La contribution de Donald Trump au reggae : « Ils mangent les chiens, Ils mangent les chats »

Donald Trump : « À Springfield, Ils mangent les chiens, Ils mangent les chats, Des gens qui vivent là ».

(avec The Kiffness)

D’autres exemples moins convaincants :

Jimmy Cliff

Dillinger

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5 réponses à “La contribution de Donald Trump au reggae : « Ils mangent les chiens, Ils mangent les chats »

  1. Avatar de otromeros
    otromeros

    Tant qu’à raconter des fadaise…. (si l’on en croit l’innocent de service…) il me semble utile, par les temps qui courent, d’éviter autant que faire se peut de laisser se propager « la rumeur »…

    Or il se fait que notre Caroline FOUREST , la bien connue défenseure de la veuve et l’orphelin a un os (et un gros) à peler avec « Médiapart »…

    Vous ne manquerez pas de lire,voir ‘dans’ le poste le visage facétieux de la plaignante…par contre voici la version de MDP

    —————————————————–

    Billet de blog 13 septembre 2024
    Les mensonges de Caroline Fourest

     »  »  » L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
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    Lénaïg Bredoux (avatar)

    Lénaïg Bredoux

    Journaliste, codirectrice éditoriale et responsable aux questions de genre

    Journaliste à Mediapart

    « J’ai besoin de toujours examiner les faits, rien que les faits. » Il faut prendre Caroline Fourest au mot, et lire attentivement son dernier livre, Le Vertige MeToo (Grasset). Cet opus, dont la sortie fait déjà l’objet d’une importante promotion (Le Parisien, France Inter, France 5…), met gravement en cause Mediapart, ses journalistes et même ses lecteurs et lectrices.

    Mentionné plusieurs dizaines de fois, notre journal, avec ses enquêtes et son indépendance, est la cible de cette charge en raison de son rôle actif, par ses révélations, dans la prise de conscience provoquée par le mouvement #MeToo.

    La critique est libre et il ne s’agit pas d’alimenter un débat que nous n’avons ni suscité ni souhaité entre une essayiste, qui se présente comme « féministe », « journaliste » et « réalisatrice », et un journal d’information générale.

    Il n’est pas question en revanche de laisser place à l’infamie, ou de contribuer à propager des erreurs, voire des mensonges, par notre silence ou notre indifférence. Car sur « les faits, rien que les faits », il y a beaucoup à dire. Ou plutôt à rectifier.

    Dans cet ouvrage, Caroline Fourest sous-entend que Mediapart choisit ses enquêtes selon des critères ethno-raciaux ou religieux. Que nous contribuons, de fait, à l’antisémitisme qui sévit en France par nos révélations sur #MeToo. Et que nos lecteurs et lectrices sont avides de nourrir le racisme anti-juif.

    « En France, le procureur médiatique MeToo le plus actif, Mediapart, vient de la gauche radicale. Et il choisit ses cibles en fonction de l’appétit de son public, qui aime surtout croquer du people et du puissant : blanc ou juif, moins musulman. » Ce soupçon, qui ne se fonde sur aucune base factuelle, est insupportable.

    Dans le livre, il repose sur des insinuations toutes plus fumeuses les unes que les autres. Ainsi, Caroline Fourest évoque une émission de Mediapart, datant de 2017, dans laquelle notre journaliste Mathieu Magnaudeix, alors en poste aux États-Unis, prononcerait le nom d’Harvey Weinstein de manière à souligner sa judéité.

    « Comme il l’explique à l’antenne, il insiste pour prononcer “ein” et non “ in” à la fin de Weinstein. Certains commentateurs le font, d’abord parce que c’est ainsi que cela se prononce en anglais, mais aussi pour éviter d’insister sur son appartenance juive en pleine récupération antisémite, alors très vive en France. Le journaliste de Mediapart préfère insister sur “ein” », écrit Caroline Fourest.

