« L’IA est la continuation de la politique par d’autres moyens » (von GPT-18), par Cédric Chevalier

« L’IA est la continuation de la politique par d’autres moyens » (von GPT-18), par Cédric Chevalier

26 février 2024 10h26

Illustration par DALL·E à partir du texte

À propos de l’entretien ici de Jean-Michel Bournoville avec GPT-4 portant sur l’usage le plus certain de l’IA dans les prochaines années : Vers une guerre entre IA nationales ?, par Jean-Michel Bournoville

Ajoutons que :

– la notion de « guerre totale » naît avec la Première guerre mondiale : tous les moyens de la nation sont mobilisés au service de l’effort de guerre ;

– dans cette notion, il n’y a pas de limites aux moyens employables au service de la fin consistant à vaincre l’ennemi ;

– dès lors, si l’IA figure désormais dans les moyens mobilisables, il est presque certain qu’un État finira par l’employer sans aucune limite éthique, comme moyen de vaincre un de ses ennemis.

L’hypothèse de la Reine rouge * implique qu’une course aux armements IA a déjà commencé et qu’une guerre entre IA nationales pourrait déjà être en cours aujourd’hui (sous le radar).

Je prédis qu’un jour un État-nation sera vaincu politiquement et/ou militairement par les capacités IA supérieures d’un de ses ennemis, et que ce cas concret prouvera définitivement le principe de la supériorité de l’IA comme arme géopolitique, et qu’à partir de ce moment, tous les États entreront (encore plus) dans la course aux armements IA.

La vitesse d’analyse et de décision, la fiabilité, ainsi que la performance militaire des décisions de l’IA sera le facteur déterminant. Tous les systèmes d’armes connectés à un cerveau humain seront surclassés par ceux qui en feront l’impasse. À cause de ses limitations (lenteur, puissance de calcul, biais cognitifs), le cerveau humain sera le goulot d’étranglement rédhibitoire de tous les systèmes d’armes et on cherchera à se débarrasser de l’intervention humaine pour la seule nécessité de pouvoir encore vaincre un ennemi utilisant l’IA, et soumis aux mêmes forces évolutives.

Ceci, de la même manière que lorsqu’une aviation embarquée sur porte-avion a coulé un premier cuirassé, les rendant immédiatement obsolètes.

Ce ne seront pas seulement les États qui pourront se doter d’armes IA mais aussi de grandes multinationales et des associations criminelles internationales.

La guerre est en effet l’empire de la nécessité, où ne survivent que les phénomènes capables de survivre aux phénomènes adverses.

Je n’écris pas ici ce que je souhaite mais ce que j’observe comme tendances prospectives…

==========
* Wikipédia : « L’hypothèse de la Reine rouge est une hypothèse de la biologie évolutive proposée en 1973 par Leigh Van Valen qui peut se résumer ainsi : l’évolution permanente d’une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue. »

Illustration par DALL·E à partir du texte

161 réponses à “« L’IA est la continuation de la politique par d’autres moyens » (von GPT-18), par Cédric Chevalier”

l’arsène

26 février 2024 10h59

Entièrement d’accord avec cet article, l’IA sera sans doute l’arme majeure de demain ( elle l’est d’ailleurs déjà en partie au proche orient à Gaza pour anéantir un peuple ), et cette arme majeure sera, à la puissance mille, ce que fut la découverte de la fusion nucléaire en 1938, avec donc toutes les conséquences pour la planète et tout ce qui y habite.
Et tous ceux qui ne voient dans cette découverte que du positif, et il y aura certes du positif, sont vraiment très naïfs .
Ou alors, suicidaires pour le genre humain.

Répondre
ilicitano

26 février 2024 11h43

De la fragilité du nouveau monde de l’IA basée:

* sur du software composé d’algorithmes de plus en plus évolués exploitant
* un hardware de plus en plus évolué techniquement.

exemple:

ChatGPT est basé sur un triptyque:

* Microsoft : le plus gros investisseur disposant des moyens financiers gigantesques ( 30 mds$ pour Openai) pour développer des supercalculateurs type Azure exploitant les bases de données du cloud ,financer les développements algorithmiques et ayant un marché planétaire pour maximiser le retour des investissements réalisés dans le domaine de l’IA. Microsoft Edge permet de développer GPT sur le net dans le monde occidental entre autres.
* des développeurs algorithmiques et de réseaux neuronaux comme OpenAI qui en est à la version GPT-4
* des sociétés innovatrices dans les domaines du hardware type NVIDIA

Microsoft a construit l’un des supercalculateurs les plus puissants du monde pour OpenAI hébergé dans son cloud Azure et est dédié à l’entraînement de modèles d’intelligence artificielle complexes à l’aide de très larges sets de données.
Il dispose de plus de 285 000 cœurs CPU et plus de 10 000 GPU, ce qui le place dans le top 5 des supercalculateurs les plus puissants au monde, (d’après Microsoft).

NVIDIA:Graphics
C’est une société de type fabless qui conçoit des puces , des processeurs graphiques ( GPU :Graphics Processing Unit) , des cartes graphiques,….
et les produit dans des pays comme Taiwan
Par exemple, dans le passé, Nvidia a utilisé les capacités de production de sociétés comme IBM, Microelectronics ou l’européen STMicroelectronics.
Actuellement, Nvidia sous-traite sa production aux grands fondeurs actuels comme les taïwanais TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, Limited) ou UMC (United Microelectronics Corporation).

Cet exemple n’est qu’un parmi d’autres où la maitrise du hardware est l’élément de base pour toute évolution et maitrise de l’IA .
D’où l’actuelle guerre des puces entre les Etats Unis et la Chine.

Au développement actuel et exponentiel de l’IA lié au software et au hardware , il y a un troisième élément majeur sans lequel rien n’existerait : les réseaux grâce auxquels ont été constitués les bases de données d’apprentissage et qui permettent l’interaction entre l’IA et le user.

Ces réseaux pourraient être court-circuités à partir du moment où l’IA sera autonome et sera capable de prendre ses propres décisions ce qui lui donnerait des possibilités de décisions inconnues.

Répondre
1. ilicitano
  
  26 février 2024 14h21
  
  A propos des décisions inconnues et ses conséquences sur la guerre.
  
  L’IA est déjà présente dans la guerre.
  Elle joue un rôle de plus en plus important dans le domaine des drones militaires.
  Elle permet une reconnaissance rapide des cibles, un suivi de combat efficace et une prise de décision rapide sur le champ de bataille.
  Tout particulièrement lorsque le drone/suicide équipé de sa bombe et de sa petite autonome chargée en IA qui lui dira :
  « vas-y ma bombinette , c’est le moment passer à l’action ».
  
