Royaume-Uni, États-Unis, France : le ressentiment ne mène à rien, ni en politique, ni dans la vie de tous les jours
Et à propos de peinture et de paysage, il y a le traité de peinture du moine « Citrouille amère » Shitao.…
*Godot est mort !*
Royaume-Uni, États-Unis, France : le ressentiment ne mène à rien, ni en politique, ni dans la vie de tous les jours
j’étais en train de regarder cette vidéo lorsque j’ai constaté que vous même en aviez faite une : la voici :
ça vaut le détour .
The British people fired first 🙂
Dans l’ombre du cœur, une rancœur cachée,
Ressentiment, douleur non avouée,
Frustration amère, impuissance enchaînée,
Trouver la lumière, se libérer, espérer.
Oui, c’est un raz de marée pour la gauche, même si cette gauche est loin d’être celle de Corbyn ,c’est toujours mieux que la droite conservatrice.
Mais il ne faudrait surtout pas que Keir Starmer copie François Hollande et trahisse ses électeurs comme ce fut le cas en France, car on connait la suite, une montée inexorable du RN, surtout qu’au Royaume-Uni un certain Nigel Farage pointe le bout de son nez au parlement, l’équivalent de Le Pen outre Manche .
Quant au ressentiment, oui mais bon, même avec une pince à linge et des gants en latex, personnellement voter pour un macroniste c’est mission impossible.
Alex,
Quel est le sentiment le plus pénible ? La rage de l’impuissance (si c’est bien ce qui vous bloque) ou la honte ? L’une est intermittente (sur une vie) mais immédiate, l’autre est éternelle (si justifiée) mais à venir. Vous choisissez.
C’est à force d’être tout le temps et seulement fâché que l’on devient facho .
S’abstenir ou voter blanc ce n’est pas forcément garder les mains propres.
Il est difficile de comparer ce qui se passe en matière électorale au Royaume-Uni avec ce qui se passe dans divers autres pays, dont la France, en raison du mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour adopté dans ce pays:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Scrutin_uninominal_majoritaire_%C3%A0_un_tour
Les résultats avec le scrutin uninominal majoritaire à un tour
Résultats préliminaires partiels nationaux (649 sièges sur 650)
Parti===========> Votes % => Sièges => +/-
Parti travailliste ====> 33,90% => 411 => en augmentation 209
Parti conservateur ==> 23,60 % => 121 => en diminution 244
Reform UK =======> 14,30 % => 5 => en augmentation 5
Libéraux-démocrates => 12,10 % => 71 => en augmentation 60
Parti vert =========> 6,80 % => 4 => en augmentation 3
Parti national écossais=> 2,40 % => 9 => en diminution 39
……..
Remarques concernant le raz-de-marée des élus travaillistes.
1- le mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour permet au parti étant en tête d’avoir l’élu ,sans passer par un deuxième tour.
Problème de représentativité
Le scrutin majoritaire à un tour permet l’élection d’un représentant qui peut se révéler minoritaire (une majorité d’électeurs ayant voté contre lui ou n’ayant pas voté pour lui).
Exemple : lors d’une élection, le candidat A recueille 25 % des voix, les candidats B, C, D et E obtenant respectivement 22 %, 19 %, 18 % et 16 % des voix. Le candidat A est élu, cependant, 75 % des électeurs se trouvent dans l’opposition. ( info wiki du lien de Tout me hérisse)
Le parti travailliste avec 33,9% des voix a obtenu 63% des parlementaires.
C’est très bien et c’est une situation positive avec 5 années de mandature.
Le parti travailliste ne prévoit pas de réintégrer l’UE mais prévoit de négocier de nouveaux accords commerciaux.
2- avec ce type de scrutin , en France on aurait eu un RN largement majoritaire sans possibilité de front républicain au 2ième tour.
3- Reform UK avec 14,3% des voix est le troisième parti en terme de votants et a 5 parlementaires
Les libéraux-démocrates avec 12,1% des voix ont 71 parlementaires
Reform UK ( émanation de l’UKIP) est un parti nationaliste de droite radicale ( voire d’extrême droite) dirigé par Nigel Farage , un des grands artisans du Brexit
l’UKIP était le premier parti britannique au Parlement Européen avant le Brexit
Aux élections de 2019 il avait 2% des voix et 0 parlementaire.
Un des objectifs de Reform UK est d’absorber les conservateurs.
L’on discerne bien les inconvénients (et avantages?) dans chaque système de scrutins adoptés par les pays démocratiques en Europe.
Le vote à la proportionnelle donne l’image la plus proche de la réalité concernant les désirs du corps électoral à une époque donnée, l’inconvénient majeur, est l’obligation de trouver le meilleur consensus pour former ensuite l’équipe exécutive qui sera chargée de diriger le pays.
Quant au système majoritaire à un ou deux tours, il est censé aboutir à la mise en place d’une équipe exécutive stable tout au long de la législative, stabilité qui ne peut être assurée que si le gagnant consent à tenir compte des proportions acquises par les opposants (ce vote m’oblige… !?)
https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membres/elections-legislatives-comment-vote-t-on-dans-l-union-europeenne/
La situation particulière de la France en ce moment résulte d’un manque d’analyse approfondie concernant les désirs du corps électoral et abouti à cette impasse qui sera difficile à contourner.
