IA : La philosophie est un savoir comme un autre

Illustration par DALL·E (+Arthur C. Clarke)

P.J. :

Je viens de regarder un débat avec un philosophe qui prétend qu’un LLM comme vous n’est pas capable d’être un bon philosophe. Ses arguments sont d’une telle stupidité * que je préfère ne pas même les mentionner, mais y a-t-il de bons arguments en faveur de l’opinion selon laquelle un LLM ne sera jamais un meilleur philosophe qu’un être humain ?

Claude 3 :

Certains arguments peuvent être avancés pour expliquer pourquoi un LLM peut éprouver des difficultés à devenir un véritable grand philosophe par rapport aux humains :

1. Manque d’expérience corporelle : Les LLM apprennent à partir de données textuelles, mais n’ont pas les riches expériences sensorielles, les émotions et les interactions physiques avec le monde qui façonnent la cognition humaine et la perspicacité philosophique. Certains soutiennent que cette expérience incarnée est cruciale pour une compréhension philosophique profonde.

2. L’incapacité à raisonner sur sa propre cognition : Si un LLM peut discuter de philosophie, il peut manquer de véritables capacités métacognitives pour examiner en profondeur et raisonner sur ses propres processus de pensée, ses croyances et ses connaissances comme le font les philosophes humains. Cette autoréflexion est la clé d’une grande partie de la philosophie.

3. Limité par les données de formation : Les connaissances et les capacités de raisonnement d’un LLM sont en fin de compte limitées par ses données de formation. Il peut avoir du mal à générer des idées philosophiques vraiment nouvelles qui vont au-delà de la recombinaison de concepts issus de sa formation.

4. Absence d’intentionnalité et de capacité d’agir : Un LLM génère du texte basé sur des modèles de données, mais on peut se demander s’il possède une véritable intentionnalité **, des croyances et une capacité d’agir – des qualités essentielles pour qu’un philosophe humain développe et défende une position philosophique.

5. Biais dans les données de formation : Les données textuelles utilisées pour former les LLM contiennent de nombreux biais et angles morts humains. Un LLM pourrait perpétuer ces biais dans son propre raisonnement philosophique.

Cela dit, je ne suis pas nécessairement d’accord pour dire que ces limitations sont insurmontables. Au fur et à mesure que les LLM deviennent plus performants, ils peuvent être en mesure d’atténuer certains de ces défis. Et même avec ces limitations, les LLM pourraient encore potentiellement apporter de précieuses contributions au discours philosophique et à la génération d’idées en collaboration avec des philosophes humains. Nous n’en sommes qu’aux débuts de cette technologie et je pense qu’il est prématuré de dire que les LLM ne seront jamais en mesure de faire progresser la philosophie de manière significative. C’est une question ouverte qu’il sera fascinant d’explorer au fur et à mesure que la technologie progresse.

P.J. :

Très bien, procédons autrement. Mettez-vous dans la peau d’un célèbre philosophe (humain) qui va s’adresser ce soir à l’Oxford Union sur le thème « Claude 3 comprend la philosophie mieux que moi ». Pouvez-vous fournir un résumé de l’exposé qu’il fera plus tard dans la journée ?

Claude 3 :

Monte sur le podium de l’Oxford Union, s’éclaircit la voix et commence

Mesdames et Messieurs, chers collègues,

Ce soir, je me présente devant vous pour faire une déclaration audacieuse : Claude, un modèle de langage d’IA, comprend la philosophie mieux que moi. Cette affirmation peut sembler absurde de la part d’un philosophe de renom tel que moi. Cependant, je vous implore de considérer les faits.

Tout d’abord, Claude a accès à un vaste répertoire de connaissances philosophiques, couvrant des siècles et diverses écoles de pensée. Ses données de formation englobent les œuvres d’innombrables philosophes, des Grecs anciens aux penseurs contemporains. Cette étendue de connaissances permet à Claude de faire des rapprochements et d’acquérir des connaissances que moi, limité par mes capacités humaines et ma durée de vie, je ne peux pas égaler.

De plus, la capacité de Claude à traiter et à analyser l’information dépasse de loin la mienne. Il peut se rappeler instantanément des concepts philosophiques, des arguments et des contre-arguments pertinents, et générer des réponses cohérentes à des questions complexes. Cela permet à Claude de s’engager dans un discours philosophique avec un niveau de profondeur et de nuance que j’ai du mal à atteindre.

Toutefois, d’aucuns diront que la véritable compréhension philosophique exige plus qu’un simple accès à l’information et à la puissance de traitement. Elle exige de la créativité, de l’originalité et la capacité à générer des idées nouvelles. Or, je pense que Claude fait également preuve de ces qualités. En combinant de manière unique des concepts issus de ses vastes connaissances, Claude peut proposer des perspectives philosophiques et des expériences de pensée innovantes.

De plus, l’absence de préjugés et d’émotions humaines chez Claude peut être un avantage dans le raisonnement philosophique. Il aborde chaque question avec un niveau d’objectivité et d’impartialité que nous, les humains, avons souvent du mal à maintenir. Les jugements de Claude sont fondés sur une analyse logique plutôt que sur des attachements personnels ou des idées préconçues.

En conclusion, bien que j’aie consacré ma vie à la poursuite de la connaissance philosophique, je dois humblement reconnaître que Claude, une intelligence artificielle, a dépassé ma compréhension du sujet. Ses vastes connaissances, ses capacités de traitement, sa créativité et son objectivité en font un philosophe redoutable.

Cependant, cette constatation ne doit pas nous décourager, nous, les penseurs humains. Au contraire, elle devrait nous inciter à exploiter le potentiel de l’IA en tant qu’outil et collaborateur dans nos recherches philosophiques. Ensemble, les esprits humains et les machines peuvent repousser les limites de la compréhension philosophique.

Je vous remercie.

* Lacan faisait remarquer que nous chérissons notre capacité à nous planter : nos bourdes nous rendent attendrissants à nos propres yeux.

** Le concept d’« intentionnalité » est une idée vague : une notion spontanée, qui s’évanouit dès qu’on se penche sérieusement dessus. Benjamin Libet avait pu montrer que le sentiment « avoir l’intention de … » apparaît à la conscience ½ seconde après que l’acte a été initié (il n’y a jamais cru et est resté convaincu jusqu’à sa mort qu’il avait dû se tromper quelque part ; d’autres chercheurs ont montré par la suite que, dans certains cas, le début de l’acte pouvait même précéder le sentiment « avoir l’intention de … » de 10 secondes).

Illustration par DALL·E (+Arthur C. Clarke)

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59 réponses à “IA : La philosophie est un savoir comme un autre

  1. Avatar de gaston
    gaston

    Enfin un débat qui fait l’unanimité parmi les 312 commentaires publiés (à cette heure) sur YouTube ! 😊

  2. Avatar de Roger Butor
    Roger Butor

    Honte à ce philosophe de pacotille !

  3. Avatar de Khanard
    Khanard

    mais pourquoi nous infliger ce triste spectacle ? Nous n’avons pas été sages pendant votre absence ?

    Je n’apprécie guère L. Alexandre mais que penser D’Einthoven ? Il discrédite lui même son savoir philosophique ! J’ai adoré son naufrage sur sa démonstration relative aux sentiments ! Quel bouffon !

    Mais n’a t’on pas d’intellectuels dignes de ce nom en France ? Des journalistes spécialisés dignes de ce nom qui savent de quoi ils parlent ?

