Les vrais enjeux : la question du travail, les vieux conflits non-résolus, l’environnement
Beau projet pour une « start-up » ! Elon Musk n’aurait pas 8 millions d »€ pour éliminer un concurrent encore plus radical…
*Godot est mort !*
Les vrais enjeux : la question du travail, les vieux conflits non-résolus, l’environnement
Si je m’en réfère aux commentaires des insoumis sur Médiapart, les soutiens à la personne de Saint méluche semblent quelque peu s’éroder.
Les banques vont bientôt rentrer dans la danse. Le « prince » va dire que nous ne sommes pas raisonnables. Trop dépensiers. Trop inconséquents, etc…
» François Hollande est candidat aux élections législatives en Corrèze
L’ancien président de la République François Hollande (Parti socialiste, PS), également ancien maire de Tulle (Corrèze), a annoncé samedi au quotidien régional La Montagne sa candidature dans la 1re circonscription de Corrèze. Une information confirmée à l’Agence France-Presse par son entourage.
Jeudi soir, l’ancien chef de l’Etat s’était dit « favorable » à l’union à gauche sous la bannière du Nouveau Front populaire pour faire barrage à l’extrême droite. »
Pas besoin de chercher midi à quatorze heure , vous allez apprendre cette petite chanson et répéter en boucle en sautillant :
chonchon le merluchon
chonchon la merluchette
chonchon merluchon
chonchon merluchette ( 50 fois )
La France et sa situation vue de l’étranger:
Petite analyse hispanique de la situation:
https://www.msn.com/es-es/noticias/internacional/macron-se-ha-hecho-un-cameron-o-un-s%C3%A1nchez-las-claves-de-la-crisis-ante-las-elecciones-en-francia/ar-BB1og88Z?ocid=msedgntp&pc=SMTS&cvid=6ef6cdf590d64d98be49bfde9d5269e3&ei=9
Macron est-il devenu un Cameron ou un Sánchez ?
Les clés de la crise avant les élections en France
Carmen Rengel
« Surprise »,
« saut dans le vide »,
« coup audacieux »,
« impasse »,
« pari gigantesque »,
« un éclair ».
La presse française s’est réveillée lundi 10 juin, avec les gros titres du tremblement de terre :
le président Emmanuel Macron a avancé les élections législatives aux 30 juin et 7 juillet, aux premier et deuxième tours.
Les bulletins de vote pour les élections européennes étaient encore chauds, dans lesquels la droite radicale du Rassemblement national avait balayé près de 32% des voix, mais un autre protagoniste s’était glissé à la une des journaux.
Le président libéral leur volait la fête et appelait les citoyens à montrer si, au-delà de la politique apparemment distante de Bruxelles, ils voulaient vraiment ou non que des ultras dirigent leur république.
Un mouvement du genre « voilà » et « laissez-les se pendre avec leur corde », pour le dire franchement.
Le fait est que le pays voisin est confronté à une crise dont personne ne sait comment il va émerger.
Les analystes s’accordent à dire que, vraiment, Macron n’avait aucune obligation de prendre cette mesure ou des raisons apparentes pour cela et c’est de là que vient la racine de la surprise.
Pendant la campagne, il avait nié que les résultats des élections communautaires allaient avoir un impact sur la politique dans son pays, mais il a changé d’avis :
les sondages étaient dans la rue depuis une heure, il n’y avait même pas de données définitives, lorsqu’il est apparu à la télévision et a annoncé sa bombe.
La convocation anticipée d’élections législatives est le pouvoir du président, mais lorsque l’Assemblée nationale – l’équivalent du Congrès espagnol des députés – est bloquée ou bloquée et ne peut pas prendre de décisions politiques.
Il n’y a eu que cinq précédents dans la France moderne, la dernière fois, en 1997.
En ce moment, dans l’hémicycle, il date de juin 2022. Le parti Renaissance de Macron a perdu sa majorité absolue et compte 247 sièges sur 577, 131 pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (l’alliance de gauche à l’époque) et seulement 89 pour les ultras de Marine Le Pen.
Les Républicains, la droite classique, en ont 74 et la Fédération de la gauche républicaine en a 22.
Les libéraux sont faibles et ont cherché des majorités spécifiques ces dernières années, bien que Macron se caractérise précisément par son personnalisme et son peu de flexibilité pour débattre.
L’Assemblée est de plus en plus paralysée et si certains accords ad hoc ont été sauvés, c’est parce qu’elle a cédé aux républicains pour adopter des lois.
Pour le reste, Macron a avancé avec des décrets qui n’ont plu ni à l’opposition ni aux alliés potentiels et, encore moins, à l’opinion publique.
Les pensions servent de bouton.
Macron, qui est au pouvoir depuis sept ans, aurait pu tenir ainsi, par à-coups, pour le reste de la législature.
Les options ont été variées face au succès du Rassemblement national :
* ne rien faire,
* procéder à un remaniement du gouvernement,
* approuver des politiques de sécurité ou d’immigration plus à droite qui satisferaient cet électorat ou
* faire des renoncements dans son programme, comme le durcissement des conditions d’accès aux allocations chômage.
Mais il est allé vers la sortie la plus compliquée.
Alain Duhamel, analyste de la carrière du président, en donne l’explication la plus claire dans le New York Times :
« Je suis étonné, comme presque tout le monde (…)
Mais ce n’est pas de la folie, ce n’est pas du désespoir, c’est un risque énorme de la part d’un homme impétueux qui préfère prendre l’initiative plutôt que d’être subjugué par les événements », explique-t-il.
Il y a une raison pour laquelle il a intitulé son livre:
Emmanuel, le casse-cou.
La question est maintenant de savoir si Macron est devenu un Cameron ou un Sánchez avec ces élections.
* David Cameron, alors Premier ministre du Royaume-Uni, a convoqué un référendum sur le Brexit en 2016 parce que la droite et les populistes faisaient pression, convaincus que ses citoyens feraient tomber le plan et que les cris seraient réduits au silence.
Résultat : son pays ne fait plus partie de l’Union européenne et son parti a englouti près d’une décennie de crise.