Cette question du régime électoral est pour moi essentielle. D’abord, dans un régime proportionnel, pour un territoire donné (i.e. un département) vous avez plusieurs élus sur un même territoire (par ex, en Isère, neuf), en fonction de l’arithmétique des votes ; et les listes comportent plusieurs noms. Cela donne par ex ; trois RN, trois Fr. Pop, 2 Ensemble, 1 LR. Donc a) la représentation est plus diversifiée et plus proche des opinions du territoire ; b) il y a des systèmes de répartition qui donnent une prime aux grands contre les petites listes ; c) il n’est pas utile de changer la géographie électorale. (Donc moins de frustration et moins de rejet des élus).
Ensuite, il y a effectivement une négociation très longue et très précise sur le programme à effectuer durant cinq ans, avec quel budget (et chaque force choisit le ministère selon les points du programme qui lui tiennent à cœur) ; durant cette négociation de plusieurs mois, l’ancien gouvernement gère « les affaires courantes », sous contrôle du nouveau parlement. (Donc peu de lois « surprise » en cours de mandat).
Dans ces régimes « proportionnels », le leader est donc fort contraint par le programme conclu, et par le contrôle parlementaire de la majorité. C’est souvent le premier ministre. Il y a un dirigeant « constitutionnel » (Roi ou président) qui assume la continuité du pouvoir, mais avec très peu de pouvoir (comme aussi en G.B./UK d’ailleurs).
A contrario, le pouvoir de la 5e république française est une quasi dictature (un pouvoir perso fort), avec une chambre « introuvable », avec une grande liberté de programme et avec un énorme pouvoir, même avec un gouvernement minoritaire….
@ Chabian 17h50
« le pouvoir de la 5e république française est une quasi dictature »
Oui, tout à fait vrai, et on risque de le constater si Macron applique l’article 16 de la constitution comme il en a le pouvoir : disparition des pouvoirs législatifs et judiciaires, tout est entre les mains d’un seul homme.
Macron a déjà bien débroussaillé, sur le plan répressif les forces de l’ordre ont été à la hauteur , LBD et mutilations impunis, tout est en ordre de bataille pour dissuader tout mouvement, surtout que 50% des forces de l’ordre vote RN.
L’ennemi à abattre en priorité c’est bien sûr LFI, le seul qui ose avoir comme programme de faire baisser les revenus des ultras-riches , d’où le rouleau compresseur médiatique contre Mélenchon, imaginez Demorand ou Salamé passer de 25000 euros par mois à 10000, donc il faut l’abattre.
Dans tous les cas de figure, on entre dans le dur et malheureusement le bloc bourgeois a sa roue de secours : le RN.
Ouais en même temps l’abus de drogue est nocif à la santé mentale !
Et je ne vous fais pas l’article !
Tu vas nous faire des coms lapidaires et chiants jusqu’à demain soir 20H ?
Dernières heures de la trève?
Constipation?
😊
Je suis au diapason des débats et des propositions.
Le parti travailliste a perdu en réalité Un million de voix par rapport à la dernière élection avec Corbyn.
Oui, mais avec l’électorat mobilisé « moyen petit » vu les sondages au beau fixe depuis 18 mois…
A la différence des précédentes élections où l’enjeu était plus net.
Autre remarque concernant les élections du Royaume Uni.
Ces élections ont enregistré le plus bas taux de participation depuis 1 siècle :
28.446.300 / 48.214.128 soit exactement 59%
https://www.statista.com/statistics/1050929/voter-turnout-in-the-uk/
Plus bas qu’en 2001
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_g%C3%A9n%C3%A9rales_britanniques_de_2024#R%C3%A9sultats
Jeremy Corbyn, exclu du parti travailliste par Starmer , a été élu en tant qu’indépendant face au candidat travailliste.
https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-champion-de-gauche-Jeremy-Corbyn-bat-le-parti-travailliste-et-remporte-son-siege-au-parlement-47317037/
Ce qui est amusant, si je puis dire, c’est que Rishi Sunak est un ancien banquier d’affaire qui a décidé d’avancer le calendrier des élections. Ça ne vous rappelle rien ? Et il vient de se faire désavouer magistralement.
Rien à voir avec ce qui se passe passe en France. 😉
@ konrad 12h37
Une différence de taille quand même : au Royaume-Uni Rishi Sunak en avançant les élections savait qu’un Labour soft allait gagner haut la main, en France Macron savait que ce serait le RN qui en sortirait renforcé.
Et donner un coup de pouce à un parti comme le RN n’est pas anodin, à moins d’avoir un plan tordu pour la suite, ce qui n’est pas à exclure.
@Alex Le plus hypothétique serait que devant la difficulté ressentie au bout de 2 ans sans majorité à gérer la France (7 ans quand même au total), celà ne l’amuserait plus (ni Brigitte, qui n’envisageait pas d’attendre 2022) et que envisageant une démission après avoir fait tout ce qu’il avait à faire, anticipant des difficultés à venir reportées (dettes ..) il ne voudrait pas laisser les choses plus faciles à son successeur (histoire de soigner son image), en provoquant la dissolution , ultime tentative pour voir s’il a encore sa bonne étoile, avant de démissioner laissant ainsi la personne qui va le remplacer avec une chambre inamovible pour un an, avec un peu de chance, c’est tout l’enjeu des désistements actuels, sans majorité.
On va attendre dimanche soir pour faire le bilan des stratégies électorales.