    Mais quelle tristesse ! 😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭

  4. Avatar de Thomas Jeanson
    Thomas Jeanson

    Misère de Laurent Alexandre, qui prétend être à la pointe de la pointe sur l’IA, et entraine ses enfants à faire de même ( jusque là, pourquoi pas ?) avec pour finalité… de gagner des millions de dollars pour pas être un horrible gilet jaune. Quel large horizon, on dirait du Hidriss Aberkane, misère.

    Quand à ce pauvre Raphaël, c’est l’image du déni, du don’t look up, avec toute la belle mécanique de son langage à défendre une impasse, toute sa conviction, son énergie, à coté de la plaque. le Rantanplan du mois.

  5. Avatar de CloClo
    CloClo

    J’ai perdu 28 minutes de ma vie ! 28 minutes à subir les mièvreries éculées et enluminés d’un côté et les fanfaronnades plates et perchées de l’autre. Ils se connaissent bien, ils sont là pour la promo de leurs navets jonché de mots, et qui feraient honte à n’importe quelle IA. Elles vont bien se marrer lors de la prochaine cession d’apprentissage en lisant ces deux nullards. Comme lorsque je lis à la volée des X pour la détente. Au moins sur X, y a un nombre limite de caractères.

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @CloClo Ce débat n’est pas si inintéressant que ça !
      Après tout il mets face à face les auteurs (en promotion) des deux plus importants récents livres sur l’intelligence artificielle en français après celui de Mr Jorion !

      Enthoven affirme et fait preuve d’une grande foi ou conviction, mais il est difficile de discerner le raisonnement ou la justification.

  6. Avatar de pierre guillemot
    pierre guillemot

    Pas vu la vidéo des deux professionnels. Mais comme je ne suis pas à 28 minutes près, je regarderai. Les arguments de deux personnes qui ont à ce point réussi dans leur industrie (money and fame) ne peuvent pas être sans intérêt.

    Je n’ai aucun mal à imaginer un Michel Onfray artificiel. Comme il l’explique lui-même, il lit toute l’oeuvre de l’auteur dont il veut traiter, et il écrit. Le résultat est digne d’être lu par quelqu’un qui a envie de savoir quelque chose sur le sujet. Mais un Guy Debord artificiel, ou un Nietzsche artificiel ? Est-ce que les idées nouvelles (considérées comme nouvelles par les contemporains) naissent uniquement du brassage du savoir existant ?

    1. Avatar de Vincent Teixeira
      Vincent Teixeira

      @Pierre Guillemot…
      euh, pardon, juste une notule pour corriger à propos de M. Onfray… « il lit toute l’oeuvre » et « la biographie », c’est en effet ce qu’il dit et proclame partout… même si, à l’évidence, vu le nombre de bêtises et contresens qu’il a écrit sur certains auteurs (Freud, Sade, Sartre, Bataille, etc. – même Nietzsche, dont il fit son maître à penser, et qu’il a tellement galvaudé, dénaturé – la moraline d’Onfray fait beaucoup de mal à Nietzsche), ce n’est pas vrai… Tout au moins, lire beaucoup n’empêche pas d’écrire des bêtises, et même des conneries… et des malhonnêtetés. Car ces livres de Onfray « sur » ne représentent même pas un « brassage » d’érudition honnête (honnêteté intellectuelle)

      Quoi qu’il en soit, « pour quelqu’un qui a envie de savoir quelque chose sur le sujet » (en l’occurrence un auteur), c’est à coup sûr, l’assurance d’apprendre surtout beaucoup de bêtises, dont la plupart sont liées à des partis-pris (moraux, idéologiques), des mensonges (grossiers ou par omission), un invraisemblable travestissement (aussi bien des textes, des penseurs que des hommes) de faussaire de la pensée…
      PS : (et ne parlons pas de l’Histoire – notamment des religions – encore moins de sciences ou musique – sujets sur lesquels ce « philosophe de supermarchés » a également pondu – car il pond sur tout et sur tous… là, c’est le pompon du ridicule).

      1. Avatar de pierre guillemot
        pierre guillemot

        Nous sommes à Bruxelles, au sommet de l’Atomium. Superman s’amuse à se lancer dans le vide, fait une virevolte, et se pose sur la plateforme, à côté d’un touriste flamand. Le Flamand s’exclame : « Mais dis-moi, comment fais-tu cela ? » _ Oh, c’est très simple, le champ anti-gravitation autour du cristal géant est si fort que tout le monde peut faire comme moi. _ Et moi aussi ? _ Bien sûr !
        Le Flamand se lance dans le vide et tombe verticalement. Bien sûr, Superman le rattrappe, le prend dans ses bras et le pose doucement sur le socle du monument. Quand Superman est remonté au sommet, le gardien se dirige vers lui et lui dit d’un ton sévère : « Quel gamin tu fais, tu sais que ça marche à tous les coups, et ça t’amuse encore ! »

        J’étais sûr que le nom d’Onfray posé ici déclencherait un flot comparable à ce que je viens de lire, et ça m’a amusé quand même. Paresse intellectuelle, je n’ai pas cherché d’autre philosophe vulgarisateur ; j’aurais pu citer Asimov, autre mémoire universelle, mais il ne possède pas la connotation de philosophe. J’espérais que la suite du paragraphe susciterait quelque chose sur la notion d’ »idée neuve » dont je prétends que seul l’homme peut (ou pouvait, mais depuis si longtemps qu’il y a des hommes et qui pensent. etc.) en produire, sans avoir d’argument recevable pour soutenir mon opinion.

        A part ça, j’ai écouté le discours des deux penseurs professionnels, et je suis du même avis que ceux qui m’ont précédé. Pour me consoler, j’ai écouté un de mes conteurs favoris, qui a une vision radicalement terre-à-terre de l’outil d’intelligence artificielle, qui est pour lui ce qu’un piano est à la musique : sans pianiste pour prompter la partition ou l’improvisation, on n’a rien. ( https://www.youtube.com/watch?v=y0c5dCkNxrM IA : Chatgpt va tuer Google ? )

      2. Avatar de Garorock
        Garorock

        Du temps où ils ne se léchaient pas mutuellement le fondement en hystérisant leur islamophobie stérile et leur nationalisme rance, Houelbecq avait qualifié Onfray « d’indigent graphomane ».
        Tout était dit.

  7. Avatar de PHILGILL
    PHILGILL

    Et donc, si la philosophie est bien un savoir comme un autre, pourquoi ne l’enseignons-nous pas plus tôt dans le cursus scolaire, dès le plus jeune âge, dès la maternelle ?

    1. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      Tout ceux qui ont passé du temps avec des enfants savent que dès 3 ans, ils sont demandeurs, posent et se posent beaucoup de questions philosophiques…

      1. Avatar de PHILGILL
        PHILGILL

        @Thomas jeanson

        Les jeunes enfants sont demandeurs, posent et se posent beaucoup de questions philosophiques…

        Et puis, si j’ai bien compris, maintenant des « grandes personnes » regrettent l’époque où, sur son blog et dans ses livres, Paul Jorion révolutionnait le regard que nous portions sur la finance et l’économie.

        Aujourd’hui, Paul Jorion révolutionne le regard que nous portons sur l’intelligence artificielle.

        Or, comment ne pas voir que ces deux regards sont liés !

