France : Des gouvernements de coalition, ça s’est déjà vu
États-Unis : Catastrophes climatiques et démocratiques
@BasicRabbit en autopsy Cet énoncé parfaitement descriptif pour la lumière est cependant curieux car il n’est pas causal mais empreint…
*Godot est mort !*
France : Des gouvernements de coalition, ça s’est déjà vu
États-Unis : Catastrophes climatiques et démocratiques
L’issue de secours : le Gouvernement Technique
Un gouvernement technique, aussi appelé gouvernement de techniciens ou gouvernement d’experts, est un type de gouvernement intégralement composé de haut-fonctionnaires ou d’experts dans différents domaines.
La particularité de ces gouvernements est que leurs membres ne sont pas affiliés à un parti politique ou à une coalition politique.
Voici quelques contextes dans lesquels un gouvernement technique peut être mis en place :
– En cas d’absence de majorité absolue à l’issue des élections, le président de la République pourrait être contraint de nommer un « gouvernement technique » pour éviter la paralysie du pays.
– Le chef de l’État pourrait constituer un gouvernement technique en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, car les futurs gouvernements pourraient tomber face aux motions de censure
– Concrètement, le chef de l’État serait amené à nommer un premier ministre consensuel, qui composerait un gouvernement de hauts fonctionnaires.
Cependant, il est important de noter que la mise en place d’un gouvernement technique présente des défis.
Par exemple, un gouvernement de technocrates au profil transpartisan serait à l’opposé de ce qu’on a pu observer jusqu’à présent.
Il serait ainsi impossible d’y voir des profils très partisans, ou même des membres de la «société civile».
De plus, un écueil majeur pourrait se dresser sur la route du gouvernement :
le vote du budget annuel.
Un gouvernement technique, ou gouvernement d’experts, présente plusieurs avantages et inconvénients :
**Avantages** :
1. **Dépolitisation** :
Le Premier ministre et son gouvernement seraient alors dépolitisés et reconnus uniquement pour leurs compétences ou leurs fonctions.
2. **Éviter l’immobilisme politique** :
En cas d’absence de majorité absolue à l’issue des élections, un gouvernement technique composé de hauts fonctionnaires et d’experts pourrait être nommé pour éviter un immobilisme total à la tête du pays.
3. **Stabilité** :
Cette solution permet aux partis politiques de s’engager à ne pas renverser le gouvernement
**Inconvénients** :
1. **Manque de représentativité politique** :
Un gouvernement de technocrates au profil transpartisan serait à l’opposé de ce qu’on a pu observer jusqu’à présent.
Il serait ainsi impossible d’y voir des profils très partisans, ou même des membres de la «société civile».
2. **Vote du budget annuel** :
Un écueil majeur pourrait se dresser sur la route du gouvernement : le vote du budget annuel.
3. **Dépendance des dynamiques internes à l’Assemblée nationale** :
La réussite d’un gouvernement technique dépendra fortement des dynamiques internes à l’Assemblée nationale et de la capacité des forces politiques à naviguer dans ce contexte inédit.
Il est important de noter que la mise en place d’un gouvernement technique dépend du contexte politique spécifique d’un pays et peut varier en fonction des circonstances.
Il y a eu plusieurs expériences de gouvernements techniques à travers le monde, avec des résultats variés.
Voici quelques exemples :
**Réussis** :
1. **Italie** :
L’Italie a connu plusieurs gouvernements techniques réussis.
Par exemple, les gouvernements présidés par Carlo Azeglio Ciampi en 1993, Lamberto Dini en 1995, Mario Monti en 2011 et Mario Draghi en 2021 sont tous apparus dans le contexte d’une absence de majorité parlementaire capable de soutenir une coalition partisane.
Ces gouvernements ont été formés pour gérer des crises politiques et économiques, et ont généralement réussi à stabiliser le pays et à rassurer les marchés.
**Infructueux** :
1. **France** :
En France, la mise en place d’un gouvernement technique a été envisagée en 2024 en cas d’absence de majorité absolue à l’issue des élections législatives anticipées.
Cependant, cette option a soulevé plusieurs défis, notamment le risque d’instabilité institutionnelle et la difficulté de faire passer le budget annuel.
De plus, un gouvernement technique pourrait être perçu comme manquant de légitimité démocratique, car ses membres ne seraient pas élus et ne représenteraient pas directement le peuple.
Il est important de noter que la réussite ou l’échec d’un gouvernement technique dépend de nombreux facteurs, dont le contexte politique spécifique, la compétence et l’intégrité des technocrates nommés, et la volonté des partis politiques de soutenir le gouvernement.
(Copilot)
Bonjour.
« (…)**Réussis** :
1. **Italie** :
L’Italie a connu plusieurs gouvernements techniques réussis.
Par exemple, les gouvernements présidés par Carlo Azeglio Ciampi en 1993, Lamberto Dini en 1995, Mario Monti en 2011 et Mario Draghi en 2021 sont tous apparus dans le contexte d’une absence de majorité parlementaire capable de soutenir une coalition partisane.
Ces gouvernements ont été formés pour gérer des crises politiques et économiques, et ont généralement réussi à stabiliser le pays et à rassurer les marchés.(…)»
La suite a été G. Meloni. Je ne suis pas sûr que l’on puisse qualifier cette stratégie de réussite en Italie même si ça a permis une solution momentanée.
Cela a conforté la position de l’extrême droite qui s’est targuée d’être la seule opposition face à une coalition.
De la gouvernabilité à l’ingouvernabilité
La France est-elle devenue un pays “ingouvernable”
La question de savoir si la France est devenue « ingouvernable » est complexe et dépend de la façon dont on définit « ingouvernable ».
Voici quelques points de vue basés sur des analyses récentes :
1. **Absence de majorité absolue** :
Après les élections législatives de 2024, aucun parti n’a obtenu une majorité absolue à l’Assemblée nationale, ce qui a conduit à une situation politique complexe.
Certains observateurs ont suggéré que cela pourrait rendre la France « ingouvernable », car il pourrait être difficile de former un gouvernement stable ou de faire passer des lois.
2. **Défis institutionnels** :
Il a été suggéré que la France pourrait devenir « ingouvernable » si les institutions du pays ne sont pas capables de répondre efficacement aux défis politiques, économiques et sociaux
Par exemple, si le gouvernement est incapable de faire passer le budget annuel, cela pourrait conduire à une paralysie institutionnelle.
3. **Incertitude politique** :
L’incertitude politique, notamment en ce qui concerne la direction future du pays, peut également contribuer à l’impression d’ »ingouvernabilité ».
Par exemple, la surprise des résultats des élections législatives de 2024 a été perçue par certains comme un signe d’ »ingouvernabilité »
Cependant, il est important de noter que la notion d’ »ingouvernabilité » est subjective et peut varier en fonction du contexte.
Par exemple, certains pourraient argumenter que la France n’est pas « ingouvernable », mais plutôt « ingouvernée », suggérant que les défis actuels sont davantage liés à:
* la qualité du leadership et de
* la gouvernance
qu’à une incapacité inhérente à gouverner.
En fin de compte, la question de savoir si la France est « ingouvernable » est une question de perspective et dépend de nombreux facteurs, y compris la stabilité politique, la capacité à former un gouvernement et à faire passer des lois, et la capacité à répondre efficacement aux défis économiques et sociaux.
(Copilot)
Il existe plusieurs façons de surmonter ces défis et de renforcer la gouvernance en France.
Voici quelques suggestions basées sur des analyses récentes :
1. **Améliorer les dispositifs participatifs existants** :
Il est recommandé d’optimiser et d’améliorer les dispositifs participatifs existants, tant à l’échelle locale que dans certaines politiques publiques (environnement, santé).