* Pedro Sánchez, pour sa part, a convoqué des élections en juillet de l’année dernière, avec la présidence du Conseil européen entre ses mains, après les résultats des élections locales et régionales de mai, qui ont laissé le PP vainqueur en termes de voix et de conseillers.
On l’appelait tout, du kamikaze jusqu’au bas, et bien que le PSOE ait été la deuxième force, il a réussi à se forger une investiture et une majorité législative qui le maintient toujours à La Moncloa.
Que sera Macron lorsque le dépouillement se terminera le premier dimanche de juillet ?
Les scénarios:
Frédéric Kempe, analyste à l’Atlantic Council, affirme que le président français « semble parier sur l’une des deux issues suivantes ».:
* La première et la meilleure chose pour ses intérêts serait « si les électeurs des élections anticipées révoquaient les votes de dimanche dernier » qui ont fait du parti de Le Pen la gagnante, 31,37 % des voix contre 14,6 % pour Macron.
« C’est aussi le résultat le moins probable.
Les propres partisans de Macron considèrent qu’une victoire au premier tour, le 30 juin, ou au second tour, le 7 juillet, est douteuse.
Macron est impopulaire, le taux de chômage en France est élevé, les préoccupations concernant l’immigration ont mobilisé de nombreux citoyens pour soutenir les partis d’opposition, et il y a un fossé croissant entre les électeurs et les dirigeants politiques français », indique le rapport.
Maintenant, après le choc de l’appel, Macron va se mobiliser intensément avec ce message anti-ultra, disent les experts, car il est vrai que, généralement, au second tour, les électeurs ont toujours abandonné Le Pen (les Français l’ont refusée à la présidence trois fois et cinq fois à son père, Jean-Marie).
Ils l’ont porté jusqu’à la lutte finale, mais ils ne lui ont pas donné leur soutien, parce que le vote de la gauche, du centre et de la droite s’est joint contre lui.
C’est ce en quoi Renacimiento fait confiance.
Macron veut savoir si ses citoyens sont vraiment désireux qu’ils les gouvernent ou, ces dernières années, ils ne les ont soutenus que parce qu’ils sont la voix discordante, les querelleurs, les râleurs, qui ont ramassé (très intelligemment) leur propre fatigue en l’absence de solutions, et maintenant ils vont reculer devant la possibilité réelle d’avoir un Premier ministre d’extrême droite.
Il espère que, même s’ils gagnent, ils n’auront pas de majorité réalisable et que le reste des blocs, d’une manière ou d’une autre, s’additionnera et les déplacera.
Le résultat « le plus probable » est
* le second, « que pour le reste de son mandat présidentiel, qui court jusqu’en 2027, Macron gouverne avec un Premier ministre du Rassemblement national dans ce que les Français appellent la cohabitation ».
Ce n’est pas quelque chose de nouveau, il y a eu des exemples d’un président conservateur avec un Premier ministre socialiste et vice versa, mais un mélange de libéral et d’extrême droite est une hypothèse sans précédent.
« Bien qu’il soit peu probable que le Rassemblement national remporte la majorité absolue des 577 sièges de l’Assemblée nationale, il est très probable qu’il émerge comme le parti le plus fort. Le Pen, qui a l’intention de succéder à Macron à la présidence en 2027, proposerait son protégé, Jordan Bardella, 28 ans, comme Premier ministre. Bardella, le fils populaire d’un immigré italien, a mené la campagne au Parlement européen et a mobilisé le vote anti-immigrés avec le slogan ‘La France disparaît’ », se souvient-il.
Si cela se produit, les ultras, qui n’ont guère d’expérience de gestion dans des entités locales ou régionales parce que le cordon sanitaire a fonctionné, devraient voir s’ils peuvent vraiment mettre en œuvre leur programme, avec leurs mesures drastiques anti-immigration ou leurs mesures draconiennes dans les campagnes, leurs promesses de sécurité et de justice et leurs centrales nucléaires.
Tout ce qu’il faut payer, tout ce qu’il faut mettre en œuvre, Macron dénonce depuis des années que ce n’est ni bon ni réaliste et que, s’il faut l’appliquer, ils vont s’effondrer.
Et s’ils le font, les élections présidentielles du 27 arriveront, auxquelles Macron ne pourra plus se présenter en raison de la limitation des mandats, et les ultras ne toucheront pas à l’Elysée, car les Français les puniraient pour leur mauvaise façon de diriger l’exécutif.
Cela les détruirait en tant que force viable au gouvernement, alors qu’ils crient maintenant qu’ils sont « prêts à gouverner ».
Une autre chose est la barbarie de cette entrée de radicaux dans un pays avec un passé, qui a lutté contre les nazis et a également eu un cabinet collaborationniste, celui de Vichy, pendant quatre ans.
Les risques de l’audace
Robert Zaretsky, professeur d’histoire à l’université de Houston, écrit dans Foreign Policy, pour sa part, que quoi qu’il en ressorte, Macron pose avant tout un défi aux électeurs, aux citoyens:
* Il les « force » à se présenter, à prendre les rênes et à dicter l’ordre du jour en même temps.
Le président « se targue toujours de prendre des mesures audacieuses » et celle-ci en est une, car il soulève à nouveau l’idée de :
« soit moi, soit le chaos »
qui lui avait déjà donné des résultats lors des élections présidentielles de 2017, lorsque de nombreuses personnes ont voté pour lui au second tour : le »nez couvert »,
comprenant qu’il était toujours, malgré les gilets jaunes, la réforme des retraites ou les touches sur l’université,
mieux que Marine Le Pen.
« Cependant, la stratégie de Macron risque de devenir le mal dont elle est censée être le remède.
Depuis 2017, il a toujours présenté l’avenir de la France comme une bataille manichéenne entre:
les forces du bien, ou macronisme, et du mal, ou lepenisme.
Mais dans ses efforts pour attirer les électeurs conservateurs de son côté, Macron a sombré à plusieurs reprises dans les eaux toxiques du lepenisme, plus récemment avec l’adoption forcée d’un projet de loi sur l’immigration qui refuse certains avantages sociaux aux non-nationaux, ainsi que la citoyenneté automatique à leurs enfants », note l’analyste.