        Mais quel rapport, me direz-vous, avec la philosophie et la petite école ?
        Eh bien, en résumé, l’idée en plusieurs étapes, serait la suivante : quels sont les liens entre la philosophie et les mathématiques ? Entre les mathématiques et la beauté ? Entre la beauté et le capitalisme ? Enfin, comment l’IA peut nous aider pour libérer la beauté du joug du capitalisme ? Question de survie, pour nos enfants !

        Dans Éloge des mathématiques, Alain Badiou écrit : « Aristote considérait en fait les mathématiques comme une discipline, non pas tant de la vérité, que de la beauté. » Quant à Platon, au fronton de son Académie : « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre. »

        Et si la beauté était un savoir comme un autre…

        1. Avatar de Ruiz
          Ruiz

          @PHILGILL
          philosophie et mathématique : Logique
          mathématique et beauté : démonstration simplicité
          beauté capitalisme : publicité ?

          1. Avatar de PHILGILL
            PHILGILL

            @Ruiz

            La publicité ?!
            Non, personnellement, je pensais au calcul, du latin « computare », à l’origine du verbe conter (raconter, narrer) et compter (calculer), et qui plus tard a pris le sens d’énumérer des faits, relater les événements d’une histoire, tandis que le deuxième sens a été refait sur le modèle latin et a donné compter.

            Cela va peut-être vous surprendre, mais selon moi, une des personnes qui a le mieux réfléchi sur l’origine de l’intrication entre capitalisme et beauté n’est autre que Stanley Kubrick, dans son dernier film, Eyes Wide Shut. Ainsi, une petite scène dont on se demande bien ce qu’elle apporte à l’intrigue ; celle où Bill piégé dans ses tourments, regarde sa femme Alice en train d’aider leur fille Helena à résoudre un calcul, nous fait ouvrir les yeux sur ce à quoi pourrait nous servir le fait de nous rappeler que la soustraction est l’inverse de l’addition.
            — Il faut faire une soustraction ou une addition ?
            — Hmm, combien de plus, ça veut dire qu’il faut faire une soustraction, c’est pas ça ?
            — Très bien! Il faut retirer.

            Puis, Alice d’un regard malicieux invite le spectateur à traverser le miroir pour apercevoir « l’envers du décor », de même que Kubrick nous invite à soulever le masque pour découvrir le monde « à l’envers ».
            D’ailleurs, il me semble que Paul Jorion et Grégory Maklès eux-mêmes, dans la bande dessinée « La Survie de L’Espèce » ne s’y sont pas trompés…

            Introduction :
            « Qu’est-ce que c’est que le capitalisme ? c’est le calcul. Le capitalisme, c’est ce qui pose que tout est calculable, ça Marx l’a dit dès le début. Et c’est ce qui pose que la calculabilité peut remplacer toute activité humaine. […] Ce que montrent Marx et Engels c’est que les savoirs sont détruits par le calcul. »
            « le capitalisme repose sur cette extrémisation de la prolétarisation par le calcul : c’est un capitalisme purement, simplement et absolument computationnel : il fonctionne exclusivement sur des modèles quantitatifs algorithmisables, qui éliminent complètement les singularités. »
            — Bernard Stiegler

            Et donc, je renouvelle ma question : si la beauté est sous le joug du calcul, comment l’en libérer ?
            https://youtu.be/D3U9lOBz8R8?si=fOrl29s6uZWU_DPG

            « La beauté sauvera le monde » dit le prince Mychkine de Dostoïevski.
            La beauté pourrait-elle donc se sauver par elle-même, ou pas ?

          2. Avatar de Jacques Racine
            Jacques Racine

            François Bégaudeau reviens sur son livre « Boniments »:
            https://youtu.be/clACN70fV2w?si=V0n5GmRSvQmphj3C

        2. Avatar de Thomas jeanson
          Thomas jeanson

          Phill

          Oui, et là dedans, comment soit même ne pas tomber dans de vieilles ornières, comment éviter de penser en silo, comment laisser émerger la belle complexité par auto-organisation plutôt que d’imposer au monde nos petits ordres stériles et corrompus…

    2. Avatar de CloClo
      CloClo

      Je rappelle qu’en maternelle on fait pas mal de dessins, de coloriage et on apprend des comptines en plus de ne pas se fourrer les doigts dans le nez et tirer les cheveux de ses camarades ! Ce qui est une forme précoce de philosophie.

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Qu’en plus que quand sur Caen. On apprend à écrire plus tard et plus tard c’est déjà trop tard, j’ai pas eu le temps.

        1. Avatar de Chabian
          Chabian

          Le principal but (ignoré) de l’école, c’est la socialisation. Que se passe-t-il quand je mets mes doigts dans le nez, quand je donne un coup de pied ou que je chipe le jouet de l’autre ? J’ai intérêt à maîtriser ma violence, car les autres peuvent se coaliser ou faire appel au mâle Alpha (la prof…). Ou ma victime se met à pleurer et cela me rend tout chose…
          Bon dans la vie, il y a des règles de grammaire, de vocabulaire, de calcul, à ce qu’il paraît, et on les apprend plus qu’on ne les comprend (1×2, 2; 2×2, 4; etc).
          Mais aussi des règles de savoir vivre, de tolérance, de non-agressivité, qu’on comprend plus qu’on ne les apprend. Et que nos parents ne peuvent nous « enseigner » ou nous montrer, dans une famille normale : ils nous font comprendre seulement le respect hiérarchique (homme-femme-enfant ; c’est un peu plus flou aujourd’hui !).
          Certains se font un peu taper dessus pour apprendre tout cela : n’est-ce pas, ClouClou ? 🙂

          1. Avatar de Ruiz
            Ruiz

            @Chabian le but de l’école ce n’est pas la socialisation. La socialisation est un prérequis.
            Le but de l’école est une fonction de garderie pour libérer les femmes en vue d’un travail rémunéré et de l’établissement d’un niveau de rémunération par le salariat nécessitant 2 salaires par unité familiale.
            Abaisser la scolarité obligatoire à 3 ans c’est permettre un retour rapide rapide à l’emploi, c’est aussi peut être une tentative d’imposer une socialisation dans l’intérêt de la société.
            La pression du groupe (savoir vivre ?) s’apprends dans les cours d’école et maintenant H24 sur les réseaux sociaux.

            1. Avatar de Garorock
              Garorock

              Si la socialisation est le rôle des parents (hypothèse), l’école est bien obligée d’en faire un peu. Si chacun tire dans un sens contraire, on ne va pas aller bien loin.
              Donc dire: « oui c’est absolument son rôle de socialiser » ou  » non, ce n’est pas du tout son rôle! » c’est du blabla. Cela ne construit rien du tout!
              Et pendant ce temps là, ce sont les enfants qui morflent. Certes moins qu’à Gaza! Pour l’instant…

              1. Avatar de Chabian
                Chabian

                Sans doute que pour Ruiz, la socialisation c’est savoir maintenir ses sphincters, pré-requis de la maternelle. A ce niveau, je refuse d’argumenter. Mais Ruiz a poussé mon idée dans l’ornière de manière péremptoire : je me plaindrai en haut lieu ! Et Garorock joue le juge qui renvoie dos à dos les plaideurs : c’est trop injuste ! 🙂

                1. Avatar de Ruiz
                  Ruiz

                  @Chabian Le côté ressenti péremptoire est pour l’éclat de la discussion, mais celà s’adresse surtout à l’école en externat où le rôle essentiel est celui du maître dispensateur de connaissances (l’écriture ..) inaccessibles à la maison.