2. **Structurer juridiquement et opérationnellement un champ autonome de la démocratie participative** :
Comme il existe un champ de la démocratie sociale, il est suggéré de structurer juridiquement et opérationnellement un champ autonome de la démocratie participative.
3. **Créer un véritable « cycle délibératif national »** :
Il est proposé de créer un véritable « cycle délibératif national » portant sur des politiques publiques touchant aux grandes transitions afin d’associer participation citoyenne et délibération des corps intermédiaires, tout en préservant les prérogatives du gouvernement et du législateur.
4. **Proposer des formations sur la décentralisation et le renforcement de la gouvernance** :
Il est recommandé de proposer des formations sur la décentralisation et le renforcement de la gouvernance dans l’éducation de base, notamment la planification participative.
5. **Soutenir une administration publique plus efficace** :
Il est suggéré de soutenir une administration publique plus efficace par l’analyse et par des plans de développement des capacités.
6. **Assurer une bonne gouvernance d’entreprise** :
Il est recommandé d’assurer une bonne gouvernance d’entreprise pour asseoir la pérennité de son organisation
Cela peut inclure:
* la réalisation d’un bilan carbone d’entreprise,
* le respect des droits de l’Homme au sein de l’entreprise,
* la transparence du salaire des dirigeants,
* un code de conduite pour les collaborateurs,
* une charte achats responsables,
* etc ……
Il est important de noter que ces suggestions sont générales et nécessiteraient d’être adaptées aux spécificités du contexte français.
(Copilot)
Trotskyste.
« … pousser les choses dans la bonne direction. » J’admire qu’à l’âge qu’il a (je suis son cadet de plusieurs mois), notre hôte pense encore qu’il existe une bonne direction. J’aurais plutôt envie de dire « N’importe quoi se passe, et on continue. » Un jour d’octobre 1962 (j’étais au lycée), notre professeur de français nous avait dit « Pour le cas où nous serions encore en vie vendredi, voici le sujet de la dissertation. » Quelques années après, j’étais étudiant (en sciences économiques ; mes parents exigeaient que j’aie un diplôme de l’enseignement supérieur et celui-là me paraissait à ma portée) ; dans une conférence, un professeur en visite nous avait expliqué que, du fait de la croissance impossible à freiner des dépenses sociales dans un pays démocratique, l’économie s’effondrerait avant le début du siècle prochain (nous sommes dans ce siècle). En mai 1981, des chauffeurs de taxi parisiens proposaient à des touristes américains une exfiltration vers la Belgique ou l’Allemagne avant qu’ils se retrouvent prisonniers des communistes qui avaient gagné les élections, et des amis de gauche se réjouissaient à l’idée de l’avenir de bonheur qui les attendait. Nous sommes incapables de voir ce qui arrivera en conséquence de ce que nous croyons voir. Alors, pousser les choses dans la bonne direction, c’est satisfaisant pour celui qui pousse. Les autres le contempleront avec inquiétude. C’est juste mon opinion.
Si l’on cherche un premier ministre de gauche, Dominique Voynet ne pourrait elle pas faire l’affaire ?
Elle semble posséder un vrai métier en dehors de la politique : Directrice de l’agence régionale de santé de Mayotte (2020–2021) et une compétence d’élue de terrain Maire de Montreuil (2008–2014) tout en ayant eu une expérience gouvernementale et montré une certaine indépendance d’esprit …
Il n’y a pas que françois qui revient dans l’actualité ..
Non, Voynet est un peu vue comme Hollande, mutatis mutandis, elle n’est pas assez consensuelle à Gauche.
Pour faire réfléchir de façon « semi-réaliste » et très féministe (fin du virilisme…), voici ma liste au Mamère Noe
(postée dans l’article de MP où Clémentine Autain déclare vouloir fonder un mouvement de gauche radical et démocratique) :
Marine Tondelier 1er ministre,
Sophie Binet ministre de l’industrie,
Julia Cagé ministre des finances (ou de la justice),
Dominique Méda ministre du travail
Sophie Taillé-Polian ministre de l’écologie
Christine Taubira, justice ou culture
Quelques cadors PS pour rassurer la haute admin: Faure, Vallaud, et pour canaliser les grèves du secteur public.
Un ancien du syndicat alliance à l’intérieur (celui interviewé par MP qui était encore raisonnable).
Reste des Martine Aubry et autres pour rassurer encore un peu.
Si peu d’hommes, soit dit en passant. Mais Glucksmann ministre n’irait pas bien loin. Villani si on l’invite a les cheveux longs (:;).
Autain jouerait mieux le rôle à l’AN sans doute, mais ferait aussi une bonne ministre..service public, Santé.
Encore un peu d’effort pour l’Europe, la Défense, et l’Intérieur et nous y serons.
Macron mangera son chapeau.
Aucun membre de la FI dans ce gouvernement ? Guetté, Panot, Bompard ? Il me semble que la dynamique soit portée par ce parti au sein du NFP ? Pas consensuel me diriez vous ? Et pourtant !
Timiota
Y’a aucun LFI dans ton gouvernement!
Tu crois que Mélenchon va manger son béret?!
https://www.youtube.com/watch?v=-PLfx_ajDcA
« Première ministre ? « Mon nom circule, je suis tout à fait prête à prendre cette responsabilité »
A la place de Clémentine, je n’irais pas!
A la place de Mélenchon, je la laisserais y aller…
Comprenne qui voudra…
😎
https://youtu.be/FHjpfnHNbxQ?si=_HidROTizjpKxkMA
» Fabien Roussel prêt à lâcher les insoumis ? »
En attendant il a offert l’asile politique à Ruffin…
Clarification?
Changement de tambouille?
https://youtu.be/US5hP1QiT6c?si=yjCUnRRHEfVb9rHC
François Ruffin est l’invité de L’Événement sur France 2
» Une maison commune dans la société »
Pour faire de l’éducation populaire?
Ce devait implicitement être le rôle des groupes d’appui de saint-méluche qui ont magiquement disparu…
Fallait continuer le début!!
@Garorock
Oui LFI aurait pu être une machine merveilleuse . Sauf que toute machine aussi merveilleuse soit elle a un grain de sable qui traine : JLM.
Procédons à un exercice de pensée : imaginons LFI sans Mélenchon . Sur qui la bourgeoisie aurait elle pu donner des claques ? Je sais bien que la nature a horreur du vide mais l’idiot (*) utile du village a tenu son rôle à merveille . 20/20 .
Même l’IA n’aurait pas mieux fait !
(*) lire avec avidité de Philippe Corcuff , les tontons flingueurs de la gauche , Ed Textuel (2024)
S’ils étaient vivants Elisée Reclus, Jacques Ellul, André Gorz , Bourdieu, Kojève pour ne citer qu’eux mais ils sont nombreux auraient des leçons à nous donner encore et encore . Mais on ne les lit plus !!!!
On préfère s’attarder sur Onfray et Enthoven .
En effet, je ne vois les fidèles à JLM que comme des « commissaires politiques », idéologues, et qui ne sauraient pas transformer le contenu de « LAEC » en quelque chose de votable et au résultat tangible sur le terrain.
J’aimerais me tromper et qu’on me convainque que Clémence Guetté ou Mathilde Panot seraient utiles à tel ou tel poste en portant des projets auxquels elles/ils adhèrent et sur lesquels elles/ils peuvent négocier pendant les 3 ans d’ici 2027.
C’est Clémence Guétté la candidade de Mélenchon: c’est dans les tuyaux!
Hollande préfèrerait Glucksman ou Delga…
Les marchés Wauquiez ou Bertrand…
Demain notre président bien aimé pourra demander son avis à oncle Joe (sur les rotules) qui ne croit plus au ruissellement…
Timiota
Donc si je vous comprends bien, il n’y a absolument personne dans votre gouvernement issu de la France Insoumise, la première force politique à gauche… étonnant tout de même !