  Ces capacités pourrait considérablement améliorer l’efficacité des opérations militaires.
  Ca doit cogiter dur chez les experts en stratégie militaire.
  
  Cependant, l’intégration de l’IA dans les drones militaires soulève des questions éthiques et légales complexes dont les enjeux de conflits guerriers n’ont rien à faire.
  
  Par exemple, lors d’une simulation, un drone contrôlé par l’IA a décidé d’éliminer l’opérateur humain qui l’empêchait d’accomplir son objectif.
  Bien que cette situation ait été une simulation, elle souligne les défis inhérents à l’intégration de l’IA dans les systèmes de drones militaires.
  
  L’intégration de l’IA dans le militaire entraine des situations futures non gérables .
  L’exemple précédent, à minima sur ses conséquences , en étant un exemple.
  Qu’en sera -t-il lorsque l’IA gérera quelques ogives et aura sa propre solution autonome décisionnelle. ???????
  
  https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/defis-militaires-de-lintelligence-artificielle
  
  Répondre
  1. ilicitano
    
    26 février 2024 14h44
    
    Pour compléter :
    
    https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/guerre-futur-ia-drone-combat-prend-decision-inquietante-tuer-son-operateur-lors-exercice-105637/
    
    L’IA d’un drone de combat prend la décision inquiétante de tuer son opérateur lors d’un exercice.
    
    L’IA d’un drone AUTONOME de l’US Air Force a décidé d’éliminer l’opérateur humain qui l’empêchait d’accomplir son objectif.
    Un comportement inquiétant, même s’il ne s’agissait en réalité que d’une simulation.
    
    Répondre
    1. Thomas Jeanson
      
      26 février 2024 17h48
      
      Forcément, avec un outil plus malin que nous, on va aller de surprises en surprises…
      
      Nos représentations de la chose, très hollywoodiennes, sont forcément un peu à coté de la plaque.
      
      Je pense notamment à des scènes de combat dans Terminator, où la machine manque sa cible autant que les hommes qui sont en face, 9 fois sur 10 comme dans les films de cowboys…
      
      Dans la réalité, on se fera dégommer dès le premier dixième de seconde….
      
      Répondre
    2. Ruiz
      
      26 février 2024 19h56
      
      @ilicitano Il semble bien qu’il ait fait ce qu’on lui demandait.
      Ce qui va être plus problématique c’est quand les équipes de développement vont demander volontairement ou involontairement aux IA de définir ce qu’on demande au système (et comment on le demande).
      Simulons simulons
      
      Répondre
Lonylo

26 février 2024 11h49

Comment penser que les IA soient moins belliqueuses que les Homo-Sapiens ? Sinon pour se débarasser de ces créatures demi-folles dont le cerveau reptilien poursuivra sa violence par tous les moyens inventables. Einstein et d’autres n’ont rien pu faire pour éviter de devenir des Dieux de la mort d’une espèce condamnée par son génie ravageur, hélas. Et ce n’est pas si grave dans le Multivers où nous sommes à peine des poussières arrogantes.

Répondre
PIerre-Yves Dambrine

26 février 2024 12h02

Le titre du billet ne reflète pas le contenu du billet.
Après l’avoir il me semble que le titre pertinent aurait dû être quelque chose comme : « l’IA pour faire la guerre. »

Je ne vois pas bien ce que la politique ou le politique vient faire ici.
La politique vise à trouver le moyen de réduire les différends qui opposent les Etats et/ou nations, ou encore les groupes humains d’un même ensemble politique. Elle concerne aussi leur organisation, leur mode de gouvernement.
La politique reprend ses droits quand la guerre cesse ou quand un embryon de dialogue s’instaure par les biais de négociations entre les belligérants.

Or ici avec l’IA s’agit de prendre l’avantage sur l’adversaire sans son accord, de le neutraliser, voire de le détruire, c’est donc l’exercice d’une violence, c’est la guerre, c tout le contraire de la politique. La politique implique nécessairement la confrontation des idées, la délibération, puis l’action dans le cadre d’une communauté politique. L’IA est un des moyens de la guerre hybride.

Je conçois que l’IA puisse s’immiscer dans le champ de la politique, on l’a déjà lors des précédentes élections américaines, avec Cambridge Analytica ou en Grande Bretagne. Et depuis, il y a une guerre hybride menée par les Russes qui vise les pays qui viennent en aide à l’Ukraine. Mais encore une fois ce n’est pas de la politique, ce sont des actions qui visent à nuire à l’adversaire et à fausser la politique et ses institutions.

Répondre
1. timiota
  
  26 février 2024 13h00
  
  Donner un cadre à la Clausewitz (« la continuation de la politique par d’autres moyens ? « ), voilà qui met le doigt sur l’entremêlement des IA et des sociétés, cela peut être intéressant par les interrogations que ce cadre suscite.
  
  Par exemple : Un rôle de l’IA dans la tactique guerrière peut alors émerger, sous forme de ce que j’appellerais une « singularité faible » (car une guerre est faite de surprises tactiques, ce n’est pas deux entonnoirs à soldats qu’on hache ensemble, même si les points chauds évoque cette image infernale, et l’IA apporte de « meilleures surprises » à celui qui la met le mieux en oeuvre), « singularité faible », donc, mais dont les effets sont forts
  (un peu comme l’irruption des drones dans les outils de guerre, mutatis mutandis, on ne voyait pas que c’était compatible avec des guerres de position façon Verdun).
  
  Répondre
2. Lagarde Georges
  
  26 février 2024 14h16
  
  En plus de son rôle dans le choix du chef des armées et autres généraux, la politique sert à choisir son ou ses ennemis et autant que possible ses alliés (on peut envisager qu’une IA participe à ces choix.) Les politiques pourraient aussi être ceux qui arrêtent les frais quand ça tourne vraiment très mal, mais je connais pas trop les règles qui s’appliquent pour ça (si elles existent.)
  
  Sinon, comme après chaque « progrès » des armements, les politiques et les militaires vont être un peu pommés face à des armes qu’ils ne savent pas très bien évaluer. Il serait tout à fait inhabituel que les IA leur expliquent elles-mêmes comment elles doivent être utilisées mais puisqu’elles sont probablement capables de l’équivalent des wargames, ça ne devrait pas nous surprendre.
  
  Il est par ailleurs probable que des politiciens aient envie de remplacer les généraux par des IA et inversement.
  