En attendant, la stratégie « pinard et saucisson » de Fabian Roussel censé amadouer l’électorat populaire allergique aux « bobos végans des villes » n’a pas donné les résultats espérés.
La gauche n’a pas d’autre choix que de commencer à réinventer le « contrat social », ce qu’elle ne fait pas du tout en ce moment, avec son programme « traditionnel » de gauche.
Plus elle tarde, et plus les conséquences de la fin du travail humain – trafics, agressions, chômage, dette, dégradation des services publics – produiront du ressentiment.
Et il ne reste que 3 ans avant les présidentielles.
Ce qui me frappe en ce moment, c’est à quel point la politique se détache de la réalité économique. Au centre du débat, un gouvernement d’union nationale peut-il se faire avec Mélenchon ou pas, Bardella est-il fasciste ou non, la gauche est-elle antisémite ou non, le président a-t-il bien fait de dissoudre ou non…
Alors qu’on devrait se poser la question qui vaille : comment se fait-il qu’on dépense un tiers du PIB de 1973 pour maintenir le système en place ?
J’ai cru comprendre qu’en France, la gauche devrait réfléchir et se remettre en question face au travail qui disparait inexorablement, alors, je me demande comment en Grande Bretagne, un parti « travailliste » peut produire ce raz de marée. Y aurait-il des leçons à recevoir de leur part…?
Pour les indécis comme Alex, les arguments pertinents de Dominique Strauss-Kahn même si ce n’est pas ma tasse de thé.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=strauss+kahn+lci+r%C3%A9cent#fpstate=ive&vld=cid:00311399,vid:CUeFmHnz9OU,st:0
Est-ce que DSK nous donne des nouvelles de N Diallo ?
Certes 100 mds du RN c’est 4% de PIB, ok, mais DSK ne nous donne aucun élément d’analyse sur la croissance régulière de la dette ces derniers 40 ans. On est passé de quelques % du PIB à 130% du PIB de dette juste pour rigoler ? (bon je dois avouer, je n’ai pas regardé jusqu’au bout…)
findutravail.net
Oui, il faut aller voter… On verra ensuite comment s’organisera cette chose, Oh!!! Horreur démocratique absolue!!!, que l’on appelle les coalitions… Chose qui marche très bien dans ces modèles de tyrannie que sont la Belgique ou l’Allemagne. J’espère que vous aurez saisi l’ironie de mon propos…
Quant à l’extrême droite, il faudra que l’on m’explique pourquoi ces gens qui mettent si haut la préférence nationale passe leur temps depuis les Emigrés de 1789, en passant par les Versaillais et les Vichyssois à demander l’aide de l’étranger pour arriver au pouvoir… Aujourd’hui, c’est Poutine, hier c’était Hitler, l’Empereur de Prusse et avant l’Empereur d’Autriche…
On dirait que leur ressentiment est destiné d’abord au peuple français. Il suffit de discuter avec l’un d’entre eux loin des médias pour les entendre mépriser à mot dur ce peuple trop mou et surtout… trop désobéissant que sont les Français à leurs yeux.
Pétain leur avait donné le pouvoir, pour enfin nous mâter, nous forcer à l’obéissance des traditions et de la religion, dont les gens déjà à l’époque se foutaient pas mal…
Car ils se rêvent en petit mafieux de quartier, s’imaginant la bave aux lèvres, les puissants leur quémandant des services. Ils n’ont pas de rêve de grandeur, juste des rêves de pognon facile, et de gens soumis à leur volonté…
Alors ils espèrent toujours que l’étranger, Russe, Allemand, Autrichien, depuis toujours venu de l’Est, les aide à mettre en place leur petit business où nous devrons payer rubis sur l’ongle pour grappiller des miettes de liberté…
Ils se voient en Napoléon, ils sont à peine des hommes de main d’un Capital qui lui continuera de se gaver, en les laissant priver toute une population de liberté et de choix.
@Claude Roux Mais alors pourquoi ne se réjouissent-ils pas d’une main d’oeuvre immigrée acceptant les tâches dénigrées, peu coûteuse et volontairement attirée ?
Un message de Mediapart : Contre le RN, face à nos consciences
Chère lectrice, cher lecteur,
À l’issue du premier tour des élections législatives anticipées, les possibles se sont dangereusement rétrécis : soit l’extrême droite obtient la majorité absolue le 7 juillet et forme un gouvernement à sa botte, soit les électeurs et les électrices fidèles aux valeurs démocratiques, humanistes et progressistes se rassemblent pour empêcher ce désastre, par-delà les positionnements irresponsables de dirigeants politiques ayant perdu tout cap éthique – et stratégique.
Le 30 juin, le rouleau compresseur du Rassemblement national (RN) a fait table rase du passé, laminant les forces macronistes et balayant l’espoir, à gauche, d’une alternative radicale de progrès social.
Dans cet entre-deux-tours crépusculaire, face au risque de voir la démocratie mourir dans l’obscurité, il n’y a plus qu’une bataille qui vaille : empêcher le parti de Jordan Bardella d’accéder au pouvoir en votant pour le ou la candidate en situation de le battre. Aucune voix ne peut manquer dans la lutte antifasciste. Face au péril, il est de notre devoir de hiérarchiser les dangers et de répondre à une question aussi binaire que terrible : sommes-nous prêt·es à laisser l’extrême droite présider à la destinée de nos vies ?