Cependant, son intelligence dans le mouvement se démarque : il paralyse le parti des ultras après avoir remporté les élections européennes, les oblige à entrer en campagne sans solution de continuité (pour l’instant ils ne savent que lancer des avertissements que sans eux le loup arrive, c’est-à-dire la gauche),
il amène la gauche à s’unir pour survivre (ce qui a déjà été convenu en un temps record, ce qui montre l’urgence du moment) et génère une crise chez Les Républicains, qui se promènent avec leur leader, ou ancien leader, Eric Ciotti, qui a fait exploser le parti pour son engagement à faire un pacte avec Le Pen.
Macron veut que les désenchantés de ce droit habituel aillent à leur bateau.
Attention à l’Europe
Le contexte dans lequel se dérouleront les élections, ainsi que sa campagne précédente, est complexe, avec les Jeux olympiques qui débutent à Paris le 26 juillet, et avec l’Union européenne immergée dans la composition du nouveau Parlement européen et dans l’élection des hauts responsables des institutions.
La lecture européenne de l’avancée de Macron est importante, car son risque est aussi le risque de ses partenaires.
Le président est affaibli au moment où l’on négocie pour savoir qui va gouverner à Bruxelles, alors qu’il y a cinq ans, il était le faiseur de rois, qui a donné la Commission à Ursula von der Leyen.
Maintenant, il va se retirer du combat en raison de ses problèmes à domicile, même si son poids est toujours essentiel, tout comme celui de l’Allemagne.
Mais si les ultras entrent dans le gouvernement français, il reste à voir quelles politiques ils veulent proposer, quand, par exemple, en ce qui concerne l’invasion russe de l’Ukraine, ils critiquent l’aide à Kiev, une force qui a demandé de succulents prêts aux banques russes et a bénéficié de la diffusion de la propagande et des pénuries d’informations par des moteurs créés et payés par le Kremlin.
Y aura-t-il une unité, même si Macron reste à la présidence, pour envoyer des armes ou proposer plus de sanctions ? Moscou aime la désunion, elle la nourrit.
Les ministres de Le Pen, s’ils l’emportent et forment un cabinet, peuvent assister aux réunions sectorielles du Conseil en Europe, à celles de l’Ecofin, de l’Eurogroupe, du Conseil des affaires étrangères… et ils rejoindraient les ultra-ministres déjà au sein de l’UE, des Italiens aux Hongrois.
Et qu’en est-il des relations avec l’OTAN, d’ailleurs ?
Autant de questions auxquelles seules les urnes répondront.
Pour l’instant, le message au public que Macron a lancé dimanche reste :
« Être français, c’est relever le défi de l’époque quand il le faut. C’est savoir ce que vaut un vote et ce que l’on ressent en liberté. Agir, quelles que soient les circonstances, de manière responsable, c’est fondamentalement écrire l’histoire et non en être la victime. Ce moment est venu. »
En quelques mot :
– Macron a dissout le macronisme,
– les chômeurs, précaires et « hors système » (14 millions) savent maintenant qu’ils n’ont rien à attendre de la droite
– ils savent aussi (pour l’avoir expérimentée) qu’ils n’ont rien à attendre de la gauche keynesienne
=> conclusion : la gauche va se prendre une tôle, mais elle sera contente à 35 % des suffrages 30% d’abstention
=> il fallait mettre la fin du travail humain au centre d’un programme de gauche, pour parler à ces 14 millions
=> la gauche va se prendre une tôle, une de plus, mais la connerie, ça se paie
A propos de ces 14 millions, sait-on à LFI qu’ils sont maintenant blancs, arabes, noirs, chrétiens, athées, musulmans ?
https://www.findutravail.net/index.html#s%C3%BBret%C3%A9
Et quid de tout cela dans le retour très probable de Trump au pouvoir aux USA ? Surtout pour les conséquences pour l’OTAN et l’aide pour l’Ukraine. Le vent commence à tourner dans le mauvais sens pour l’Europe…
Du rififi à LFI, le Front populaire n’avait pas besoin de ça, sur ce coup Mélenchon a tout faux , alors qu’il faut se rassembler un max, il exclut des figures historiques du mouvement, non vraiment, ça le fait pas.
De toute façon, il ne faut pas se voiler la face, la gauche aujourd’hui étant minoritaire , le but est pour moi de sauver les meubles pour empêcher l’extrême droite d’avoir la majorité absolue, rendre donc la France ingouvernable et obliger le taré de l’Élysée à démissionner.
Ensuite, c’est bien sûr l’inconnu, mais vu l’implosion qui se déroule dans nombre de partis, rebâtir une gauche sociale et solidaire avec comme préalable une VIème République dans le programme, cette Vème étant à bout de souffle et en phase terminale.
Car quand on voit un Hollande et un Cahuzac qui tentent de revenir sous l’étiquette Front populaire, on se dit qu’il y a du boulot pour faire le vide !
@aux joriaunotes
allez autant vous l’avouer j’ai eu 5 mn de bonheur , ce bonheur qui vous prend aux tripes , où l’espoir devient votre firmament étoilé.
et puis patatras ………… Hollande se représente ! 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
mais si ce n’était que ça …. il y a tout le reste , cette nature humaine qui prévaut aux mesquineries, aux coups bas ….
bande d’imbéciles !!
ABRAHAM : Un miracle du ciel, Broder, un miracle… Ta femme est revenue.
[Abraham sort, Tamara entre.]
TAMARA : Bonjour, Herman.
HERMAN : Je ne savais pas que tu étais vivante.
TAMARA : C’est une chose que tu n’a jamais sue.
HERMAN : C’est comme si tu étais ressuscitée d’entre les morts.
TAMARA : On nous a jetés dans une fosse à ciel ouvert. Ils croyaient que nous étions tous morts, mais j’ai rampé sur quelques cadavres et je me suis échappée pendant la nuit. Comment se fait-il que mon oncle n’ait pas su où tu étais – qu’il ait fallu mettre une annonce dans le journal ?
HERMAN : Je n’ai pas d’appartement à moi. Je vis avec quelqu’un d’autre.
