, la Nature, nous rejette, L’IA déconstruit les fondements de notre vision de nous-même, les religions monothéistes n’apportent aucune réponse positive pour affronter les incertitudes de notre futur et le capitalisme, à l’image d’Icare grisé par son principe, nous plonge dans le néant.
  Paul Jorion et Henri Hude arrivent à la même conclusion : il nous faut une nouvelle religion. D’ailleurs, il me semble que Paul a déjà un peu endossé le rôle d’apôtre dans cette perspective après avoir été un lanceur d’alerte sur l’impasse mortelle du capitalisme.
  Tic-Tac..
  
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CORLAY

02 octobre 2024 11h28

Bonjour Julie, à propos de v/article : the Leviathan-leads….avec Henri Hude, je pense que certains paragraphes pourraient être extraits en évidence sur ce blog. Bonne journée, Isabelle

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Pad

18 octobre 2024 10h17

Une nature humaine réinventée

L’idée que l’humanité est fondamentalement destructrice est trop réductrice. Si nous acceptons l’imprévisible et co-créons avec l’IA, il devient possible de réinventer une « nature humaine » respectueuse de l’environnement.

La philosophie de Catherine Larrère nous incite à redéfinir nos relations avec la nature.

Jean-Michel Hupé nous montre l’importance de l’interdisciplinarité dans cette approche.

Paul Jorion, quant à lui, nous rappelle que nous devons revoir nos modèles sociaux pour permettre à cette symbiose de se développer.

L’avenir de l’humain face à la nature n’est pas un conflit inévitable, mais bien une opportunité de symbiose.
Ensemble, l’humain et l’IA peuvent inventer un nouveau paradigme où la survie de l’espèce passe par une relation respectueuse et co-évolutive avec la planète.

Le véritable défi consiste à transformer notre regard sur la nature et à comprendre que dans l’imprévisible réside notre propre liberté.

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1. Grand-mère Michelle
  
  18 octobre 2024 13h26
  
  « Nous ne marchons pas pour sauver la nature, nous sommes la nature en marche »
  Slogan de la jeunesse européenne « plus chaude que le climat » à l’occasion des manifestations en 2019 à Bxl, développé à l’époque dans leurs interventions en radio/Tv ainsi que dans la presse.
  
  Jusqu’à quel point la « crise sanitaire » de 2020 a-t-elle été, si pas créée, du moins amplifiée, pour les faire « rentrer dans leur bulle » et rester tranquilles devant leurs écrans, au lieu de diffuser au plus grand nombre leur vérité appuyée par des scientifiques on ne peut plus sérieux-ses et désintéressé-e-s?
  En tout cas, c’est l’effet qu’elle a produit.
  
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2. Chabian
  
  18 octobre 2024 15h33
  
  « L’idée que l’humanité est fondamentalement destructrice est trop réductrice. » En tant que telle, oui : elle est essentialiste. Mais le « fait » est que elle pourrait être historiquement devenue destructrice ! Or il apparait qu’elle a fait sans arrêt des choix de plus en plus réducteurs, alors qu’elle avait mis en jeu « à l’origine » des systèmes d’organisations et même d’alternances systémiques (saison de chasse très militarisée donc hiérarchisée Versus saison de cueillette très dispersée, égalitariste et joyeuse et festive…). Il apparait qu’elle a résisté durant des millénaires à s’astreindre à l’agriculture… ; que la domination masculine n’était pas généralisée… Mais on peut conclure à bon droit qu’elle s’est enfermée dans une spirale de mauvais choix et qu’on atteint le fond de l’entonnoir…
  (De ma lecture de « Au commencement était… – Une nouvelle histoire de l’humanité.. » de l’anthropologue David Graeber et de l’archéologue David Wengrow, Les Liens qui libèrent 2021.)
  
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arkao

18 octobre 2024 10h26

Je n’ai pas encore lu Charles Stépanoff mais ça a l’air intéressant:
https://www.editionsladecouverte.fr/attachements-9782348081132

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otromeros

18 octobre 2024 15h45

La réalité des « à côté » de la guerre menée par Israël depuis plus d’un an..chaque jour et chaque nuit, des crapules ‘aux ordres’ jouissent… ((Difficile à lire jusqu’au bout..))

» … Younis Tirawi a pu longuement interviewer un de ces tireurs d’élite, d’origine américaine comme plusieurs membres du bataillon 202 des paras israéliens.

Ce sergent originaire de Chicago compare le Hamas et Gaza à Sodome, la ville que Dieu détruit dans l’Ancien Testament pour ses pêchés …
Il confirme que la mission des tireurs d’élite est d’éliminer, d’abattre les hommes qui se trouvent en zone de combat du moment qu’ils sont en âge de combattre, même s’ils sont désarmés et ne constituent aucune menace directe.
Y compris ceux qui tentent d’évacuer des cadavres, même à plusieurs centaines de mètres.