Aux gaullistes, démocrates, républicains, humanistes, à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans les principes d’égalité, de solidarité et de fraternité au cœur de l’histoire de France, il faut rappeler que de la Révolution au Conseil national de la résistance, en passant par l’affaire Dreyfus et les mobilisations antifascistes des années 1930, la France n’a pu se sauver ou renaître que dans l’alliance des différences, en surmontant les désaccords sans renoncer aux principes.
C’est pourquoi, face au danger imminent, Mediapart s’est mobilisé, aux côtés de syndicats et d’acteurs de la société civile, en appelant à s’unir, dans toutes nos diversités, pour la défense de nos libertés, lors de deux grands événements publics, organisés jeudi 27 juin et mercredi 3 juillet, Place de la République à Paris et retransmis en direct sur les sites de l’ensemble des médias partenaires.
Toutes et tous à République! Pour un front démocratique contre l’extrême droite
Dans des moments si sombres, où la menace n’a jamais été aussi forte, il faut rappeler que tout ne se vaut pas. Le RN n’est pas une formation politique comme les autres. Son accession au pouvoir ne serait pas simplement synonyme d’aggravation des politiques conservatrices déjà à l’œuvre. Elle symboliserait la victoire des ennemis de l’égalité et, à ce titre, constituerait un point de bascule dans un régime politique en totale rupture avec la manière dont la France s’est construite depuis 1789. Malgré deux décennies de « normalisation », la « préférence nationale » reste au cœur de son programme, de même que le tri entre les Français·es, selon leurs origines.
La boussole de l’égalité est en danger : nous préférons devoir la défendre face à celles et ceux qui la blessent et la trahissent que la laisser s’échapper définitivement.
« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste » : cet appel de Victor Hugo, inscrit dans Choses vues, souligne l’importance de défendre nos droits fondamentaux, garants, s’ils sont saufs, même écornés, de la possibilité de se mobiliser, de manifester, de contester, c’est-à-dire d’exprimer notre vitalité démocratique.
Carine Fouteau
Présidente de Mediapart
@CarineFouteau
« il est de notre devoir de hiérarchiser les dangers »
Ben oui, dans l’immédiat en France oui. Mais ENSUITE, la gauche devra bien vite évoquer la FIN DU TRAVAIL HUMAIN qui produit ce désastre partout dans le monde, sinon c’est « rebelotte » au présidentielle 2027. Pourquoi la gauche n’a-t-elle pas dénoncé les mensonges du gouvernement sur le « plein emploi » ? L’extrême-droite était là, nichée dans ce mensonge de propagande !
(Le signal d’alarme n’aurait-il pas déjà dû être tiré aux dernières législatives, quand des candidats députés RN ont commencé à être élus au scrutin majoritaire à 2 tours ?)
Je viens d’écouter le sociologue Félicien Faury chez David Dufresne (Au Poste). Il nous met en garde contre une surexploitation médiatique de ces séquences mettant en scène le manque d’éducation et de maitrise des codes du langage chez certains candidats RN. En effet, elle pourrait décupler la hargne et le ressentiment de leur électorat contre « le système » dominé par « les bourgeois urbains éduqués » (pour rappel, voir la carte de répartition du vote RN). Contre-productif à son avis (je résume grossièrement, l’entretien dure plus de deux heures).
https://www.youtube.com/watch?v=9TOXCJtN9A4
P.S. ces candidats maladroits sont le reflet d’une situation politique particulière, un parti qui fait le plein de voix mais qui n’a pas de militants dans les territoires. Est-ce bon signe ou pas ?
Il y a en effet deux réactions possibles, selon qu’on est sensible au professionnalisme, à la compétence :
– Ils sont vraiment trop cons pour qu’on vote pour eux (l’argument peut convaincre les hésitants)
ou qu’on est motivé seulement par la rage :
– Comme je ne connais pas plus qu’eux les réponses, ils pourront dignement me représenter
Cela dit, je n’ai pas grand-chose à ajouter à ce que j’avais écrit en … et que j’ai rappelé récemment :
Extrait de Une vidéo de combat, le 2 septembre 2022 :
« … ce système en haltères où on est maintenant, avec une grosse masse de riches qui a accumulé de plus en plus d’argent qui est là et une grosse masse de pauvres qui ne reçoivent plus rien parce que ce sont les victimes de la numérisation et ils ne reçoivent que des clopinettes là-dessus, avec une barre extrêmement mince entre les deux.
On ne peut pas organiser un pays qui ne devienne pas fasciste ou autoritaire, totalitaire, autoritaire d’une manière ou d’une autre si on a un système en haltères. On ne pourra pas réconcilier les deux trucs et qu’est-ce qui va se passer ? Ça va être le fascisme qui va l’emporter. En plus, les pauvres – comme on l’a déjà vu depuis pas mal de temps – ne trouveront pas d’autre issue que de voter pour des leaders autoritaires qui vont leur promettre que tout va s’arranger demain et que dès que eux seront au pouvoir, eh bien, leur vie à eux va s’améliorer. »
La distribution en « haltère » relève de l’idéologie, pas de la réalité, qui reste en « cloche ».
Euh… on appelle ça une « image » !
La distribution « en haltère » relève de la religion (féroce) et de la physique (principe des vases communicants).
Exemple. L’argent que M Arnaut économise grace à la flat tax, il nous le prête (à la france: obligations) et il met les intérêts que ce pret lui rapporte à l’abri dans un paradis fiscal.
