Ceci n’est pas un fake (l’horodatage fait foi : 3 mars 1505)

21 avril 2024 19h41

11 réponses à “Ceci n’est pas un fake (l’horodatage fait foi : 3 mars 1505)”

timiota

22 avril 2024 0h47

C’est clairement optimisé par rapport aux traits et jeux faciaux qui attirent et retiennent notre attention sur un visage, plutôt que par fidélité minutieuse rapport à une réalité sous-jacente.

(Nous sommes « sur-câblés » pour reconnaitre et interpréter des visages et leurs mimiques, les publicitaires le savent bien, et c’est intéressant de voir que l’AI se « moule » dans cette même vallée plutôt que de rendre « le plus réaliste possible » l’animation.)

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Hervey

22 avril 2024 14h55

Comme je m’interrogeais sur cette Lisa-là, je me suis tourné vers ChatGPT, lui posant une ou deux questions.
Voici ses quelques réponses.

Bonjour ChatGPT 4, des historiens d’art pensent que la mère de Léonard de Vinci était d’origine éthiopienne, servante chez un notaire père de Léonard. Qu’en pensez-vous ?

ChatGPT
Bonjour ! L’idée que la mère de Léonard de Vinci pourrait avoir été d’origine éthiopienne est une théorie relativement récente et fait partie des nombreuses spéculations sur l’identité et l’origine de sa mère. Cette hypothèse a gagné en popularité après la publication d’un livre par l’historien d’art Angelo Paratico en 2014, dans lequel il suggérait que la mère de Léonard pourrait avoir été une esclave d’origine orientale ou africaine.

Cependant, les preuves tangibles soutenant cette théorie sont limitées, et elle est loin de faire consensus parmi les historiens. La documentation historique sur la mère de Léonard de Vinci est rare. Selon les documents les plus largement acceptés par les chercheurs, sa mère était Caterina di Meo Lippi, une jeune paysanne italienne de la région de Vinci, en Toscane, où Léonard est né.

La fascination pour la vie de Léonard de Vinci, y compris les mystères entourant son ascendance, montre à quel point il reste une figure centrale de la Renaissance et continue d’inspirer des recherches, des débats et des spéculations. La diversité des théories sur l’identité de sa mère illustre également les défis auxquels sont confrontés les historiens lorsqu’ils tentent de reconstruire des vies à partir de documents fragmentaires et souvent lacunaires.

Bien que l’hypothèse éthiopienne ajoute une couche fascinante à l’histoire de Léonard, il est important de noter que, jusqu’à présent, elle reste une spéculation parmi d’autres, sans preuve définitive pour étayer cette affirmation. Les recherches continuent, et notre compréhension de la vie et de l’origine de Léonard de Vinci pourrait encore évoluer avec de nouvelles découvertes.

Moi :
Léonard avait donc des demi frères et soeurs qui n’auraient pas accepté de partager l’héritage, qu’en sait-on plus exactement ?

ChatGPT
Léonard de Vinci, étant le fils illégitime de Ser Piero da Vinci, un notaire florentin, et de Caterina, sa mère, avait effectivement plusieurs demi-frères et demi-sœurs issus des mariages successifs de son père. Ser Piero s’est marié à quatre reprises et a eu douze enfants légitimes. Bien que Léonard ait été élevé dans la maison de son père, sa position de fils illégitime influençait sa place au sein de la famille et ses droits légaux, notamment en matière d’héritage.

Cependant, malgré son statut, Léonard bénéficiait de la bienveillance de son père et de ses oncles qui reconnaissaient son talent et le soutenaient. Il reçut une éducation qui lui permit d’entrer dans l’atelier d’Andrea del Verrocchio à Florence, un point de départ crucial pour sa future carrière.

À la fin de sa vie, Léonard de Vinci vivait en France, sous le patronage de François Ier. Il est décédé au Clos Lucé, près du château d’Amboise, en 1519. Dans son testament, Léonard a fait plusieurs dispositions, laissant des sommes d’argent, des vêtements, et même des terres à ses serviteurs, amis, et à certains membres de sa famille. Il est important de noter que, malgré les potentiels conflits d’intérêts entre ses demi-frères et lui concernant l’héritage de son père, Léonard a choisi de léguer ce qu’il possédait principalement à ses élèves et amis proches, plutôt qu’à sa famille élargie. Cela pourrait indiquer qu’il entretenait des relations plus étroites et plus significatives avec ces personnes qu’avec ses nombreux demi-frères et demi-sœurs.

Les documents historiques relatifs à la répartition de l’héritage de Ser Piero et aux interactions exactes entre Léonard et ses demi-frères et demi-sœurs sont limités, ce qui rend difficile la reconstitution détaillée de ces relations familiales et de leurs implications sur son héritage. Toutefois, il est clair que Léonard a mené une vie relativement indépendante des dynamiques familiales traditionnelles, et son héritage artistique et intellectuel transcende largement les questions de succession familiale.

Moi :
On dit aussi que lorsque « Mona Lisa » posa pour ce portrait (une commande de l’époux de « Mona Lisa »), elle était enceinte.
Et son fameux sourire serait le symbole de la supériorité féminine qui a ce pouvoir de donner la vie. Qu’en pensez-vous ?

