*Godot est mort !*
Pourquoi « rien » ? Parce que si cela fait littéralement deux mois que j’entends vous en dire quelque chose, je me suis une fois de plus perdu hier dans le labyrinthe de la Station Spatiale Internationale.
Billet bienvenu de la part de quelqu’un qui s’y retrouve !
Une piste (d’aéroport) :
https://www.legorafi.fr/2024/04/09/boeing-cesse-son-partenariat-avec-lego-pour-la-construction-de-ses-737/
Plus sérieusement, je verrais, dans le cas de Boeing, plutôt que les sabotages russes ou autres, une étape de l’effondrement interne du capitalisme (recherche à outrance de la réduction des coûts et précipitation à vouloir devancer la concurrence, au détriment de la qualité).
Par ailleurs, cette précipitation pourrait être une des causes de l’échec (encore incertain) des LLMs à dépasser un certain « plafond de verre ». La cause principale en serait le coût de l’accroissement du volume de données nécessaire à leur progression.
nb : Les IAs spécialisées et les robots ne sont pas concernés. SAM non plus 👍
Je l’ai déjà écrit un jour ici : SAM sera-t-il la cavalerie de la cavalerie ?
« La cause principale en serait le coût de l’accroissement du volume de données nécessaire à leur progression. »
Et accessoirement de la quantité d’énergie…
Boing ou le néolibéralisme fait passer les enjeux financiers avant la sécurité des passager et établit des relations incestueuses entre le constructeur d’avion et la FAA chargé de leur certification. C’était il y a déjà 5 ans…
https://m.youtube.com/watch?v=WtekmsVRfQ8&pp=ygUXcHJvYmzDqG1lIGF2aW9uIGJvZWluZyA%3D
Dans les lutte des géants des avionneurs Boeing vs Airbus, les européens raflent plus des 2/3 des commandes mondiales et place Boeing en grande difficulté. Sans compter que le clouage au sol des 737 Max pendant 21 mois aurait fait perdre 30 milliards à l’avionneur. Est ce que Boeing aurait voulu se refaire une santé économique en misant sur le marché interne du spatiale avec la NASA ?
https://m.youtube.com/watch?v=bTpzmACOREg
EXTERNALISATION, voilà le problème !
C’est pas moi qui le dit, c’est La Tribune :
« Spirit AeroSystems est sous surveillance depuis un incident survenu le 5 janvier, lorsqu’une porte-bouchon de la carlingue d’un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines s’est décrochée en plein vol. Dans la foulée, les pratiques industrielles de Boeing et de son sous-traitant ont été remises en question, l’agence américaine de régulation de l’aviation (FAA) lançant une enquête sur les contrôles de qualité mis en place par le constructeur. Boeing a également fait état, au fil de 2023, de problèmes de production, dont certains affectaient le fuselage, qui ont réduit sa cadence de production et ses livraisons.
En avril 2023, l’avionneur avait en effet signalé des défauts sur des pièces fournies par Spirit pour « la partie arrière du fuselage » de certains 737. Quelques mois plus tard, le groupe avait justifié des retards de livraison du 737 MAX par un problème sur une cloison étanche. Fin décembre, il avait aussi évoqué un risque de « boulon desserré » sur le système de contrôle du gouvernail. »
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/boeing-pret-a-racheter-son-sous-traitant-spirit-pour-tenter-de-mettre-fin-aux-deboires-du-737-max-991886.html
De ce que je sais, sur l’incident d’Alaska Airlines, l’erreur est du côté de Boeing : un employé a oublié de mettre les boulons de blocage de la porte lors du montage de celle-ci ! La charge de travail sur les chaines de montage est trop élevée, et augmente le risque d’erreur comme celle-ci.
Ces boulons servent à empêcher la porte de se « démonter » seule (suite à des vibrations, ou autre phénomène physique).
Et bien, s’ils font pareil avec le Starliner, je comprends que la NASA préfère garder les astronotes jusqu’en 2025 pour les faire redescendre avec un Starship de SpaceX. Et l’on se demande encore pourquoi le Capitalisme est à l’agonie ! 😉
« Les résultats de l’enquête de l’administration fédérale sur le Boeing 737 publiés en mars dernier sont glaçants. L’avionneur et l’un de ses sous-traitants n’ont pas respecté les règles de contrôle qualité, tout simplement. Des détails ont fuité et ne sont pas rassurants tant ils font plus penser à du bricolage qu’à un contrôle qualité sérieux. Ainsi une carte d’hôtel a été utilisée pour vérifier l’étanchéité d’une porte, du savon liquide a été appliqué sur un joint de porte comme lubrifiant.
