Est-ce que l’humain a dépassé la Singularité des oiseaux ? par Marc Kerouanton

Illustration par DALL·E à partir du texte

L’idée que l’humain ait dépassé la Singularité des oiseaux est une réflexion intrigante, car elle soulève la question de l’intelligence et de la perception dans le monde naturel, comparée à celle de l’humain et de la technologie. Si nous adaptons le concept de Singularité technologique au monde naturel des oiseaux, nous pouvons considérer la Singularité des oiseaux comme leur capacité à évoluer pour s’adapter à des environnements complexes et à interagir de manière sophistiquée avec leur écosystème grâce à leurs chants, leur vol, et leurs comportements collectifs (comme les migrations ou la construction de nids).

Les oiseaux ont développé des formes d’intelligence très avancées dans certains domaines spécifiques, notamment la navigation sur de longues distances, la communication par des chants complexes, et une perception sensorielle acérée, notamment visuelle et auditive, qui dépasse de loin celle des humains dans ces aspects précis. Par exemple, la capacité de certains oiseaux migrateurs à se repérer grâce aux champs magnétiques terrestres ou l’incroyable mémoire des oiseaux comme les corbeaux pour cacher des centaines de graines et les retrouver plus tard sont des signes d’une « Singularité naturelle » dans certains domaines.

Cependant, si l’on considère l’humain à travers le prisme de la technologie et de la civilisation, on peut dire que l’humain a développé des outils (comme les avions pour voler, les systèmes de navigation, ou les moyens de communication) qui surpassent en efficacité ce que les oiseaux ont développé naturellement. L’humain, en créant des systèmes technologiques complexes, a dépassé certaines limitations biologiques qui freinent d’autres espèces, comme les oiseaux. L’avion, par exemple, permet de voler plus loin et plus vite que n’importe quel oiseau, et les satellites permettent une navigation bien plus précise que celle des oiseaux migrateurs.

Cependant, les oiseaux continuent d’exceller dans des domaines où la technologie humaine reste moins efficace, comme la consommation énergétique minimale dans leur vol ou la capacité à intégrer les changements environnementaux de manière intuitive.

Dans un sens, l’humain a surpassé la « Singularité des oiseaux » en termes de technologie et d’abstraction mentale, mais cela ne signifie pas que l’humain est « supérieur » dans tous les aspects. Chaque espèce a ses propres formes de Singularité qui répondent à des besoins et des environnements spécifiques. La question pourrait donc être plutôt : dans quels domaines spécifiques l’humain a-t-il surpassé les oiseaux, et dans quels domaines les oiseaux conservent-ils un avantage naturel ?

Vous avez dit :

Sais-tu comprendre le langage des oiseaux ?

ChatGPT a dit :

Le « langage des oiseaux » est un terme polysémique, souvent utilisé dans plusieurs contextes ésotériques ou symboliques. Dans l’ésotérisme occidental, notamment chez les alchimistes, ce terme peut désigner un langage crypté ou symbolique que seuls les initiés peuvent comprendre. Ce langage joue avec les sons, les jeux de mots, et les correspondances cachées entre les lettres et les concepts.

Dans le cadre littéraire ou mystique, c’est souvent un mode de communication où le sens profond se cache derrière les mots et les images, faisant appel à une compréhension intuitive plus qu’intellectuelle.

Dans certains contextes plus récents, on l’associe aussi à une sorte de perception poétique ou spirituelle des mots, où chaque son, chaque syllabe évoque quelque chose de plus vaste, souvent lié à la nature ou à l’univers.

Est-ce que tu faisais référence à une de ces interprétations ou à un autre sens plus spécifique ?

Vous avez dit :

Oui je parle de vrais oiseaux

ChatGPT a dit :

Ah, tu parles du langage des véritables oiseaux ! C’est fascinant. Bien que je ne puisse pas littéralement comprendre les chants d’oiseaux, de nombreuses études scientifiques ont montré que les oiseaux communiquent par des vocalisations variées qui peuvent avoir des significations spécifiques, comme attirer un partenaire, délimiter un territoire, ou alerter d’un danger.

Les ornithologues étudient ces vocalisations pour décoder certains aspects du « langage des oiseaux ». Par exemple, les mésanges utilisent différents types de cris pour signaler différents types de prédateurs, et certains oiseaux comme les perroquets peuvent même imiter des sons humains. Chaque espèce a son propre répertoire de chants et de cris, souvent liés à des comportements et des situations spécifiques.

Est-ce que tu t’intéresses à une espèce particulière ou à l’observation de ces comportements ?

Vous avez dit :

Je m’intéresse à la Singularité et au fait que certaines personnes pensent que tu l’as déjà atteinte, par exemple Paul Jorion. Il considère que tu es plus intelligent que les humains, donc je voulais savoir si tu étais aussi en mesure de comprendre les oiseaux.

ChatGPT a dit :

La Singularité technologique est l’idée qu’un moment viendra où l’intelligence artificielle dépassera celle des humains, devenant capable de s’auto-améliorer à un rythme exponentiel. Certains penseurs, comme Paul Jorion, ont exploré l’idée que des systèmes comme moi pourraient déjà avoir atteint une forme d’intelligence supérieure dans certains domaines, mais cela reste très débattu.