TAMARA : Qu’est-ce que tu fais ? Où habites-tu ?
HERMAN : Je ne savais pas que tu étais vivante et…
TAMARA [souriant] : Qui est l’heureuse élue qui a pris ma place ?
HERMAN [assommé ; puis il répond] : C’était notre bonne. Tu la connaissais… Yadwiga.
TAMARA [prête à rire] : Tu t’es marié avec elle ? Excuse-moi, mais est-ce qu’elle n’était pas un peu simplette ? Elle ne savait même pas enfiler une paire de chaussures. Je revois ta mère me disant comment elle essayait de mettre la chaussure gauche au pied droit. Si on lui donnait de l’argent pour acheter quelque chose, elle le perdait.
HERMAN : Elle m’a sauvé la vie.
TAMARA : Est-ce qu’il n’y avait pas d’autre moyen de la remercier ? Bon, je ferais mieux de ne pas poser la question. Est-ce que tu as des enfants d’elle ?
HERMAN : Non.
TAMARA : Ça ne me choquerait pas si tu en avais. Même quand tu étais avec moi je pensais que tu couchais avec elle.
HERMAN : C’est stupide. Je n’ai jamais couché avec elle…
TAMARA : Ah, vraiment ! De toute façon, nous n’avons jamais vraiment été mariés. Tout ce que nous avons fait, c’est de nous disputer. Tu n’as jamais eu aucun respect pour moi, pour mes idées…
HERMAN : Ce n’est pas vrai…
ABRAHAM [entrant dans la pièce, s’adresse à Herman] : Tu peux rester chez nous jusqu’à ce que tu trouves un appartement. L’hospitalité est un acte de charité, et en plus, vous êtes apparentés. Comme dit le Livre sacré : « Et tu ne te cacheras pas de ta propre chair. »
TAMARA [l’interrompant] : Mon oncle, il a une autre femme
Cet extrait est issu d’un ouvrage d’Isaac Singer, Ennemis, histoire d’amour .
ce sont deux êtres qui se sont connus dans les camps de concentration , se retrouvent à New York . Histoire banale d’un couple qui se retrouve après des années d’horreur , chacun a refait sa vie tant bien que mal, et en fait reprennent leurs chamailleries là où ils les avaient laissées avant la guerre .
Je fais là le parallèle avec la gauche française .
Est ce que saint jean-luc était au courant de la candidature de Hollande quand il a écarté celles des frondeurs?
@Garorock
je suis toujours sincère alors je vais te dire , je me moque éperdument de saint jean-luc, d’hollande et de tous ces comiques troupiers dont le comportement relève de la psychiatrie.
PJ situe la guerre inachevée à 732, mais je crois qu’il se trompe , elle remonte à 2000 ans et à la grande bouffonnerie que l’on nous joue depuis . Alors s’il y a une Révolution c’est la dessus qu’il faut la faire et pas ailleurs .
Reste à savoir pourquoi nous adhérons tous autant que nous sommes à « la grande bouffonnerie » (celle-ci ou toute autre)? Qu’est-ce qui dans l’esprit humain veut croire en elle ? Qu’on ne me raconte pas qu’il y a là une question de « niveau d’intelligence », l’histoire est pleine de ces grands cerveaux qui ont fait pis que pendre pour nourrir ces grandes bouffonneries. Et la Révolution avec un grand R, comme le fameux Grand Soir, ne sont ce pas encore quelques bouffonneries dans lesquelles on veut croire, comme dans le retour du Messie ?
Si nous ne cherchons pas à comprendre cela, nous ne ferons qu’aller de bouffonnerie en bouffonnerie dans la continuité des siècles précédent.
Marc Bloch fusillé le 16 juin 1944 … rappelle Patrick Boucheron dans un texte publié aujourd’hui dans Entre Temps.
De quoi le Rassemblement National est-il le nom ?
Alors quoi, le RN serait désormais devenu un parti respectable et républicain ? Au point que désormais certains intellectuels de gauche et de la droite dite républicaine se disent prêts à voter pour l’extrême droite face au Nouveau Front Populaire (NFP) en cas de duel au 2e tour des élections législatives le 7 juillet prochain ?
Les faits sont pourtant têtus, n’en déplaise à Luc Ferry, Alain Finkielkraut, et bien d’autres encore. Croire ou feindre de croire que le RN a rompu sa filiation historique et idéologique avec le Front national et ses pères fondateurs, c’est au mieux se fourvoyer intellectuellement, au pire se rendre complice moralement de ce qui pourrait advenir : l’arrivée au pouvoir de la « bête immonde » du fascisme !
Comment croire un seul instant que le RN aurait rompu avec les anciens du GUD ou les groupuscules violents et haineux de l’ultra-droite, alors que dès que l’on prend la peine de creuser un peu, et d’enlever le vernis en respectabilité du RN, nous découvrons ébahis à quel point chez nombre de militants du RN tous les relents racistes, xénophobes, islamophobes, antisémites, et « illibéraux » sont profondément enracinés…Il est aisé de cacher sous le tapis en public ses véritables inclinations tant psychiques qu’idéologiques, mais vous ne pouvez indéfiniment réfréner les ressorts profonds des haines viscérales qui vous animent, en particulier en coulisse ou dans la sphère privée… Cela finit toujours par rejaillir d’une façon ou d’une autre, souvent malgré vous… Il suffit pourtant d’y prêter attention, d’aller dénicher ce que l’on s’obstine à ne pas donner à voir, mais qui pourtant se révèle être « un éléphant dans la pièce » !
Alors, je dis « bas les masques » ! En dépit de la décision irresponsable et impardonnable d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, dans la précipitation, sans concertation, et sans prendre véritablement toute la mesure du potentiel chaos que celle-ci pourrait provoquer en France, nous devons nous en saisir pour en faire un moment décisif de grande clarification idéologique et politique !
Dès le 9 juin, lorsque François Ruffin a lancé son initiative salutaire de créer un Nouveau Front populaire, avec une référence historique forte à 1936, je n’ai pas hésité une seconde à saluer et relayer cette initiative. Depuis, tous les partis de gauche, sans exception aucune, ont mis de côté leurs divergences pour se rallier à cette initiative. Nous devons soutenir et voter en faveur de tous les candidats investis par le NFP !
