Réponse :
Déclaration personnelle * à haut contenu politique :
Le rapport entre les femmes et les hommes est un rapport de complémentarité.
* Inspirée cependant par ma formation d’anthropologue 😉 .
*Godot est mort !*
Réponse :
Déclaration personnelle * à haut contenu politique :
Le rapport entre les femmes et les hommes est un rapport de complémentarité.
* Inspirée cependant par ma formation d’anthropologue 😉 .
Ça m’a fait penser à des motifs de mosaïque vénitiens, mais je n’ai pas retrouvé le modèle exact…
Ou un motif traditionnel d’azulejos.
Comme l’empreinte de l’immigration portugaise en argentine ?
Comme ces deux êtres s’emboitent bien ! N’en feraient ils qu’un ?
J’appelle ça tourner en rond . Et comme plus rien ne tourne rond dans notre monde autant admirer ce magnifique couple qui tourne en rond .
Quant à la complémentarité hommes femmes je ne me prononce plus sur ce sujet . 😉
C’est Bardella qui danse avec Marine. Complémentarité parfaite: 33% sont prêts à partir en vacances en Argentine avec eux!
@Thomas Jeanson
et le petit nouveau à entrer dans la ronde « fascistoïde » le petit dernier : l’Inde mais beaucoup s’en foutent ! Alors dansons .
C’est un travail du département de mathématique de l’université de Palerme, sur le mouvement du Tango à l’intention d’élèves du secondaire.
On dirait un enfant contrarié qui boude.
@konrad ou une tête de petit homme vert qui aime les pâtes avec une symétrie quadrangulaire forcée.
Probablement une épicycloïde :
http://eljjdx.canalblog.com/archives/2018/02/15/36145181.html
comme
https://storage.canalblog.com/49/04/210892/119160992_o.gif
mais avec un facteur 4 et non 5.
une épicycloïde allongée
http://serge.mehl.free.fr/anx/trochoide.html
x = r(n + 1)cost – k.cos(n + 1)t , y = r(n + 1)sint – k.sin(n + 1)t
quelque chose comme :
x = 5cost + 1.5.cos5t , y = 5sint + 1.5sin5t
r = 1, n = 4, k = -1,5 (en bleu, cas allongé)
@Ruiz
bien vu ; vous êtes un chef !
Une forme mathématique qui échappe à la mathématique en dansant…
Une pensée malhabile.
Vu d’un drone, un champ labouré par un cultivateur qui aurait fumé un joint de qualité supérieure à la moyenne et qui apprécie les courbes.
Notre Univers ne contient pratiquement que des particules, alors que les antiparticules ont la même probabilité d’exister (en théorie) dans le maelström initial du Big Bang. Les acides aminés et les sucres existent sous deux formes miroir, non superposables, chirales. Mais le maelström de la vie terrestre n’a promu que la forme lévogyre.
La Nature fait des choix qui conditionnent ma capacité à écrire ce commentaire, alors oui, « Le rapport entre les femmes et les hommes est un rapport de complémentarité » sinon la Nature ne l’aurait pas choisi.
Le pourquoi est à demander à Elon Musk qui sait tout sur son futur peuplé de Bisounours.
« sinon la Nature ne l’aurait pas choisi. »
Une évolution/mutation et que le plus adapté survive/prolifère, non ?
A quoi bon l’hypothèse d’un dessein ?
La prolifération nourrit les interactions qui épuisent toutes les possibilités combinatoires dans le « but » de trouver une (des) structure(s) qui ouvrent une nouvelle dimension vers une singularité.
J’ai prévu de me remettre aux stats cette année. C’est une décision politique.
Et, puisqu’on est dans les devinettes géométriques : qu’elle serait la transposition de cette figure dans les trois dimensions ? (Question à poser à ChatGPT ?)…
J’hésitais entre le dessin tracé sur le sable de la plage de Penglai (Shandong, Chine) par des jeunes mariés, et l’empreinte du passage d’extraterrestres dans un champ de blé prêt à moissonner. La vraie explication est meilleure.
Quelles jolies traces de notre passage à envoyer fissa dans l’espace pour nous représenter.