Les experts aéronautiques y voient d’abord un problème de production. La pression sur les prix, la course à l’innovation ont fait passer au second plan la rigueur industrielle. Les membres du comité exécutif de Boeing au début des années 2020 étaient tous des commerciaux, pas un membre avec une connaissance technique n’y siégeait.
Pour faire baisser les coûts, Boeing a également licencié des ingénieurs et externalisé une grande partie de la fabrication de ses avions, ce qui rend plus difficile le contrôle qualité. »
https://www.trtfrancais.com/amp/actualites/nouveau-probleme-chez-boeing-des-sieges-de-pilotes-instables-18198384
« Ainsi une carte d’hôtel a été utilisée pour vérifier l’étanchéité d’une porte, du savon liquide a été appliqué sur un joint de porte comme lubrifiant. »
En fait, ce genre de point n’est pas significatif : dans tous les ateliers du monde, y compris le spatial, on utilise des combines pour atteindre l’objectif.
Pendant longtemps, la seule façon de vérifier la bonne tenue des collages entre le voile extérieur et la structure en nid d’abeilles des ailes d’avion, c’était de taper doucement avec une pièce de monnaie, pour entendre si ça faisait tic tic ou toc toc, sur toute la surface de l’aile…
Si c’est bien fait, c’est parfaitement fiable, et pourtant voir un type couché sur l’aile faire le job, c’est moyennement rassurant…
Les lanceurs d’alertes !
» Je ne suis pas ici parce que j’ai envie d’être ici. Je suis ici parce que […] je ne veux pas voir le crash d’un 787 ou d’un 777 », a déclaré devant les sénateurs, Sam Salehpour, ingénieur qualité chez Boeing depuis dix-sept ans. Comme lui, trois autres lanceurs d’alerte, dont des employés actuels et anciens de Boeing, ont témoigné ce mercredi 17 avril 2024 devant une commission d’enquête du Sénat américain rapporte l’AFP, pour prévenir de « graves problèmes » de production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777.
« J’ai de sérieuses inquiétudes concernant la sécurité du 787 et je suis prêt à prendre un risque professionnel à en parler », a notamment affirmé Sam Salehpour, disant avoir également repéré des problèmes sur le 777. « J’ai été mis à l’écart. On m’a dit de la fermer, j’ai reçu des menaces physiques », a poursuivi l’ingénieur. « Si quelque chose m’arrive, je suis en paix, parce que j’ai le sentiment que, en témoignant ouvertement, je vais sauver de nombreuses vies ».
C’est un courrier de ses avocates à plusieurs destinataires, dont l’Agence américaine de régulation de l’aviation civile (FAA), qui est à l’origine de l’enquête sénatoriale. L’audition de presque deux heures était la première d’une série au cours de laquelle des responsables de Boeing et de la FAA vont être appelés à témoigner, a précisé le sénateur démocrate Richard Blumenthal, président de la commission d’enquête, en préambule.
« Il y a de plus en plus de graves accusations selon lesquelles la culture de la sécurité chez Boeing est brisée et que ses pratiques sont inacceptables », a relevé Richard Blumenthal, précisant avoir reçu de nombreux témoignages ces derniers jours. »
https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/boeing/on-ma-dit-de-la-fermer-des-lanceurs-dalerte-signalent-de-graves-problemes-sur-des-boeing-0c1d5424-fcf3-11ee-9b3d-44ca7a681769
Bon, est-ce qu’il y a besoin d’en rajouter ?!
J’espère seulement qu’on ne fait pas ça avec nos centrales nucléaires !
Pascal,
Ben si, y’a pas d’raison.
Il y a eu plein d’articles sur au moins un sous-traitant d’EDF (Creusot-Loire …).
Tout ça semble rattrapé in-extremis.
Exemples (2016 et 2018 mais quand même) :
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2016/11/25/le-gendarme-du-nucleaire-doit-savoir-resister-aux-pressions/
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/04/12/epr-de-flamanville-l-autorite-de-surete-nucleaire-pointe-un-defaut-de-surveillance_5284559_3244.html
Ouhla, un billet, peut-être pas, vaste sujet !