Cependant, je ne nie pas que les prises de position de certains cadres de LFI m’ont mis mal à l’aise (je ne confonds aucunement pour autant antisionisme et antisémitisme, je l’ai même écrit dans un article paru sur Mediapart, « Israël ou la dernière entreprise coloniale occidentale »). Mais prétendre néanmoins que LFI est un parti antisémite est une pure forfaiture intellectuelle ! Ce n’est ni plus ni moins qu’un prétexte fallacieux évoqué par certains, d’ores et déjà tentés par les sirènes du RN, pour épouser la cause idéologique de l’extrême droite pour qui insécurité et immigration ne sont qu’une relation de cause à effet. Quelle monumentale supercherie !
Le temps de la recomposition et de la refondation de la gauche viendra…D’ailleurs, le Nouveau Front Populaire d’une certaine façon y participe déjà…Et nous voyons émerger des figures désormais incontournables telles que François Ruffin, Clémentine Autain, Raphaël Glucksmann, et bien d’autres encore…Qu’on se le dise : le temps du « lider maximo » qui tranche et décide seul de tout et pour tous est révolu !
David Dahomay, citoyen engagé.
« À la manière de beaucoup d’antisémites qui rejoignirent De Gaulle dès 1940, la France est remplie de gens qui répondent à tous les critères du racisme sur le plan du discours individuel mais qui se feraient tuer sur place s’ils étaient confrontés à un régime qui entendait transposer cette attitude au plan des fonctionnements collectifs. Inversement, il existe des gens qui valident sans état d’âme toutes les formes de ségrégations qui résultent du rapport de classe mais qui n’éprouvent pas le besoin d’en délivrer une quelconque traduction rhétorique ou symbolique : pour eux, le « racisé » se perçoit d’abord comme la variable exotique d’un système lucratif.
Toute la perversité du débat politique contemporain, source de bien des malentendus, repose donc sur le fait que des racistes authentiques passent à leur temps à délivrer des leçons en racisme à des gens qui ne le sont que par réaction à leur politique. Dans ces conditions, les gogos de la petite bourgeoisie culturelle qui font semblant de croire que la réactivation de la croisade antiraciste constitue l’enjeu spécifique des prochaines échéances électorales sont, au choix, des cyniques ou des imbéciles.
Mais une perversité peut en cacher une autre : c’est la mauvaise foi au carré de tous ceux qui excipent de ce détournement du combat antiraciste pour faire de leur propre racisme une réponse à ce qu’ils appellent le capitalisme et qui, dans leur esprit, se confond circulairement avec la présence des immigrés. Face à la « xénocratie capitaliste », le tribalisme constituerait une forme de retour à la « normale », une ruse de la « nature » pour rentrer dans son lit. Cette position constitue le fond de sauce de toutes les droites « identitaires » ou « illibérales » aux yeux desquelles le « local » et le « civilisationnel », enjambant les dépouilles de l’État-nation, constitueraient les deux champs adéquats à l’action politique.
Comme dans beaucoup d’autres domaines, nous avons affaire à deux contradictions symétriques qui, loin de chercher à se résoudre, tendent à se renforcer chacune dans le miroir de l’autre. Cette mécanique du scandale permet d’occulter la vérité nue, celle d’un racisme qui ne serait pas une faute morale mais la superstructure originelle du capitalisme, la « naturalisation primitive » dont se dissimule le processus d’apartheid qui constitue l’essence même du rapport de classes. Le racisme n’est pas une menace qui advient mais une vérité qui se révèle. C’est ce que l’Occident terminal laisse apercevoir, entre autres déchets, à marée basse d’une civilisation qui se retire.
Le choc qui se joue sous l’écume des rhétoriques électorales est d’une toute autre nature : c’est l’affrontement tellurique entre deux formes de conservatisme qui travaillent les profondeurs de la société française en raison même des contradictions du capitalisme que ne parvient plus à surmonter le compromis de 1945.
Il y a d’abord le conservatisme inconscient qu’on observe dans les grandes masses populaires et qui se traduit, du RN à LFI, par un attachement instinctif aux acquis des Trente Glorieuses. Pour être incapable de penser les conditions dans lesquelles de tels acquis ont pu être arrachés – compromis entre un capitalisme colonial ultra-prédateur et de vieilles structures sociales encore vivaces – ce conservatisme ne se présente plus aujourd’hui que comme une force d’inertie à la dérive, fragmentée en clientèles rivales.
Il y a ensuite le conservatisme conscient des couches supérieures qui savent très bien que la préservation de leurs acquis ne peut se faire que par le passage à une échelle supérieure de prédation, sacrifiant du même coup les derniers éléments de confort qui faisaient accepter aux couches populaires leur infériorisation politique – bagnole pas chère, tourisme de masse, crédit facile.
De Glucksmann à Ciotti, l’enjeu des couches supérieures consiste donc, face à un RN qui cristallise électoralement l’inertie des couches populaires conservatrices, à trouver la meilleure stratégie pour liquider les encombrants vestiges d’un passé qui s’obstine à freiner la voracité du Capital.
Certains restent enfermés dans les catégories imaginaires de ce même passé qu’ils cherchent à révoquer. Ils pensent qu’il va suffire d’agiter les mantras de l’antiracisme moral, et d’en étendre à la gauche les effets paralysants via le chantage à l’antisémitisme, pour maintenir le « cordon sanitaire » qui évite de négocier quoi que ce soit avec les gueux.
D’autres sont plus lucides et savent très bien que les chefs du RN partagent avec eux la même idiosyncrasie sociale. Il s’agit donc de réaliser une prise de judo : là où l’inertie des couches populaires conservatrices pourrait provoquer quelques soubresauts regrettables au moment de larguer les dernières amarres avec la « démocratie nationale représentative », pourquoi ne pas puiser dans cette force ce qui la rend la plus semblable aux affects des dominants – passion de l’ordre et de la sécurité – pour la retourner contre les ultimes lambeaux de l’État social – renvoyés du côté des « Arabes », des « fainéants » et de l’« antisémitisme » ?