Après avoir lu ce billet hier, un anthropologue dilettante (1) s’est réveillé ce matin pour retrouver ça dans sa bibliothèque :
***
ADAM ET ÈVE
Lecteur de la Genèse, le christianisme ne sépare pas Adam et Ève, l’homme et la femme, même si dès l’origine la femme est en position quelque peu infériorisée. Adam est le premier créé et Ève est faite d’une partie de son corps, d’une de ses côtes. Le péché originel est leur faute commune mais Ève est la coupable, c’est elle qui cède à Satan et fait ensuite céder Adam. Elle est tentatrice, la pécheresse par excellence.
La création d’Ève a été souvent représentée. Elle fait partie, surtout à partir du XII° siècle, des séries de scènes de l’Ancien Testament où elle se trouve intégrée à l’origine de l’histoire, dans une mise en évidence du dessein de Dieu, créateur de l’homme et de la femme, dans une perspective d’un long lignage humain dont Ève serait la mère ancestrale. Le couple est replacé dans l’environnement naturel de la Création (arbres du paradis terrestre, ciel et terre), comme sur un vitrail du XIII° siècle (modelé attentif des corps nus de l’homme et de la femme) de la chapelle du chevet de la cathédrale du Mans. C’est le péché originel en acte que représent la sculpture au pied d’un grand bénitier provenant de l’Italie du Nord des environs de 1200.
( illustration 37 : « Le péché originel ». Détail d’un bénitier, Italie du Nord, vers 1200. Berlin, Staatliche Museen. https://fototeca.fondazioneragghianti.it/scheda/OA/22/Antelami%20Benedetto,%20Peccato%20originale,%20Ultima%20Cena )
On y retrouve le goût pour la nudité, la beauté des corps et des visages et, à un moment où s’introduisent la pratique de l’examen de conscience et la recherche de l’intention dans le péché, l’évolution du traitement du thème vers une dimension psychologique est saisissante. Adam et Ève sont un couple complice, gourmand, perversement transgressif.
Mais à partir du XI° siècle Adam et Ève apparaissent surtout dans la scène fatale de l’expulsion du paradis terrestre par l’ange envoyé par Dieu – en châtiment du péché originel. Représentation ambivalente très représentative de l’évolution idéologique du christianisme médiéval progressant selon une imbrication de valorisation et de contrecoups négatifs dont le plus spectaculaire sera, au début du XIII° siècle, la volonté d’obtenir du pécheur l’aveu de sa faute pour l’intérioriser par le repentir et éviter l’erreur judiciaire qui conduira pourtant à l’Inquisition et à la torture, dérapage effroyable de la quête de l’aveu. La représentation d’Adam et Ève chassés du paradis terrestre est destinée à accentuer l’ardeur pénitentielle des hommes pécheurs. Selon la Genèse, la punition d’Adam est la fatigue du travail manuel, celle d’Ève les douleurs de l’enfantement ; mais à une époque où l’Église pousse à la procréation et à l’essor démographique (« croissez et multipliez »), l’Ève enfantant est presque toujours remplacée par l’Ève travaillant elle aussi manuellement : alors qu’Adam doit pratiquer le travail de la terre en bêchant, Ève doit exécuter un travail de transformation de la matière en filant. Ainsi, de simple pénitence comme dans la spiritualité bénédictine, le travail est valorisé et devient une collaboration de l’homme et de la femme au travail créateur de Dieu. Cette mise en valeur ambiguë est un tournant décisif dans les attitudes occidentales à l’égard du travail.
(…) L’interprétation toujours plus insistante de l’Église médiévale sur le péché originel comme péché sexuel a largement contribué à plonger les hommes et les femmes du Moyen Âge dans une obsession de la sexualité et a marqué pour longtemps la morale occidentale d’une surévaluation (négative ou positive) du sexe.
(…) L’homme et la femme agriculteurs mettent en valeur la terre que Dieu, après les avoir punis du péché originel, leur a donnée à travailler et à faire fructifier. C’est toute la condition humaine de l’homme et la femme pécheurs mais ardents travailleurs que donne à voir le couple originel et exemplaire d’Adam et Ève. Humanisme médiéval qui exalte l’homme et la femme pécheurs rachetés par le travail. Le paradis terrestre perdu, ils s’efforcent de gagner un paradis éternel. La nostalgie des origines cède la place à l’espoir par le travail de la terre. L’agriculture, dans cette société de paysans fondée sur la terre, est un instrument de salut. Mais l’artiste, répondant peut-être à l’attente de la société, saura utiliser le thème scripturaire de la nudité liée à l’innocence originelle d’Adam et Ève pour une représentation jouissive du nu. L’art sert aussi à tourner la domination de l’Église.
