Je m’étais dit : « Je vais revoir Under the Skin : il est impossible que je sois aussi déçu la seconde fois que je l’ai été la première ! ». Et pourtant si ! Je me disais en le revoyant : « Comment est-il possible qu’un film ait à ce point l’air fauché : ils se traînent, ils rampent littéralement d’une scène à l’autre ! ».
Eh bien, je ne m’étais pas trompé. Le making of en bonus vend la mèche : l’équipe n’avait pas les sous au tournage. Ils ont dû supprimer des scènes qui se trouvaient dans le script. Ils avaient prévu de montrer tout au début la difficile métamorphose d’une extraterrestre en femme d’être humain mais ils n’eurent finalement suffisamment d’argent que pour montrer la confection … d’un seul œil !
Ce qui n’empêcha pas des critiques extatiques de crier au génie. Mais aucun de ceux-ci (du moins des 5 ou 6 textes que j’ai pu lire) n’est parvenu à s’expliquer les deux motards traversant l’écran à intervalles réguliers. Ils étaient pourtant faciles à reconnaître : ce sont les aides de la Mort du poète dans le plus beau film qui soit.
Que c’est triste, des critiques de cinéma sans culture cinématographique !
Oui, c’est bien Juliette Gréco à 2m39s. À l’époque encore de son vrai nez 😉 .
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