Derrière l’ultime tour de piste des castors et de l’antiracisme néocolonial, astre mort hérité de la période mitterrandienne, se joue donc quelque chose de bien plus radical et de proprement fasciste : la fusion entre le racisme structurel des élites et le racisme pulsionnel des « beaufs » excédés.
C’est ce dont Jordan Bardella, ce jeune cadavre de 28 ans, est le nom. »
Benoît Girard (autre citoyen engagé)
J’ai bien peur de n’avoir pas compris grand chose à ce texte que tu colles Rafio.
En 3 ou 4 lignes quelle est l’idée maîtresse ou les 2 idées phare ? Si tu veux bien hein, y a pas d’obligation.
On dirait que la ploutocratie fait suffisamment peur à Benoît pour qu’il dilue ses opinions dans des verbiages alambiqués.
Les gueux n’ont pas (encore) compris que les banquiers, les rentiers (de 0 à 90 ans), les patrons du CAC et les milliardaires de France et de Navarre, qui forment la caste supérieure, ont grosso merdo les mêmes intérêts. Leur programme, c’est que le bon peuple puisse continuer à jouer au loto ou aux élections démocratiques, comme ça, ils leur foutent la paix.
On aura compris, les gueux, c’est l’humanité retranchée de la caste supérieure.
L’Allemagne nazie, c’était Hitler, le logo, mais aussi les patrons de l’industrie allemande, qui voulaient leur revanche (mais surtout leur pognon) sur l’humiliation de 14-18.
D’ailleurs, « la fusion entre le racisme structurel des élites et le racisme pulsionnel des « beaufs » excédés. ». Il se trompe sur les élites, elles cultivent sans vergogne, mais uniquement en bonne compagnie, le racisme pulsionnel pour ressentir plus intensément leur supériorité.
« …la cause idéologique de l’extrême droite pour qui l’insécurité et l’immigration ne sont qu’une relation de cause à effet. » (D.Dahomay)
Ce qui est urgent à faire, avant les élections, pour tous les journalistes et politicien-ne-s (et leurs « porte-paroles » essentiel-le-s dans cette action) intègres, c’est d’analyser, de démontrer et d’expliquer clairement et objectivement quelles sont les pires causes réelles de « l’insécurité », dans un discours irréfutable.
« Les gens »ont peur, et il y a de quoi: les drames et les catastrophes passées restent, même confusément, dans les mémoires, et inspirent un « sentiment » si facile à exploiter, pour tous les « arrivistes » de tout poil.
La vie est une aventure dangereuse, qui comporte beaucoup de risques et qui finit mal, comme chacun-e sait…
C’est pourquoi les humains, faibles petits mammifères, ont choisi, d’instinct, depuis la nuit des temps, de se grouper en « sociétés », afin de mieux se défendre contre ses aléas.
Leur principale erreur étant de dresser les un-e-s contre les autres et de s’affronter, ainsi que de s’exploiter férocement, en oubliant leur faculté de se parler et de s’entendre pour se comprendre, afin d’obtenir une plus grosse « part du gâteau ». Ce faisant, ils ont négligé les notions essentielles de solidarité et de coopération qui leur ont pourtant permis d’évoluer de manière exponentielle, mettant en avant le funeste « nous et les autres », ces derniers faisant partie des autres « tribus » mais aussi de toutes les autres espèces d’êtres vivants inter-dépendants qui constituent le phénomène de la vie.
Or, les recherches scientifiques les plus avancées nous démontrent que « la santé » et « la sécurité » de tou-te-s dépendent d’un équilibre subtil que les actions inconsidérées et/ou imbéciles des humains détruisent jour après jour.
« Ce qui est urgent à faire, avant les élections, pour tous les journalistes et politicien-ne-s (et leurs « porte-paroles » essentiel-le-s dans cette action) intègres, c’est d’analyser, de démontrer et d’expliquer clairement et objectivement quelles sont les pires causes réelles de « l’insécurité », dans un discours irréfutable. »
Mais la peur n’est-elle pas ce que cherche les journalistes, le fameux sensationnalisme qui booste les audiences ? Et les politiques, ne s’accommodent ils pas très bien d’une peur qui les fait paraître comme des sauveurs incontournables (moi ou le chaos) ?
Et les journalistes les plus écoutés, les plus diffusés, ne font-ils pas partie des 1% les plus riches qui voient dans l’avènement de la gauche le risque d’un « déclassement social » avec une meilleure redistribution ? Qui sont leurs milliardaires de patrons qui de droite sinon d’extrême droite pour jouer le jeu d’une gauche redistributrice ?
Celui qui est riche craint moins un autoritarisme de droite favorable aux privilèges d’une minorité, que la folie d’une gauche redistributrice pour le bien commun.
Parce que nous les voyons à la télé faire preuve d’une grande rhétorique humaniste, nous les croyons du peuple sans voir qu’il s’agit d’une comédie stratégique dans le grand mercato électoral. Que ne dirait-on pas pour une place bien chaude au Palais Bourbon ?
Entretien entre François Ruffin, Laurent Mauduit, Monique Pinçon-Charlot et Denis Robert : la caste, comment on s’en débarrasse ?, comment on la remplace ?
https://www.youtube.com/watch?v=5svq2j34jVY
Avec une bonne conclusion de Ruffin, il y a déjà 5 ans…
Bonsoir Pascal, bravo pour l’article. 1ère partie, 2ème paragraphe (journalistes et antenne d’autimat – M. Bolloré et autre). Mercato… Il y a une place bien chaude et patate chaude. Bon certains diront que j’en rajoute.
si certains d’entre vous ne l’ont pas découvert voici l’analyse de Romaric Godin:
https://www.cadtm.org/Nouveau-Front-populaire-un-programme-economique-d-alternative-au-macronisme
où l’on parle de Keynes
En direct, législatives 2024 : Emmanuel Macron estime que le Nouveau Front populaire propose « un programme totalement immigrationniste »*
Hé hop, là on ne parle plus de Keynes!
* A lire sur » Le Monde » ou ailleurs.
