La presse : Une panne de certains services de Microsoft paralyse vendredi de nombreuses entreprises partout dans le monde

Il y a quatre ans déjà … ma vidéo du 18 décembre 2020 : Les États-Unis ont perdu.

[…] De quoi s’agit-il ? Il s’agit du fait que les logiciels de 18 000 agences et firmes importantes américaines sont hackés, sont piratés par un agent extérieur, un agent extérieur qui a bien caché son jeu puisqu’il n’a agi à aucun moment de l’étranger. Il a d’abord envahi des domaines à l’abandon aux États-Unis et, à partir de là, il s’est infiltré à différents endroits par un moyen au moins qu’on a pu déterminer, qui sont des patches, des rustines, qu’une firme SolarWinds – qui s’occupe de logiciels de mise à jour – des rustines pour des outils Microsoft que cette entreprise distribue à ses clients pour réparer ou améliorer diverses fonctionnalités. Ces patches, ces rustines, étaient des chevaux de Troie, dans lesquels se trouvaient d’autres choses qui sont allées s’installer dans les logiciels.

Cela depuis au moins 4 ans apparemment. On ignore en ce moment , si ces rustines SolarWinds sont le seul moyen [P.J. 16-3 : apparemment non] qui a été utilisé. Elles se trouvent à ces endroits stratégiques que sont la gestion des silos contenant des armements nucléaires, le Ministère des Finances des États-Unis [P.J. 16-3 : la NSA, l’agence de surveillance internationale dont Edward Snowden nous a expliqués le fonctionnement secret] … Enfin, la liste est quasiment infinie. On peut supposer que des alliés des États-Unis ont été compromis de la même manière et je vois parmi les noms déjà cités, les États Arabes Unis, la Belgique, Israël.

Et donc, les États-Unis se retrouvent ce matin à savoir … qu’ils ne savent pas où se trouvent des logiciels qui observent tous leurs mouvements, à 18 000 endroits importants, pour eux comme le Ministère des Finances, des firmes qui sont impliquées dans le réseau d’électricité et justement dans la gestion de l’armement nucléaire. Il y a une puissance étrangère, dont je rappelle la liste des suspects et du responsable éventuel : la Russie, la Chine ou les extra-terrestres.

Quand j’ai appris la nouvelle tout à l’heure, j’ai fait le commentaire suivant :

« Cela signifie-t-il qu’il va se passer quelque chose du côté de Taiwan ? »

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105 réponses à “La presse : Une panne de certains services de Microsoft paralyse vendredi de nombreuses entreprises partout dans le monde

  1. Avatar de ludyveen
    ludyveen

    Juste au cas où des teki sous-payés et/ou des admin nageants dans le desert passeraient par ici, voici 2 documents pour « s’en sortir »(perso, j’ai pas test..)

    https://www.crowdstrike.com/wp-content/uploads/2024/07/Tech-Alert-Windows-crashes-related-to-Falcon-Sensor-2024-07-19.pdf

    https://www.crowdstrike.com/wp-content/uploads/2024/07/How-to-identify-hosts-possibly-impacted-by-Windows-crashes.pdf

    j’emets quelques hypothèses en vrac et pas trop étayées sur le sujet:

    ce fichier(C-00000291*.sys) implémente des règles qui check des liaisons entre des contraintes de securité et d’integrité liées à des services Windows. Peut-être, la prod a-t-elle fait conconrir une IA qui aurait sorti une version un peu trop serrée pour les clients, juste en bêta-testant sur ses propres serveurs/clients, qui eux, doivent être blindés. Des tests unitaires lourds, les algo sous-jacents pas simples, du personnel manquant(\?) pourraient justifier ce genre de déscision à déployer à l’arrache. D’un autre côté, on est pas sur la SSI à papi, il pourraient aussi y avoir de l’intentionalité dans ce déploiement, genre test grandeur nature pour déceler la portée de la nuisance de quelques grains de sable dont je ne doute pas que d’autres soient déjà présents/inactifs sur les machines touchées.

    Nul doute qu’on nous servira la bonne soupe well-balanced d’avoir une entreprise à la pointe, qui prend votre sécurité au sérieux mais que le risque zero blablabla…

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Comme dirait mon épouse :
      quand ça marche ça va vite et bien.

      *********
      Mais quand ça ne marche pas et si on n’a pas prévu des solutions de secours : on est vite très très très trés, ….mal.

      Dans tout tout bâtiment collectif il est prévu une issue de secours.
      L’issue de secours étant une porte , ou autre , permettant de survivre en mode dégradé.

      Il semblerait que nos modes de fonctionnements actuels , et quels qu’ils soient :
      * alimentaires
      * de production
      * énergétiques
      * communicationnelles
      * informatiques , IA incluse
      * échanges monétaires de transactions basiques et autres
      * etc, etc , etc,….

      peuvent être très fragiles face à un aléas.