A croire que la démocratie est très peu importante chez vous…
Au final, votre gouvernement faisandé avec d’anciennes gloires proto-macronistes et de droite dure fait vraiment peur et ne rassure absolument pas …
J’ai du à l’insu de mon plein gré prendre le contrepied de « la république c’est moi » et de la rengaine « c’est lui JLM qui a fait 21,99% aux présidentielles et donc qui est le seul légitime … ».
Si on me montre que les maires LFIstes pur jus (du carré rapproché, y en a-t-il ? ) on fait du super boulot dans leur ville, façon 10% de ce qu’a fait Mimmo Lucano à Riace, je mange mon bob.
@timiota
Argument de mauvaise foi 😉
LFI est un mouvement trop jeune pour concurrencer localement les partis centenaires PS et PCF.
Quant au bilan municipal des Verts pur jus bio, un peu tôt aussi.
Oui, le bob est mauvais pour le foie.
Mais du coup, il est bon de s’interroger sur le type de clientélisme de LFI, il sont élus là où des maires « rament » sans être spécialement aidés par le parti. Le schéma qui en ressort n’est pas un « hégémon » (une conquête culturelle globale comme le fut celle du PC), c’est un dahu de l’hégémonie, il marche sur un côté et on peut poser la question sacrilège de savoir si ça ne l’arrange pas que cela dure. Le PS faisait bien comme ça aussi (Gennevilliers, Bron, Marseille du temps de Deferre,…). Certes il y a besoin de dignité et « d’empuissantement » pour cette « clientèle » là (de Clichy sous bois au Mirail via l’Ariane à Nice), ce sont des humains avant que d’être une clientèle, mais je ne vois pas trop le schéma qui rejoint dans LAEC leurs luttes et celle qui entrainera l’adhésion à la gauche des « ruraux/GiletsJaunes/électeurs ordinaires du RN ».
Je ne me suis pas encore assez fatigué à m’informer, comme on dit au Diplo, je dois le reconnaitre (ajoutons par association que Lordon m’informe surtout sur l’art d’écrire, pas trop sur le « quoi faire »).
Je ne vois pas trop non plus, d’où un gros coup de déprime en ce moment.
@timiota
en gros vous dites que la gauche ne veut -ou peut- pas gouverner .
D’ailleurs fut un temps où les « milieux bien informés » se plaisaient à dire que la gauche ne voulait pas gouverner .
ceci explique cela .
Vu le nombre de candidats qui se déclarent prêts à devenir premier Ministre, je propose un tirage à la courte paille 😉
Bien sûr que les tractations, c’est pas la mort, mais dans le cas de la nomination d’un Premier ministre issu du NFP, combien de temps pourra-t-il tenir sans que son gouvernement soit renversé, car il aura en face le RN , Ensemble et LR qui n’hésiteront pas une seconde à déposer des motions de censure étant donné que le programme du NFP est à l’opposé de ceux défendus par ces trois formations de droite.
A moins d’abandonner ou d’édulcorer leur programme et simplement régler les affaires courantes, mais dans ce cas, ce serait mécontenter les électeurs de gauche et le retour de bâton serait catastrophique et une autoroute pour les trois droites.
La seule option efficace serait de prendre exemple sur ce qui s’est passé en 1936, c’est à dire un appui très fort du monde du travail, par des grèves massives dans tous les secteurs, ce sont d’ailleurs ces mouvements qui ont fait fléchir le gouvernement Blum pour qu’il accepte la semaine de 40 heures et les congés payés, mesures qui n’étaient pas dans le programme initial.
Le rapport de force ne s’exerce pas seulement dans les urnes, l’Histoire le démontre .
@Alex Surtout que Macron ne peut pas dissoudre comme en juin 68 pour reprendre la main
Laisse tomber les grèves massives de 36, Alex. Le « monde ouvrier », une vraie identité en 36 dans laquelle se reconnaissaient des centaines de milliers de personnes, a disparu au profit majoritairement d’un monde du tertiaire. Les syndicats de 36 étaient ultra puissants et mobilisateurs quand ceux d’aujourd’hui sont presque des coquilles vides.
Le monde a changé, Alex, la population française aussi.
C’était ça 1936
https://www.youtube.com/watch?v=FbYKQUKasY0
La classe moyenne aujourd’hui c’est plutôt ça
https://www.youtube.com/watch?v=ZoSS28ljoMs
Les enjeux ne sont pas les mêmes.
Sans compter que le Front Populaire même si on a en tête les avancés sociales dont on bénéficie encore aujourd’hui, n’aura été au pouvoir qu’un an avant que Blum laisse la place à Daladier qui s’alliera avec la Droite. Pas de quoi changer la face du monde politique.
Les solutions sont certainement dans l’innovation sociale partant de la base, comme l’ont fait les ouvriers de 36. Ils n’ont pas cherché à « refaire » ce qui s’était déjà fait. Ils ont fait ce qui n’existait pas encore. Dans ce sens là, ok, faisons comme les ouvriers de 36, innovons pour créer la surprise. 36, le patronat en a aussi tiré les leçons et n’est pas prêt de se faire avoir une deuxième fois.
Plusieurs ici avaient parlé du poids des élus (le nombre de votants qu’il faut pour faire un élu). La même idée est reprise par Dominique Reynié dans Le Figaro à l’heure de midi. Pensée très incorrecte : «Pour les Français, ce n’est pas rien de voir que l’on s’est ligué pour empêcher la victoire du premier parti de France». C’était pourtant dans une bonne intention.
@pierre guillemot et même ce rapport est infini pour le plus petit parti NPA/Poutou puisqu’il n’a pas d’élu !
Prenez votre plus beau clavier pour signer cette pétition pour le non renouvellement de l’agrément de CNews et C8 (82391 signatures à 16h26) :
https://speakout.lemouvement.ong/campaigns/non-au-renouvellement-de-lagrement-de-cnews-et-c8
Pourtant, si Cnews et C8 ne diffusent que du faux et du nocif, tous cellezéceux qui prennent la peine de les regarder le voient (que c’est faux et nocif). Et laisser faire après avoir menacé de supprimer, c’est démontrer un esprit large et de qualité, liberté d’expression et tout ça. Y aurait-il des instruits assez méprisants pour le genre humain en général, pour croire qu’il y en a qui seraient influencés par ce qu’ils regardent ? Certes, au siècle passé, j’ai eu autour de moi des gens qui voulaient mon bien, qui m’expliquaient que lire tel livre ou tel journal souillerait mon âme immortelle et qu’ils avaient raison de le confisquer ; c’étaient les professeurs de l’institution catholique où mes parents avaient cru bon de me faire étudier (au vu des conséquences, ils on mis mes frères plus jeunes dans l’enseignement public, avec d’excellents résultats).
Pierre,
« tous cellezéceux qui prennent la peine de les regarder le voient (que c’est faux et nocif) »
Vous êtes sérieux ?!
Je n’aime pas la censure mais toute démocratie doit composer avec ses valeurs.
Etes-vous par exemple contre l’interdiction des propos haineux (antisémites, racistes, sexistes etc etc) ?
Et puis le nombre de licences est limité (15), place à d’autres (Le Media TV, par exemple).
Enfin, si l’agrément est renouvelé, que ces bouches d’égout débordantes soient davantage contrôlés.
Le point d’ironie manque dans la ponctuation de la langue française.
😉
1) La noblesse: l’oligarchie financière (et ses larbins)
2) Le clergé: les médias (avec quelques » abbé Siéyès »: Blast, Médiapart, etc…)
3) Le tiers-état: tous les autres
D’accord pour dire que les spectateurs vont sur cnews ou c8 pour les outrances et ne sont pas dupes de la ligne éditoriale.
L’arcom ne censure pas. Les chaînes sont tenues à une mission d’utilité publique: informer de façon équilibrée.