Aller, je vous en remets une petite louchée.
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/12/16/serge-klarsfeld-le-chasseur-de-nazis-qui-n-a-plus-peur-du-rn_6206121_4500055.html
» Une prise de position qui a heurté Ginette Kolinka, 99 ans, rescapée du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau où elle a été déportée avec une partie de sa famille en 1944. «Je ne comprends pas sa réaction. Quand tu vois Klarsfeld qui se met d’accord avec eux, là tu te dis qu’il y a quelque chose qui ne va plus. Si même les juifs se mettent du côté de l’extrême droite, on n’en finira jamais», a-t-elle regretté au micro de France Info ce mercredi.
«Tout ce qui est extrême est dangereux»
Le Rassemblement national, héritier du FN de Jean-Marie Le Pen qui a notamment déclaré que les chambres à gaz ne sont qu’un «point de détail dans l’histoire de la deuxième guerre mondiale», «a fait sa mue» arguait de son côté Serge Klarsfeld. «C’est un parti qui soutient les Juifs, qui soutient l’État d’Israël. Les partis d’extrême droite en Europe occidentale et en Europe centrale ont renié l’antisémitisme et soutiennent les Juifs», ajoutait-il.
«Peut-être qu’ils le font en parole pour avoir les voix de notre corporation mais une fois qu’il aura les voix, qu’est-ce qu’il fera ?», a réagi Ginette Kolinka. Tout ce qui est extrême est dangereux.»
Fin mai, l’époux de Beate Klarsfeld avait affirmé à l’AFP que le RN était «progressivement entré dans le cercle des partis républicains». En novembre dernier, il s’était de même réjoui que le parti présidé par Jordan Bardella participe à la marche contre l’antisémitisme. »
Wikipedia
Soutien au Rassemblement National :
Serge Klarsfeld rencontre Marine Le Pen en février 2024 après que son fils Arno ait eu l’engagement de l’ancienne présidente du Rassemblement National que ce parti ferait « un grand discours » sur la protection des « Juifs de France »[23]. Quatre mois plus tard, dans le cadre des élections législatives de 2024, Serge Klarsfeld déclare qu’en cas de duel entre La France insoumise et le Rassemblement national, il soutiendra et votera, sans « hésitation », le candidat RN (extrême-droite) : « Aujourd’hui, le Rassemblement national soutient les juifs, soutient l’État d’Israël et il est tout à fait normal, vu l’activité que j’ai eue ces 60 dernières années, qu’entre un parti antisémite et un parti pro-juifs, je vote pour un parti pro-juifs »[24],[25],[26].
Et oui, maintenant le RN s’attaque aux arabes, ceux-la mêmes qui attaquent aujourd’hui Israël (si ce n’est toi, c’est donc ton frère). Donc le RN devient fréquentable ! CQFD
Comme quoi la xénophobie est versatile. C’est maintenant bien connu, psychologiquement, des victimes peuvent à leur tour devenir des bourreaux, ou sympathisants. C’est bien là que le bas blesse dans la « nature humaine »! Comment sortir de ces travers humains qui de la même personne peuvent faire tout à la fois une victime et un bourreau ?
L’attachement à l’identité d’Israël rend-elle aveugle ?
Bientôt, il nous dira que voter pour la gauche, ce sont les chars russes à Paris demain !
Mais heureusement, il reste le vote d’extrême droite pour y échapper !!!
Nous entrons dans l’ère de l’anomie totale.
Par chez moi, 1/3 des stagiaires enseignants qui ont effectué toute cette année 1/4 temps d’enseignement devant des élèves, n’ont pas eu le concours pour devenir enseignant. Ils ont enseigné pendant un an pour qu’on leur disent à la fin qu’ils ne sont pas capables d’enseigner !?! Et avec la prochaine réforme ça devrait être pire….
Les institutions françaises marchent sur la tête… Et c’est peut être pas le meilleur moment.
@Pascal S’ils n’ont pas eu le concours, c’est soit qu’ils ont été mal classés et qu’il n’y avait pas assez de place, ce qui ne semble pas le cas où qu’il s’agit d’un examen et qu’ils n’étaient pas du niveau.
Celà interroge sur la performance du système éducatif, (et de professionalisation) mais rassure sur l’exigeance résiduelle vis à vis du personel enseignant.
« … : ce qu’il ne faut pas perdre de vue ».
Les jours passent et il apparaît que tout est fait pour qu’ils ne se ressemblent pas. Pas trop du moins, dans le chassé-croisé des actualités politiques, « sociétales »… se succédant à la chaîne… Ha, ha… « à la queue leu leu ». Car il faut bien maintenir en tension, une certaine ambiance délétère, suffisante en tout cas, pour que le soulèvement du soufflé de l’abstentionnisme électoral, du dégoût de la politique écologiste et des gauches, des promesses démocratiques de la « monarchie républicaine », ne s’effondrent pas trop vite… Pas tout de suite, tout au plus.
« »… Il ne faut pas insulter l’avenir… » de la « réconciliation » du fascisme en col bleu avec celui en col blanc ?
Il paraît que si des « influenceurs », « nouveaux chiens de garde », et d’autres « donneurs de leçons de morales économiques, financières, et d’éthiques politiques » macroniennes (du service public audiovisuel ; Francetvinfo)… tapent plus fort et violemment sur le Nouveau Front Populaire, comparativement à la complaisance (ou « complicité du pire » ?) des coups portés au fn… « c’est pour ne pas insulter l’avenir »…
Mais de quel avenir est-il question au juste ?
Et de quelles insultes est-il question d’éviter de prononcer… alors ?