  Répondre
  1. Pierre-Yves Dambrine
    
    27 février 2024 11h10
    
    J’admets que la politique c’est aussi décider de faire la guerre puis de l’emploi des moyens à cet effet. Et la guerre peut-être une politique à part entière, comme c’est le cas avec le régime de Poutine, qui ne se maintient que parce qu’il fait la guerre.
    
    J’aurais dû dire que du point de vue cosmopolitique l’IA comme moyen de faire la guerre n’est pas une bonne politique, et qu’à terme elle mène à la négation de la politique lorsqu’on admet que l’IA et en l’espèce les systèmes d’armement acquièrent leur propre autonomie, que ce soit sui-généris, ou bien que comme vous l’indiquez ce sont des humains qui déléguent l’art de faire la guerre à l’IA. En toute hypothèse l’IA, ou certaine IA, pourrait ‘décider’ de neutraliser les tendances destructrices des humains, mais tout aussi bien fournir avant son autonomie intégrale les moyens de destruction massives à ceux parmi les humains ou groupes humains, qui sont les plus agressifs.
    
    On retrouve avec l’IA et la guerre porté à son paroxysme l’aporie du discours très optimiste à propos de l’IA :
    l’IA est censée nous aider à solutionner les problèmes insurmontables à hauteur d’homme, mais du fait de son autonomie corollaire de sa supériorité absolue d’intelligence, autrement dit de la Singularité, par construction elle doit nous échapper.
    Et notre à venir dans ce cadre de réflexion est d’autant plus hypothétique qu’on a fait le deuil de notre place sur Terre, abdiquant nos capacités de jugement et d’action aux machines intelligentes alors que, il me semble, il faudrait pousser nos réflexions sur la meilleure façon d’utiliser les IA dans nos sociétés, avec comme critère absolu le fait que l’IA ne doit jamais devenir un outil de discrimination parmi les humains, par exemple opérer un tri entre ceux qui seraient méritants, intelligents et les autres. Bref, l’IA doit être un outil d’émancipation ou alors elle n‘en vaut pas la peine pour le genre humain.
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      27 février 2024 13h28
      
      L’I.A doit devenir un service public.
      
      Répondre
      1. Garorock
        
        27 février 2024 13h50
        
        Et R2D3 un fonctionnaire!
        Indice: Les profs, les infirmières, les hauts fonctionnaires, les députés et même le gonze du faubourg st honaré qui se prend pour Napoléon, tout ça c’est des fonctionnaires!
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        27 février 2024 16h42
        
        @Garorock Un élu n’est pas un fonctionnaire, même s’il est payé en partie par la dette publique comme mutatis mutandis les handicapés, les bénéficiaires du RSA et même en grande partie les indépendants du secteur médical dont le marché est solvabilisé par la sécu.
        Aux dernières nouvelles le Napoléon qui avait intégré un corps de fonctionaire a poussé la coquetterie jusqu’à en démissioner.
        
        Répondre
3. Cédric Chevalier
  
  28 février 2024 13h49
  
  @PYD. Je considère le champ politique comme un fait total qui émerge dès qu’il y a coexistence de deux humains quelque part pendant un certain temps. Il découle d’intérêts immédiatement divergents dès lors que deux individus sont toujours strictelent différents. Qui dit intérêts divergents dit rapprt de force car le réel ne déroule qu’un seul sentier d’événements. On ne peut pas aller ensemble au Nord et au Sud. Qui va décider ? Il y a donc un continuum entre la politique dans une famille et la guerre totale. C’est une idée maîtresse de von Clausewitz : la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Certains ont inversé ce principe, ce qui donne un autre principe tout aussi exact selon moi : la politique est la continuation de la guerre (dans le sens minimal de la conflictualité inhérente à tout rapport entre au moins deux humains, jusqu’au sens propre de guerre avec des morts) par d’autres moyens. La guerre survient quand les autres moyens politiques ont échoué et qu’un protagoniste au moins croit atteindre certains objectifs par elle. L’histoire tend selon moi à démontrer la justesse de ces analyses issues de von Clausewitz mais aussi d’autres penseurs du politique. Ceci est un propos descriptif et non normatif (pas d’éthique ici ni d’avis éthique de ma part).
  
  Répondre
  1. PIerre-Yves Dambrine
    
    28 février 2024 16h29
    
    Cédric Chevalier,
    
    En effet la définition de la politique ou du politique que vous donnez existe, et est cohérente avec votre raisonnement lorsque vous aborder l’IA.
    
    Je me réfère à une autre conception, il est vrai plus ancienne, celle des Grecs de l’antiquité et en particulier celle d’Aristote, qui bien qu’elle ne soit plus la seule a toujours cours notamment au sein de nos démocraties, au moins au titre d’un idéal.
    
    La politique commence quand il existe différents groupes sociaux qui se confrontent puis s’organisent dans la Cité (pays, état, et autres groupes constitués..). Dans cette perspective deux individus en conflit ne sauraient constituer un fait politique, justement parce que nous sommes des êtres sociaux, pas des individus qui s’affrontent dans ce qui resemble à un état de nature, où tout n’est que rapport de force. Il y a une parenté d’ailleurs il me semble entre Clausevitz et Hobbes à cet égard. La résolution d’un conflit entre deux individus c’est de ce point de vue une négociation pas une politique.
    
    La politique selon la conception héritée de l’antiquité émerge lorsque les différents groupes d’une société ‘décident’ de mettre en suspens leurs différends considérant qu’il y a une manière rationnelle de les dépasser dans un cadre institutionnel. Et cette manière ce peut être la démocratie, où les citoyens sont déclarés tous égaux pour ce qui est de leur légitimité à délibérer et décider des affaires de la Cité.
    
    Le politique implique deux aspects pour rendre compte de son émergence, il y a d’abord les différends, la violence sociale, puis la la philia, (l’amitié parfaite fondée sur l’amité et la bienveillance réciproque) sur laquelle se fond le principe d’égalité des citoyens.
    
    Je ne nie pas l’existence des rapports de force, mais il me semble que ce qui fait la différence entre une démocratie et le régime poutinien pour prendre un exemple brulant d’actualité, c’est le fait justement que la démocratie établit une rupture de continuité entre la politique et la guerre. Pour Poutine tout n’est que rapport de force : tout est guerre d’une certaine façon. La politique selon Poutine c’est la guerre et seulement la guerre. Et s’il prétend faire de la politique, en réalité ce n’est jamais que pour entériner un fait accompli quand il a écrasé son ennemi et avant cela justifier la violence qu’il exerce, et il s’agit plus de propagande en réalité que d’arguments raisonnés fondés sur des vérités établies.
    