Si ce cahier des charges n’est pas respecté une chaîne peut perdre sa fréquence.
@JMarc Il y a en France 4 chaînes d’info continu BFM Cnews LCI France-Info pourquoi devraient elles toutes avoir la même ligne rédactionelle. Tout le monde ne lit pas la presse d’opinion, et bientôt plus personne ne regardera la télé nous dit on.
Ruiz,
« pourquoi devraient elles toutes avoir la même ligne rédactionelle » Qui dit ça ?
Toujours le plaisir de contredire, Ruiz.
@JMarc C’est vrai que l’on peut préférer remplacer Mathieu Bock-Côté par la rédaction de Le Média lancé par Gérard Miller tout aussi décalé par rapport aux lignes journalistiques plus traditionelles de France-Info ou LCI, mais il faudrait sans doute trouver un millardaire prêt à financer au delà de Xavier Niel qui ne fait qu’en laisser la diffusion sur un canal de free.
Millionaire sinon milliardaire, Olivier Legrain qui, horresco referens, a réuni pour des repas en petit comité les ci-devants purgés de LFI.
Faut du pognon pour faire de l’éducation populaire.
Y’a plus beaucoup de centre culturel Gérard Philippe ou de médiathèque Louise Michel….
Doumeng revival?
😎
Oui, c’est vrai ça ! Pourquoi sont elles toutes néolibérales ? 🙂
Mais que fait l’ARCOM ?
CNews, une chaine de vieux ! 😉
« Parmi les facteurs expliquant que la chaîne d’opinion progresse, l’âge, plus grand, de son public : 65,1 ans en moyenne, contre 59,6 ans pour BFM-TV en mai. Ce même mois, CNews restait deuxième sur les différentes tranches d’âge, à l’exception des 78 ans et plus, où elle se plaçait largement en tête (4,2 % contre 3,4 %). Ce public reste plus longtemps devant la télévision : la durée d’écoute a progressé de trente-sept à quarante-trois minutes en moyenne sur CNews, tandis qu’elle est passée de vingt-quatre à vingt-neuf minutes sur BFM-TV. »
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/06/21/les-chaines-d-information-portees-par-les-elections-legislatives-anticipees_6242024_3234.html
Pascal,
J’ai la solution :
Renouveler leurs licences mais en les obligeant à ne diffuser que les actualités des années Pompidou-De Gaulle et les dessins animés de Walt Disney de la même époque.
L’actualité d’aujourd’hui c’est plutôt ça:
https://www.youtube.com/watch?v=8aTnEwK2uXI
@arkao
j’aime bien les trucs un peu trash !
j’y aurai mis un peu plus d’hémoglobine parce qu’on en est bien là !!
Mais alors qui a gagné ?
Évidemment, cela paraît indispensable de le savoir pour nommer un premier ministre. Enfin, c’est ce que l’on nous serine à l’envi. (Voir le rôle de la presse et des médias, jamais rassasiés depuis dimanche soir.)
Nous ignorons qui a gagné mais qui a perdu ?
* ) Les écologistes.
– Le réchauffement climatique bat des records mois après mois.
– Poursuite des grands projets technologiques inutiles. Vol inaugural d’Ariane 6 .Reprises. Émissions polluantes, consommation électrique, artificialisation des sols.
– Été 2024. Connexion au réseau électrique devrait avoir lieu au courant de l’été et les premiers mégawatts seront alors injectés sur le réseau électrique.
* )Les jeunes. Ils devront encore attendre que l’on se préoccupe de leur avenir.
* ) Les pauvres. On mégote pour ne pas augmenter le SMIC et revenir sur les retraites.
Et Macron a-t-il perdu ? Sans doute pas car avec une partie du PS, une partie des Républicains et des divers accourus pour lui sauver la mise il va pouvoir reprendre une politique sans écologie voulue par les nababs et qui a si bien réussi ces dernières années.
Le temps travaille pour lui et les médias nous promènent.
@PASQUET Régis Reste à savoir si l’on adapte le pays à l’évolution (variabilité) climatique voire l’incertitude géostratégique, ce qui ne dépends que de nous, car pour ce qui est de l’effet de serre ça ne dépends pas beaucoup (quelques %) de l’effort national, d’autant moins facilement que des résultats sont déjà acquis (nucléaire).
et ce n’est pas en augmentant la population par des apports externes venant de pays à impact écologique plus faible, pour payer à terme les retraites, que l’on va améliorer l’impact carbone du pays résoudre la crise du logement et baisser l’effet de la bétonisation.
Pas de concessions : une NOUVELLE CONSTITUTION ! – Clément Viktorovitch
https://youtu.be/AAZMzW2H9cI?si=opNVLWvwuGi6V683
Voici le mode d’emploi :
« Changer de Constitution, c’est en rédiger une nouvelle. En ce sens, le pouvoir de rédiger une Constitution, soit le pouvoir constituant originaire, est en principe un pouvoir insubordonné, c’est-à-dire un « pouvoir initial, autonome et inconditionné » (Georges BURDEAU). Toutefois, certaines contraintes peuvent parfois peser sur l’écriture de la Constitution. Par exemple, la loi constitutionnelle du 3 juin 1958 a confié au Gouvernement du Général de GAULLE le pouvoir de rédiger une nouvelle Constitution tout en précisant les conditions de fond et de procédure à respecter.
L’exercice du pouvoir constituant originaire est plus ou moins démocratique selon le degré de participation du peuple et de ses représentants à l’adoption de la Constitution. Par exemple, la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 a été octroyée à ses sujets par Louis XVIII, tandis que la Constitution du 27 octobre 1946 a été rédigée par une assemblée constituante élue par le peuple avant d’être approuvée par ce dernier par voie référendaire. Par ailleurs, bien que rédigée par l’exécutif, la Constitution du 4 octobre 1958 a été approuvée par le peuple à l’occasion du référendum du 28 septembre 1958 (voir, La Constitution de la Ve République : comment est-elle née ? ). »
https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/comment-changer-de-constitution
Pas gagné quand on sait que tous ceux qui arrivent au pouvoir son bien content de la 58 et de son 49,3 par exemple. Même le NFP se fera un plaisir de l’utiliser s’il arrive au pouvoir.
« Le retour du tirage au sort
Jacques Testart
Dans Mouvements 2011/4 (n° 68), pages 119 à 127 »
En effet, ça ne devrait pas être la mort, mais cela contient un problème, celui de l’immense déception de ceux qui espéraient le programme ambitieux du NFP. S’il n’est peu, voire pas du tout appliqué, on risque d’ajouter des frustrations à celles déjà existantes. Le RN a peut-être encore de beaux jours devant lui.
Par ailleurs, un commentateur rappelait que, l’enjeu des présidentielles restant fort, les partis seraient automatiquement tentés de jouer la différenciation, ce qui n’est pas propice aux concessions.
Et si la sortie du présidentialisme (une nouvelle constitution) était la clé ?
CINQUIÈME RÉPUBLIQUE : « IL FAUT EN FINIR »
https://youtu.be/C4DO-ZNBcxQ?si=gGwDgJ66ZWw7Fsp0
Les tractations du NFP :
https://lafranceinsoumise.fr/2024/07/09/le-president-de-la-republique-doit-se-tournerimmediatement-vers-le-nouveau-front-populairepour-lui-permettre-de-former-un-gouvernement-communique-du-nouveau-front-populaire/
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DOIT SE TOURNER IMMÉDIATEMENT VERS LE NOUVEAU FRONT POPULAIRE POUR LUI PERMETTRE DE FORMER UN GOUVERNEMENT –
COMMUNIQUÉ DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE
9 juillet 2024
Les résultats du premier et du second tour des élections législatives soldent l’échec de la macronie. Les Françaises et les Français ont placé en tête le Nouveau Front Populaire et son programme et ainsi empêché la victoire de l’extrême droite, pourtant présentée comme acquise il y a trois semaines.