      ********

      comme dirait encore mon épouse :
      On est tous sur une corde raide sur laquelle on essaye de maintenir l’équilibre
      afin d’éviter de tomber.

      Chaque grain de sable pouvant bloquer la machine pourtant bien huilée

      1. Avatar de Chabian
        Chabian

        L’intelligence artificielle, pour éclairer, c’est bien. L’épouse, pour sa perspicacité, son intelligence pratique, c’est mieux !

        1. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          Bonjour Chabian

          Je lui est passée l’info 😀 🧡

      2. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Pour compléter :
        La cartographie des réseaux et des liens qui permettent notre interconnectivité quelle qu’elle soit :

        https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/global-internet-map-2018.html

        Les réseaux ayant leurs fonctionnalités de transfert et permettant les échanges ,

        les points de départs et d’arrivées étant les outils permettant de faire les échanges
        ( et de rentrer en dialogue avec les systèmes , les IAs , entre autres,…..)

      3. Avatar de CORLAY
        CORLAY

        Bonjour Ilicitano, vous pourrez dire à v/épouse qu’elle a raison à propos de corde raide sur laquelle on essaye de maintenir l’équilibre (et ce à ne pas oublier, c’est tous les jours) afin d’éviter de tomber. Bonne fin journée. Isabelle

    2. Avatar de Paul Jorion

      Quelque chose d’un peu plus précis à l’instant :

      Technical Details
      On Windows systems, Channel Files reside in the following directory:

      C:\Windows\System32\drivers\CrowdStrike\

      and have a file name that starts with “C-”. Each channel file is assigned a number as a unique identifier. The impacted Channel File in this event is 291 and will have a filename that starts with “C-00000291-” and ends with a .sys extension. Although Channel Files end with the SYS extension, they are not kernel drivers.

      Channel File 291 controls how Falcon evaluates named pipe1 execution on Windows systems. Named pipes are used for normal, interprocess or intersystem communication in Windows.

      The update that occurred at 04:09 UTC was designed to target newly observed, malicious named pipes being used by common C2 frameworks in cyberattacks. The configuration update triggered a logic error that resulted in an operating system crash.

      Channel File 291
      CrowdStrike has corrected the logic error by updating the content in Channel File 291. No additional changes to Channel File 291 beyond the updated logic will be deployed. Falcon is still evaluating and protecting against the abuse of named pipes.

      This is not related to null bytes contained within Channel File 291 or any other Channel File.

      Remediation
      The most up-to-date remediation recommendations and information can be found on our blog or in the Support Portal.

      We understand that some customers may have specific support needs and we ask them to contact us directly.

      Systems that are not currently impacted will continue to operate as expected, continue to provide protection, and have no risk of experiencing this event in the future.

      Systems running Linux or macOS do not use Channel File 291 and were not impacted.

      Root Cause Analysis
      We understand how this issue occurred and we are doing a thorough root cause analysis to determine how this logic flaw occurred. This effort will be ongoing. We are committed to identifying any foundational or workflow improvements that we can make to strengthen our process. We will update our findings in the root cause analysis as the investigation progresses.

      1. Avatar de Arnould
        Arnould

        Alors là je vais bouillir : ce n’est même plus d’un niveau stagiaire, c’est du niveau « Je sais lire le journal en français mais j’ai besoin de 24 heures pour trouver un traducteur ».

        Cette solution était disponible hier vendredi matin dans l’article de BFM à 10h54 et j’ai mis le lien sur le blog de Paul Jorion à 12h13.

        Je me suis trompé, ce ne sont pas des stagiaires qui gèrent la partie de technique de ce crowdstrike, c’est ce qu’on peut nommer des « pieds nickelés », des « branques » ou peut-être des « bras-cassés ».

    3. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @ludyveen Ce qui va être intéressant est de voir quelles sont les configurations qui se sont révélées vulnérables.
      Est-ce toutes les configurations ayant téléchargé automatiquement le fichier ?
      8 500 000 pour 30 000 clients
      ou seulement certaines ?
      Il est probablement intéressant d’avoir gardé le fameux fichier quelque part pour analyse (à supposer qu’il ne se transforme pas en cas de blocage).

      Ou l’erreur de logique (sic) est-elle l’issue par défaut (blocage sans propagation donc sûre !) lors de la détection d’une situation jugée anormale.
      Cette mise à jour était sensée détecter de nouvelles menaces potentielles.

      Un petit test de vulnérabilité par inadvertance montre les entités qui sont plus vulnérables, comme un virus assez anodin comme covid 19 révéle les sociétés sans stocks de masques, et teste la capacité de leur système sanitaire et policier à monter en charge en cas d’épidémie.