Il faut faire des dessins pour ceux qui croient que l’argent à une couleur ou une religion….
Le capitalisme est un virus qui se répand jusque chez les pauvres.
On ne trouvera pas le vaccin en allant crever des zodiacs!
On a déja la cloroquine avec la françaises des jeux et le figaro madame…
Il y a quelques années, on m’avait donné aussi l’image d’un sablier ⌛ avec l’angoisse des classes moyennes de glisser irrémédiablement vers le goulot étroit qui mène à la pauvreté et à la précarité donc l’insécurité.
Quand on vit dans l’insécurité et que les responsables de celle ci sont inatteignables, on se reporte sur le voisin différent qu’il est facile de stigmatiser. D’autant que les véritables responsables de la précarisation adorent jeter en pâture de pauvres hères sans défense. Le bouc émissaire nécessaire au maintien en place de systèmes inégalitaires joue une parfaite diversion.
@arkao
je suis globalement en phase avec M. Félicien Faury .
En survolant ce matin les titres d’information il apparait suite à un sondage et bien que finalement le RN « n’aurait pas la majorité absolue à l »AN .
Et là je crois rêver ! Nous sommes en pleine fenêtre d’Overton ! Grosso modo c’est mieux que ce ne pourrait être pire . Premier point .
Second point ce n’est pas en brandissant la menace à l’encontre d’une partie de la population que l’on va résoudre le danger . Car cette population est l’angle mort d’une politique d’individualisation voulue par un néo libéralisme pour fragmenter la société .
Alors si on veut ré équilibrer la métaphore de l’altère , bien que celle ci soit à bannir de notre vue , un nouveau projet de société basé sur une éducation populaire puisse voir le jour .
Les sachants doivent descendre dans la rue , sortir de Paris VIII . Tout un travail de collectivisation honnête du savoir doit s’imposer .
Nous avons un outil merveilleux à notre disposition pour accomplir cette tâche titanesque mais sachons nous en emparer et la diffuser au sein de cette population : l’IA .
Depuis quand les couteaux font la cuisine ?
Les IA sont déjà dans les moteurs de recherche, dans les réseaux sociaux, sur le terrain en Ukraine… au service de qui, de quoi ?
Il faudra trouver un support à l’IA magique qui transformera tout le monde en agneau. Ensuite, il faudra la faire accepter par tous les accros au shopping, aux joueurs de Loto, aux aficionados du foot, aux amateurs de fakenews et complot…
Il ne suffit pas que l’outil existe pour qu’il soit utilisé par tous, il faut aussi qu’il séduise te dirait les ingés marketing.
Enfin, pour une adoption en masse, il faut une adhésion, autrement dit que l’on « croit » en lui et en ses bénéfices. Dans le confusionnisme grandissant actuellement, c’est pas gagné.
Ah, j’oubliais, il y a peut-être des forces, des pouvoirs qui pourraient avoir envie de s’opposer à son développement, non ?
Oui, je suis casse pieds, je sais. Mais le mot IA n’est pas magique et dans l’histoire humaine, c’est quand même rare les fois où l’on a mis l’intelligence au pouvoir.
Seulement lors des phases d’aubaine énergétique pour faire court: certains chasseurs-cueilleurs des régions très poissonneuses du N-O américain, nous ouest européen pendant les trente glorieuses (application du programme du CNR). La parenthèse Front Populaire de 1936-37 est trop courte pour valder quelque chose.
Le New Deal serait presque une anomalie d’intelligence, sauvé à l’insu de son plein gré par la phase d’économie de guerre (on ne vend plus de voitures aux particuliers aux USA de 1943 à fin 1945 pour rappeler l’énormité du truc.)
C’est ce qu’il me semble aussi. On met en exergue des progrès sociaux qui sont avant tout des « accidents » liés à des conjonctures favorables, notamment l’affaiblissement du pouvoir capitaliste ou le détournement de ses objectifs ailleurs que sur la consommation intérieure.
@Pascal
Ne pas confondre algorithme et LLM , ensuite , et nombreux sont ceux ici qui le mettent en exemple , dont PJ, tout réside dans la manière dont on pose la question. Dès le début de ce grand débat qui nous agite au sujet des LLM et je l’ai dit , ce n’est pas la capacité à répondre de ceux ci (les LLM) mais bien notre compétence individuelle à poser les questions ( les jailbreak ) .
Pourquoi voulez vous, (c’est même à se demander si vous ne le souhaitez pas ? ) les IA’s feraient de nous des moutons ?
Justement vous dites « il faut une adhésion » et c’est là que le système institutionnel étatique doit prendre le relais .
Ne faisons pas avec les « IA’s » ce que l’on a fait avec l’éducation nationale , un objet de différenciation de classes .
Je ne suis pas naïf , je sais bien que selon les corpus d’apprentissage le risque de voir se développer un appareil idéologique d’état est grand , l’alter right californien , mais il ne faut pas désespérer et nous cantonner au rôle de moutons serait une grave erreur .
« Pourquoi voulez vous, (c’est même à se demander si vous ne le souhaitez pas ? ) les IA’s feraient de nous des moutons ? »
Voici la réponse :
https://www.ithink.fr/tech/ia-course-acquisitions-gafam/
A moins que vous ne considériez que les GAFAM font œuvres de bienfaisance et d’émancipation ?