C’est le résultat d’une formidable mobilisation populaire que nous voulons saluer et d’une responsabilité de tous les électeurs qui ont voté pour exprimer leur rejet de l’extrême droite. Elle a conduit à un record de participation. Même sans majorité absolue, elle nous donne une immense responsabilité.
Dans ce contexte, le maintien prolongé de Gabriel Attal à la tête du gouvernement pourrait sonner comme une tentative d’effacer le résultat de dimanche. S’il n’était qu’un moyen détourné de ne pas proposer une personnalité du Nouveau Front Populaire au poste de Premier ministre, ce serait démocratiquement inacceptable.
Nous mettons solennellement en garde le Président de la République contre toute tentative de détournement des institutions.
Le Nouveau Front Populaire est sans contestation possible la première force de la nouvelle Assemblée nationale. Conformément à l’usage républicain en période de cohabitation, il revient au président de la République de se tourner dès à présent vers le Nouveau Front Populaire pour lui permettre de former un gouvernement. Si le président de la République persistait à ignorer le résultat de l’élection de dimanche, cela serait une trahison de l’esprit de notre constitution et un coup de force démocratique auquel nous nous opposerions de toutes nos forces.
Dès demain, nous sommes prêts à gouverner notre pays pour appliquer le programme du Nouveau Front Populaire que nous avons présenté durant la campagne électorale. Nous le mettrons en œuvre, fidèles à l’engagement pris devant les Français, en excluant toute coalition contre-nature, dans le cadre d’une démocratie refondée dans laquelle le Parlement aura retrouvé toute sa place et la société civile et les forces sociales et associatives seront pleinement associées.
Nous le disons avec force et détermination : le Nouveau Front Populaire sera fidèle à l’espoir qui s’est levé partout dans le pays.
ouf ! le RN n’a pas gagné !!!! victoire !!
c’est bon les gars on peut ranger nos alertes infos, remiser nos exhortations en tous genres !
rassurez vous les vieux démons sont de retour ! les entre soi vont nous mitonner un gouvernement qui sera à la hauteur des enjeux ….. néo libéraux !!!!!!! on va quand même pas se bouffer entre nous !
on recommence jusqu’à la prochaine fois ….. ça continue encore et encore ! C’est que le début d’accord ….
alors si vous ne le savez pas encore moi je vais là :
@Khanard
Moi je vais là:
https://www.visugpx.com/story/photos/205/20210615-170040.jpg
Pour parler politique avec les moutons 😉
https://plateaumarmots.fr/wp-content/uploads/2017/07/g%C3%A9nie-des-alpages.jpg
F’murr (1946-2018)
Bonjour Monsieur Jorion,
Est-ce que ce ne serait pas une bonne idée de lancer une nouvelle constitution ?
Cette idée qui m’intéresse est développée ici : https://www.youtube.com/watch?v=AAZMzW2H9cI
Pouvez-vous donner votre avis, s’il vous plaît ?
La Belgique est en effet un exemple pour le monde ! Disais-je autre chose dans ma vidéo ce matin ? 😀
Il faut prendre en compte que l’écriture d’une nouvelle constitution c’est du long terme.
Le prochain budget c’est à l’automne !
En direct : https://www.twitch.tv/clemovitch
ET MAINTENANT : QUEL AVENIR POUR NOTRE RÉPUBLIQUE ? – Grande soirée spéciale en public, depuis Avignon, avec Eugénie Mérieau et Beligh Nabli — que je n’ai pas vu
En re play sur youtube : peut-être
Pétition Pour une nouvelle Constitution :
une réponse institutionnelle à une crise institutionnelle
https://constituante2024.fr/
» Édouard Philippe plaide pour un «accord technique» entre le camp présidentiel et Les Républicains »
Qu’ est ce qu ‘on s ‘en fout du futur gouvernement ! Le vrai taulier c’ est le banquier , l ‘ actionnaire majoritaire , le rentier .
Plus aucune politique économique de » gauche » n ‘est possible car immédiatement sanctionnée par le marché . Souvenez vous de la Grèce .
Le » marché » n ‘ acceptera qu ‘un gouvernement qui lui plait .
Vous pourrez voter autant de fois que vous voulez , le pouvoir ne vous appartient plus .
En effet, c’est la terrible réalité sous-jacente…
Autrement dit, chaque jour, chaque fois que quelqu’un-e décide d’acheter(ou pas) quelque chose(objet ou service), son choix a plus de poids que son vote.
Les tractations c’est pas la mort, mais c’est pas l’amour non plus.
Mais vous avez bien raison de donner en exemple, avec un brin d’espièglerie, votre beau pays qui sait pratiquer cet art, alors qu’ici nous en sommes encore à la préhistoire.
Dans une interview qu’il vient de donner à « Reporterre » le constitutionnaliste Bastien François ne dit pas autre chose, tout en soulignant la difficulté liée au manque de pratique :
« Cette culture du compromis, même dans la douleur, même dans la difficulté, nous ne l’avons pas. Et nous l’avons d’autant moins que tout le monde a les yeux fixés sur 2027″.
Comme remède pour l’avenir il propose le retour à la proportionnelle » qui oblige les partis à mener des négociations, à construire des coalitions » :
https://reporterre.net/Un-Premier-ministre-NFP-Ce-n-est-pas-du-tout-regle
Il fait très chaud en Californie et au Nevada, vous nous dites, il risque aussi de faire bien chaud à Paris. D’ailleurs le même « Reporterre » nous donne les derniers relevés mondiaux de Copernicus : juin 2024 tous les records battus;
https://reporterre.net/Juin-2024-a-ete-le-plus-chaud-jamais-enregistre
François Ruffin : « Il fallait que je coupe la corde avec Jean-Luc Mélenchon pour pouvoir respirer »
Dans un entretien au « Monde », le député de la Somme explique pourquoi il a quitté La France insoumise. Et juge qu’Emmanuel Macron « doit permettre à la gauche de gouverner, en nommant un premier ministre issu de ses rangs ».
Propos recueillis par Sandrine Cassini
Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 10h36
François Ruffin, investi par le Nouveau Front populaire, a remporté le second tour des élections législatives dans la 1re circonscription de la Somme. Ici, à Paris, le 9 juillet 2024. ED ALCOCK / MYOP POUR « LE MONDE »
Réélu de justesse, dimanche 7 juillet, dans la 1re circonscription de la Somme face au Rassemblement national (RN), le député François Ruffin pose un regard critique sur La France insoumise (LFI), la formation politique qu’il a quittée avant le second tour des élections législatives. Appelant à ne pas opposer « la France des bourgs et [celle] des tours », il accuse son ancien parti d’avoir sciemment abandonné les campagnes populaires et les terres ouvrières, pour se concentrer uniquement sur la jeunesse et les quartiers.
Comment analysez-vous les résultats des législatives. Est-ce vraiment une victoire de la gauche ?
Au soir des élections européennes, le 9 juin, la gauche était en miettes, le moral dans les chaussettes. Qu’avec un « Soyez unis », un « Front populaire », on parvienne en quatre semaines à rallumer la lumière, c’est un espoir. Mais, au risque de jouer le rabat-joie, je dis : « Attention, c’est un sursis. » Il y a un effet trompe-l’œil. Le mode d’élection, les institutions ont contenu la poussée du RN, mais la vague est puissante.
Ma Picardie a élu treize députés d’extrême droite sur dix-sept, c’est pire dans le Pas-de-Calais. Et 57 % des ouvriers ont voté pour le RN dès le premier tour. Perdre les ouvriers, c’est très grave pour la gauche : ce n’est pas seulement perdre des voix, c’est aussi perdre son âme. Et, dans ma circonscription aussi, il faut l’énoncer avec lucidité, je recule de 8 points en deux ans.