Ou alors un billet collectif, synthétisé à partir des commentaires par GPT !
L’origine des problèmes de Boeing sont souvent plus rapportés à la fusion avec McDonell-Douglas, débuté en 1996, c’est là qu’aurait commencé le grand sabrage de la culture de la sécurité sur l’autel de celle de la marge.
Concernant Starliner, d’après les connaisseurs Boeing est tenu par un contrat initial à coup fixe qui, compte tenu des difficultés du vaisseau, ne sera jamais rentable. Leur problème est de faire le minimum minimorum pour le remplir, ce n’est déjà plus un projet mais du damage management.
La situation est un peu meilleure sur le contrat SLS qui n’est pas à coup fixe, et Boeing abuse certainement de la situation pour se refaire, en tout cas le sénat et la NASA ne semblent pas du tout convaincus par le ratio coût/performance. Un (au moins) second rapport critique sur le projet SLS vient de sortir.
Pour terminer, Boeing associé à son partenaire Lockheed-Martin dans les lanceurs spatiaux avec ULA est en difficulté: non seulement Space X règne en maître sur le volume, mais les très rentables contrats militaires d’ULA ne peuvent plus être honorés avec des moteurs russes. Pour s’en sortir ils ont développé la Vulcan Centaur, bel engin mais complètement dépendant des moteurs BE-4 développés par Blue Origin (la firme de Jeff Bezos), qui a du mal à les livrer au compte-gouttes et pourrait jouer un double jeu pour les avaler ou positionner son propre lanceur en développement, le lanceur lourd New Glenn, propulsé par BE-4 avec un premier étage réutilisable a l’instar de la Falcon 9 de Space X.
Boeing est donc dans une grosse panade, un shit-storm d’exception. Mais il pèse très lourd politiquement car ses usines sont dispersées sur plusieurs états pour lesquels elles sont des employeurs importants, ce qui lui permet de bénéficier d’un lobbying efficace pour l’obtention des programmes spatiaux et militaires. Le programme SLS, une réutilisation des restes du programme Navettes spatiales est un exemple de ce lobbying réussi : si rien ne peut remplacer la SLS pour un retour lunaire accéléré (mais déjà repoussé), son coût estimé à 2 milliards l’unité passe mal.
Il faut méditer l’hypothèse délirante qui consiste à mettre des milliardaires en compétition pour faire des vaisseaux intergalactiques meilleur marché que la NASA et aussi fiables, qui permettent au winner de liquider ses copains concurrents en décrochant la timbale.
Le but de l’opération est bien d’avoir un milliardaire à la tête de l’exploration spatiale (dans un marché de libre échange des biens et bla bla bla, soupir..).
Des milliardaires ne pouvant plus se reproduire que l’on décongèle pour être servis comme dessert aux terriens. 😉 brave bêtes et bon appétit.
Sur le plan technique, voici une source intéressante :
https://arstechnica.com/space/2024/08/after-latest-starliner-setback-will-boeing-ever-deliver-on-its-crew-contract/
Bref… indépendamment de l’intérêt certain des lien proposés ci-dessus…
Un voyage touristique d’une grosse semaine qui va durer un an… de quoi satisfaire les scientifiques « sur terre » qui contrôlent psychiquement,physiquement…etc.. les » zexpérimentés à l’insu de leur plein gré ».
Quant aux sujets eux-mêmes.. » sont pas/plus payés pour (trop) penser « ..!
L’image du constructeur Boeing est fortement dégradée à la suite des problèmes rencontrés sur ses avions civils et maintenant avec son véhicule spatial Starliner que l’on a fait décollé avec un problème tenant à une fuite d’hélium que les services techniques de Boeing ont jugés non critique et qu’ils pourraient trouver une solution de dépannage en cours de route…, le drame vient du fait que ce n’était pas un vol automatique, mais un vol avec deux passagers se rendant à la station spatiale internationale.
La NASA s’est opposée à ce que Boeing tente le retour de Suni Williams et Butch Wilmore vers la terre avec ce véhicule; Starliner est donc inutilisable pour le retour de ces passagers vers le sol, de plus, même en vol automatique vers la terre, il n’est pas du tout certain qu’il puisse faire ce trajet sans encombre, puisque privé de certains de ses propulseurs d’orientation qui se sont révélés défectueux ; l’opération de retour sans passagers devrait se tenir début septembre.
