Il était une fois une syndicaliste, elle n’a jamais eu peur
Des voyous et des gangsters, et des finauds de l’entreprise…
Et des shérifs adjoints qui faisaient des descentes.
Elle se rendait à la salle des syndicats lorsqu’une réunion était convoquée
Et quand les gars de la compagnie venaient dans les parages
Elle a toujours tenu bon.
« Oh, vous ne pouvez pas m’effrayer, je suis fidèle au syndicat
Je suis fidèle au syndicat, je suis fidèle au syndicat
Oh, vous ne pouvez pas m’effrayer, je suis fidèle au syndicat
Je reste fidèle au syndicat jusqu’à ma mort. »
Cette syndicaliste a su déjouer les pièges des espions de l’entreprise
Elle ne s’est jamais laissée berner par un larbin de l’entreprise
Elle organisait toujours les gars
Elle obtenait toujours ce qu’elle voulait quand elle demandait un meilleur salaire
Elle montrait sa carte au garde de l’entreprise
Et voici ce qu’elle disait :
« Oh, vous ne pouvez pas m’effrayer, je suis fidèle au syndicat
Je suis fidèle au syndicat, je suis fidèle au syndicat
Oh, vous ne pouvez pas m’effrayer, je suis fidèle au syndicat
Je reste fidèle au syndicat jusqu’à ma mort. »
Maintenant, vous les filles qui veulent être libres,
Vous devez prendre un petit conseil de moi :
Trouvez-vous un homme qui soit syndiqué et luttez ensemble pour la liberté
Parce que la vie de couple n’est pas difficile si vous avez une carte syndicale
Et un homme syndiqué a une vie heureuse s’il a une femme syndiquée.
« Oh, vous ne pouvez pas m’effrayer, je suis fidèle au syndicat
Je suis fidèle au syndicat, je suis fidèle au syndicat
Oh, vous ne pouvez pas m’effrayer, je suis fidèle au syndicat
Je reste fidèle au syndicat jusqu’à ma mort. »
Oh, encore une fois
Je n’ai pas le choix, je ne peux pas m’empêcher de m’en aller.
Je m’en tiens au syndicat, je m’en tiens au syndicat
Oh, tu ne peux pas m’effrayer, je reste fidèle au syndicat
Je reste fidèle au syndicat jusqu’à ma mort
Woody Guthrie (1940) sur une mélodie de Robert Schumann (1848)
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