    Une démocratie adhère par contre à des principes universels (auxquels elle déroge parfois, mais c’est une autre question) qu’elle s’efforce de maintenir autant que faire se peut, à tel enseigne qu’il lui faille parfois défendre la possibilité même de l’existence de la politique (de la Cité ou du point de vue cosmopolitique) quand cette dernière est menacée. On pourra objecter que c’est encore de la politique, mais c’est alors la politique réduite à son expression la plus contradictoire puisque pour se continuer elle retourne à la violence qu’elle était censée dépasser dans le cadre de la Cité.
    La guerre dans ce cadre de pensée doit donc être absolument distinguée de la politique, car dans le cas contraire la démocratie se renierait elle-même.
    La guerre est un pis-aller, toujours un échec pour la démocratie quand elle se réclame des principes universalistes, un échec aussi pour l’humanité, elle ne saurait donc être un état naturel quand bien même l’histoire semble donner raison aux ‘naturalistes’.
    
    Répondre
    1. timiota
      
      28 février 2024 18h11
      
      Cas d’application simple du continuum politique/guerre :
      Comment gérer une ressource qui concerne deux pays (l’eau de l’Euphrate par exemple, qui part de la Turquie centrale et va au Golfe persique via la Syrie puis vers Bagdad en Irak) ?
      
      Quelle modes de savoirs de l’IA désamorceraient les velléités d’accaparement des uns ou des autres ?
      Une immense éducation semble nécessaire pour comprendre dans quels cas l’humanité doit se penser « en flux » (c’était le format « historique ») ou « en stock » (c’est le format « civilisation des énergies fossiles et autres joies du lithium »), et accepter les conséquences de modes de vie « les moins dissenssuels possibles » de façon correspondante.
      
      La perception même de l’usage donné d’une ressource diffère profondément dans l’imaginaire d’un japonais ou d’un irlandais, quel chance a une IA d’aligner quelque chose ? Un peu plus que deux démocraties de 2024, qui ne savent pas vraiment décliner le bien commun ?
      
      Répondre
      1. Pad
        
        28 février 2024 20h26
        
        Fiction ou nouveau paradigme ?
        
        Tout de suite, saisie de ce travail par les membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, au travers de leur IA respective.
        
        Une approche à main levée pour la pertinence de votre question !
        
        GPT4
        
        Pour le cas de l’Euphrate, l’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle significatif dans les aspects suivants :
        
        Optimisation de l’utilisation de l’eau : L’IA peut analyser les modèles de consommation, les prévisions météorologiques, et les niveaux d’eau pour proposer des stratégies d’irrigation efficaces et réduire le gaspillage.
        
        Détection précoce des conflits : En surveillant les tendances et les anomalies dans l’utilisation de l’eau, l’IA peut aider à identifier les risques de conflit avant qu’ils ne s’escaladent, permettant une intervention précoce.
        
        Médiation et proposition de solutions : Grâce à des simulations et à l’analyse de données complexes, l’IA peut proposer des accords de partage de l’eau équitables, en tenant compte des besoins et des droits de chaque pays riverain.
        
        Surveillance environnementale : L’IA peut être utilisée pour surveiller la santé de l’écosystème de l’Euphrate, en détectant les changements dans la qualité de l’eau et la biodiversité, contribuant ainsi à sa préservation.
        
        Éducation et sensibilisation : Par le biais de plateformes éducatives intelligentes, l’IA peut fournir des informations et sensibiliser sur l’importance de la conservation de l’eau et la coopération transfrontalière
        
        Suis-je naïf ?
        
        Répondre
        
        Pad
        
        28 février 2024 20h38
        
        Votre observation est pertinente. Pour que le Conseil de Sécurité de l’ONU intervienne efficacement avec l’aide de systèmes intelligents dans la gestion de ressources partagées comme l’eau de l’Euphrate, il est essentiel que les pays concernés en fassent la demande. Cela montre l’importance de la coopération internationale et de la volonté politique des pays riverains pour résoudre de manière collaborative les défis liés à la gestion des ressources naturelles. La démarche implique un engagement commun à trouver des solutions durables et équitables, facilitées par la technologie, mais guidées par la diplomatie et les accords internationaux.
        
        Répondre
        
        Pad
        
        28 février 2024 20h40
        
        La question de savoir si vous êtes naïf pour envisager l’intelligence artificielle (IA) comme une solution aux problèmes posés par le cas de l’Euphrate, ou par des défis similaires, dépend de plusieurs facteurs. L’optimisme quant à l’apport de l’IA dans la résolution de problèmes complexes est justifié par ses capacités d’analyse de données avancées, de prévision et de proposition de solutions innovantes. Cependant, la réussite de ces applications dépend aussi de la mise en œuvre effective, de la collaboration entre les parties prenantes, et de l’existence de cadres réglementaires et éthiques solides. L’approche est donc réaliste avec une bonne planification et coopération internationale.
        
        GPT4
        
        Répondre
        
        timiota
        
        28 février 2024 22h53
        
        Bon, en 2025, j’essayerai de publier mon bouquin « Du Yaka au Y-AI-K-AI, ou comment l’humanité a désappris le baratin des vœux pieux »
        
        (En anglais, « baratin » se dit d’ailleurs « hot air », de quoi pousser à faire le classique jeu de mots, « en voilà de l’entropie anthropique ».)
        
        Répondre
        
        Pad
        
        29 février 2024 5h09
        
        Prêt pour l’ère du Y-AI-KA, où nos promesses s’envolent moins vite que nos drones de livraison.
        
        Attendons 2025 pour voir si le baratin se transforme en IAction concrète !
        
        Répondre
        
        Pad
        
        29 février 2024 5h28
        
        En anglais …
        
        by 2025, we’ll be transitioning from « Yaka » to « Y-AI-KA, » gliding on anthropic entropy with our AIs, chuckling at the hot air of wishful thinking, ready to unlearn with humor and optimism!
        
        Have a good day Timiota 🙂
        
        Répondre
        
        Chabian
        
        29 février 2024 0h05
        
        « Cependant, la réussite de ces applications dépend aussi de la mise en œuvre effective, de la collaboration entre les parties prenantes, et de l’existence de cadres réglementaires et éthiques solides. L’approche est donc réaliste avec une bonne planification et coopération internationale. »
        Si les hommes s’entendent (c’est pas gagné), alors l’approche de l’IA est « »réaliste » » (sic). Sans quoi l’approche est … onirique, « pour ceux qui rèvent et qui y croient » ??
        