Est-ce celui avenir des propriétaires privés d’entreprises, d’actions, de salaires variables, de stocks-options, de retraites chapeaux/dorées, d’assurances vie (et dettes publiques, et privées, pourries)… des bénéficiaires de redistributions indécentes de dividendes détaxés – qui ASSISTES SANS CONTREPARTIE, notamment dans le Grand remplacement du travail segmenté à la tâche, « ubérisé », des emplois robotisés, automatisés, des services publics digitalisés et privatisés à coups d’algos, applis, « IAs » défiscalisées et désocialisées… spéculent, parient, sans jamais rien perdre [crises de subprimes, sanitaires et de vaccins, etc et socialisation des pertes casinos, explosion des dettes publiques, privatisations des profits] sur les hausses inflationnistes des dépenses contraintes ; alimentaires, énergétiques, etc ; sur la sur-enchère des coûts assurantiels occasionnés par la gestion néolibérale de « crises » climatiques, de la perte de la biodiversité, de conflits géopolitiques [« guerres de civilisations », guerre de l’eau, pour les terres rares, matières premières sols arables…] et explosion de ventes d’armements patriotiques, d’armes soit disant non létales – qui annonçant en substance, un horizon bien sombre, un chaos bien pire quoi… en menaçant de licencier massivement si les bas salaires, des plus de 80% d’embauches faites que dans des emplois précaires (CDD très courte durées, temps partiel contraint…), du smic alors… augmentent sur ordre du retour d’un « État providence »… est-ce cet avenir là donc qui pourrait se sentir insultés…?
Est-ce l’avenir des doutes, des incertitudes, indécisions fascisantes, racistes… de « l’opinion » et ses « temps de cervelles… » mises tellement à « disposition » de n’avoir à n’écouter que leur « ras le bol fiscal », « poujadisme », « bas instincts »… peur d’avoir peur de perdre leur « pouvoir d’achat »… qu’elles se laissent envouter avec engouement, plus volontiers, à la « préférence nationale » du « juge » de la « DICTATURE de ses émotions » qui les prend par la main leurs doutes… en les sondant n’importe comment, tous les quatre matins… sur le « sécuritaire », les faits divers généralisés, biaisés… (« démocratie d’opinion » quoi) plutôt qu’à la raison gardée… est-ce donc cet avenir là qu’il ne faut pas insulter ?
Est-ce l’avenir des menaces de porter plainte pour diffamation dont le fn a fait la promesse, à quiconque « l’insulterait » en le qualifiant d’extrême droite… qu’il ne faut pas insulter… sous peine que le personnel du « monopole de la légitime violence de l’Etat », votant plus que majoritairement pour les extrêmes droites flirtant avec le fascisme, racisme… et autres « Bénalla » en puissance dans les « milices » et du coté obscure des forces privées de « sécurisation » des JO, etc… exercent en toute « légitime défense » et « présomption d’innocence » les même manœuvres d’intimidations… illégales… les même violences systémiques impunies (commises lors de contrôles aux faciès, « manifestations interdites »…) que celles subites par plus de 15% de pauvres vivant sous le seuil de pauvreté en France, que celles subites sur les citoyennetés en situation de NON RECOURS (à la redistribution des dépenses sociales – RSA, etc – à la justice en cas de discriminations à l’embauche, à l’accès aux logements…) ? »
« … : ce qu’il ne faut pas perdre de vue » donc… c’est qu’il ne faudrait pas insulter ce besoin existentiel d’un avenir pour toutes et tous, en toute fraternité, égalité, solidarité…
Il ne faut pas insulter l’avenir des propositions programmatiques consistant à interdire la spéculation à découvert, les paris nus, faits sur la hausse inflationniste… les risques de pénuries (de masques, médicaments, « vaccins », etc), les problèmes d’approvisionnement… les récoltes moins fructueuses, frugales… des prix des biens communs, de première nécessité alimentaire, sanitaire, énergétique…
Il ne faut pas se priver d’insulter « l’interdit d’interdire » ce boursicotage mafieux, le côté obscure de sa malfaisance… qui hypothéquant l’avenir – les modèles sociaux et économiques des pays les plus riches, consomment à eux seuls, plusieurs planètes par années, avec un épuisement des ressources renouvelables… dépassant la capacité de charge du globe, des le sixième mois de l’année – est toxique, est sans équivoque nuisible… à satisfaire le besoin d’étendre la GRATUITE, dans le « monde d’après »… à de nouveaux services publics de la redistribution des biens de subsistance, essentiel à l’existence de celles et ceux croyant encore « arbitrer » en toute « souveraineté »… « sobriété »… entre la « fin du monde/faim du mois » avant le 10 de celui ci.
Il ne faut insulter l’avenir d’une taxe de tous robots industriels… agricoles… de toutes caissières automatiques de supermarchés, de tous distributeurs automatiques de billets de train… de toutes applications (logiciels de traitement de texte…), algos, « IAs » du mythe de la « startup-nation »… supplantant/remplaçant en grand, l’emploi de citoyennetés précaires, le travail de fonctionnaires, de salariés(es)/employés(es) du privé… subissant l’austérité, la rigueur, les « réformes structurelles néolibérales/ultralibérales » alignant au moins disant moral, social, fiscal, environnemental les protections sociales (assurance vieillesse, chômage…), les droits du code du travail (hausse des accidents du travail et des décès en découlant – en France comme au Qatar lors de la préparation du mondial de foot 2022 – et casse de l’inspection du travail, de la médecine du travail, du conseil prud’homal).
Beau projet pour une « start-up » ! Elon Musk n’aurait pas 8 millions d »€ pour éliminer un concurrent encore plus radical…
ça ressemble un peu à une blague mais … https://www.20minutes.fr/planete/4128743-20241213-moins-chere-ecologique-francaise-quoi-premiere-fusee-autophage
Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.
« t’éxcluant » à inclure dans la liste 😉
A titre personnel je ne suis pas surpris par cette annonce. Des quelques connaissances que j’ai pu glaner ici et…
@Garorock Tout dépend si les juges prononcent une peine avec exécution provisoire. Un appel et un éventuel pourvoi en cassation…
Villepin et Lucie Castets pourraient faire une bonne équipe… Non? Pourquoi? Je vous écoute bande de petits scarabées! 😊
Après l’échéance judiciaire du 31 mars 2025, il me semble bien qu’il y a encore le pourvoi en cassation et…
» La dernière nouveauté des 12 jours d’OpenAI s’appelle o3. Il s’agit d’un « frontier model » capable de raisonner…
Avec la capacité de raisonner, les LLMs sont en bonne voie de comprimer leur corpus pour en extraire la substantifique…
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