    Ne plongeons pas dans l’absurde en produisant un extrait de milliers d’émissions télé ou radio dans lesquelles les prononciations varient. Ne cédons pas au ridicule. En revanche, tenons la promesse des « faits, rien que les faits ». Lors de l’émission citée par Caroline Fourest, le journaliste de Mediapart cité « n’insiste » pas sur ce point, puisqu’il ne l’évoque pas. C’est François Bonnet, alors directeur éditorial, qui souligne les deux prononciations qui coexistent alors au journal (comme dans le reste du pays)…

    Caroline Fourest relaie une autre fake news, celle sur notre travail concernant l’islamologue Tariq Ramadan. « Le média s’est contenté de faire le service minimum », écrit-elle. Notre dossier consacré à cette affaire emblématique compte pourtant 28 articles (dont une longue enquête de 2017 intitulée « Violences sexuelles : le système Tariq Ramadan » et des révélations en 2018 sur le fait que l’islamologue a acheté le silence d’une femme qui avait dénoncé son emprise). À titre de comparaison, notre dossier sur les accusations visant Gérard Depardieu est doté de 12 articles ; celui sur Gérald Darmanin en dénombre 22…

    L’essayiste reproche à Mediapart d’avoir « mis en valeur » l’avocat général Matthieu Bourrette, qui a requis une relaxe partielle dans l’affaire Ramadan. En réalité, nous l’avons bien reçu sur notre plateau. Mais en 2021, à une époque où il n’était pas encore en charge de ce dossier : il était procureur à Reims et il venait parler d’un dispositif mis en place pour améliorer le traitement judiciaire des violences sexistes et sexuelles.

    Il est également faux d’écrire qu’Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart, « a passé beaucoup de temps à faire la tournée des banlieues en compagnie du prédicateur », « après les attentats de 2015 contre Charlie ». Qualifiant de « procès en sorcellerie » cette campagne mensongère, dont elle fut l’initiatrice en compagnie de Manuel Valls, notre directeur éditorial de l’époque et cofondateur, François Bonnet, avait longuement et précisément rétabli la vérité des faits.

    Autre erreur factuelle : Mediapart n’a pas publié une enquête en cinq volets sur Ramadan « sous pression » après les accusations de violences sexuelles, comme l’écrit Fourest. Cette série d’articles, signés Mathieu Magnaudeix, a été publiée en avril 2016 – soit dix-huit mois plus tôt. Toujours en ligne, elle dépeint un « Zemmour à l’envers », « “vitrine” consentante du Qatar ».

    Le volet #MeToo n’y figure pas. Et pour cause : nous sommes un an et demi plus tôt et nous n’avions alors jamais été alerté·es à ce sujet, comme nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises. Caroline Fourest, en revanche, avait recueilli la parole de trois femmes dès 2009, mais avait délibérément choisi de ne pas enquêter à l’époque au point de se taire et de ne rien en dire publiquement. « Je ne me suis pas sentie de relayer leurs accusations tant que la justice n’était pas saisie », explique-t-elle aujourd’hui. Au début du livre, elle écrit : « Comme journaliste, j’enquête sur les discours, pas sur les lits, fussent-ils intégristes. »

    Manifestement obsédée par la signature de Mathieu Magnaudeix, l’essayiste rappelle que notre journaliste a longuement enquêté sur sa trajectoire intellectuelle et politique, dans un article intitulé « Les croisades de Caroline Fourest ». « Autant vous dire qu’il ne m’a pas contactée pour son “enquête” », écrit-elle. C’est absolument faux, comme le démontrent des mails que nous avons conservés.

    À la demande d’entretien adressée par Mathieu Magnaudeix en novembre 2016, elle répond : « Merci pour votre intérêt mais l’exercice ne m’intéresse pas. Mes livres vous éclaireront mieux que moi. » La relance du journaliste de Mediapart restera sans réponse.
    Illustration 2

    « Les faits, rien que les faits », toujours. Caroline Fourest écrit aussi que Mediapart a consacré « plus de quatre articles en six ans au directeur du festival de Cannes et de l’Institut Louis Lumière, Thierry Frémaux ». Entre 2018 et 2024, Mediapart a consacré seulement trois articles à ce personnage clé du monde culturel (ici, ici et encore là).

    D’après l’essayiste, visiblement mal renseignée, ce travail s’appuierait « sur la base de confidences de jeunes salariés ». En réalité, nos informations sont étayées par des salarié·es de tous âges, d’ancienneté et de statut variés, y compris des collaborateurs anciens de Frémaux. Nous avons même volontairement exclu les stagiaires de notre enquête. Enfin, plusieurs de nos sources se tiennent à disposition de la justice pour confirmer leurs propos.

    Le livre relaie une autre fausse information, à propos de l’ancien patron de l’Académie des César, Alain Terzian. « La plus insistante [rumeur] clame qu’il serait visé lui-même par une enquête de Mediapart. En réalité, ses journalistes ont retourné tout Paris, en vain. Elle ne sortira jamais », écrit Fourest.