ChatGPT
L’interprétation du sourire de la Mona Lisa, l’une des œuvres les plus célèbres de Léonard de Vinci, a fait l’objet de nombreuses spéculations et interprétations à travers les siècles. La théorie que vous mentionnez suggère que le sourire de Mona Lisa (aussi connue sous le nom de La Joconde en français) reflète une sorte de contentement ou de fierté liée à la maternité. Cette interprétation s’ajoute à une multitude d’autres, reflétant la fascination persistante pour ce portrait et son sujet énigmatique.

Concernant l’idée que Mona Lisa était enceinte au moment où le portrait a été réalisé, plusieurs historiens de l’art et chercheurs ont émis l’hypothèse que l’apparence du vêtement de Mona Lisa, notamment son voile finement drapé, pourrait indiquer une grossesse ou une récente maternité. Cela est renforcé par le fait que, dans la culture italienne de la Renaissance, certains vêtements et accessoires étaient associés aux femmes enceintes ou venant d’accoucher.

Toutefois, l’interprétation du sourire de Mona Lisa comme un symbole de supériorité féminine lié au pouvoir de donner la vie est plus subjective. Léonard de Vinci était connu pour son obsession des expressions humaines et a consacré une part importante de ses études à comprendre les mécanismes du sourire. Son intérêt pour capturer des expressions subtiles et éphémères pourrait expliquer l’ambiguïté et l’attrait durable du sourire de Mona Lisa.

De plus, Léonard de Vinci était profondément intéressé par la nature, la science, l’anatomie et le mystère de la création humaine, ce qui pourrait avoir influencé son approche de la peinture de portrait. Cependant, attribuer une intention précise à l’artiste quant à la signification du sourire de Mona Lisa reste spéculatif. Léonard n’a laissé aucune explication directe sur ses intentions concernant l’expression de Mona Lisa, rendant toutes les interprétations ouvertes à la discussion.

Le sourire de Mona Lisa continue de captiver et d’inspirer des débats parmi les historiens, les artistes, et le public, servant de témoignage de la maîtrise technique de Léonard et de son intérêt profond pour la complexité de l’expérience humaine. Les nombreuses interprétations de l’œuvre témoignent de sa richesse et de sa capacité à engager des conversations à travers les âges.

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1. Paul Jorion
  
  22 avril 2024 17h23
  
  Hmm… selon moi, c’est un certain type de visage que l’on rencontre en Italie…
  
  Margherita Caruso : la Vierge Marie jeune dans L’Évangile selon saint Matthieu de Pasolini (1964)
  
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  1. Hervey
    
    22 avril 2024 19h13
    
    Oui, fort possible mais vous remarquez que Pasolini s’y prend toujours bien pour montrer ce qui est l’avant de l’histoire.
    L’opération de transfiguration à la Vinci vient après. Lorsque ce qui doit advenir advient.
    
    Pas de la bigoterie mais une logique du récit tel qu’il est porté par l’inconscient collectif.
    
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    1. Hervey
      
      25 avril 2024 10h28
      
      Selfie avec le peintre.
      
      https://scontent-fra5-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/438253667_965930818213746_4501017865480091366_n.jpg?_nc_cat=1&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=34q7Y4nKpzMQ7kNvgFF4TfA&_nc_ht=scontent-fra5-2.xx&oh=00_AfAY4DMFMoyX0GxO-kgb8onNt_EiHhXaoBt3dGODeFgjxQ&oe=662FE127
      
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2. Angelo Paratico
  
  27 avril 2024 11h30
  
  Merci de me citer, dans mon livre je suggère une origine chinoise de sa mère, citant des documents allant dans ce sens. Cependant, la preuve irréfutable est l’absence de …..
  Angelo Paratico
  
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  1. Hervey
    
    27 avril 2024 14h47
    
    @Angelo Paratico
    
    Remerciez ce hasard étrange et ChatGPT qui vous cite … mais, bienvenue sur le blog Jorion.
    
    Une question : dans votre démonstration, faites-vous un lien entre ce Sfumato cher à Vinci et cette constance des brumes et des nuées si présente dans les paysages de la peinture chinoise ?
    
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sfumato
    
    https://hervey-noel.com/wp-content/uploads/2024/04/shitao_mountains-in-the-mist-170_m.jpeg
    
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    1. A. Paratico
      
      27 avril 2024 19h11
      
      C’est vrai que c’est un très bon sujet, mais je ne l’ai pas mentionné dans mon livre.
      Je vous remercie de votre attention.
      
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sde

22 avril 2024 17h07

La vache ! L’IA est visiblement bien plus apte à faire des nichons que des paluches ! Doit on considérer que le sexisme est un corollaire de la singularité ?

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1. Ruiz
  
  27 avril 2024 22h55
  
  @sde Il semble que l’image ait changé ! Mais l’horodatage n’est pas dans le fichier.
  
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gaston

22 avril 2024 19h39

Votre ami Wes fait preuve, parfois, d’humour facétieux, c’est ce qui rend ses vidéos, bien que didactiques, jamais ennuyeuses.

Ici, en choisissant des images de pin-ups atteintes de macromastie, tout droit sorties d’un film de Russ Meyer, my Wes est devenu Mae West ! 😇

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