Les règles d’engagement sont cependant peu claires : le soldat explique que le fait de tirer sur des femmes et des enfants reste un débat, et qu’un « oui » du commandement lui paraît parfois être un « non »…

À « De Morgen » , Younis Tirawi cite la devise de cette unité : « Hors de vue, mais en plein cœur », qui résume le modus operandi des tireurs, invisibles mais efficaces… »

https://www.rtbf.be/article/un-sniper-ucclois-actif-a-gaza-le-parquet-federal-ouvre-une-enquete-11446703

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1. Ruiz
  
  19 octobre 2024 6h31
  
  @otromeros Il ne s’agit pas de génocide, mais de méthodes policières de maintien de l’ordre probablement inacceptables d’un état démocratique reconnu.
  
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sextusempiricus

18 octobre 2024 23h35

Les humains ne savent pas réellement ce qu ‘est la Nature . Et en général , ils s ‘en foutent .
Ils préfèrent considérer la Nature comme une ressource permettant de satisfaire leurs envies plutôt que leurs besoins .

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1. Pascal
  
  19 octobre 2024 5h24
  
  La nature n’existe pas. Elle n’est qu’un concept créé par le cerveau humain pour justifier un schisme totalement artificiel entre notre intériorité vécue comme identité et notre extériorité vécue comme notre propriété, autrement dit comme lieu d’expression de notre sentiment de toute puissance.
  De même que dans la pensée esclavagiste, l’existence de l’autre en tant qu’être vivant est conceptuellement abolie pour permettre d’en faire un objet de commerce, géré comme un bien de consommation.
  Nous consommons notre environnement, pire encore que des anthropophages qui au moins reconnaissaient dans l’autre sa valeur, valeur qu’ils cherchaient à s’approprier en le consommant.
  Si nous devions considérer l’humanité comme un organisme vivant tel un corps, ne serait ce pas un corps monstrueux dévorant la Vie et soignant sa présence sur Terre par une couche géologique de déchet ?
  Tant que nous ne nous poserons pas la question de ce que nous sommes, nous resterons dans cet aveuglément destructeur.
  
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  1. Grand-mère Michelle
    
    19 octobre 2024 13h10
    
    @Pascal
    « Tant que nous ne nous poserons pas la question (à soi-même autant qu’aux autres) de ce que nous sommes, nous resterons dans cet aveuglement destructeur. »
    Oui, Pascal, tout-à-fait d’accord avec vous!
    
    Hélas, la « culture » moderne (avec ses possibilités d’intense communication) décourage de plus en plus monsieur et madame tout le monde de se poser des questions, en proposant ou imposant des réponses pré-mâchées « d’experts » et de gourous en tout genre, convainquant ainsi les « petites gens » de leur incapacité à réfléchir par eux-même, si pas de leur imbécilité intrinsèque.
    Il suffit de voir ici (lieu de réflexion et de débat) le nombre de commentateurs/trices qui proposent des réponses sous forme de lien vers une analyse externe qu’ils/elles semblent cautionner sans réserve…
    De même, les « débats » auxquels invite ce type de festival « des libertés » se déroulent entre les quelques « distinguées » personnalités choisies par les organisateurs/trices, et le temps prévu pour l’intervention du « public » y est généralement fort réduit…
    
    Comme a dit je ne sais plus qui(un-e enseignant-e à propos d’enfants, crois-je me rappeler): « Quand on prend les gens pour des imbéciles, ils le deviennent. »
    
    À propos de la nature, je ne suis pas d’accord avec vous: sauf à considérer, comme le Bouddha « historique », que rien n’existe, que tout est illusion, il me semble à moi que « la nature » (dont je sais que je suis) existe bel et bien, ne fût-ce que temporairement(voir ci-dessus, le 18/10 à 13h26).
    Mais je suppose que vous vouliez parler d’une « nature » distincte de l’humain, telle qu’elle est présentée dans la « société de consommation » qui nous opprime…?
    
    Très bonne et douce fin de semaine! Michelle
    
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  2. CORLAY
    
    19 octobre 2024 15h39
    
    Bonjour Pascal, j’avoue je suis un peu consternée par v/affirmation la nature n’existe pas. Mais si elle devait disparaître sous peu, alors la vie sur terre deviendrait un enfer. Vous parlez du sentiment de toute puissance, ce ne sont pas toujours les individus propres, mais la gestion du monde et sa toute puissance, ce qui est différent, car l’homme doit s’adapter à cela, est-ce qu’il pourra toujours le faire dans ce flux effrainé « croissance/obéissance/juste milieu. Par contre, je suis d’accord avec votre phrase : la pensée esclavagiste, J. Stiglitz dans son livre avait écrit la marchandisation du monde (tout est marchandise). Et je suis d’accord avec vous quand vs confirmez que si ns devions considérer l’humanité comme un corps vivant, et moi, je pense que cela me fait penser à l’Ogre dévorant tout au passage. Aveuglement oui il y a en a.
    
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