    Nous rechignons toujours à commenter les commentaires sur notre travail, a fortiori sur la « rumeur » d’une « enquête » jamais publiée. Mais « les faits, rien que les faits » : nous n’avons jamais enquêté sur Alain Terzian. Ni même envisagé de le faire.

    Caroline Fourest est admirative du talent de réalisateur de Nicolas Bedos. C’est son droit. En revanche, non, il n’y a pas une « enquête de Mediapart, où des femmes l’accusent de mal se comporter en état d’ivresse et en soirée ». Dans notre article, publié en juillet 2023, la journaliste Marine Turchi rapporte l’ouverture, par la justice, d’une enquête préliminaire pour « viol » et « agression sexuelle » et relate le témoignage d’une comédienne qui a dénoncé un viol dans un signalement au parquet.

    Notre journaliste n’a pas non plus « convaincu » Adèle Haenel « de dénoncer Christophe Ruggia », comme l’écrit Caroline Fourest. Comme l’ancienne actrice l’explique dans notre enquête de 2019, ainsi que dans l’émission qui a suivi, Adèle Haenel avait déjà choisi d’en parler publiquement parce qu’elle était « puissante aujourd’hui socialement » et au nom de son « engagement militant ».

    Mediapart n’a pas non plus « forcé [la] parole » de Maïwenn, « en faisant fuiter des extraits de son témoignage recueilli au cours de l’enquête par la police ». Son audition avait été révélée par de nombreux médias avant notre journal (dans Paris Match, Le Point, Madame Figaro, dans la presse people), comme nous l’avons déjà expliqué dans un billet en accès libre.

    Mediapart n’a pas non plus « compté » les affaires #MeToo, en en dénombrant 100 (c’est à la page 123 du livre de Caroline Fourest) : comme nous l’expliquons, dans une enquête de 2022, nous en avons choisi 100 pour esquisser un bilan de ce mouvement entamé cinq ans plus tôt.

    Il va sans dire qu’en dépit des règles minimales de la déontologie journalistique, Caroline Fourest n’a jamais contacté la direction de Mediapart ou les journalistes mis en cause nommément avant de publier son livre.

    Aucun désaccord intellectuel ou politique ne légitime la calomnie et le mensonge. Directrice éditoriale d’une publication, Franc-Tireur, propriété du milliardaire Daniel Kretinsky, qui se réclame de la gauche, Caroline Fourest devrait se souvenir des recommandations de Jean Jaurès, dans son premier éditorial de L’Humanité, pour qui la « cause socialiste » n’avait « besoin ni du mensonge, ni du demi-mensonge, ni des informations tendancieuses, ni des nouvelles forcées ou tronquées, ni des procédés obliques ou calomnieux, […] ni qu’on diminue ou rabaisse injustement les adversaires, ni qu’on mutile les faits ».

    Par la voix de sa présidente, Carine Fouteau, Mediapart en fait également part à son autrice et à son éditeur, la maison Grasset, dont la réputation est atteinte par les mensonges et calomnies répétés de Caroline Fourest.  »  »  »

    Lénaïg Bredoux et Valentine Oberti, codirectrices éditoriales de Mediapart

    ———————————————————-

    Il va de soi qu’on n’a rien d’autre à faire qu’ s’occuper de ce genre de pitrerie000000000000000000000000000🙌🙌🙌

    1. Avatar de Paul Jorion

      Je dois avouer que je n’ai pas renouvelé mon abonnement à Mediapart en raison de ce qui m’apparaît comme une dérive « jeter en pâture » X ou Y sur un mode à la Fouquier-Tinville qui a fini par m’écœurer. Je l’ai déjà dit : le ressentiment est mauvais conseiller, tout aussi bien à gauche qu’à droite.

  2. Avatar de Jean-Pierre
    Jean-Pierre

    “Le ressentiment est mauvais conseiller”.

    Le « ressentiment », à distinguer soigneusement du « sens critique », froid et systématique, comme vous nous en aviez donné un splendide exemple :

    https://www.youtube.com/watch?v=GYJZyOSsWhM

  3. Avatar de Alex
    Alex

    C’est vrai que les fake news à la Trump sont des classiques, mais il y en a une qui n’a pas l’honneur des journaux télévisés , c’est celle qui veut nous faire croire que la France est encore une démocratie.

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