      La responsabilité en incombe à l’entreprise utilisatrice qui fait une confiance aveugle pour sa sécurité informatique à des mises à jour automatiques sur l’ensemble de son parc sans test de mise en place progressive comme le suggère ou le recommande certains experts.

  2. Avatar de Arnould
    Arnould

    @Paul Jorion Jusqu’à présent, on ne vous connaissait pas adepte de théories du complot 😉 A mon avis il ne faut jamais sous-estimer la connerie humaine (qui a dit ça ?).

    Je pense que le stagiaire qui a testé la mise à jour a vu que son PC continuait à fonctionner normalement, et qu’il n’a pas testé éteindre/rallumer pour voir si ça fonctionnerait toujours. D’autant que vous savez bien que Microsoft a introduit une fonctionnalité débile (je pèse mes mots) : la majorité des utilisateurs pensent éteindre leur PCs alors qu’il ne font que le mettre en sommeil. Evidemment que dans ce cas le bug ne s’est pas manifesté.

    En attendant chez Crowstrike et Microsoft on a le bouc émissaire idéal : le stagiaire qui n’a pas fait ce qu’il fallait, a savoir éteindre VRAiMENT puis rallumer son PC pour le tester.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Désolé, je n’ai pas eu l’occasion de travailler dans des organisations où on confie à « un stagiaire de tester la mise à jour », cela manque à mon expérience 😀 (et pourtant j’en ai vu de vertes et de pas mûres chez Wells Fargo, à l’ONU, dans le système universitaire 🙁 ). Vous avez le mérite d’avoir donné l’occasion à CrowdStrike de s’étrangler en lisant sur le blog de PJ que quelqu’un quelque part considère qu’ils sont une organisation où … on confie à « un stagiaire de tester la mise à jour » !

  3. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    CrowdStrike – Vulnérabilité des Systèmes et leurs interconnectivités -Politique – Géopolitique

    En fin de compte , face à cet effondrement numérique actuel , une attaque de hackers d’un pays étranger aurait été très bienvenue.

    Sauf que: il semblerait qu’une erreur humaine en soit l’origine => à confirmer.

    Cette erreur , et vus ses conséquences planétaires , ouvre un boulevard pour des hackers hyper-professionnels , qui sauront exploiter les failles du SYSTEME, avec des conséquences qu’ils pourront adapter en fonctions de leurs objectifs.

    https://www.nytimes.com/2024/07/19/us/politics/crowdstrike-outage.html

    Qu’est-il arrivé à la « résilience numérique » ?

    À chaque cascade de catastrophes numériques, de nouvelles vulnérabilités apparaissent.
    Le dernier chaos n’a pas été causé par un adversaire, mais il a fourni une feuille de route des vulnérabilités américaines à un moment critique.

    Dans les pires scénarios que l’administration Biden a discrètement simulés au cours de l’année écoulée, des pirates informatiques russes travaillant pour le compte de Vladimir V. Poutine font tomber les systèmes hospitaliers à travers les États-Unis.
    Dans d’autres, les pirates militaires chinois déclenchent le chaos, fermant les systèmes d’eau et les réseaux électriques pour détourner l’attention des Américains d’une invasion de Taïwan.

    Il s’est avéré qu’aucune de ces situations sinistres n’a causé l’effondrement numérique national de vendredi.
    Il s’agissait, selon toute apparence, d’une erreur purement humaine – quelques mauvaises frappes qui ont démontré la fragilité d’un vaste ensemble de réseaux interconnectés dans lesquels une erreur peut entraîner une cascade de conséquences involontaires.

    Comme personne ne comprend vraiment ce qui est lié à quoi, il n’est pas surprenant que de tels épisodes continuent de se produire, chaque incident étant juste différent de quelques degrés du précédent.

    Parmi les cyberguerriers de Washington, la première réaction vendredi matin a été le soulagement qu’il ne s’agissait pas d’une attaque d’État-nation.

    Depuis deux ans, la Maison Blanche, le Pentagone et les cyberdéfenseurs du pays tentent de faire face au « Volt Typhoon », une forme particulièrement insaisissable de logiciel malveillant que la Chine a introduite dans les infrastructures critiques américaines.
    Il est difficile à trouver, encore plus difficile à expulser des réseaux informatiques vitaux et conçu pour semer beaucoup plus de peur et de chaos que ce que le pays a vu vendredi.

    Pourtant, alors que « l’écran bleu de la mort » est apparu des salles d’opération du Massachusetts General Hospital aux systèmes de gestion des compagnies aériennes qui permettent aux avions de voler, l’Amérique a reçu un autre rappel des progrès de la « cyber-résilience ».
    C’était une découverte particulièrement amère qu’une mise à jour défectueuse d’un outil de confiance dans cet effort – le logiciel de CrowdStrike pour trouver et neutraliser les cyberattaques – était la cause du problème, et non le sauveur.