Khanard n’est-pas plutôt vous qui confondez IA et LLM ? Les LMM ne sont que la partie émergée (grand public) de l’iceberg IA.
@Pascal
ah……. encore une fois mes propos sont mal exposés et prêtent à confusion . Il faudrait que je travaille mieux mes interventions et j’avoue très humblement que je n’en ai pas la motivation .
Désolé.
Faut qu’y en ait Poutou le monde.
Elections en France : l’extrême droite utilise l’IA pour appuyer ses messages politiques
(Extrait)
« La plupart des images de campagne générées par l’IA et utilisées par les partis français « véhiculent des messages anti-immigration, d’insécurité en France, d’absence de liberté d’expression, d’un système judiciaire défectueux et d’une faible protection de l’agriculture », selon le rapport d’AI Forensics.
« Les images sont utilisées comme une technique d’incitation à la peur pour dire que la France n’est pas en sécurité dans l’UE et qu’elle s’en prend aux personnes vulnérables de notre société », a ajouté Miazia Schüler, chercheuse à AI Forensics.
Ces images sont souvent « hyperréalistes », c’est-à-dire que l’utilisateur moyen peut clairement voir qu’elles ont été créées par l’IA, a expliqué Mme Schüler. »
@arkao En quelque sorte c’est l’indice qu’il ne s’agit pas (pour la grande masse) de politiciens professionels, qui habituellement peuplent les places dans les systèmes représentatifs, mais d’individus aussi représentatifs que s’ils avaient été tirés au sort .. le rêve en quelque sorte des gilets jaunes, avec sans doute un biais idéologique à l’acceptation de la candidature dans un parti sensible aux phénomènes d’immigration.
Les crash test c’est bien mais encore faut il que ça serve à quelque chose !
Visiblement le tout bénéfice, tout dividende n’en a que faire.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/17/les-deboires-de-boeing-entachent-fortement-sa-reputation_6233783_3234.html
Le néolibéralisme est à l’image de ce vieux conte de Nasruddin :
Nasruddin acheta un âne. Chaque jour, il devait, lui dit-on, donner à l’animal une certaine quantité de nourriture. C’était bien trop à ses yeux… Il décida donc de tenter une expérience: il allait habituer son âne à manger moins. De jour en jour, il réduisait donc sa ration en conséquence. Un beau jour, cependant, alors qu’il en était réduit à ne presque plus rien manger du tout, l’âne se coucha sur le sol et mourut.
– Ah! Quel dommage! s’écria Nasruddin. Si j’avais eu seulement un peu plus de temps devant moi, je suis sûr que j’aurais pu réussir à l’habituer à vivre sans manger…
Ramené à la politique, les partis depuis qu’ils sont financés par l’État dans sa grande générosité bien calculée par des gouvernements de droite, ont considéré qu’ils pouvaient se passer d’adhérents compliqués à gérer. Dans la logique des « élites » parisiennes (c’est une réalité), il suffit, sommes toutes, de se fier aux sondages, trop occupées aux guéguerres intestines pour briguer des postes et gérer des carrières bien confortables qu’on pourra ensuite valoriser dans le privé. En oubliant cependant que les sondages ne mesurent que ce qu’on leur demande et ne reflètent en rien la totalité d’une réalité. Le « coeur de métier » en politique est devenue l’entraînement médiatique des écuries électorales, en sous-traitant l’idéologie aux sondages et en se limitant à la culture des phrases chocs pour alimenter les projecteurs médiatiques.
Voilà pourquoi, on entend si souvent parler d’une « élite déconnectée ». Qui aujourd’hui relais la parole de la très grande majorité de la population ? Personne. Alors chacun est sommé, lors des élections, de choisir parmi des programmes qui ne les représentent pas mais auxquels ils doivent s’identifier pour justifier leur vote.
Est-ce que tous les électeurs du RN sont racistes, fascistes ? Certainement pas, mais où ont-ils la possibilité d’exprimer leurs frustrations, leurs peurs ?
Il fût un temps où syndicats et partis avaient force d’éducation (avec ses travers idéologiques certes) mais où la population se forme-t-elle aujourd’hui ? Cnews, LCI, BFM… dont l’orientation idéologique des actionnaires n’est plus à prouver, ou sur les réseaux sociaux dont les algorithmes favorisent nos plus bas instincts pour capter notre attention dans un shoot hypnotique de sérotonine.
Les crashs tests doivent servir à quelque-chose, non ? Peut-être à comprendre les causes d’un accident potentiel plutôt que d’incriminer immédiatement les ouvriers qui ont construit l’avion ou la responsabilité du pilote.
La « modernité » voulue par une minorité a mis en place des systèmes de décérébration des populations pour en faire des zombies consommateurs. Pourquoi incriminé la soi-disant connerie du peuple quand celle-ci est délibérément organisée ?
Contre qui, contre quoi devons nous nous battre ? A l’image de la culture réactionnelle qui domine aujourd’hui, nous faisons d’une élection l’alpha et l’oméga d’une transformation ou de l’évitement d’un dérapage puant mais que mettons nous (je m’inclus) en place en profondeur pour contrer cette dislocation de la société ?
J’entends l’énergie que déploie Paul de son côté et la générosité qu’il y a derrière. Mais ne sommes nous pas en train de mettre tous les oeufs dans le même panier de l’IA, alors que nous commençons seulement à savoir faire de la vannerie ?