Cette difficulté, je l’avais identifiée dès 2022, dans mon livre Je vous écris du front de la Somme [Les Liens qui libèrent]. La gauche souffrait de trois « trous » : un trou géographique, la France des bourgs ; un trou démographique, les personnes âgées ; un trou social, les salariés modestes. Mais cette alerte n’a servi à rien. La situation a empiré, et même basculé.
Comment avez-vous vécu la campagne ?
Dans la douleur. D’un côté, il y avait la force d’attraction du RN : en face de moi, le candidat, c’était Jordan Bardella. Pour bien des gens, Marine Le Pen et lui incarnent le changement. Et, de l’autre côté, une force de répulsion. Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom : « Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon. » Avec le profil de la gauche, de LFI, ces deux dernières années, je savais qu’on perdait du terrain. Mais je pensais que ma figure, localement, servirait de paratonnerre.
Eh bien non, cela ne suffit pas, ni à Sébastien Jumel [député sortant communiste (PCF), qui s’est incliné en Seine-Maritime], ni à Fabien Roussel [secrétaire national du PCF, qui a perdu dans le Nord], ni à d’autres. C’était presque comique : les gens me disaient « on adore tes discours, c’est formidable », « attends, j’appelle ma femme, on va faire un selfie », et à la fin, contre Macron et Mélenchon, ils votaient Bardella !
Vous avez annoncé quitter LFI juste avant le second tour. Pourquoi si tard, alors que vous étiez déjà en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon ?
Parce que j’avais porté le Front populaire, l’unité de la gauche, je me devais de les préserver. Mais, avec Jean-Luc à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer. Et dès cet instant ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines.
La gauche a donc failli dans les zones d’expansion du RN ?
Elle a fait le choix de l’abandon. En 2022, alors que l’Assemblée nationale accueillait 89 députés RN, Jean-Luc Mélenchon déclarait, texto : « De toute façon, ces terres-là n’ont jamais accepté la démocratie et la République. » Ça m’a stupéfié. Car quels sont ces endroits ? Le Pas-de-Calais, la Picardie, le Midi rouge, qui pendant un siècle ont envoyé des députés communistes et socialistes dans l’Hémicycle.
Du coup, très inquiet, je sors un petit livre, j’interroge : « Les bastions comme les miens, on en fait quoi ? On les renforce, ou on les abandonne ? » Ça n’a pas suscité de débat, seulement des attaques, comme quoi j’étais un « adversaire des quartiers populaires ». Pas du tout : je veux additionner, pas soustraire ! Il faut réconcilier, pas opposer, montrer l’immense commun entre la France des bourgs et des tours. Pour des raisons morales, évidentes. Mais surtout pour des raisons électorales : on ne gagnera pas sans.
L’année d’après, [Julia] Cagé et [Thomas] Piketty, dans leur ouvrage paru au Seuil [Une histoire du conflit politique], invitent à la même chose : « La gauche doit retrouver le chemin des campagnes populaires. » Là, les cadres de LFI clarifient : c’est non ; ils misent tout sur les quartiers et la jeunesse diplômée. Tant mieux, il nous les faut. Mais les autres ?
Désormais, dans les textes de Jean-Luc Mélenchon, c’est « la nouvelle France », qui s’oppose sans doute à « la vieille France »… Depuis deux ans, LFI, c’est la stratégie [du think tank] Terra Nova avec le ton du Nouveau Parti anticapitaliste.
Voilà la ligne : se renforcer là où on est déjà forts, quitte à s’affaiblir là où on est déjà faibles… Donc, dans les quartiers, on a des députés LFI élus dès le premier tour. Bravo ! Ce sont les cadres du mouvement, qui ont hérité des meilleures circonscriptions, où la gauche fait 70 %, qui n’ont pas à mener de bagarre pour leurs sièges, et encore moins contre le RN. Et ce sont eux qui, depuis Paris, l’Ile-de-France, les grandes métropoles, édictent une stratégie perdante pour le reste du pays ! Merci !
Les mains de François Ruffin, lors de l’interview à Paris, le 9 juillet 2024 ED ALCOCK / MYOP POUR « LE MONDE »
A l’inverse, les « insoumis » vous accusent de passer sous silence le racisme sous-jacent du vote RN. Que leur répondez-vous ?
Lutter contre le racisme, c’est pour moi une bataille de tous les jours, pas théorique. C’est mon laïus, mille fois répété : « Devant la justice, la police, la santé, l’éducation, qu’importe notre religion, notre couleur de peau, nous devons être tous et toutes égaux. »
Et, sur l’immigration, mon refrain quotidien : « La France doit intégrer comme elle l’a toujours fait : par la langue, par la formation, par le travail. » C’est une bagarre menée à bras-le-corps, pour que revienne l’envie de faire France ensemble.
Qui doit gouverner le pays, alors que le Nouveau Front populaire (NFP) a une très faible majorité relative ?
Le président de la République a assez maltraité les institutions. Il doit permettre à la gauche de gouverner, en nommant un premier ministre issu de nos rangs. Et en demandant à ses députés macronistes de ne pas pratiquer, à l’Assemblée nationale, une opposition de principe. Il faudra ensuite des coalitions sur les textes. Mais je pose cet avertissement : il ne faudra pas gouverner comme l’a fait le chef de l’Etat ces deux dernières années, avec arrogance et toute-puissance. Il faudra le faire avec respect pour les Français, avec tendresse même. On doit prendre soin des gens pour prendre soin de la République.
Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, dit que le NFP ne peut pas s’abstraire des règles démocratiques. Qu’en pensez-vous ?
Par dignité, ces personnes devraient se taire : nous sommes au bord du ravin, parce que lui et les siens ont brutalisé le pays, plutôt que de l’apaiser.
Où allez-vous siéger maintenant, et souhaitez-vous être premier ministre ?
Je souhaite un groupe trait d’union ; un groupe qui rassemble les communistes, les écologistes, les élus du parti Génération.s et nous.
Quant au poste de premier ministre ?
Ce n’est pas le sujet. J’ai un rôle à jouer ailleurs. Le NFP doit vivre dans la société. Il nous faut désormais une force, un parti, une coopérative politique, j’en ignore la forme exacte, mais qui porte une gauche populaire qui nous a manqué, une gauche de la décence et du bon sens, une gauche généreuse et joyeuse. Une gauche qui transforme la colère en espérance.
Et pour la suite, Jean-Luc Mélenchon n’est-il pas un frein ?
Bien sûr. Jean-Luc Mélenchon a remis la gauche sur ses deux jambes, et il l’a fait avancer. Mais quelle trace veut-il laisser dans l’histoire ?
Sandrine Cassini
Malheureusement pour Ruffin, la secte et ses membres adorateurs qui entoure le guide suprême ce phare qui tourne dans la nuit, le traite de traître social-dem, voir de traître tout court…
Vous n’avez pas vu les professions de foi de François Ruffin pour les 1er et 2e tours des élections ?
1er tour : https://x.com/BastienParisot/status/1808878775251190095
2e tour : https://x.com/NicolasFramont/status/1808863893118149054
Je ne sais pas si on doit parler de trahison ou de fourberie, mais pour moi il est allé à la soupe en pariant que le NFP arriverait troisième et que ce serait tout bénèf de s’en distancier.
Je n’aurait jamais imaginé qu’un tel fan de foot puisse à ce point la jouer perso.
« … la jouer perso ».
Vous ne voyez pas qu’en disant cela vous fermez complaisamment les yeux sur le comportement du roi …, que dis-je ? l’empereur de la jouer perso ?
Pourriez-vous me donner des exemples précis où le comportement, les décisions, les propos de Jean-Luc Mélenchon ont visé à desservir le parti, La France Insoumise, ou les unions bancales, NUPES et NFP, conclues dans le but de faire peser la Gauche dans l’arène politique en France ?