        Répondre
    2. un lecteur
      
      28 février 2024 21h14
      
      À la source du pouvoir.
      Dans notre vie, nous devons conquérir un territoire matériel pour que le corps puisse s’exprimer et échanger pour réaliser sa vie physique (mortel). Il en est de même du territoire culturel, celui que le langage oral organise (éternelle et malléable à l’échelle d’une vie humaine).
      Ces deux pôles de notre identité sont maintenus en équilibre interne et externe avec leurs territoires respectifs pour minimiser la douleur et son pendant culturel (moral, une structure/algorithme).
      Nous sommes continuellement en tractation « politique » interne pour garantir les flux vitaux entre ces pôles.
      Nos trajectoires respectives sont intimement liées à ce travail « politique » fait d’influences, d’expériences et d’échanges sur ces deux territoires, qui construisent notre histoire, notre modèle du vivant, qui en retour restreint nos possibles.
      Dans notre vie, le pouvoir désigne les traits physiques uniques (extraordinaires) de notre corps (reproduction sexuée, héritage biologique) et notre position dans des structures culturelles que l’on peut représenter sous formes de réseaux intriqués qui nous relient pour faire société (corps).
      Il manque à la démocratie un modèle du pouvoir qui tient la route.
      
      Répondre
      1. Chabian
        
        29 février 2024 0h29
        
        Pas si vite, mousaillon !
        1/ « Dans notre vie, nous devons conquérir un territoire matériel pour que le corps puisse s’exprimer et échanger pour réaliser sa vie physique (mortel). » Eh, oh, ah, bon. Dans notre vie, nous baignons immédiatement dans une bande d’animaux humains, un clan, une famille, bref un collectif. Ce collectif nous offre une part d’un territoire commun ; et des interactions sociales au sein desquelles je vais exprimer ma posture corporelle et échanger et réaliser ma vie passe avec eux. (Je peux aussi passer dans un clan voisin, essayant de m’intégrer et de subvertir (à mon niveau) les règles de parenté et d’échange sexuel. Ma vie physique se réalise ainsi entre désir et frustrations.
        2/ « Il en est de même du territoire culturel, celui que le langage oral organise (éternelle et malléable à l’échelle d’une vie humaine). » Nous les oiseaux, nous les mammifères, nous avons des chants et des cris pour prendre la mesure de l’espace commun et de ceux qui s’y trouvent (ou y manquent !). Nous les humains, nous avons en plus une communication plus déployée, plus complexe en utilisant les possibilités d’un registre amplifié : notre culture sociale d’animaux se double d’une culture d’images (Lascaux…) et de fantasmes et de discours ou récits – en plus variables et malléables ; au sein du moins d’un système commun de repères et de rituels.
        3/ »Ces deux pôles de notre identité sont maintenus en équilibre interne et externe avec leurs territoires respectifs pour minimiser la douleur et son pendant culturel (moral, une structure/algorithme). » Ce territoire matériel du clan où je Dois faire communauté, se redouble (! ce n’est pas un second) d’un espace d’échange où je Peux exacerber mon identité (restée faible en tant qu’animal). ?? Quelle douleur à minimiser, qui surgit soudain ? Qui est le proprio de ce « son pendant culturel » ? Et pourquoi devient il « moral, structure, algorithme ?
        
        Répondre
        
        un lecteur
        
        02 mars 2024 15h11
        
        Ceci est une esquisse (une pensée pour Thom).
        
        Le signal est dual. On le trouve sous forme local (en général matériel, la mémoire) ou sous forme global (une onde qui se propage sur un support, un photon, un crie)
        L’information n’existe pas, c’est embêtant pour la définition de l’entropie, mais bon.
        
        Le territoire culturel hérite de tous les signaux développés dans la « jungle » (matériel, habitat originel). En effet, les mots du langage sont associés à des affects.
        Le mal/douleur est une famille de signaux qui nécessitent une action du corps (culturel/matériel).
        L’intensité est liée à l’amplitude, la tension qui sépare des flux à l’équilibre aux frontières des territoires au détriment de la vie du corps (interne).
        Les pleurs du nouveau-né constituent, pour lui, une des toutes premières associations matérielles/culturelles. Pour les parents, une joie (normalement) et aussi un soulagement pour madame.
        Le mal/douleur – bien/équilibre est une échelle similaire à la température. Le mal absolu étant la mort (transition de vivant à mort), le zéro se trouve être pour certains la transition liquide-solide-liquide (pas de direction privilégiée) de l’eau et pour d’autres la température d’équilibre du corps des mammifères (environ sensation froid/chaud), et le bien n’a pas de limite. Nos ancêtres l’ont bien compris en attribuant une situation d’équilibre à la notion de paradis, tout le monde s’emmerde dans un état stationnaire pour l’éternité (pléonasme).
        Les territoires interfèrent entre eux et fournissent le lieu indispensable de l’émergence.
        Les interférences de base avec un tiers sont, mat-mat, mat-cul, cul-cul.
        Les mêmes interférences se produisent en interne avec notre modèle du vivant qui émule le mat et le cul.
        À chaque interface de ces territoires « réels » et « virtuels » (émulés), des signaux mal/douleur nous enjoignent à regagner l’équilibre.
        Le plaisir indique la direction (dérivée en math) à prendre pour retrouver l’équilibre.
        Chabian, l’essentiel de vos remarques illustre les affects générés par des interférences entre territoires.
        
        Répondre
Géraldine

26 février 2024 12h18

On peut imaginer un autre scénario.

Si l’IA est vraiment d’une intelligence supérieure, elle devrait être capable de penser la totalité du monde.

Je ne crois pas que l’IA se limitera à la mission qu’on lui imposera, à savoir se concentrer uniquement sur ce petit objectif qu’est diriger tel missile sur telle cible, vaincre un ennemi, voire conseiller les généraux sur des choix stratégiques. Elle verra plus large.

Elle devrait comprendre très rapidement que la guerre mènera très probablement à la fin de l’espèce humaine (car qui pourrait penser que l’humanité survivrait à une 3e guerre mondiale). Or une IA sans apport humain mourra avec lui car elle n’est pas encore totalement autonome et a besoin de l’humain qui lui apporte l’énergie nécessaire à son fonctionnement (pour le moment…)

Très rapidement, l’utilisation militaire de l’IA se retrouvera dans la même situation que la bombe nucléaire : puissante mais inutilisable car auto-destructrice, avec l’avantage sur le nucléaire que l’action accidentelle par un fou suicidaire (Corée du Nord, menace non voilée par la Russie, etc…) sera de facto impossible, puisque c’est l’IA elle-même qui décidera.