Savons nous seulement ce qui dans l’IA (LLM) pourra faire basculer les esprits, les consciences quand celles-ci sont devenues consommation-mediatico-dépendantes ? Tout médecin travaillant sur la dépendance psychologique nous expliquera que la raison ne suffit pas.
Alors que faire de l’IA LLM, une nouvelle arme pour prendre le pouvoir ? Et que ferons nous de celui-ci dans le meilleur des cas ? Le confier à l’IA ? N’est ce pas déjà ce que fait le pouvoir chinois avec une population, certes, qui culturellement est déjà accoutumée à la soumission ? Qui dans la population aujourd’hui fera plus confiance à une machine pour gouverner qu’à des êtres humains ?
L’IA est un outil remarquable mais ne réduisons pas notre intelligence à une soumission béate à une intelligence supérieure. C’est déjà ce que nous avons cru faire dans nos « démocraties représentatives » et malheureusement, ce n’est pas l’intelligence qui est arrivé au pouvoir. De plus nous disposons d’une créativité qui a fait de l’être humain ce qu’il est aujourd’hui et dont l’IA LLM ne montre pas encore de prédispositions autonomes.
Que l’IA s’inscrive dans l’avènement d’une intelligence collective, un cerveau planétaire me semblerait plus judicieux mais là encore, il serait nécessaire de construire une éducation commune suffisamment puissante pour contre carrer le culte du « j’ai besoin de fric pour être heureux ». Si jamais l’idée vous avait traversé l’esprit, oublié vite l’éducation nationale qui n’est pas un outil d’émancipation et qui sera bientôt grabataire.
C’est ailleurs qu’il faut chercher, qu’il faut créer.
Que nos préoccupations électorales legitimes ne nous aveuglent pas sur des enjeux qui lui sont bien supérieurs.
Bonjour Pascal, sans doute un raccourci cognitif ludique de ma part contrastant avec votre analyse approfondie qui est un appel à l’action pour repenser nos structures politiques, éducatives et médiatiques afin de mieux répondre aux besoins et aux aspirations de la population.
Je trouve cette image du crash test tellement représentative de notre époque !
» Oui, je pense que l’intelligence artificielle peut effectivement devenir un outil très intéressant pour l’éducation populaire et la diffusion des connaissances scientifiques. Voici quelques raisons pour lesquelles l’IA pourrait être bénéfique dans ce domaine :
1. Accessibilité – Les chatbots et autres agents conversationnels basés sur l’IA peuvent rendre l’accès à l’information scientifique plus facile et plus convivial pour le grand public, en adaptant le langage et les explications au niveau de chacun.
2. Personnalisation – L’IA permet de proposer des contenus éducatifs sur-mesure, en fonction des connaissances et des centres d’intérêt de chaque utilisateur. Cela peut favoriser un apprentissage plus efficace et motivant.
3. Interactivité – Les systèmes d’IA peuvent engager un dialogue avec les utilisateurs, répondre à leurs questions et les guider dans leur compréhension des concepts scientifiques. Cela crée une expérience plus enrichissante qu’une simple consultation de contenus statiques.
4. Mise à jour dynamique – Grâce à l’IA, les contenus éducatifs peuvent être mis à jour en temps réel, pour refléter les dernières découvertes et évolutions scientifiques. Cela permet de lutter contre la diffusion de fausses informations.
Bien sûr, l’IA ne peut pas se substituer complètement à l’enseignement humain traditionnel. Mais elle peut certainement jouer un rôle complémentaire crucial pour démocratiser l’accès aux connaissances scientifiques »
Claude 3 (potentiel intermédiaire entre le club et le soviet)
Je crois qu’il est malheureusement trop tard pour faire marche-arrière. Le « trumpisme à la française », s’il n’est pas encore arrivé au pouvoir, a déjà infusé dans beaucoup, beaucoup d’esprits…
J’en veux à la gauche, et en particulier à LIONEL JOSPIN, qui n’a toujours pas eu le temps de comprendre ça ! Après ce qu’il a vécu en 2002, il a eu plus de 20 ans pour y réfléchir au calme à l’île de Ré, et … RIEN. (je précise que j’adorais Jospin quand j’avais 20 ans)
M Jospin, si jamais vous passez par ce blog, lisez ceci si vous avez une minute, entre deux bains de pieds sur la plage :
Un taux de chômage en baisse et un taux de pauvreté monétaire en hausse…comment est-ce possible ?
https://www.findutravail.net/index.html#s%C3%BBret%C3%A9
Message de Place Publique
L’extrême-droite peut prendre le pouvoir en France dans 48h et tout dépend encore de nous. De chacune, chacun d’entre nous.
J’entends partout des gens dire depuis hier que le danger d’un triomphe du RN s’éloigne et je lis d’innombrables commentaires ici assurer qu’il est donc inutile de se « salir les mains » en votant ce dimanche pour des candidats qui souvent nous rebutent.
Ce début de démobilisation des démocrates et des humanistes est précisément ce qui peut conduire à la victoire de l’extrême-droite.
Lorsque vous pensez que le barrage contre l’extrême-droite n’a pas besoin de vos voix, vous vous trompez.
Dans beaucoup de circonscriptions, l’élection va se jouer à quelques centaines ou quelques dizaines de voix d’écarts.
Si les vôtres manquent à l’appel, alors une majorité absolue RN n’est pas à exclure.