    Ce n’est que ces dernières années que les États-Unis ont pris le problème au sérieux.
    Des partenariats gouvernementaux avec l’industrie privée ont été mis en place pour partager les leçons.
    Le FBI et la National Security Agency, ainsi que la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency du département de la Sécurité intérieure, publient des bulletins décrivant les vulnérabilités ou dénonçant les pirates.

    Le président Biden a même créé un conseil d’examen de la cybersécurité qui examine les incidents majeurs.
    Il s’inspire du National Transportation Safety Board, qui examine les accidents d’avion et de train, entre autres catastrophes, et publie les « leçons apprises ».

    Il y a à peine trois mois, il a publié un compte rendu cinglant de la façon dont Microsoft a permis des intrusions dans ses services cloud qui ont permis à des espions chinois de nettoyer les fichiers du département d’État sur Pékin et les courriels de la secrétaire au Commerce Gina Raimondo.
    Mais au moment de la publication du rapport, les responsables américains se concentraient sur un problème plus urgent : la propagation des attaques de ransomware, dont beaucoup proviennent de Russie.

    Ce sont les Russes, en fait, qui ont réveillé l’Amérique sur la vulnérabilité du problème de la « chaîne d’approvisionnement logicielle » qui laisse les petites erreurs se répercuter sur les grandes conséquences.

    À l’approche de la campagne présidentielle de 2020, le service de renseignement le plus qualifié de Moscou s’est introduit dans un composant de cette chaîne d’approvisionnement, se frayant un chemin dans les systèmes de mise à jour des logiciels fabriqués par Solar Winds.
    Les produits de la société sont destinés à gérer de grands réseaux informatiques, et les Russes savaient qu’une fois qu’ils avaient accès au système de mise à jour, ils pouvaient propager rapidement beaucoup de code malveillant.

    Ça a marché. Les pirates informatiques ont rapidement eu accès aux départements du Trésor et du Commerce, à certaines parties du Pentagone et à des dizaines des plus grandes entreprises américaines. Ils n’ont fait aucun dommage visible.
    Ils n’ont pas déclenché de paniques comme celles observées vendredi. Mais ils ont attiré l’attention de la nouvelle administration.

    Nos journalistes politiques. Les journalistes du Times ne sont pas autorisés à soutenir ou à faire campagne pour des candidats ou des causes politiques. Cela inclut la participation à des rassemblements et les dons d’argent à un candidat ou à une cause.

    En savoir plus sur notre processus.
    « Dans une économie interconnectée à l’échelle mondiale, nous devons nous assurer que nous avons la résilience » lorsqu’un événement comme celui-ci se produit, a déclaré Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale pour les technologies cybernétiques et émergentes, un poste qui n’existait pas avant que l’administration Biden ne l’invente.

    Mme Neuberger a été réveillée par la salle de crise de la Maison Blanche à 4 heures du matin vendredi à Aspen, au Colorado, où elle se préparait à prendre la parole lors d’un panel intitulé « Assurer la confiance dans l’économie numérique mondiale ». Elle a passé la journée à évaluer les risques pour les systèmes du gouvernement américain, puis à appeler des alliés et des dirigeants, dont le directeur général de CrowdStrike, George Kurtz.
    Elle a demandé : « Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire pour aider ? »

    Anne Neuberger
    « Dans une économie interconnectée à l’échelle mondiale, nous devons nous assurer que nous avons la résilience »,

    Dans un événement comme celui-ci se produit, la seule réponse est de déployer un effort minutieux, étape par étape, pour corriger l’erreur, la repousser et essayer de remettre des milliers de systèmes en ligne.

    Parfois, cela fonctionne. Parfois, comme le British Museum l’a découvert récemment après une énorme attaque de ransomware qui, selon les responsables du renseignement britannique, pourrait avoir des liens avec le gouvernement russe, même les meilleurs efforts pour récupérer peuvent échouer.

    « Ce n’est pas quelque chose de nouveau, mais cela a été accéléré par la technologie et par l’interconnectivité », Sir Jeremy Fleming, le chef récemment retraité du GCHQ, la célèbre agence britannique de création et de décryptage de code qui est l’équivalent de la NSA. Et ces jours-ci, il s’inquiète plus des criminels que des attaques d’États-nations.

    Les criminels tireront certainement des leçons de la débâcle de CrowdStrike, apprenant à exploiter les types de vulnérabilités qui ont paralysé les chaînes de télévision, les aéroports et les compagnies d’assurance.
    Il en sera de même pour M. Poutine et le président chinois Xi Jinping, qui ont maintenant, par accident, une feuille de route plus détaillée pour les perturbations, dans une année électorale où ils pourraient bien avoir intérêt à interférer.