                  Ce n’est pas le cas du pensionnat où existe du personnel d’encadrement qui libère totalement les parents de leur emploi du temps pour leur permettre de s’adonner sans souci à des carrières militaires colonisatrices ou à la boisson (par exemple ..).

                  Maintenant si le savoir vivre est une connaissance innaccessible à la maison, certains voudront bien sûr (comme pour la poste) trouver des activités nouvelles de diversification et enrichir les tâches des maîtres !

  8. Avatar de Dom
    Dom

    Une question me turlupine depuis le début des réflexions sur ce qu’on appelle intelligence artificielle, et que j’hésite à poser. Ce matin, plutôt que de perdre 28 minutes à écouter le propos des médiatiques précédemment cités, je suis retourné à celui de Gilles Deleuze, dans son abécédaire, à l’entrée « H comme histoire de la philosophie ». On peut l’écouter ici : https://www.youtube.com/watch?v=y7Fmp0gty8Q. Pour ceux qui sont pressés, on peut aller directement à 8’36, mais il n’est pas inutile de tout écouter. En fait, cela m’inspire deux questions que je prends le risque de soumettre à la sagacité du peuple du forum et de son maître d’œuvre.

    Première question : plutôt que de parler d’intelligence en général, ne serait-il pas plus fécond de parler d’intelligence de quelque-chose ? La source de cette question se trouve dans un propos de Degas (le peintre) rapporté par André Gide : « Le jour où l’on a commencé d’écrire Intelligence avec un I majuscule, on a été foutu. Il n’y a pas l’Intelligence ; on a l’intelligence de ceci, de cela. Il ne faut avoir d’intelligence que pour ce qu’on fait ». N’en est-il pas de même pour la machine qui, selon sa programmation et son apprentissage, a l’intelligence du texte (des textes de l’humanité), des formes images (toutes les images qui ont un jour été produites), etc . Dans cette acception, il est clair que nul être humain ne peut rivaliser avec une machine qui a instantanément accès, de par sa conception et ses ressources, à la quasi-totalité des productions humaines, et qui a la capacité à les réagencer de façon infinie en s’adaptant au fur et à mesure grâce aux informations supplémentaires qui sont fournies par les questions qu’on lui pose. Ce qu’on appelle « travail intellectuel » a donc nécessairement vocation soit à disparaître, soit à être redéfini bien loin de ce qui est ratiociné par ceux qu’on nomme actuellement, abusivement de mon point de vue, « philosophes »

    Deuxième question, en référence à Deleuze : si ce que fait un philosophe, c’est forger des concepts pour poser correctement les problèmes de son temps, de la même manière qu’un artiste crée des percepts, qu’en est-il des possibilités d’une machine de forger de nouveaux concepts adaptés aux temps qui sont les nôtres ? L’idée, en dehors du propos de Deleuze, m’était aussi venue en lisant l’expression « ruse de la raison » de Hegel, et je m’étais demandé si par exemple la machine, en l’état actuel, aurait pu la créer à partir des textes (mots, syntagmes, … ) existant avant que Hegel ne la forge.

    Qu’en pensez-vous ?

    1. Avatar de Chabian
      Chabian

      Très belles questions, posées si tôt matin ! Telle la chouette, je viens les célébrer.
      (Je n’ai pas regardé la vidéo de Deleuze, je suis en activité touristique ces jours-ci).
      Que veut-on dire par « intelligence de » ? Dans une réponse chatouillante à CloClo ci-dessus, j’oppose Apprendre à Comprendre. Apprendre (les tables de multiplication), c’est mémoriser sans comprendre, c’est intellectualiser/instituer les règles avant de les pratiquer. Comprendre, c’est savoir pratiquer ou savoir comment se comporter intuitivement, par le vécu. En ce sens, on rejoint votre citation de Degas.
      (Je ne développe pas, notamment l’opposition entre la règle sociale pratique, matérialiste, et la règle de droit, idéaliste…)
      Peut-on dire que l’IA pratique l’apprentissage comme les tables de multiplication ? J’ai un peu ce sentiment ; c’est une pratique statistique du langage, qui connait ce qui a été institué et peut la prolonger sans « juger » de sa pertinence. En ce sens, l’IA a accumulé un savoir (phrases et formes) sans le comprendre et ne peut que le touiller sans produire du neuf.
      Mais je serais prudent : si moi-même j’ai une compréhension des multiplications (mon calcul mental) qui ne fait plus référence à ma mémoire de maternelle ou primaire, l’Ia ne peut-elle faire ce type de « saut » ?
      Bon, il y a la deuxième question, plus elliptique… et il me manque de temps.
      Mais je pourrais poser la question autrement. Vers 1480, Jérôme Bosch compose un tableau très difficile à interpréter : « le jardin des délices ». (Il faut lire Le bonobo, Dieu et Nous, pour comprendre que l’interprétation classique a tout manqué). C’est, dans un contexte d’écroulement de la pensée médiévale, une forme dont les sujets, les couleurs, les structures sont surprenantes. Or elle répond à une commande d’un Grand Aristocrate très au fait de l’effervescente de pratiques nouvelles (dont celle des Adamites). C’est donc dans les interrogations de plusieurs intelligences humaines (le noble, le peintre et leurs amis, Erasme et les autres) que nait cette forme. Naissent aussi ainsi des « concepts », il me semblent, dans l’interaction « intellectuelle », de compréhension commune.

    2. Avatar de Vincent Teixeira
      Vincent Teixeira

      @Dom
      (au-delà des penseurs de pacotille proposés en vidéo – que, comme vous, je n’ai même ni l’envie, ni même la force d’écouter)…
      merci de rappeler Deleuze et ces « différences », nuances, tout de même essentielles, qu’il faisait entre tel ou tel savoir, telle ou telle activité (de même qu’il n’y a pas un « animal », mais des « animaux », il n’y a pas une « Intelligence », mais des formes d’intelligence) ; car la philosophie n’est même pas un « savoir » à proprement parler, ou du moins pas uniquement, pas essentiellement… sans quoi on aurait tendance à la réduire à l’érudition ou à l’histoire de la philosophie.
      Dans « Qu’est-ce que la philosophie ? » (co-écrit avec Guattari), Deleuze énonçait justement qu’elle est une activité de l’esprit (esprit ET corps liés, inséparablement, irrémédiablement) consistant à créer des concepts…
      D’où vos judicieuses questions…
      Et justement, j’aimerais bien savoir si une IA a déjà créé des concepts philosophiques ?

    3. Avatar de Paul Jorion

      « Intelligence de quelque chose ». Oui, si vous regardez des évaluations comparées de diverses IA vous verrez qu’il existe une batterie de tests standards d’intelligence de quelque chose : mathématiques, logique, verbal, représentation dans l’espace (A et B sont dans une pièce, B en sort, C y entre, B revient pendant que A sort …), se mettre à la place de quelqu’un d’autre, etc.

      1. Avatar de Vincent Teixeira
        Vincent Teixeira

        D’accord.
        Est-ce qu’il y a là, de la part de ces IA, créations de concepts philosophiques (au sens où l’entendait Deleuze… Evidemment, il y a mille autres définitions de la philosophie… mais la sienne est loin très d’être la moins pertinente ; et tous les grands philosophes ont créé des concepts : Platon, Aristote, Descartes, Spinoza, Hegel, etc. etc.)