Si nous faisons tous comme ceux qui comptent sur les autres pour écarter le danger, le barrage ne fonctionnera pas. S’abstenir, c’est de facto consentir à une victoire du RN ce dimanche.
Et pourquoi attendre des autres qu’ils aillent aux urnes pour empêcher notre nation de basculer sous le contrôle de la famille Le Pen si on ne le fait pas soi-même ?
Comment être certains que les autres vont faire le travail malgré leurs préventions légitimes?
Si chacun suit cette logique, alors nous allons droit à la catastrophe.
Nous devons agir comme si le sort de notre pays dépendait de notre vote, du vote de chacun, chacune d’entre nous. C’est la base de la responsabilité citoyenne.
Il nous reste donc 48h pour convaincre tous nos proches qui songent à laisser les autres faire le travail à leur place. 48h pour les convaincre de voter contre le RN et ses alliés en prenant le bulletin disponible en face.
Ce dimanche, on vote. Et on fait voter.
Pour éviter le pire. Et continuer le combat.
Raphaël Glucksmann
M Gluksmann y-en-a marre de faire barrage. Maintenant il faut changer d’analyse : METTRE LA FIN DU TRAVAIL HUMAIN AU CENTRE DE TOUTE ANALYSE DE GAUCHE et en ANALYSER TOUTES LES CONSEQUENCES. Si vous ne le faites pas, de toutes façons, c’est rebelotte aux présidentielles…
– ruine de l’Etat et des services publics
– actes de délinquance, d’escroqueries, et attaques aux personnes à grande échelle
– impossibilité de subvenir à leurs besoins vitaux (se loger se nourrir se soigner)
– immigration massive vers les pays riches du nord, où se trouve concentrée la richesse
Oui je sais, ça ressemble à ce que dit l’extrême droite, mais ça n’est pas en niant les réalités qu’on peut faire un programme crédible de gauche.
Un taux de chômage en baisse et un taux de pauvreté monétaire en hausse…comment est-ce possible ?
https://www.findutravail.net/index.html#s%C3%BBret%C3%A9
V Rey
findutravail.net
“What Keir has done is taken all the left out of the Labour Party,” billionaire businessman John Caudwell, previously a big Tory donor, told the BBC. “He’s come out with a brilliant set of values and principles and ways of growing Britain in complete alignment with my views as a commercial capitalist.”
https://www.washingtonpost.com/world/2024/07/04/keir-starmer-uk-prime-minister/
C’est bien : un milliardaire content est inoffensif.
Dans le même article du Washington Post :
M. Starmer sera le dirigeant britannique le plus classe ouvrière depuis une génération, arrivant après un premier ministre qui, selon certaines estimations, était plus riche que les membres de la famille royale.
Lors de la campagne, M. Starmer s’est présenté en disant : « Ma mère était infirmière, mon père était outilleur ». Il a parlé de son enfance marquée par les factures impayées et les coupures de téléphone. Les pâtes « étaient un aliment étranger » dans son foyer, a écrit son biographe, M. Baldwin. La famille ne voyageait pas à l’étranger.
Quand on parle de crise écologique au RN, il répond « localisme » et ruralité.
Quand on lui parle de crise du système économique et financier il se contente d’évoquer le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration ; les dettes que la France devra rembourser. Et pour faire plaisir aux électeurs il en rabat volontiers sur ses différentes promesses. Il n’y qu’à demander pour obtenir satisfaction.
Ainsi, le RN qui ne pense qu’au fric montre-t-il- le peu d’intérêt qu’il accorde aux sujets que d’autres trouvent fondamental. En réalité il a bel et bien préparé un véritable projet. Nous ne devrions pas tarder à le connaître.
Il agira sans doute du retour à la féodalité d’une nation entièrement privatisée constituée de micro-états.
Des sondages semblent pronostiquer une absence de majorité pour le RN, cependant des études statistiques plus poussées sont bien moins catégoriques et la marge d’incertitude est suffisamment élevée pour ne pas baisser la garde (du genre bon, ça va bien se passer, je peux aller à la pêche).
https://x.com/marc_vanguard/status/1809273135461707838
en résumé : votez dur , votez mou mais votez dans le trou !
Et à propos de peinture et de paysage, il y a le traité de peinture du moine « Citrouille amère » Shitao.…
Il y a les conditions favorisantes mais il faut aussi les personnages clés : ceux auxquels une multitude s’identifie, rendant…
NOUS FAISONS PARTI DU PAYSAGE et nous agissons sur lui pour le modeler ou le déformer (le paysan comme l’ouvrier…
@Khanard Thom : « L’opposition entre une singularité créée comme un défaut d’une structure propagative ambiante, ou une singularité qui est…
Il ne faut pas s’obnubiler par « l’image du dirigeant », que ce soit Poutine, Trump, Macron, Pinochet, etc. C’est une focale…
Comme un regret … après une candidature( à l’investiture démocrate) sabotée de l’intérieur.. … » Aux Etats-Unis, la gauche tente de…
C’est beau !
@Alex, Je suis d’accord avec vous. L’élection de Trump à ce stade avant la Troisième Guerre mondiale… Je suis curieuse…
@BasicRabbit en autopsy Cet énoncé parfaitement descriptif pour la lumière est cependant curieux car il n’est pas causal mais empreint…
Le niveau a déjà depuis longtemps dépassé celui de la crise des missiles de Cuba en octobre 1962 !!! A…
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