La population de la station spatiale internationale est actuellement de 9 personnes comprenant les 2 personnes de Starliner, or, il faut savoir que 2 véhicules Soyouz sont amarrés à la station spatiale dans le but de pouvoir sauver l’équipage de la station en cas de problème de dépressurisation du au choc éventuel avec une micro-météorite, l’on espère que cela ne se produira pas, car l’emport possible est de 3 personnes par Soyouz…
Fin septembre, sera envoyé un vaisseau de Space-X avec seulement 2 passagers et la mission de retour devra avoir lieu en février 2025 avec l’emport de S.Williams et B.Wilmore.
https://www.lopinion.fr/international/les-deux-astronautes-bloques-dans-liss-reviendront-sur-terre-avec-spacex-en-fevrier
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/deux-astronautes-attendent-encore-dans-l-iss-pour-rentrer-sur-terre-28566386.html
https://www.rtbf.be/article/qui-sont-butch-wilmore-et-suni-williams-les-deux-astronautes-de-la-mission-de-boeing-coinces-dans-l-iss-11418861
« il n’est pas du tout certain qu’il puisse faire ce trajet sans encombre, puisque privé de certains de ses propulseurs d’orientation qui se sont révélés défectueux »
Oui, la rentrée dans l’atmosphère est toujours périlleuse, elle doit se faire avec une trajectoire qui évite la surchauffe des parois du vaisseau. Il faut donc pouvoir maitriser l’angle et la vitesse (et modifier ces paramètres en temps réel). Donc avec des propulseurs potentiellement défectueux, c’est … chaud !
Starliner pourra au moins ramener les poubelles 😁
Tous les gens qui s’intéressent un peu à l’aéronautique vous diront que effectivement les problèmes de Boeing ont commencé avec le rachat de McDonnell Douglas.
En gros Boeing était une société d’ingénieurs qui mettaient la qualité de leurs produits au dessus de tout. C’est bien Boeing qui a absorbé McDonnel Douglas. Mais c’est l’équipe de McDonnel Douglas qui s’est très vite retrouvée aux commandes. Or ces gens étaient nourris par les nouveaux principes élaborés par Jack Welch chez General Electric, ie. l’actionnaire avant tout et les dirigeants entièrement liés aux actionnaires (stocks options). Sauf qu’ils n’avaient certainement pas le talent de Jack.
Maintenant ce que je ne m’explique pas : le diagnostic est posé depuis longtemps, des années, on se demande même si Jack Welch n’a pas été un des pires dirigeants de l’histoire du business aux USA, mais Boeing continue de perdre de l’altitude, c’est ça qui est bizarre en fait.
Je voudrais revenir sur l’importance de l’image dans ce domaine particulier de la conquête de l’espace et qui justifie de très gros investissements financiers et humains.
En 1945, les américains récupèrent le savant nazi Wernher von Braun et la plus grande partie de son équipe issus du centre de recherche et de fabrication de V2 (Vergeltungswaffe 2, arme de représailles), ils mettent la main également sur une grande quantité de ces engins, fabriqués ou en cours de fabrication.
W.von Braun commença à travailler pour le compte de l’armée de terre américaine, laquelle visait la mise au point d’un missile hérité du V2 avec de meilleures performances, à cette époque régnait l’euphorie des budgets alloués aux différentes armées, Terre, Air, Marine, chacune étant en concurrence avec les autres.
Coup de tonnerre, en octobre 1957, les soviétiques lancent un satellite de 80kg dénommé Spoutnik1, immédiatement, les américains décident le lancement de satellites d’un poids équivalent au 10eme du poids de spoutnik ; les pauvres fusées utilisées avaient plutôt tendance à se planter comme des carottes que d’aller vers l’espace !
Et c’est l’équipe de von Braun qui réussira le premier lancement au début de 1958, c’est cette équipe qui sera ensuite choisie pour constituer ce qui deviendra la NASA.
Nouveau coup dur pour l’image des US : en avril 1961 est lancé le premier cosmonaute soviétique, Youri Gagarine. Les US sont à la traîne avec leur programme Mercury.
La perception du leadership soviétique dans le domaine spatial de l’époque, oblige le président J.F.Kennedy à demander au Congrès de faire en sorte d’établir un budget pour financer le projet Apollo visant à envoyer des hommes sur la lune à la fin de cette décennie ‘60, ce qui fut fait avec succès le 21 juillet 1969.