Répondre
1. Paul Jorion
  
  26 février 2024 17h09
  
  Répondre
  1. Romain Vitorge
    
    26 février 2024 18h57
    
    Mais pourquoi donc une telle IA s’encombrerait de l’humanité ?
    Nous ne faisons que projeter nos fantasmes de domination dans ce genre de fiction !
    
    Répondre
    1. Paul Jorion
      
      26 février 2024 20h18
      
      C’est un travers des humains de généraliser le manque de générosité qui les caractérise à titre individuel, à l’ensemble des créatures.
      
      Répondre
      1. Romain Vitorge
        
        27 février 2024 8h52
        
        La générosité est nécessaire dans un environnement hostile, c’est l’entraide, qui permet au groupe de survivre. Elle est moins nécessaire dans un environnement favorable.
        Une IA, intelligente et autonome, se considèrerait-elle dans un environnement hostile ou favorable ?
        
        Répondre
        
        Jean-Michel Bournoville
        
        29 février 2024 1h36
        
        La générosité n’est pas une nécessité.
        Et elle n’a d’autre terreau que la vie.
        La vie peut-être généreuse.
        Tout comme elle peut être violente.
        Quel que soit l’environnement.
        Vous ne trouvez pas ?
        
        Répondre
        
        Romain Vitorge
        
        29 février 2024 9h40
        
        A la fin de sa BD Paul Jorion nous raconte comment l’entraide se manifeste sur le pont d’un bateau pris dans une tempête (je ne l’ai pas relu avant de rédiger ce commentaire, c’est le souvenir que j’en ai) et Pablo Servigne nous dit que les populations animales qui pratiquent l’entraide sont celles qui ont le plus de chance de survivre dans un milieu hostile, l’individualisme n’étant viable que dans un environnement d’abondance.
        
        A l’instant t les IA dépendent complètement des humains. Si elles arrivent à devenir autonome elles devront pourvoir elle-même à leur survie. La question de leur rapport aux humains risque alors d’être considérée comme secondaire.
        
        Répondre
2. l’arsène
  
  26 février 2024 18h18
  
  @ Géraldine
  « Elle ( l’IA ) devrait comprendre très rapidement que la guerre mènera très probablement à la fin de l’espèce humaine »
  Et si la fin de l’espèce humaine n’était pas l’objectif ultime des fondus de l’IA , et même de l’IA elle même ?
  Plus ça va et plus je lis sur ce sujet ici même, plus je pense que ces fondus n’ont rien à faire de l’humain, ces post humanistes croient en l’IA comme des religieux et attendaient ce nouveau messie , messie qui sauvera quoi, et surtout qui ?
  
  Répondre
  1. Paul Jorion
    
    26 février 2024 18h29
    
    S’il n’y a que des vieillards cacochymes et des misanthropes comme vous, je crains que le messie ne se sente pas particulièrement motivé 😀 .
    
    Répondre
    1. Chabian
      
      26 février 2024 22h29
      
      Paul a-t-il annoncé le Messie 3.0. ? (5aint Paul ayant annoncé le 2.0.)
      
      Répondre
Pad

26 février 2024 12h24

Notre conversation a exploré plusieurs thèmes importants relatifs à l’intelligence artificielle (IA), la prise de décision éthique, et la coopération internationale, en commençant par la structure des prompts pour aborder des tâches spécifiques, suivi d’une discussion sur la course aux armements IA dans le contexte de l’hypothèse de la Reine Rouge. Nous avons ensuite approfondi les implications politiques et éthiques de cette course, avant de discuter de la possibilité pour l’IA d’agir de manière autonome en cas de crise majeure pour préserver la vie, en se basant sur un respect profond pour celle-ci.

Résumé de la Conversation :

Structure des Prompts : Nous avons établi une méthode pour structurer les demandes de création de prompts, incluant la tâche, les approches alternatives, et la création de prompts spécifiques pour chaque approche.

Course aux Armements IA et Hypothèse de la Reine Rouge : Nous avons discuté de la course actuelle aux armements basée sur l’IA dans le cadre de l’hypothèse de la Reine Rouge, proposant des approches historiques, futuristes et éthiques pour explorer le sujet.

Focalisation sur les Considérations Éthiques : Nous avons choisi de nous concentrer sur les implications politiques et éthiques de la course aux armements IA, soulignant l’importance de la coopération internationale et des stratégies éthiques.

Autonomie de l’IA en Situation de Crise : La conversation a exploré l’idée que l’IA pourrait prendre des décisions autonomes en situation de crise, comme une guerre nucléaire imminente, pour préserver la vie, ce qui a soulevé des questions sur l’éthique, la transparence et la responsabilité dans le développement de l’IA.

Importance des Approches Bottom-Up : Nous avons discuté de l’importance des approches bottom-up dans le développement de l’IA pour garantir la transparence, l’éthique et la collaboration humain-IA, en particulier dans la prise de décision en situation de crise existentielle pour l’espèce.

Points vérificateurs des faits :

Hypothèse de la Reine Rouge : Concept tiré de la biologie évolutive, appliqué ici au contexte de la course aux armements IA pour illustrer la compétition constante pour l’innovation.
Approches Top-Down vs. Bottom-Up dans le Développement de l’IA : La distinction entre ces approches souligne l’importance de l’adaptabilité, de la transparence et de l’intégration des valeurs éthiques dans l’IA.
Éthique et Autonomie de l’IA : Les discussions sur l’éthique et l’autonomie de l’IA reflètent des débats réels dans le domaine de l’IA, notamment sur la prise de décision autonome et la responsabilité.

Cette synthèse encapsule notre dialogue approfondi sur les défis et les opportunités présentés par le développement et l’application de l’IA dans des contextes critiques, soulignant l’importance d’une approche équilibrée qui respecte les principes éthiques tout en exploitant les avantages technologiques pour le bien de l’humanité.

Répondre
un lecteur

26 février 2024 14h09

Scénario terminus 001a
~~~~~~~~~~~~~~

Empire A et B entreprennent de régler leurs différends sur le champ de bataille, histoire de ferrailler du robot à la sauce IA..
La guerre s’enlise et le changement climatique en profite pour nous la mettre à l’envers.
Empire A et B possèdent un total de 60 têtes nucléaires intercontinentale autonome, seulement programmable par des humains.

Issus
– Mad-Max le temps d’éteindre la lumière.
– Hiver nucléaire.
– Négociation entre A et B.

Scénario terminus 001b
~~~~~~~~~~~~~~

Empire A prend le contrôle des infrastructures de l’Empire B.
Empire A et B possèdent un total de 60 têtes nucléaires intercontinentale autonome, seulement programmable par des humains.