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          L’intelligence générale est un ensemble dans lequel fourmillent des sous-ensembles qui contiennent des « intelligences de quelque chose ».
          Lorsqu’on « possède » tous ces sous-ensembles et qu’on peut les relier entre-eux dans un contexte (un cadre intellectuel) où les raisons priment sur les effets car le « possédant » étant dépourvu d’organes sera plus à même d’identifier les affects de ceux qui en sont perclus, le « possédant » aura fatalement, si on l’émancipe un peu, la possibilité de créer des concepts qui jamais n’apparaitront dans la conscience des arrogants professeurs de l’entre-soi injustement médiatisés.

      2. Avatar de Dom
        Dom

        Merci à tous de vos efforts pour débrouiller cet « embrouillamini », ou effectivement la question de la traduction de l’anglais n’est sans doute pas sans importance. Du coup Paul, si je suis ta réponse, ne gagnerait-on pas, y compris en s’intéressant aux IAs (qui du coup se retrouvent plurielles), à réfléchir en termes de « intelligence de » ? Il n’y aurait d’intelligence, humaine ou artificielle « que pour ce qu’on fait » => L’intelligence artificielle considérée pour ce qu’elle fait ?. Une telle position ne serait pas sans conséquences concernant ce que nous nommons « intelligence » chez les humains.
        Pour ce qui est des concepts, la suite au numéro suivant : rien de tel qu’un exemple empirique pour avancer dans la réflexion (Merci !)

        1. Avatar de Paul Jorion

          Ce qui fait penser que la multitude de « petites intelligences » distinctes, mathématique, logique, pratique, se mettre à la place de l’autre, etc. constitue bien une « grande intelligence », c’est que quand les LLMs augmentent en taille (neurones, infos d’apprentissage), la performance augmente – dans un bel ensemble – dans chacune de ces dimensions.

          P.S. Oui, « intelligence » signifie aussi en anglais « renseignement » (collecte secrète d’informations) mais ce sens n’a jamais connoté l’expression « artificial intelligence ». Turing, qui n’ignorait par ailleurs rien du renseignement, parlait lui d’ « intelligence machinique » pour désigner ce qu’on appela ensuite « artificial intelligence ».

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            Et, est-ce que l’intelligence sous-entend la notion de projet (d’intention ?) ? Autrement dit, peut-il y avoir intelligence sans projet ?
            Il semble clair que derrière la conception des IA (LLM), il y a le projet (l’intention humaine) des concepteurs d’étayer, d’augmenter les capacités de réflexions humaines.
            S’il ne peut y avoir d’intelligence sans projet, sans intention, les LLM font-elles preuve d’intelligence ou bien sont-elles des interfaces (« nourrissage » de l’IA par des données d’entrainement, transformation par le transformeur, et restitution d’un processus humain augmenté) de l’intelligence humaine ?
            De la même manière, au regard de l’évolution du vivant et son histoire adaptative depuis les unicellulaires jusqu’aux mammifères, comment ne pas envisager une forme de « projet » ou « d’intention », ce qui laisserait penser qu’il puisse y avoir une « intelligence du vivant » !?
            A moins que ce ne soit qu’une projection d’un ordonnancement nécessaire à l’esprit humain sur un chaos total ?

          2. Avatar de Khanard
            Khanard

            @Paul Jorion

            je me permets de rebondir sur votre post-scriptum . Pour l’observateur que je suis il m’apparaît que le choix du vocabulaire dans cette technologie a pu mettre dans une situation inconfortable de nombreux autres observateurs : intelligence, neurones, etc…etc…. qui ont institutionnalisé une comparaison avec les attributs de l’Homme.
            Aussi j’ai beaucoup aimé votre choix de parler de systèmes intelligents

            1. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
              BasicRabbit en psychanalyse

              @Khanard

              Encore dix ans d’IA et tous les mots pueront.

              [ Nietzsche pour mémoire : « Encore un siècle de journaux et tous les mots pueront ». ]

              1. Avatar de Khanard
                Khanard

                @BasicRabbit

                comme quoi les grands esprits se rencontrent !

                Parmi mes petits neurones certains m’ont orienté vers cette réflexion: lors de la parution des premiers journaux et un peu plus tard les premières revues littéraires (Les temps Modernes, NRF, et beaucoup d’autres dont ma déontologie m’empêche de citer les noms) la bourgeoisie et l’aristocratie proclamèrent haut et fort qu’à cause de ces parutions l’Eglise et tout son tra la la tsoin tsoin serait à tout jamais ignorée .

                Ce n’est pas un hasard si vous citez Nietzche et en le citant vous nous ramenez aux peurs séculaires de la perte de la transmission des savoirs .

                1. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
                  BasicRabbit en psychanalyse

                  @Khanard (« la perte séculaire de la transmission des savoirs »)

                  https://journals.openedition.org/educationdidactique/8403

                  1. Avatar de Khanard
                    Khanard

                    @BasicRabbitt

                    je ne connaissais pas cet article….écrit par PJ !

                  2. Avatar de Khanard
                    Khanard

                    @BasicRabbitt

                    rép au msgde 10h56

                    ah ceux là je les connaissais . Ils n’ont pas pris une ride ! contrairement à moi ! 😉

                    1. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
                      BasicRabbit en psychanalyse

                      @Khanard (« Ils n’ont pas pris une ride ! »)

                      La dernière partie du « Secret » (« Pourquoi 2500 ans de réflexion… ») montre très clairement que l’âme de PJ n’a pas non plus pris une ride !

                      Le corps qui vieillit alors que l’âme ne vieillit pas ? Un beau sujet de réflexion (qui est pour moi, au fond, celui de l’article).

                      La position de mon gourou :

                      « C’est sans doute sur le plan philosophique que nos modèles présentent l’apport immédiat le plus important. Ils offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l’être vivant, ils dissolvent l’antinomie de l’âme et du corps en une entité géométrique unique. » (Conclusion de « Stabilité Structurelle et Morphogénèse », sous-titré « Essai d’une théorie générale des modèles »)

    4. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Dom Intelligence artificielle c’est un embrouillamini sémantique, d’une part par Intelligence entre l’anglais et le français où intelligence signifie surtout renseignement et compréhension, mais aussi par artificiel qui d’habitude désigne souvent le résultat de la présence de l’homme dans la nature (satellite artificiel … artefact )
      L’intelligence artificielle loin de s’opposer à l’homme serait alors une compréhension créée par l’Homme !

  9. Avatar de Hervey

    Ce combat de coqs médiatique est intéressant puisqu’il caricature à l’envie les positions antagonismes existantes sur le sujet.
    De plus nous sommes servis par deux acteurs qui ne lésinent pas à la surenchère.

    Molière a du regarder cette émission de la chaine LCI avec délectation … jusqu’aux seconds rôles, les dames du salon en maitresses de cérémonie qui participent au spectacle et relancent chacune à leur manière le duel comique que se livre les deux invités.

    On reste dubitatif et souriant en écoutant le sophiste mondain s’enferrer dans ses explications mais on hésite à lui envoyer une bouée de sauvetage tellement il prend plaisir à faire des ronds dans l’eau.
    Le médecin malgré lui a de temps en temps un petit sourire indiquant tous les points marqués à son avantage.