Rien qu’aux dernières législatives, LFI s’est délestée, pour favoriser l’accord, de près de 100 circo au profit du PS et autres ; au 2e tour, c’est 130 candidats du NFP qui se sont désistés pour « faire barrage ».
Moi je ne vois aucune manoeuvre de la part de « l’empereur » là-dedans pour asseoir son hégémonie dans la gauche française par le biais du parti LFI, à seule fin – quelle blague – de devenir président de la république en 2027.
@éponine Ah la jeunesse ! Combien mis à part Coquerel, de responsables politiques de sa génération ou presque sont tolérés dans son fan club ?
1/ Je trouve l’interview de Ruffin, tel que publié par Paul, très éclairant.
2/ Il faut rappeler l’itinéraire de JLM se présentant député à Hénin-Beaumont, en 2012 je crois. Il perd, mais il sent que le danger est là et qu’il doit porter des valeurs contre les valeurs du père Le Pen. mais il perd, et on ne connait pas l’évaluation à faire (par lui, par nous, par tous) de ce fait.
3/ JLM, qui a une mentalité de Tribun (de « porte parole », j’insiste) construit un « Mouvement » centré sur sa personne et refusant tout accord d’appareil. Et il lance un groupe de travail très ouvert qui fonde un programme « participatif » : « l’avenir en commun ». Programme très consensuel et très novateur.
4/ Il se présente seul à la présidentielle de 2017, et la fait exister au delà de toute espérance : il est 4e mais dans un mouchoir de poche avec Macron, Marine Le Pen et Fillon. Il ressuscite la gauche, alors que le PS explose (Hanon, et tant d’autres), que les Verts stagnent et que le PCF continue à reculer. Mais pas d’union d’un 2e tour. RUFFIN souligne toujours que nos existences politiques doivent tout à ce JLM de 2017 ! Et ils font montrent de leur existence aux élections parlementaires de 2017.
5/ Puis JLM tombe dans le piège de la diabolisation de la fouille des bureaux : « L’Etat, c’est moi ». La Police est manifestement en tort de l’empêcher d’entrer, il a tort d’en faire une question d’Ego. Le mal est fait.
6/ En 2021, il propose aux autres partis de gauche un contrat tout fait (« l’avenir en commun » ?) sans négociation (fort de son refus des « arrangements d’appareil »), pour gagner la présidence. Les partenaires ne l’entendent pas comme cela et imposent un « NUPES », comportant des arrangements de programme, et surtout des arrangements de candidature électorale… contre son gré. Il est battu, mais tous les partis de gauche grimpent et ont un rôle majeur d’opposition à Macron.
7/ Peu après, une Purge a lieu au sein de LFI, en dehors de toute procédure légitime : LFI est un mouvement sans statuts, sans procédures, lié seulement au Chef et à ses amis. Des amis sont exclus du bureau. Ils vont se retrouver en dehors du bureau : Ruffin, Autin, Querido, Corbières…
8/ Vient l’élection de 2024 : d’abord, le mouvement LFI avec JLM exclut deux brebis galleuses, des amis de toujours ! (Guarido et Corbières) et non pas deux électrons libres dont il ne peut se passer (Ruffin et Autin) et il sauve par ailleurs Quatennens, évidemment empesé de son exposition médiatique. Ensuite, il apparait que JLM est un « boulet » dans les banlieues, suite à une construction médiatique sans doute, mais que JLM amplifie, par un narcissisme sourd et aveugle. JLM est un tribun (un porte parole, j’insiste) mais il n’est pas un leader, ni un organisateur de mouvement.
Je pense qu’il fallait rappeler cet itinéraire contrasté. Etre pour ou contre JLM, pour ou contre Ruffin, c’est ronger l’esprit d’union dont nous avons besoin… sur le terrain !
@Chabian Tout celà ne semble pas en faire un bon candidat pour être premier ministre ni président même s’il sait effectivement rassembler des voix.
Bien résumé, merci Chabian.
Ca fait dix ans que JLM est le « boulet » de la gauche : http://opiam.fr/2016/01/13/mprob/#more-11482
(et je vous invite à parcourir les catégories du site pour constater que les accusations récurrentes de populisme, antisémitisme, comparaison avec Le Pen à l’avantage de cette dernière… n’ont pas changé. Après 15 ans d’un tel traitement, c’est à se demander comment son mouvement est encore debout.)
Bah, j’y peux rien moi si les vieux c***, ça vote à droite 😉
Vous en avez vu vous des seniors au NPA ?
Il n’y a pas d’âge pour être un vieux con ! 😉
@éponine
Désistements au deuxième tour de chaque parti politique:
– Ren-Ens, 59 (dont un dissident)
– LFI-NFP, 51 (dont un dissident)
– PS-NFP, 31 (dont un dissident)
– EELV-NFP, 24
– PCF-NFP, 17
– Modem-Ens, 10
– Horiz-Ens, 9
– Div G-NFP, 8 (dont un dissident)
– Gen-NFP, 3
– LR, 3
– RN, 3
– UDI-Ens, 2
– Div C-Ens, 2
– LR-RN, 1
– Div Guyane, 1
La France est un royaume et non une république, la Belgique, une république et non un royaume 😉
Encore un effort François ! Va jusqu’au bout de tes idées et même si cela doit heurter nos chastes oreilles ose reparler de la lutte des classes !
Car en fait notre seul ennemi c’est le capitalisme qui en supprimant les emplois (ça ne fait que commencer ) supprime de facto la classe y afférant . Ce n’est pas un déshonneur que d’appartenir à la classe ouvrière. Bien au contraire car les suivants sur la liste funeste seront les employés , les commerçants, les artisans .Classe moyenne qui a été biberonné à la société de consommation, consommation de biens à notre portée et sans parler de consommation de loisirs . Comment s’opposer à tous ces biens à portée de notre pouvoir d’achat : culture, loisirs, voyages (l’avion étant à mon avis le symbole même de cette consommation de consommation )
Nous en oublions que cette consommation de consommation ne peut se réaliser qu’avec l’apport de la classe oubliée .
La capitalisme en supprimant les classes parachève sa propre disparition en renaissant dans un fascisme rampant.
Alors François tu y vas ?
Bonjour Khanard, v/texte est intéressant et vif (et non vide) de sens. Il y a un point vital, comme vs l’avez noté, la disparition des employés, je ne sais pas si les artisans/les commerçants disparaitront, peut-être ceux qui sont affiliés à des grandes chaînes. Ne pouvons-nous pas faire de petits commerçants comme avant au moyen-âge (plusieurs petits métiers à petite échelle) – question ? Dans mon entourage proche/famille et autre, ne réalisent pas ces phénomènes. Notre société est poussée à (l’extrême de conso/de consommation. Il y a peut-être un moyen : renoncer à ces effets. Certains ne constatent pas réellement les effets induits de tout ceci en ligne de mire et des yeux. Votre dernière phrase il y a du vrai. Mais à mon sens, il faut agir vite et dans tous les domaines avant ceci. Alors quand vs précisez François vas y !!!! de quel François vous parlez ? Bonne journée, Isabelle
@Corlay
François Ruffin bien sûr !
pour le reste du commentaire la valeur travail est à redéfinir . Bernard Friot a fait un bon travail . Je ne sais pas où en est Paul Jorion .
Bernard Friot maintient contre vents et marées qu’il n’y a rien à changer à la conception du travail qui était celle du communisme soviétique. On peut considérer qu’il s’agit d’un « bon travail » mais il faut reconnaître dans ce cas que le « travail » a été fait par d’autres avant lui 😉 .
@Paul Jorion
c’est vrai que Friot s’est surtout intéressé à la rémunération de travail plutôt qu’à la pérennité du travail lui-même .
autrement dit si la fonction n’est pas là bien la peine de parler rémunération .