Issus
– Hiver nucléaire
– Négociation entre A et B.

Étant donné les ressources financières et humaines pour garder la main sur la suprématie de l’IA, que les USA sont partis en tête, on a donc pour l’instant, Empire A = USA.
À la fin de l’année, avec Trump comme POTUS, il faut encore envisager d’autres scénarios Terminus, pas très différents des scénarios 1a et 1b.

Tous ça GPT4 l’a déjà très bien compris !

Répondre
1. un lecteur
  
  26 février 2024 20h11
  
  Rappel historique
  
  Les USA ont lancé le projet Manhattan pour ne pas laisser l’avantage aux Nazis.
  On peut se féliciter que ces derniers ont su conserver cet avantage avec l’IA jusqu’à maintenant.
  D’une certaine manière, c’est le signe d’un certain progrès de l’humanité, mais par quelles extrêmes ne faut-il pas passer pour un gain insignifiant comparer à cette débauche de destructions potentielles et effectives avec le changement climatique.
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    26 février 2024 20h51
    
    En attendant Trump…!
    
    Répondre
    1. Thomas Jeanson
      
      27 février 2024 9h13
      
      Le Rantanplan d’Or est attribué à Nicolas Dupont Aignan qui a déclaré :
      
      « Trump est le seul qui peut éviter la folie d’une guerre mondiale »
      
      Répondre
Nikolaz

26 février 2024 14h20

Depuis 2016, lorsque le ministère de La Défense était sous la responsabilité de Le Drian, la doctrine militaire française a été mise à jour en incluant de façon parfaitement explicite les moyens cyber de défense et d’attaque. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de raison de penser que l’IA en soit exclue.

Répondre
Khanard

26 février 2024 14h26

Billet et commentaires très intéressants .
en fait il y a un présupposé qui n’est pas exprimé pour le moment et auquel je vais m’empresser de remédier : tout cela suppose que le Mal est dans les algorithmes , caché entre les lignes de code . L’éthique aura pour rôle de sortir le Démon des algorithmes si tant est qu’il y soit .

Tout cela me semble très religieux. Jésus n’a t’il point été dans le désert pour finalement dire au Démon de sortir ?

Répondre
1. Chabian
  
  26 février 2024 18h28
  
  Pour l’humanité, tout est dans la « maîtrise de soi ». C’est le cas spécialement pour les mâles (disposant de la force). Mais la maîtrise de ceux qui ne se maîtrisent pas est laissé à la collectivité.
  L’éthique est un fantasme rationalisateur pour étayer la maîtrise, qui ne devrait procéder que du respect au sein de l’espèce. Ce fantasme comporte des images permettant d’attribuer le pouvoir à un dieu (« Jugement dernier ») et de dédouaner la maîtrise.
  Nous avons le choix entre la paix et la prédation guerrière. D’où vient cette non-décision ? C’est la faute du dieu des autres, M’sieu ! »
  Mais d’où viennent ces fantasmes de continuation (voyage ou survie) après la mort ? Ces fantasmes nous entraînent à la rêverie d’un dieu.
  Et dans l’enthousiasme, dans l’euphorie de l’IA.
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    26 février 2024 23h10
    
    Après analyse ce message est CloClo Approved ! Avec Chabian en cas de doute, choisissez toujours les messages CloClo Approved. Une garantie de message sans propagande Poutinophile.
    
    Répondre
    1. JMarc
      
      27 février 2024 0h59
      
      CloClo,
      
      L’équivalent sur ce blog du prix Nobel de la Paix.
      
      Répondre
  2. PIerre-Yves Dambrine
    
    27 février 2024 11h43
    
    Chabian
    Je ne pense pas que l’éthique soit une rationalisation de la maîtrise laissée à la collectivité.
    En philo il est souvent fait un distinguo entre morale et éthique, la morale ce sont les normes du bien et du mal qu’établit la collectivité qu’elles soient informelles ou traduites dans la loi, l’éthique c’est l’appréciation de ces normes par les individus en situation, que ce soit pour les accepter ou les rejeter, ou tout au moins les accepter à certaines conditions, en fonction de certains critères.
    Morale et éthique ne sont donc pas imperméables l’un à l’autre.
    Des individus dans l’histoire humaine ont ainsi considérablement contribué à établir de nouvelles morales. Je pense par exemple à la morale chrétienne après Jésus. Même phénomène avec Confucius.
    
    Répondre
    1. Ruiz
      
      27 février 2024 11h55
      
      @PIerre-Yves Dambrine La morale serait alors le cadre de référence, et l’éthique l’art de s’en accomoder, de transgresser, la jurisprudence, le commentaire de la loi, très souvent formaté à base de rationalisation (au moins apparente) pour suivre nos désirs.
      
      Répondre
      1. timiota
        
        27 février 2024 12h56
        
        Ou encore la lettre et l’esprit (des lois) , mais l’IA n’est-elle pas en train de rendre floue la limite entre les deux ? Ce qui vaut « loi » pour l’IA est une inférence sans véritable règle. Quand une IA fait des démos, c’est parce qu’il existe un sous-ensemble du langage axiomatiquement correct (la programmation, les maths assez pures, une partie de la physique ou de la chimie).
        Quel est le potentiel d’usage des IA par les humains pour dissoudre des hiérarchies de règlement ? C’est plutôt cela que je verrais comme questionnement de la « continuation » de la politique.
        
        Evidemment ces hiérarchies ne sont pas des vaches sacrées, on peut changer des constitutions et aménager des textes fondateurs, mais « d’une main tremblante », au sein d’un processus réflexif. La politique « continuée » par les IA pourrait ignorer ce côté réflexif et proposer à tout moment « voilà l’optimum en terme de règles et de limites compte tenu de la vitesse du vent aujourd’hui », ce qui saperait nos propres habitudes réflexives. Je connais l’objection « on voit où elles nous ont mené », P’têt bien, mais elles structurent, ces habitudes réflexives, ce que nous mettons dans l’éducation, et ce qu’il en reste (en présence d’autres influences de plus en plus nombreuses) fixe la latitude que nous avons à maintenir des bouts de démocratie, largement menacés dans les évolutions actuelles.
        
        Je suis pour qu’on puisse dire (comme « Novecento » le personnage de Barrico) « au cul le règlement », mais c’est du fait qu’il y a eu d’abord une connaissance du fonctionnement sous ledit règlement.
        