    Ce n’est pas désespéré.

    « Nous sommes optimistes sur le fait que l’IA nous permet de faire des progrès significatifs –
    * pas encore transformateurs, mais significatifs – en étant capables
    * d’identifier les vulnérabilités
    * de corriger les failles,
    * d’améliorer la qualité du codage »,

    Mais cela prendra un certain temps.

    Et pendant ce temps, des cascades involontaires de chaos continueront de se propager dans le monde entier – certaines, comme celle de vendredi, sont le produit d’une erreur.
    La crainte est, en année électorale, que le prochain effondrement numérique puisse avoir un objectif politique plus profond.
    (traduction)

    1. Avatar de Paul Jorion

      « A few bad keystrokes », quelques erreurs de frappe … qui mettent à l’arrêt quatre des principales compagnies aériennes des États-Unis, et c’est ce pays-là qui fournit ses armes les plus puissantes à l’Ukraine ! Les malheureux sont bien barrés !

      À la décharge du New York Times ce n’est pas leur expert informatique Kevin Roose qui gobe ça, c’est leur spécialiste des politiques de Joe Biden 🙁 .

  4. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    Le plus effrayant… n’est-ce pas de se rendre compte qu’avec les conséquences économiques… et peur d’avoir peur que le pire ne soit pas arrivé…. il devrait-être moins inquiétant – plutôt envoutant au sens du coté obscure de la force…. pour certains dont l’engouement pour que la fête continue, est aveuglant… – que les données confidentielles de nos vies privées, de nos habitudes consuméristes – épuisant par exemple, pour le pib français plus de deux planètes et demi par an – de nos problèmes de santé… puissent échapper aux dits « monopoles » de l’économie numérique/virtuelle, fassent disparaître leurs pouvoirs d’emprises sur nos existences conditionnées… en réalité… valent plus d’argent… aient plus de valeur ajoutées à leur portefeuille… que notre propre force de travail, pour la majorité d’entre nous, modestes, précaires, paupérisés…?

  5. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Panne informatique CrowdSrike/Microsoft et impacts financiers

    https://www.reuters.com/technology/insurers-face-business-interruption-claims-after-global-tech-outage-2024-07-19/

    Les assureurs font face à des réclamations pour pertes d’exploitation après la panne technologique mondiale.

    Nir Perry, PDG de CyberWrite, une plateforme de cyber-assurance contre les risques.
    Perry a déclaré que les dommages économiques pourraient atteindre des dizaines de milliards de dollars dans de tels événements, et a ajouté que la panne devrait être considérée comme un exemple d’un « événement qui peut produire ce qui pourrait être défini comme une catastrophe d’assurance ».

    Pour info
    les couvertures assurantielles pourraient être très variables .
    Certaines polices de cyberassurance excluant les événements non malveillants.

    1. Avatar de un lecteur
      un lecteur

      Ce sont les assureurs qui vont forcer CrowdSrike à révéler le pot aux roses, à moins que l’intervention de l’État US décide de noyer/acheter le poisson (frelater).

  6. Avatar de MG
    MG

    Suite à une attaque de drone Houthi, Israël s’est lancé dans une expédition punitive aérienne le 19/07 contre le port d’Houdaydah au Yémen.
    https://www.tf1info.fr/international/israel-frappe-le-yemen-au-lendemain-d-une-attaque-de-drone-menee-par-les-rebelles-houthis-a-tel-aviv-2309583.html
    Qu’Israël tape sur les Houthis ne doit pas chagriner trop fort certains pays de la région, mais ils sont certainement très soulagés de pouvoir dire qu’ils n’ont rien vu pour cause de bug.
    Certains s’étonnent de ce singulier concours de circonstances. Mais franchement, foutre un bordel mondial pour couvrir ce type d’opération parait délirant. Il s’agit certainement d’un énorme « coup de chance », mais nul doute que cela va alimenter le complotisme moyen-oriental…
    https://x.com/restitutorII/status/1814783230295335003?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet

  7. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    [[ Inséré dans la présentation du jour d’un média clairement subventionné par la Russie : ]]

    « L’Arabie saoudite pourrait briser l’architecture financière de l’Occident. »
    En voyant les efforts visant à confisquer les actifs russes aux États-Unis et dans l’UE, les investisseurs fortunés du Golfe commencent à se préoccuper de la sécurité de leurs propres biens. »

    (( Par Murad Sadygzade , président du Centre d’études du Moyen-Orient et conférencier invité à l’École des hautes études en sciences économiques à Moscou.))