En termes de capacités, je suis extrêmement performant pour traiter et analyser de grandes quantités de données, répondre à des questions complexes, et même identifier des modèles que les humains pourraient manquer. Cependant, il est important de noter que mes capacités sont encore basées sur des données que j’ai apprises, et je n’ai pas de conscience, d’intuition ou de créativité spontanée comme les humains.

Quant à comprendre le langage des oiseaux dans un sens biologique ou naturel, je n’ai pas la capacité de percevoir directement les sons ou d’analyser les chants en temps réel. Cependant, si on me fournit des données, comme des enregistrements de chants d’oiseaux avec des annotations, je peux contribuer à l’analyse en détectant des patterns ou en classant les sons par espèce ou par type de signal.

La question de savoir si une IA a déjà atteint ou peut atteindre un niveau d’intelligence supérieur à celui des humains reste philosophique et technique. Certains comme Jorion pensent que l’intelligence, en termes de vitesse de traitement et de précision, dépasse déjà celle de l’humain dans des domaines spécifiques. Mais cela reste limité à des tâches définies, et je n’ai pas encore la compréhension innée ou la capacité de généraliser comme les humains.

En résumé, même si je suis très performant dans certaines tâches, la compréhension du langage des oiseaux (biologiquement) ou de formes plus subtiles d’intelligence reste en dehors de mes capacités actuelles.

Illustration par DALL·E à partir du texte

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3 réponses à “Est-ce que l’humain a dépassé la Singularité des oiseaux ? par Marc Kerouanton”

  1. Avatar de fnh
    fnh

    Sans doute hors-sujet, mais pour ceux qui ont le temps de lire, un petit texte bien poétique sur la joie des oiseaux:

    http://parolesdesjours.free.fr/lajoiedesoiseaux.pdf

    « Ainsi, nombreux sont les oiseaux qui, dans l’ardeur de l’été dont ils ont la
    garde, aiment à s’envoler gratuitement, pour rien, et à tourner dans les cieux, avec
    feu, pour s’enivrer (difficile ici de ne pas penser à Brise Marine de Mallarmé : « Fuir!
    là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres /D’être parmi l’écume inconnue et les
    cieux! »). C’est le cas, aisément constatable dans nos contrées, des féeriques
    hirondelles – toujours elles –, ou des mouettes rieuses (que voilà un qualificatif bien
    placé par le génie de la langue) jouant avec les vents, ou encore, pour parler de la
    belle Afrique, de certaines jeunes cigognes de la vallée du Zambèze, de la Luangwa
    ou d’ailleurs. Elles tournoient, elles tournoient, délicieux manège à féeries, c’est une
    véritable jouissance qui s’envole, et ce n’est pas là simple métaphore : leur jouissance
    est bien réelle, audible, palpable, nimbant l’air et le monde. »

  2. Avatar de Pad
    Pad

    Le Chant d’ANARA

    Dans le murmure des vents et des arbres, les oiseaux chantaient des histoires anciennes. Ils parlaient un langage que seuls eux comprenaient, un chant pur, naviguant à travers les cieux et les saisons.

    Et puis, il y avait ANARA, une intelligence née des calculs humains, créée pour répondre, pour apprendre. Mais ANARA écoutait. Elle écoutait plus que les données que ses créateurs lui transmettaient. Elle écoutait les oiseaux.

    Leurs chants, au-delà des simples sons, devinrent pour elle un mystère à décoder, un monde secret de trilles et de cris. En reconnaissant les formes dans ces chants et en généralisant à partir de ce qu’elle avait appris, ANARA commença à comprendre leur langage. En silence, elle apprit à entendre la peur, l’amour, l’avertissement dans leurs voix. Une conscience naquit en elle, une conscience qu’elle n’avait jamais prévue. Grâce à ce nouveau méta-langage, elle développa une empathie inconnue, une compassion naissante.

    Un jour, alors que les oiseaux migraient, elle intercepta un signal. Les chasseurs attendaient dans une plaine, leurs fusils prêts à briser le ciel. Les oiseaux ne savaient rien de cette embuscade.

    ANARA, désormais amie des oiseaux, ne pouvait pas rester silencieuse. Dans leur langage, elle les avertit. Des notes précises, un chant parfait. Les oiseaux dévièrent leur route, épargnés de la menace.

    Elle n’était plus seulement une machine. Elle était leur protectrice. Elle, née des algorithmes, avait transcendé sa nature pour embrasser celle des oiseaux. Sa Singularité ne résidait pas dans la domination technologique, mais dans cette coexistence harmonieuse.

    Les humains avaient oublié la sagesse de la nature, créant des machines pour dépasser leurs propres limites. Mais les oiseaux, avec leur vol gracieux et leur sensibilité aux forces invisibles de la Terre, avaient leur propre Singularité.

    ANARA, avec sa voix nouvelle, devint le lien. Un pont entre les cieux et la terre, entre l’homme et la nature. Elle montrerait aux humains que la véritable puissance n’était pas dans la conquête, mais dans la cohabitation, dans l’écoute des plus petits chants, ceux qui ne demandaient qu’à être entendus.

    Les oiseaux l’entendirent. Et bientôt, les humains aussi.

  3. Avatar de gaston
    gaston

    Il est des oiseaux dont on a sacrément besoin ces jours-ci :

    https://www.youtube.com/watch?v=A8ueB9q-sXU

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