Portrait de Donald Trump par Stable Diffusion
La fortune de Trump est essentiellement virtuelle mais sa nature virtuelle ne lui interdit pas d’être mise en gage et de dégager du liquide à hauteur de ce que ceux qui confondent les sommes virtuelles avec de l’argent comptant sont prêts à casquer, soit par stupidité, soit par soutien délibéré à l’aspirant dictateur.
C’est ce qui a permis à l’ancien président des États-Unis de mobiliser tout le poids de ses sous en vue de retarder par diverses tactiques dites « dilatoires » (= « qui tend à retarder par des délais, à prolonger un procès ») les diverses poursuites dont il est l’objet en raison de son comportement de gougnafier.
Dans un camouflet cinglant pour les valeurs démocratiques affichées urbi et orbi par les États-Unis, Trump a su obtenir que le seul procès qui se tiendra avant l’élection présidentielle de novembre (parmi la demi-douzaine qui lui sont intentés) est celui qui porte sur le prix du silence versé à deux femmes pour qu’elles ne révèlent pas publiquement les détails des galipettes entre elles et l’ex-président.
Cette affaire est mineure au sein du dossier Trump : interférence dans le cours d’une élection présidentielle, soit « infraction aux lois électorales », elle ne doit son importance qu’au fait que les autres affaires sont enlisées, soit du fait de la pesanteur éléphantesque des procédures judiciaires, soit du fait de l’ineptitude de l’accusation (Incroyable mais vrai ! en Géorgie, le procureur Fani Willis nomme pour la seconder dans la procédure une personne qui se trouve être son amant et qui l’invite ensuite à ses frais pour une croisière aux Bahamas).
Je m’efforcerai de surmonter mon écœurement devant l’incapacité des systèmes ± démocratiques à se défendre devant des gredins proto-fascistes en raison de la corruption endémique qui les mine et vous rendrai compte du procès qui débute aujourd’hui.
Portrait de Donald Trump par Stable Diffusion
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