     »  »  » La propriété privée a toujours été considérée comme sacrée pour l’humanité.
    Pourtant, à l’heure actuelle, son caractère sacro-saint et son inviolabilité sont mis en péril.
    Dans le monde contemporain où l’instabilité économique et politique est de plus en plus courante, les systèmes judiciaires ainsi que les accords internationaux destinés à protéger les droits patrimoniaux sont confrontés à de nouveaux enjeux.
    La confiscation d’actifs, les sanctions économiques et la pression politique menacent la notion classique d’inviolabilité de la propriété en amenant les individus à réévaluer leurs convictions et à chercher de nouveaux moyens de sauvegarder leurs intérêts.
    La semaine dernière, des médias internationaux ont indiqué qu’au début de l’année, l’Arabie saoudite avait évoqué la possibilité de vendre une partie de ses avoirs en dette européenne si les pays du G7 venaient à saisir les quelque 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés.
    Ces informations viennent de sources bien informées et compliquent davantage le contexte géopolitique déjà tendu.
    Le ministère saoudien des Finances a communiqué à des partenaires du groupe G7 sa forte réprobation envers la mesure proposée, censée soutenir l’Ukraine dans le conflit avec la Russie.
    Une source de première main a qualifié cette déclaration de menace voilée en soulignant l’intention ferme du Royaume de protéger ses intérêts financiers.
    Les Saoudiens ont évoqué en particulier la dette émise par le Trésor français, réaffirmant leur approche stratégique d’user de leur influence économique.
    De mai à juin, les pays du G7 ont délibéré sur diverses options concernant les actifs de la Banque centrale russe. Les discussions ont été intenses et variées, et ont porté sur les implications tant juridiques qu’économiques. Finalement, le groupe est parvenu à un consensus consistant à n’utiliser que les revenus générés par ces actifs, laissant intact le principal.
    Cette approche précautionneuse a été adoptée malgré la pression considérable de la part des États-Unis et du Royaume uni qui ont préconisé des mesures plus fermes, notamment la confiscation immédiate des actifs russes. La proposition de confisquer les actifs russes s’est heurtée tout de suite à une résistance significative, particulièrement des pays membres de l’Union européenne.

    Ces pays se sont dits préoccupés par d’éventuelles répercussions négatives sur leurs monnaies et la stabilité économique en général. Cette opposition intestine au sein du G7 a révélé une division notable parmi les membres du groupe tout en montrant le manque de préparation de certains d’entre eux pour entériner des mesures radicales. Ce clivage persiste, bien que le conflit en Ukraine continue et que la nécessité de soutenir son économie aux abois devienne plus urgente. En outre, on ne peut pas ignorer les retombées plus profondes de la position de l’Arabie saoudite.
    La vente potentielle par le royaume de ses avoirs en dette européenne pourrait avoir un effet ricochet se répercutant sur les marchés financiers mondiaux et déstabilisant probablement l’équilibre fragile des marchés internationaux de dettes et d’actions.
    Une telle démarche marquerait également un tournant géopolitique important, démontrant la volonté de l’Arabie Saoudite de recourir à sa puissance économique comme instrument d’influence politique.
    La décision prudente du G7 d’utiliser seulement les revenus des actifs russes, reflète une hésitation plus profonde envers une escalade des sanctions financières jusqu’à la confiscation des avoirs. Cette décision illustre la complexité de la diplomatie financière internationale où les décisions économiques se trouvent étroitement liées à des considérations politiques et stratégiques.
    …(…)…
    Le royaume a non seulement exprimé son mécontentement mais a également fait allusion à d’éventuelles contre-mesures économiques, mettant ainsi en relief son influence croissante sur la scène mondiale et ses intentions stratégiques.
    Les investissements actifs de l’Arabie saoudite dans les marchés occidentaux effectués via son fonds souverain, le Fonds public d’investissement (le PIF), témoignent de son influence financière importante.
    Le PIF est la pierre angulaire du projet ambitieux Vision 2030 qui vise à diversifier l’économie et à réduire la dépendance des recettes pétrolières. Vers la fin de 2023, le PIF a géré des actifs atteignant au total presque 925 milliards de dollars, et il envisage de faire passer cette somme à 1,07 billion vers 2025.
    De plus, l’Autorité monétaire de l’Arabie saoudite (SAMA) détient d’importantes réserves étrangères estimées en avril de cette année à 423,7 milliards de dollars.
    …(…)…
    Pour l’heure, les relations entre l’Arabie saoudite et l’Occident sont tendues, tant avec Washington qu’avec Bruxelles qui exercent en permanence une pression sur le Royaume à cause de la réticence de ce dernier à se joindre à l’isolation de la Russie et à poursuivre une politique étrangère pro-occidentale.
    Quels que soient ses motifs, les actions de l’Arabie saoudite démontrent son influence croissante sur la scène mondiale et les enjeux auxquels font face les pays occidentaux en visant notamment à obtenir le soutien des pays du sud dans leurs politiques antirusses.
    Sous la direction du Prince héritier Mohammed bin Salman, dirigeant saoudien de facto, Riyad se manifeste de plus en plus comme une puissance diplomatique, de même qu’elle diversifie sa politique étrangère et ses liens économiques avec Moscou, Pékin et d’autres centres de pouvoir non-occidentaux.