Merci pour cette mise en garde .
Copilot:
« Bernard Friot, économiste et sociologue, propose une distinction claire entre rémunération et salaire dans ses travaux. Selon lui, la rémunération est liée à la logique capitaliste où le travail est subordonné au capital. Elle est souvent associée à une tâche spécifique et à une relation de subordination.
En revanche, le salaire selon Friot, notamment le concept de “salaire à vie”, est une forme de revenu inconditionnel qui découle de la qualification personnelle et non de l’emploi. Ce salaire est versé indépendamment de la tâche effectuée et vise à dissocier le travail de l’emploi. Friot défend l’idée que chaque individu devrait recevoir un salaire basé sur sa qualification personnelle, permettant ainsi une reconnaissance de toutes les formes de travail, y compris celles qui ne sont pas traditionnellement rémunérées, comme le travail domestique ou bénévole.
Cette distinction vise à remettre en question la logique capitaliste et à promouvoir une société où le travail est émancipé du chantage à l’emploi.
Est-ce que cela répond à ta question ou y a-t-il un aspect particulier que tu aimerais approfondir? »
Ps: maintenant Copilot me tutoie…
Bien sûr je suis d’accord avec l’idée de la gratuité pour l’indispensable, mais la question est de savoir comment on l’organise… si c’est d’avoir 3 « tickets repas » par jour, repas qui par la force des choses proviendraient du hard-discount, on n’aide ni les travailleurs dans leurs « rémunérations » ni les consommateurs dans leur santé et encore moins l’empreinte carbone globale… par contre on aide le capital!
Il faut donc un principe de subsidiarité: le village/la ville/l’agglomération, le département, la région (les anciennes régions?) et enfin l’état!
Attention aux désillusions ! La Droite n’a pas dit son dernier mot. Etant singulièrement capitaliste dans l’âme, elle peut tout à fait s’adapter et faire une union pour contrer le NFP.
https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/de-nadine-morano-a-edouard-philippe-la-main-tendue-de-la-droite-a-emmanuel-macron-pour-contrer-la-gauche_236721.html
C’est Macron qui va devoir abaisser ses cartes et montrer son vrai visage de néolibéral vassal du grand capital. S’il avait envisagé un Premier Ministre de Gauche, il l’aurait déjà signifié.
@Pascal
à partir de là il faut impérativement que NFP sorte de ce bourbier .
En minaudant Macron rend le plus grand service à la gauche . Laissons le se démerder tout seul avec la droite et le RN .
De toutes manières au mieux NFP aurait pu travailler au maximum 3 mois et à l’automne aurait été mis en motion de censure . Alors à quoi bon ?
Pour arriver à ses fins, c’est à dire gérer au mieux les intérêts du Capital , Macron doit hésiter en ce moment entre deux options.
1) Soit nommer à Matignon un représentant du NFP en tablant sur le fait et en faisant tout pour que ce gouvernement soit renversé au bout de quelques semaines. Dans la foulée et en prenant prétexte de ce renversement, nommer Premier Ministre un représentant pioché carrément à droite, il y a le choix !
2) Seconde option, nommer directement un représentant de droite en proposant des lois que même le RN pourrait voter, il y a aussi le choix.
Dans tous les cas, l’objectif de Macron est évidemment très clair : éviter à tout prix que le programme du NFP soit appliqué, et pour cela , même s’il faut faire des concessions au RN, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que certains conseillers de l’ÉLysée ont consulté des cadres du RN.
Qu’on le veuille ou non, les droites au total sont largement majoritaires en voix et en sièges, alors pourquoi Macron voudrait-il s’emmerder à nommer un type de gauche comme Ruffin ?
Et si les électeurs de gauche protestent dans la rue, l’appareil répressif est super entrainé, les LBD seront de sortie.
La différence entre la France et la Belgique, est vraiment profonde.
En Belgique, cela fait fort longtemps, si cela n’a jamais existé, qu’il n’existe plus de majorité absolue, ne serait-ce que la cohabitation de plusieurs communautés linguistiques, et à cause d’un système plus ou moins proportionnel (avec des votes de préférences). Il sont donc habitués à des tractations parfois très large, allant des écologistes aux libéraux les plus convaincus. Le terme « compromis à la belge » n’a rien de galvaudé, et au final marche plutôt, ayant permis de régler des crises institutionnelles parfois graves. Le belge aussi est plus humble que le français, et il n’y a pas d’exclusives (enfin peu) par rapport aux français.
J’ai été surpris en arrivant en France, de la grande différence, non seulement dans le mode de fonctionnement, que je connaissais déjà, mais dans la violence des propos, et dans l’orgueil de ses femmes et hommes politiques. Certains penseront que je ne parle que de Macron. « Que nenni ! ». De LFI au RN, en passant par tous les groupes, je n’ai entendu que des injures, des exclusives, sans aucun souci de l’intérêt général. C’est quand même incroyable de se proclamer majoritaire dès que l’on dépasse un peu les autres (et pas toujours)
Le bipartisme virtuel qui existait en France à disparu pour laisser place un éclatement complet. Il va falloir apprendre à chacun à mettre de l’eau dans son vin et apprendre à gouverner à plusieurs, où nous finirons par passer du multipartisme au parti unique. Et là, je crois que je retournerai en Belgique, où attendre qu’un gouvernement représentatif et efficace se mette en place, même au bout de 500 jours, n’est pas un problème mais la solution !!!
L’analyse de Dominique de Villepin chez Pujadas !!!
Financial Times : Les mieux placés pour être nommé Premier ministre
Si votre père disait ça M Jorion au sujet des gouvernements de type « gestion des affaires courantes », c’est bien que les grandes décisions étaient prises ailleurs. L’absence de ligne politique en ces endroits devient un atout : la garantie de l’immobilisme.
Cela n’aurait pas convenu à Danton et Robespierre…qui auraient bien été incapables de faire avancer quoi que ce soit…
findutravail.net
Je me demande quelle sont les cotes de ces « tractations » chez les bookmakers, La trahison du PS doit avoir une cote assez voisine d’une victoire du Real… Mais mon Dieu que c’est long ! La grenouille nage vraiment lentement ou la rivière est particulièrement large je ne sais. En fait je crois que c’est les LR qui bloquent, s’ils s’étaient alliés a Macron ya belle lurette que le PS aurait suivi… Parce qu’au final ça se finira comme ça, c’est la seule majorité absolue qui puisse être constituée (majorité par abstention mais majorité quand même, c’est suffisant pour le 49.3). Quoiqu’il en soit se moquer du monde aussi longtemps c’est du pain béni pour le RN. Le pitoyable le dispute au pathétique, c’est comme le gros temps, on a beau s’y attendre on échappe pas à la nausée…
@BasicRabbit en autopsy Cet énoncé parfaitement descriptif pour la lumière est cependant curieux car il n’est pas causal mais empreint…
Le niveau a déjà depuis longtemps dépassé celui de la crise des missiles de Cuba en octobre 1962 !!! A…
Peut-être l’ai-je déjà écrit ici mais un ami disait que ce n’est pas le peintre qui choisi le paysage mais…
Rectif : Le skieur progressiste (et non progressif)
@Khanard Thom : « Tant qu’on n’aura pas mis sur pied une catégorisation du métabolisme permettant une discrimination plus fine que…
La ‘crise de Cuba’ se poursuit actuellement sur un plan économique, la destruction est en cours, la population la plus…
@Khanard Thom a écrit un article intitulé « Sur l’innovation »*. Il se termine ainsi : « Décourager l’innovation Les sociologues et les…
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@Garorock Il semble que l’U.E. ait prohibé l’usage (même la fabrication) de mines anti-personnelles. Il serait normal que les zones…
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