Jacques Le Goff, « Un Moyen Âge en images » (©2000 – Éditions Hazan)
***
(1) Le même anthropologue amateur ne se sépare plus de son petit bréviaire orange (Pantone1585U) afin de prêcher la Taxe Sismondi autour de lui. Il ne vous cachera pas que IA débats mais souvent aussi IA d’la joie. Merci à PJ de continuer à labourer les champs pour le bénéfice de tous.
De quel os s’agit-il, la côte d’Adam ? Il y a un os impair qui n’est pas une vertèbre. C’est l’os pénien, qui permet de pénétrer sans bander. Il est présent chez la plupart des mammifères. Le chimpanzé et le gorille en ont un, mais pas Homo Sapiens. Cela, ceux qui ont écrit la Bible le savaient probablement (que les singes en ont un ; il n’y a pas de singes dans la Bible, mais il y en a dans le monde méditerranéen, au moins au Maghreb ; on a trouvé des momies de babouins en Egypte, et il y des dieux simiesques). mais ils n’ont pas précisé. Il est dit que l’Eternel prit soin de recoudre Adam après le prélèvement. Or les seules sutures visibles sont dans l’axe du corps, le nombril et le dos du pénis.
Tout ce que je viens d’écrire l’a été, beaucoup mieux, par Pierre Barthélémy, qui écrit pour Le Monde https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2012/07/11/quel-os-dieu-a-t-il-vraiment-pris-a-adam-pour-creer-eve_5986249_5470970.html (accessible à tous). Et la réflexion de Didier Rombosch est bien plus enrichissante.
Laissons quand même la parole de Dieu, plus bénigne que « Tu travailleras la terre à la sueur de ton front » : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Dieu et sachez que vous le rencontrerez. » (sourate de la Vache, verset 223 ; la tradition dit que cette révélation fut donnée au Prophète pour répondre à un croyant qui l’avait questionné : « J’aime prendre mon épouse en levrette, mais elle dit que c’est contraire à la volonté de Dieu ; que dois-je lui dire pour la rassurer ? »).
Adam Eve et le troisième sexe, où il est question justement, de la cote, et d’orteils aussi…
Manuscrit de B Vian
https://www.bibliorare.com/lot/365737/#&gid=1&pid=1
🙂
Edité (les trois versions) dans « Petits spectacles », 10/18, 1988, toujours disponible au Livre de Poche. Je l’ai en édition numérique. Tout à fait digne d’être lu, mais injouable aujourd’hui, pensée non correcte.
Jean Effel (1908-1982). On ne rajeunit pas. Et tout en dessinant le Bon Dieu et le Diable (à partir de 1951, contemporain du spectacle de Boris Vian) il travaillait pour « l’Humanité » et équivalents. Je croyais qu’il avait toujours existé.
@Paul Jorion Je préfère utiliser le mot « mimétisme » à celui d’identification . Histoire de vocabulaire . Dans « identification » il y…
Est-ce que pour détendre un peu plus l’atmosphère pesant sur le soutien ou pas à apporter au mouvement d’agriculteur proche…
@Khanard Ce qui m’intéresse actuellement, dans mon auto-psychanalyse, c’est de séparer mon « moi » causal, périphérique, de mon « moi » raisonnable, central…
@Khanard Une métaphore pour bien mesurer la différence entre l’approche de PJ et celle de Thom. C’est Christopher Zeeman, un…
Et les (très) inquiétantes dernières nouvelles de notre ‘oncle d’Amérique’ : https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/par-peur-de-donald-trump-aucun-acteur-n-a-voulu-participer-a-cette-emission-avec-sebastian-stan_242531.html https://www.huffingtonpost.fr/international/article/affaire-stormy-daniels-donald-trump-pourrait-bien-echapper-sa-condamnation-voici-pourquoi_242524.html
@Ruiz (« Cet énoncé (…) n’est pas causal mais empreint de téléologie ? ») Pour utiliser le vocabulaire de PJ (qui oppose…
Et à propos de peinture et de paysage, il y a le traité de peinture du moine « Citrouille amère » Shitao.…
Il y a les conditions favorisantes mais il faut aussi les personnages clés : ceux auxquels une multitude s’identifie, rendant…
Sidéré de constater qu’il faille encore le rappeler…
NOUS FAISONS PARTI DU PAYSAGE et nous agissons sur lui pour le modeler ou le déformer (le paysan comme l’ouvrier…
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