Image encore, je me souviens de la popularité de la première femme à être allée dans l’espace en 1963, Valentina Terechkova, j’ai eu la chance de la voir lors de sa visite en 1966 au Centre Rogier à Bruxelles. https://www.sonuma.be/archive/les-yeux-de-terechkova
L’exploit de la mission Apollo a permis aux USA de reprendre la tête, bien qu’il eut fallu abandonner les lancements de navettes spatiales et devoir compter sur les Soyouz russes pour emmener les astronautes vers la station internationale.
Pour les USA, l’approche du « spatial » a changé, la NASA, elle qui dans le passé finançait les fabricants de matériels nécessaires à ses projets, se retrouve maintenant acheteur de prestations auprès de fournisseurs privés, lesquels restent propriétaires de leurs matériels et libres de contracter avec d’autres !
L’irruption du Japon et surtout de la Chine dans le domaine spatial, risque, pour les USA de devoir repenser leur ‘politique spatiale’ comme cela s’était produit en 1961, faudra-t-il laisser la haute main des financiers privés sur ce domaine, comme aujourd’hui, ou, une reprise en main de la part de l’état !?
A « Tout me hérisse » : « Mein Führer ! I can walk !!
Ironie , ou pas…
C’est la même déstructuration, (morcellement/privatisation) qui coupe les pattes de Boeing, et celles de Poutine.
En effet, si ce que j’ai entendu ce matin est exact, c’est bien la privatisation des chantiers de défenses, et leur corruption qui a absorbé des centaines de millions d’argent public russe, sans produire aucunement les infrastructures de défenses attendues, qui ont permis la percée ukrainienne à Koursk.
Et puis…
Autant sur l’hôpital public, l’éducation nationale, la poste, edf ou la sncf, je pourrais avoir des raisons de pleurer, mais franchement sur Boeing et la Nasa …
@Thomas Jeanson: Il y a énormément de problèmes de corruption de militaires en Russie, ça fait partie des à côté du métier, mais à priori le boulot de fortification avait plutôt été bien fait, ce serait essentiellement l’absence totale ou relative de champs de mine et la faiblesse numérique et de qualité des troupes qui aurait rendu la percée possible. Plus une préparation particulièrement soignée et une exécution comme à la parade.
Ce sont les russes eux-mêmes qui avaient déminé la zone, car ils prévoyaient d’attaquer la frontière (sans doute après avoir atteints leurs objectifs au Dombass). Les ukrainiens l’ont sans doute su, et les ont devancés sur le principe de « la meilleure défense c’est l’attaque », principe d’autant plus réaliste présentement qu’ils sont en sous nombre et meilleurs en guerre de mouvement que leur adversaire.
Les ukrainiens vont bientôt mettre la main sur la zone de Glushkovo (je crois environ 750 m²) et protéger ainsi tout le flan ouest de leur prise de terrain russe (ainsi que cette même zone) grâce à la rivière Seim qui en fera une barrière naturelle.
Dans la même idée, et avec la même barrière, ils sont en train de tenter la prise de Korenevo. S’ils réussissent, ils auront réussi plusieurs gains tactiques et stratégiques :
1) déplacer la guerre en Russie ;
2) éloigner la frontière (et donc les bombardements russes sur leur population) de plusieurs kilomètres ;
3) simplifier pour eux la gestion du front (grâce à la rivière) et complexifier celle-ci pour les russes (qui voudront reprendre leurs terres, et devront mettre les moyens sur ce nouveau front, moyens qu’ils ont de moins en moins)
4) Et donc, en 2025, un dégarnissement des russes du front est ukrainien, avec des ouvertures possibles sur des contre-attaques et des récupérations de territoire par les Ukrainiens.
Contrairement aux médias, je ne crois pas que la prise de territoires en Russie soit uniquement dans le but de les échanger. C’est beaucoup plus subtile que ça, les ukrainiens ont maintenant une stratégie à long terme avec le général Syrsky, alors qu’elle était assez court-termiste avec Zaloujny. Cette stratégie est, d’après moi :
1) épuiser les forces russes en attaque (forte attrition humaine et matérielle) en faisant uniquement de la défense sans épuiser ses propres forces (acceptation d’un recul) ;
2) faire se déplacer une partie de ce qui reste des forces russes sur un autre front (Koursk) qu’ils voudont essayer de reprendre ;
3) attaquer alors sur le front principal (aux yeux des ukrainiens) tout en défendant avec le minimum de pertes) le front secondaire (oblast de Koursk).