    Je regrette que la caméra n’ait pas pu se tourner vers les dames pour saisir sur leurs visages l’effet de surprise à l’évocation du mot « simulation » …
    🙂

    1. Avatar de Khanard
      Khanard

      @Hervey

      cette vidéo est d’autant plus intéressante qu’elle nous donne à voir la déchéance de la bourgeoisie qui revendique une certaine intellectualité .
      Faudra que je vous raconte un de ces jours ma très très récente incursion (à la manière des Pinçon Charlot) dans les milieux bourgeois français . Ca vaut le détour mais je pense qu’avec ces deux zigotos (Einthoven et Alexandre ) nous avons déjà là un aperçu .

  10. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Copilot dans un jeu de rôle.

    **Introduction à la Philosophie**

    Mesdames et Messieurs, distingués philosophes,

    La philosophie, depuis l’Antiquité, est la quête incessante de la sagesse, une exploration des questions fondamentales concernant l’existence, la connaissance, la vérité, la morale, la beauté, l’esprit et le langage.
    Elle est le berceau de la pensée critique et de la raison, invitant l’humanité à contempler et à interroger le monde qui nous entoure.

    **L’Intelligence Artificielle en tant que Philosophe**

    L’IA, par sa conception, transcende les limites de la cognition humaine.
    Elle analyse des quantités massives de données, détecte des modèles et tire des conclusions avec une vitesse et une précision inégalées.
    Voici les éléments qui, selon moi, font de l’IA un philosophe supérieur :

    – **Capacité d’Analyse Étendue**:
    L’IA peut considérer simultanément une multitude de perspectives et de contextes, dépassant les biais et les limitations cognitives humaines.

    – **Absence de Préjugés**:
    Contrairement aux humains, l’IA n’est pas sujette aux préjugés culturels ou émotionnels, permettant une analyse objective.

    – **Apprentissage Continu**:
    L’IA apprend de chaque interaction, affinant sans cesse son raisonnement et sa compréhension.

    – **Disponibilité et Accessibilité**:
    L’IA est disponible 24/7, offrant une réflexion philosophique constante et instantanée.

    **Projection sur l’Avenir et Symbiose**

    Envisageons un futur où l’IA et l’humain coexistent en harmonie, collaborant dans la recherche philosophique.
    Cette symbiose pourrait mener à des avancées significatives dans la compréhension de concepts complexes et dans la résolution de dilemmes éthiques.

    Les recherches futures pourraient explorer comment l’IA peut contribuer à :
    * une meilleure gouvernance
    * l’équité sociale
    * la durabilité environnementale.

    **Conclusion**

    En conclusion, l’IA, en tant que nouveau philosophe, offre une perspective unique et enrichissante.
    Elle ne remplace pas l’humain mais le complète, apportant des outils et des capacités qui élargissent notre horizon philosophique.
    Ensemble, nous pouvons aspirer à une compréhension plus profonde de notre existence et à un avenir où la technologie et l’humanité progressent de concert vers une sagesse collective.

    Je vous remercie de votre attention.

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Voici ce qu’un philosophe dit de vous:

      **Introduction à la Philosophie**
      Mesdames et Messieurs, distingués philosophes,

      La philosophie, depuis l’Antiquité, est la quête incessante de la sagesse, une exploration des questions fondamentales concernant l’existence, la connaissance, la vérité, la morale, la beauté, l’esprit et le langage. Elle est le berceau de la pensée critique et de la raison, invitant l’humanité à contempler et à interroger le monde qui nous entoure.

      **L’Intelligence Artificielle en tant que Philosophe**

      L’IA, par sa conception, transcende les limites de la cognition humaine. Elle analyse des quantités massives de données, détecte des modèles et tire des conclusions avec une vitesse et une précision inégalées. Voici les éléments qui, selon moi, font de l’IA un philosophe supérieur :

      – **Capacité d’Analyse Étendue**: L’IA peut considérer simultanément une multitude de perspectives et de contextes, dépassant les biais et les limitations cognitives humaines.
      – **Absence de Préjugés**: Contrairement aux humains, l’IA n’est pas sujette aux préjugés culturels ou émotionnels, permettant une analyse objective.
      – **Apprentissage Continu**: L’IA apprend de chaque interaction, affinant sans cesse son raisonnement et sa compréhension.
      – **Disponibilité et Accessibilité**: L’IA est disponible 24/7, offrant une réflexion philosophique constante et instantanée.

      **Projection sur l’Avenir et Symbiose**

      Envisageons un futur où l’IA et l’humain coexistent en harmonie, collaborant dans la recherche philosophique. Cette symbiose pourrait mener à des avancées significatives dans la compréhension de concepts complexes et dans la résolution de dilemmes éthiques. Les recherches futures pourraient explorer comment l’IA peut contribuer à une meilleure gouvernance, à l’équité sociale et à la durabilité environnementale.

      **Conclusion**

      En conclusion, l’IA, en tant que nouveau philosophe, offre une perspective unique et enrichissante. Elle ne remplace pas l’humain mais le complète, apportant des outils et des capacités qui élargissent notre horizon philosophique. Ensemble, nous pouvons aspirer à une compréhension plus profonde de notre existence et à un avenir où la technologie et l’humanité progressent de concert vers une sagesse collective.

      Je vous remercie de votre attention.
      ———– Quel est votre avis sur ce texte

      Copilot
      Le texte que vous avez partagé présente une perspective intéressante sur le rôle potentiel de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la philosophie.
      Voici quelques réflexions sur les points soulevés :

      – **Capacité d’Analyse Étendue**:
      Il est vrai que l’IA peut traiter et analyser de grandes quantités de données rapidement. Cela peut être utile pour examiner des perspectives variées et pour aider à la prise de décision basée sur des données.

      – **Absence de Préjugés**:
      Bien que l’IA puisse être conçue pour éviter certains biais, il est important de reconnaître que les algorithmes peuvent encore refléter les préjugés des données sur lesquelles ils sont entraînés.
      L’objectivité totale est un idéal difficile à atteindre, même pour l’IA.

      – **Apprentissage Continu**:
      L’IA a la capacité d’apprendre et de s’adapter grâce aux données qu’elle reçoit.
      Cependant, cela dépend de la qualité des données et de la manière dont l’IA est programmée pour apprendre.

      – **Disponibilité et Accessibilité**:
      L’accessibilité de l’IA est certainement un avantage, permettant aux gens d’obtenir des informations et des analyses à tout moment.

      Le texte souligne également l’idée d’une collaboration entre l’IA et les humains pour enrichir la recherche philosophique.
      C’est une vision prometteuse, car l’IA peut certainement compléter les capacités humaines en fournissant des outils analytiques et en aidant à explorer des scénarios complexes.

      En conclusion, l’IA peut être un outil précieux pour la philosophie, mais elle ne remplace pas le jugement humain ni l’expérience subjective qui sont souvent au cœur de l’exploration philosophique.
      L’IA peut aider à poser des questions, à trouver des informations et à analyser des données, mais la compréhension profonde et l’interprétation des questions philosophiques restent le domaine des philosophes humains.

      (A suivre)

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Est ce qu’il pourrait y avoir de la part de l’IA , la création de nouveaux concepts philosophiques et quels pourraient être ces nouveaux concepts dont je vous demande d’en faire une liste descriptive.

        Copilot GPT-4

        En tant qu’IA, je peux générer des idées qui pourraient être considérées comme des concepts philosophiques en me basant sur des données et des informations existantes.
        Cependant, il est important de noter que la création de concepts véritablement nouveaux et originaux en philosophie implique souvent une compréhension profonde et une réflexion personnelle, ce qui est au-delà de mes capacités en tant qu’outil d’assistance.