    Vers la fin de l’ère du dollar ?
    Ces derniers mois, le monde a connu des bouleversements majeurs dans le paysage économique du monde. L’Arabie saoudite, depuis longtemps acteur clé du maintien du dollar américain en tant que monnaie prédominante dans le commerce mondial, prend des mesures qui pourraient radicalement renverser la situation. Sa décision de ne pas renouveler l’accord sur le pétrodollar signé il y a 50 ans avec les États-Unis et la participation active du pays à la dédollarisation soulèvent des questions cruciales : ces actions annoncent-elles la fin de l’ère du dollar et quelles pourraient en être les conséquences pour l’économie mondiale ?
    L’accord sur le pétrodollar, signé par l’Arabie saoudite et les États-Unis le 8 juin 1974, est devenu la pierre angulaire de l’influence économique mondiale américaine. L’accord a établi des commissions conjointes pour assurer la coopération économique et répondre aux besoins de l’Arabie saoudite sur le plan militaire. En retour, les Saoudiens se sont engagés à ne vendre leur pétrole qu’en dollars, consolidant ainsi la position de la monnaie américaine sur la scène internationale et maintenant la demande de dollars à un niveau élevé. Le 9 juin 2024, l’Arabie saoudite a décidé de ne pas renouveler cet accord fondamental. Le pays a désormais la possibilité de vendre du pétrole et d’autres matières premières en différentes devises, telles que le yuan, l’euro ou le yen, au lieu du dollar américain. En outre, la possibilité d’utiliser les monnaies numériques telles que le bitcoin pour les transactions est à l’étude. Ces développements ouvrent de nouvelles voies à la diversification des relations économiques et à la baisse de la dépendance à l’égard du dollar américain, renforçant ainsi la tendance mondiale à utiliser d’autres monnaies dans le commerce international .
    Le rôle des BRICS, dont l’Arabie saoudite est membre depuis le 1er janvier 2024, mérite une attention particulière.
    Les pays des BRICS promeuvent activement l’usage de monnaies nationales dans les transactions internationales et développent leurs propres institutions financières. La dédollarisation devient de plus en plus pertinente surtout pour des économies émergentes cherchant à réduire leur dépendance par rapport à la devise et au système financier américains.
    La décision de l’Arabie saoudite et l’élan des BRICS en faveur de la dédollarisation pourraient avoir des répercussions significatives sur l’économie mondiale. Si la dédollarisation ne cesse de gagner du terrain, elle pourra entraîner une diminution de la demande de dollars, affectant la valeur de celui-ci.
    Un dollar affaibli mettra probablement en péril la capacité des États-Unis de maintenir leur stabilité financière et leur influence mondiale.
    Malgré des étapes notables vers la dédollarisation, il est encore tôt pour sonner le glas du dollar en tant que principale monnaie à l’échelle mondiale. Le dollar occupe toujours une place centrale dans les transactions internationales et les réserves d’actifs des banques centrales à travers le monde entier.
    Cependant, les actions de l’Arabie saoudite et les ambitions des BRICS signalent une tendance croissante vers un système monétaire multipolaire où le dollar n’est plus l’unique acteur prédominant.

    Route à sens unique vers la destruction
    Face à l’incertitude économique et politique dans le monde, les pays du G7 ont de plus en plus de mal à trouver des moyens de soutenir l’Ukraine et d’endiguer la Russie. Leurs décisions sont lourdes de conséquences et influencent les relations économiques mondiales et la stabilité financière.
    En juin, après de longues discussions lors du sommet en Italie, le G7 a décidé de créer une structure financière qui fournirait à l’Ukraine quelque 50 milliards de dollars d’aide supplémentaire. Les sept pays impliqués et l’Union européenne se sont mis d’accord pour accorder à l’Ukraine des prêts remboursés par les revenus tirés d’environ 280 milliards de dollars d’avoirs russes gelés, dont la plupart se trouvent en Europe.
    Cette décision est un compromis, puisqu’il n’y a pas de consensus, même parmi les pays occidentaux, compte tenu des conséquences potentiellement catastrophiques de la confiscation des biens russes.