On verra en 2025 si ce que je pense est vrai.
On parle aussi beaucoup des conséquences politiques de cette nouvelle donne, avec une population russe qui se retrouve en contact avec des faits, des conscrits tués ou faits prisonniers ce qui affaibli à vitesse grand V l’image invincible et la notoriété de Poutine.
Le changement à partir de la, peut aussi venir d’en haut…
Oui, on parle beaucoup des conséquences politiques, mais on parle moins des conséquences nucléaires. Et pourtant…
Dans une interview donnée au Guardian il y a deux jours, l’historien ukraino-américain, professeur à Harvard, Serhiy Plokhiy, à l’occasion de la parution de son dernier livre « Chernobyle Roulette », déclare notamment « le monde ne prête pas assez attention à l’ampleur de la menace nucléaire », se sentant « comme une Cassandre ».
Serhiy Plokhiy, Cassandre auto-proclamé, nous propose, pour que les choses s’arrangent, d’aller sucer les dictateurs avec ou sans prépuce! What else?
Chaque Ukrainien prendra le passeport russe et Bibi continuera tanquillement son « opération spéciale » à Gaza…
Et Serhiv pourra continuer à donner tranquillement ses cours à Harward pendant encore quelques mois avant d’être grand-remplacé par le Matou chernobilien et la roulette du casino…
@François M 27/8 à 13h47 …
Me sera-t’il permis d’ajouter à votre » protéger ainsi tout le flan ouest de leur prise de terrain russe (ainsi que cette même zone) grâce à la rivière Seim qui en fera une barrière naturelle. » que la rivière Séim pleure ses ponts (au moins TROIS confirmés) … détruits par les ukrainiens eux-mêmes… ce qui renforce votre affirmation que ces mêmes ukrainiens songeaint DÉJà à leur propre protection sur leur « flanc Est »…
Pourquoi pensez vous que la privatisation et la financiarisation du monde s ‘arrêterait aux limites de la planète ? Même imaginairement . Du moment que la planète n ‘offre plus d ‘opportunités de bénéfices , il faudra bien en trouver une autre .
Les milliardaires de la » tech » se rendant compte qu ‘ils ne vivront pas assez longtemps pour jouir de leur fortune , cherchent a prolonger leur vie et une autre planète .Et ils ont des adeptes .
Cela ressemble furieusement à une religion .
Les financiers ne font pas de bons entrepeneurs en high-tech, tout simplement.
Oubliant ses dysfonctionnements, la capsule Starliner a pu atterrir sans encombres, ce samedi.
Mais malgré la confiance de Boeing, la NASA n’a pas voulu faire courir le moindre risque à ses astronautes qui auraient pu monter à bord de cet engin.
https://www.lepoint.fr/monde/la-capsule-starliner-de-boeing-de-retour-sur-terre-07-09-2024-2569636_24.php
Ce que j’en comprends c’est que son (votre) enfance est primordiale. Les magouilles ultérieures c’est son (votre) instinct de conservation.
Toutes les décisions de Trump en temps réel et en-cours : https://truthsocial.com/@realDonaldTrump
L’orgueil est un sentiment de supériorité fondé sur une estime exagérée de sa propre valeur, au détriment du respect d’autrui…
guidage de la société: nous y voilà Mr Xi Quant à moi je ne cherche qu’approcher la réalité basée sur…
@FrMar C’est simplement constater que l’IA ouverte (au public) fait partie des média et doit être contrôlé comme telle, après…
ce passage est de moi, pas de Claude « Et si nous faisions le pari de la vérité ? celle-la qui…
Claude: Cette question du « biais à gauche » des IA révèle surtout une confusion entre biais et faits objectifs. Si une…
Imbus de leurs certitudes ils ont fait le pari de démontrer la validité de leurs présupposés. Voyons ce qu’en dit…
… ben pardi, et les réseaux EDF et consorts aussi … Pascal, c’est moi qui vais finir par m’étrangler. 🙂
« se saisir de cet outil au plus vite, et sans hésiter », soit. Comment faîtes vous pour vous en saisir sans…
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