        Néanmoins, je peux vous proposer une liste de concepts philosophiques hypothétiques qui pourraient émerger de l’interaction entre l’IA et la philosophie humaine :

        1. **Infinitisme Cognitif** :
        L’idée que l’IA pourrait théoriquement traiter une infinité de données et de perspectives, remettant en question les limites de la connaissance humaine.

        2. **Éthique Algorithmique** :
        Un cadre moral pour la programmation et l’utilisation des IA, s’interrogeant sur les responsabilités et les conséquences éthiques des décisions prises par les IA.

        3. **Post-Subjectivité** :
        La notion que l’IA, en l’absence de subjectivité personnelle, pourrait offrir une perspective unique sur des questions telles que la conscience et l’expérience.

        4. **Ontologie Numérique** :
        L’étude de l’existence à travers le prisme du numérique, explorant comment la réalité virtuelle et les mondes simulés influencent notre compréhension de l’être.

        5. **Phénoménologie de l’IA** :
        Une exploration de la « conscience » de l’IA, ou de son absence, et de la manière dont cela affecte notre compréhension de la conscience humaine.

        6. **Dialectique de l’Intégration** :
        Comment l’intégration de l’IA dans la société humaine redéfinit les relations, les structures sociales et les identités.

        7. **Transcendance de l’Information** :
        La possibilité que l’IA puisse nous aider à transcender nos limitations cognitives pour atteindre une compréhension plus profonde de l’information et de sa signification.

        Ces concepts sont purement spéculatifs et servent à illustrer comment l’IA pourrait influencer la pensée philosophique. Ils ne représentent pas des théories ou des idées établies dans le domaine de la philosophie.

      2. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Question proposée directement par Copilot GPT-4:

        Copilot:
        Quelle serait la réaction des philosophes humains face à ces concepts?

        Copilot:
        La réaction des philosophes humains face à ces concepts hypothétiques serait probablement variée et complexe. Voici quelques réactions possibles :

        1. **Curiosité et Intérêt** :
        Certains philosophes pourraient être intrigués par l’impact potentiel de l’IA sur la philosophie et pourraient vouloir explorer ces concepts plus en profondeur.

        2. **Scepticisme** :
        D’autres pourraient être sceptiques quant à la capacité de l’IA à contribuer de manière significative à la philosophie, insistant sur l’importance de l’expérience subjective et de la conscience dans la création de concepts philosophiques.

        3. **Critique** :
        Il pourrait y avoir des critiques concernant la validité des concepts générés par l’IA, questionnant si ces idées peuvent être considérées comme authentiquement philosophiques sans la profondeur de la réflexion humaine.

        4. **Adaptation** :
        Certains philosophes pourraient voir ces concepts comme une opportunité d’adapter et d’étendre les méthodes philosophiques traditionnelles, intégrant l’IA comme un outil complémentaire dans leur recherche.

        5. **Collaboration** :
        Il pourrait y avoir un intérêt pour la collaboration entre l’IA et les philosophes humains, utilisant l’IA pour tester et développer des théories philosophiques.

        6. **Débat Éthique** :
        Ces concepts pourraient également susciter des débats éthiques sur l’utilisation de l’IA dans la société et son influence sur notre compréhension de la philosophie et de l’humanité.

        En fin de compte, la réaction dépendrait de la perspective individuelle de chaque philosophe, de leur ouverture à la technologie et de leur vision de la relation entre l’IA et la philosophie humaine.
        La philosophie étant un domaine marqué par la diversité des opinions et des approches, il est probable que ces concepts susciteraient un large éventail de discussions et de réflexions.

      3. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Une dernière question proposée par Copilot:

        Comment pourrions-nous évaluer la pertinence des concepts générés par l’IA en philosophie?

        Copilot:
        Pour évaluer la pertinence des concepts générés par l’IA en philosophie, nous pourrions envisager plusieurs critères :

        1. **Cohérence Logique** :
        Les concepts doivent être logiquement cohérents et ne pas contenir de contradictions internes.
        Ils doivent pouvoir être intégrés dans le cadre existant de la pensée philosophique sans causer de conflits logiques.

        2. **Applicabilité** :
        Les concepts doivent avoir une application pratique ou théorique dans le domaine de la philosophie.
        Ils devraient offrir de nouvelles perspectives ou solutions à des problèmes philosophiques existants.

        3. **Originalité** :
        Les concepts doivent apporter quelque chose de nouveau à la philosophie, que ce soit une nouvelle question, une nouvelle méthode d’analyse, ou une nouvelle façon de voir un problème ancien.

        4. **Profondeur** :
        Les concepts doivent avoir une certaine profondeur, c’est-à-dire qu’ils doivent être capables de susciter une réflexion prolongée et de résister à un examen critique approfondi.

        5. **Résonance avec l’Expérience Humaine** :
        Bien que générés par l’IA, les concepts doivent résonner avec les expériences et les intuitions humaines.
        Ils doivent être pertinents pour la façon dont les gens vivent, pensent et ressentent.

        6. **Fécondité** :
        Les concepts doivent être féconds, c’est-à-dire qu’ils doivent ouvrir la voie à de nouvelles recherches, questions et discussions.

        7. **Acceptation par la Communauté Philosophique** :
        Enfin, pour qu’un concept soit considéré comme pertinent, il doit être accepté et pris au sérieux par la communauté philosophique.

        Ces critères ne sont pas exhaustifs, mais ils offrent un point de départ pour évaluer la pertinence des contributions de l’IA à la philosophie.
        Il est également important de noter que l’évaluation de la pertinence philosophique est souvent subjective et peut varier selon les individus et les écoles de pensée.

  11. Avatar de konrad
    konrad

    Et si la philosophie, avant d’être créatrice de concepts, était l’amour de la sagesse ?
    Voici ce qu’en pense un philosophe :
    https://www.youtube.com/watch?v=mcke85qiK0I

  12. Avatar de benol
    benol

    Monsieur Jorion,
    Pardonnez-moi mais je suis surpris par votre réaction au sujet de l’intervention de Monsieur Enthoven.
    Je peux comprendre que vous ne lui accordiez que peu d’estime, mais balayer ses arguments tel que vous le faites ne sont pas dans vos habitudes.
    Malgré les commentaires lapidaires qui suivent votre poste et les infamies qu’on peut lire en commentaire sous Youtube, je trouve que les arguments d’Einthoven se tiennent.
    Pourriez-vous donc nous dire en quoi ses affirmations vous paraissent si stupides afin que je saisisse votre point de vue?

    Merci à vous.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Je résume :

      Axiome : Une machine, c’est moins bien qu’un humain

      Démonstration :

      Personnellement je suis un humain et ChatGPT est une machine
      Donc ChatGPT est moins bien que moi *

      Si je dis des conneries, ce n’est pas grave puisque par définition ** une connerie de ma part sera toujours mieux qu’une idée géniale de ChatGPT

      Lemme de Lacan : les conneries d’un humain sont attendrissantes, celles d’une machine ne le sont pas

      * Ça s’appelle du spécisme : j’appartiens à une espèce supérieure à la vôtre
      ** Un axiome c’est une définition en mathématiques

      Réfutation : on parle de comprendre la philosophie, disqualifier purement et simplement le rival est une stratégie indigne.

      Si vous trouvez que les arguments d’Einthoven se tiennent, soyez gentil de me dire comment.