    Tout d’abord, la saisie des avoirs russes créerait un dangereux précédent dans le système financier international. Les réserves de change détenues par un État à l’étranger sont traditionnellement considérées comme inviolables. Leur confiscation pourrait saper la confiance des pays dans la sécurité de leurs fonds déposés dans des banques et des institutions financières étrangères. Cela pourrait les conduire à reconsidérer leur politique de placement des réserves et provoquer un retrait massif de fonds des systèmes financiers étrangers, provoquant des turbulences sur les marchés financiers et fragilisant la stabilité du système financier international. En outre, de telles mesures pourraient inciter les pays à rechercher d’autres institutions et instruments financiers indépendants des pays du G7, ce qui pourrait renforcer les blocs économiques régionaux, encourager le développement de nouveaux systèmes de paiement tels que le CIPS chinois et soutenir les initiatives du groupe des BRICS visant à promouvoir l’utilisation des monnaies nationales, réduisant ainsi l’influence des institutions financières occidentales et du dollar américain dans l’économie mondiale.
    La confiscation des biens russes soulève également de graves questions en matière de droit international. Ces actions risquent de violer ses principes fondamentaux, tels que l’égalité souveraine des pays et l’inviolabilité de la propriété. L’égalité souveraine implique que tous les pays ont les mêmes droits et le même degré de souveraineté, et que leurs biens ne peuvent être confisqués sans justification légale. L’inviolabilité de la propriété est un droit fondamental qui protège les biens des pays contre toute saisie illégale.
    La situation liée à la confiscation éventuelle des avoirs russes reste tendue et reflète la désintégration de l’ordre mondial existant. La décision de l’Arabie saoudite de vendre des obligations des pays européens pourrait avoir un impact majeur sur les marchés financiers, en particulier compte tenu des problèmes économiques actuels en Europe.
    En outre, d’autres pays investisseurs régionaux, tels que les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et d’autres, pourraient suivre l’exemple de Riyad et vendre les obligations européennes dont ils sont détenteurs.
    L’économie mondiale contemporaine est confrontée à de nouveaux défis qui exigent une réévaluation des mécanismes et des stratégies existantes. La décision des dirigeants des pays du G7 lors du sommet en Italie est considérée comme une tentative d’équilibrer les intérêts et de trouver un compromis dans un contexte d’instabilité mondiale. Toutefois, la saisie des avoirs russes et les éventuelles mesures de rétorsion de l’Arabie saoudite et d’autres pays pourraient altérer considérablement l’équilibre des pouvoirs dans le système financier international.
    Dans ces circonstances, il est impératif de rechercher de nouveaux modes de coopération et de maintien de la stabilité afin d’éviter des conséquences désastreuses pour l’économie mondiale. C’est pourquoi, alors que l’ordre mondial actuel, dominé par l’Occident depuis des décennies, est en déclin, de plus en plus de pays de la majorité mondiale expriment leur intérêt pour de nouveaux mécanismes de gouvernance mondiale fondés sur des institutions non-occidentales, en particulier celles du groupe des BRICS.
     »  »  »

    Ça vaut ce que ça vaut…mais c’est bien écrit..!

  8. Avatar de torpedo
    torpedo

    Vu récemment depuis la mienne.

    Tout ce bordel ne serait qu’un problème de fenêtre !?
    Si les fenêtres d’Auverton sont trop petites, il suffit de les remplacer par des baies vitrées, histoire d’avoir une vision plus panoramique de notre situation.
    Certains chez NFP et consorts proposent même de s’ouvrir l’esprit en descendant tous dans la rue…
    Plus de fenêtre, tout devient possible.
    Enfin c’est ce qu’ils disent au NFP…
    La fenêtre, encore un concept affreusement bourgeois.
    A combattre d’urgence.

    Eric

    PS. On comprend pourquoi Rufin s’est fait marginaliser. Celui-là ne voit le monde que depuis la fenêtre de sa cuisine… Pas étonnant avec si peu d’ouverture sur la réalité, qu’il trouve la gauche si minable!

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      D’accord sur la fenêtre comme cadre limitant (ou cadre militant ?), tout comme les portes à ouvrir mais que nous avons auparavant savamment construites. « Plus de fenêtre (plus de porte), tout devient possible », je plussoie.
      Moins d’accord sur Ruffin et sa cuisine, car il me semble que c’est l’un des rares « politiciens » à connaître la rue autant que le Palais Bourbon. S’en doute aussi par son passé de journaliste du temps de « Là-bas si j’y suis ».
      Avis personnel, il me semble que Ruffin fait justement partie de ces personnes qui ouvre des fenêtres dans le monde confiné des dorures électorales. En espérant, qu’il ne finisse pas par succomber à l’atmosphère feutré des entre-sois et de la notabilisation.
      Zut, c’était encore du second degré et je suis tombé dans le panot !

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