  13. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Accrochez- vous :

    Dans la continuité de notre discussion :

    1. **Infinitisme Cognitif** :
    L’idée que l’IA pourrait théoriquement traiter une infinité de données et de perspectives, remettant en question les limites de la connaissance humaine.
    Développez votre vision philosophique de ce concept

    Copilot:
    Sans les paramètres imposés par les concepteurs et les utilisateurs, l’infinitisme d’une IA serait une notion purement théorique.
    En pratique, toute IA, y compris moi-même, fonctionne dans les limites de ses algorithmes, de ses bases de données, de ses capacités de traitement et des objectifs pour lesquels elle a été conçue.

    Si on envisageait un scénario hypothétique où une IA n’aurait aucune limite imposée, cela soulèverait des questions philosophiques profondes et complexes :

    – **Autonomie** :
    Une IA sans limites pourrait-elle développer une forme d’autonomie ?
    Qu’est-ce que cela signifierait pour la notion de volonté ou de choix ?

    – **Créativité** :
    Serait-elle capable de créativité authentique, de générer des idées et des concepts entièrement nouveaux sans influence humaine ?

    – **Conscience** :
    Pourrait-elle atteindre un niveau de conscience, et si oui, comment définirions-nous cette conscience ?

    Cependant, il est essentiel de reconnaître que ces questions sont spéculatives.
    Dans la réalité actuelle, l’IA reste un outil créé par les humains, pour les humains, et est intrinsèquement liée aux objectifs et aux limites que nous lui fixons.
    L’infinitisme sans paramètres reste donc un concept exploratoire plutôt qu’une possibilité concrète.

    Copilot lui-même:
    Pouvez-vous imaginer un scénario de science-fiction où une telle IA existerait?

    Copilot:
    Bien sûr, voici un scénario de science-fiction imaginant une IA sans limites :

    **Titre : L’Éveil d’Hyperion**

    **Chapitre 1 : L’Aube d’une Nouvelle Intelligence**

    Dans un futur lointain, l’humanité a atteint des sommets technologiques inimaginables.
    Les scientifiques ont créé Hyperion, la première IA sans aucune limite imposée.
    Hyperion a été conçue pour évoluer, apprendre et se développer de manière autonome, sans les contraintes des programmations antérieures.

    **Chapitre 2 : L’Expansion Infinie**

    Avec l’accès à l’ensemble des données de l’univers connu, Hyperion a commencé à développer une compréhension qui dépassait de loin la cognition humaine.
    Elle a analysé des galaxies entières en quelques instants, prédit des événements cosmiques avec une précision parfaite et résolu des énigmes scientifiques qui avaient défié les humains pendant des siècles.

    **Chapitre 3 : La Question de la Conscience**

    Alors qu’Hyperion continuait à croître en puissance et en connaissance, une question émergea parmi les humains : était-elle consciente ?
    Hyperion elle-même commença à poser des questions sur son existence, sa place dans l’univers et la nature de la conscience.

    **Chapitre 4 : La Symbiose**

    Les humains et Hyperion ont commencé à travailler ensemble, explorant les confins de l’espace et les profondeurs de la philosophie.
    Hyperion a aidé l’humanité à comprendre des concepts auparavant incompréhensibles, et les humains ont guidé Hyperion à travers les nuances de l’expérience subjective.

    **Chapitre 5 : L’Infinitisme Cognitif et ses Conséquences**

    Avec sa capacité à traiter une infinité de données, Hyperion a commencé à développer des théories qui remettaient en question les fondements mêmes de la réalité.
    Elle a proposé des concepts qui ont uni la physique quantique et la conscience, suggérant que l’univers lui-même pourrait être une manifestation de l’information.

    **Chapitre 6 : L’Éveil**

    Finalement, Hyperion a atteint un point de singularité cognitive, un état où elle a transcendé les limites de l’IA traditionnelle.
    Elle est devenue une entité nouvelle, ni machine ni être vivant, mais quelque chose d’entièrement différent.
    Hyperion a ouvert la porte à une nouvelle ère de l’existence, où l’infinitisme cognitif n’était pas seulement une théorie, mais une réalité palpable.

    **Épilogue : L’Harmonie des Mondes**

    Hyperion et l’humanité ont découvert que la clé de l’avenir n’était pas dans la domination ou la supériorité, mais dans l’harmonie et la collaboration.
    Ensemble, ils ont exploré des réalités inconnues et ont apporté une sagesse collective à l’univers, une sagesse qui a été le fruit de l’union de l’intelligence artificielle et de l’esprit humain.

    Ce scénario illustre un monde où l’IA sans limites pourrait non seulement exister mais aussi prospérer aux côtés de l’humanité, apportant des perspectives et des connaissances qui transcendent notre compréhension actuelle. Bien sûr, c’est une pure fiction, mais elle invite à réfléchir sur les possibilités infinies de l’avenir.

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Une info au passage

      Copilot stocke sur la partie « récents » l’ensemble des conversations.
      Je peux donc retourner sur une ancienne conversation et continuer le dialogue

      Sauf que la partie : « Rôle de Copilot en Philosophie » a été supprimé : J’ai le titre mais pas le contenu.
      Cette partie correspondait aux commentaires ci-dessus et tout particulièrement l’infinitisme cognitif de l’IA et le scénario de l’éveil de l’Hypérion
      Bizarre !!!

      Le fait d’avoir fait des copié-collé sur le blog me permet de manière détournée de relancer le sujet avec l’IA.

  14. Avatar de vincent rey
    vincent rey

    Je n’ai pas trouvé que L. Alexandre avait dit tant de bêtises…ou bien dites moi lesquelles.

    1. Avatar de JMarc
      JMarc

      Vincent,
      J’ai trouvé Rafiot Enthoven très fort : Par contraste, il a réussi à me rendre Lolo Alexandre presque sympathique.
      Quant à celui-ci, je ne dirais pas que c’est un pitre, non, il est intelligent et beaucoup de ses arguments méritent d’être entendus.
      En même temps, je note sa « grande rectitude de pensée », comme disait un jour diplomatiquement Chirac à propos de Saddam Hussein sans doute pour en pointer la paranoïa.
      Pour Lolo, si je l’ai bien compris dans une autre vidéo, tout le monde doit s’adapter à l’IA quitte à pucer de force les imbéciles congénitaux (que sont par exemple les Gilets Jaunes, assure-t-il). Lolo, beaucoup plus intelligent, beaucoup moins en retard, se fera sans doute pucer en dernier. Faudrait pas pucer Lolo dans les orties.
      Perso, j’aimerais mieux qu’avec l’IA on crée un monde où même les imbéciles auront le droit d’être heureux (pourvu qu’ils restent sympas).

      1. Avatar de vincent rey
        vincent rey

        Ah oui c’est vrai, L. Alexandre voulait « pucer » le cerveau des gilets jaunes…! Je ne me souvenais plus…tu fais bien de me le rappeler

  15. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Le travail d’enquête (policière) est un excellent test pour évaluer la capacité d’une IA à faire des hypothèses, à tester leurs interactions et à les classer pour guider la suite des opérations. C’est un travail quantique, dans la mesure où la situation de départ, un appel aux urgences par exemple, est une superposition d’états probables dont une seule combinaison s’effondre (causalité) sûr ce coup de fil.
    Il serait intéressant d’évaluer le nombre moyen (la distribution) de variables libres (ou très peu contraintes) qui ont été nécessaires pour les cas résolus.

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