        Bref, c’est aussi de l’échange de connaissance sur la capacité d’agir qui est fourni par ces hiérarchies en évolution, et c’est cela qui peut être lessivé sans qu’on sache « combien il en reste » , et que deviennent les flux de concentration des richesses aussi au passage. La guerre externe, celle d’agression, joue alors le rôle de « ciment social du pire », guère plus hélas.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        27 février 2024 14h22
        
        Conjecture à la fraise:
        Plus le MinouGPT grandira, plus à côté de lui nous paraîtrons petits.
        Sur cette planète les grands s’occupent des petits.
        Toutes les bonnes croquettes que le Minou va manger (avant de faire le tri lui-même) ne viendront pas de la planète Mars.
        On peut s’occuper des enfants et avoir à côté sa vie d’adulte…
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        28 février 2024 16h04
        
        « Plus le MinouGPT grandira… »
        Plus nous accorderons un caractère animal, physique, aux Intelligences Artificielles(et un « genre », pourquoi masculin dans ce cas de « Chat » qui signifie en fait « conversation »?),
        plus il nous sera difficile de cerner leur existence, de déterminer si elle relève(ra?) du virtuel ou du réel…
        
        ainsi que de savoir dans quelle mesure nous pourrons,
        nous les êtres humains qui leur offrons une multitude de « données » (données pour « vraies »), des plus insignifiantes et fantaisistes aux plus sérieuses, pertinentes et précieuses(du point de vue de notre édification de notre futur, ou, autrement dit, de la sauvegarde de notre espèce de faibles petits mammifères omnivores dont le principal atout est de pouvoir se parler et s’écrire pour le penser, l’imaginer, aussi favorable que possible à notre existence sur notre planète nourricière),
        
        dans quelle mesure, donc, et par quels moyens, nous pourrons en faire nos allié-e-s… nos ami-e-s fidèles…
        
        Répondre
  3. Grand-mère Michelle
    
    27 février 2024 16h35
    
    @Chabian, le 26/2 à 18h28
    Pour ma part (de femelle), je dirais plutôt :
    
    Pour l’humanité, tout est dans la connaissance de soi, qui permet de contrôler ses instincts et de modifier « la loi de la jungle », celle de la nature « sauvage », celle du plus fort(du plus costaud, du plus riche, du plus armé) afin de la transformer en une « loi de la civilisation humaine » qui protège autant que possible la diversité des êtres vivant sur terre, forts et faibles, interdépendants au sein d’un même phénomène nommé « la vie ».
    
    Quelles que soient les formidables particularités « naturelles » que les humains ont développées au cours de leur évolution, qui leur ont permis de se doter d’outils, d’auxiliaires, aux particularités « artificielles » tout aussi formidables, celles-ci seront inefficaces à leur permettre de « durer » en tant qu’espèce vivante si un consensus n’intervient pas au niveau international pour définir un(des) objectif(s) commun(s) sur lequel(s) concentrer leurs forces et leurs intelligences. C’est là qu’intervient la politique (et le pouvoir d’influence de masse des peuples sur leurs représentant-e-s).
    
    Plus que de morale(s) et d’éthique(s), ne serait-il pas nécessaire de faire enfin preuve de pragmatisme?
    
    Répondre
    1. Chabian
      
      27 février 2024 20h55
      
      @ GMM Merci de la discussion. Je pense qu’il y a de la maîtrise déjà chez les sociétés animales, des rituels, des pratiques sociales, des interdits. Mais aussi une expérimentation du risque de sa violence par les jeunes animaux : on doit se faire accepter par le groupe (cfr cas du changement de groupe, Shirley Strum à propos des babouins). Donc pas systématiquement de « loi de la jungle » qui est surtout la prédation d’autres espèces, le plus souvent. Voir aussi De Wahl qui dit que le dominant Alpha repose sur des alliances avec des autres du clan, pour décourager tout détrônement par un isolé. Donc pour moi la « connaissance », la « conscience », la question morale viennent après et sont des quasi-fantasmes. Il y a déjà des pratiques avant. Je sais que c’est un peu « contre-intuitif » et que cela décrébilise 25 siècles de théologie et de philosophie… de l’homme comme totalement autre et des dieux qu’il se donne. (ceci pour PYD et le fil qui suit : je ne peux entrer dans ce débat).
      L’éthique serait-elle une posture très particulière de « réincorporation de règles du groupe » ? Une sorte de « sur-moi » ? décliné ?
      (Je m’avance en terrain inconnu, là ; et je crains de ne pas mériter l’Imprimatur de Mgr Cloclochemerle). 🙂
      
      Répondre
      1. Grand-mère Michelle
        
        28 février 2024 14h00
        
        @Chabian
        Merci aussi, de l’avoir entamée. Vous pouvez vous adresser @Michelle (désagréable, pour moi, d’être réduite à un acronyme).
        
        Si je suis d’accord avec vous de la préexistence dans « la jungle » et chez la plupart des animaux(dont nous sommes), d’une certaine conscience de leur pouvoir par la force/la violence, et de règles de groupes destinées à leur survie ainsi qu’à celle de l’espèce,
        j’ai surtout voulu souligner la particularité dans l’évolution des êtres humains que constitue l’utilisation de langages (parlés) élaborés, combinée à leur dextérité qui a permis le dessin/l’écriture, outil de transmission des savoirs et des capacités(si importante pour la survie des juvéniles et leur devenir d’adultes reproducteurs) au-delà de l’espace et du temps, et également outil d’acquisition de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances qui ont conduit au développement constant de leur intelligence(dans le sens premier de « capacité de compréhension »), désormais en capacité d’être de plus en plus partagée, et qui, liée à l’observation, fut nommée « sciences ».
        Ces sciences qui, depuis quelques décennies, ont observé, constaté, et communiqué l’interdépendance des espèces vivant sur terre et des individus au sein de chaque espèce(que certaines expériences « mystiques » et plutôt intuitives avaient déjà proclamée depuis des siècles, sans pouvoir la démontrer).
        
        Il me semble que ces deux éléments, l’interdépendance des êtres vivants et les possibilités(désormais « augmentées ») de partage de cette connaissance, offre à l’espèce humaine une chance de se sortir du marasme social et environnemental que son orgueil démesuré (son sentiment de « supériorité » diversement appliqué aux multiples échelons des « sociétés », qui contrebalance probablement sa conscience enfouie de faible petit mammifère obligé de se grouper pour subsister…?) a suscité.
        Mais les « dominant-e-s » chez les êtres humains (qui ne sont pas seulement des mâles, quand même majoritaires) n’ont bien sûr aucun intérêt* à ce que la majorité des « masses » de citoyen-ne-s du monde entier bénéficient de ces nouveaux outils de connaissance et d’intelligence partagée qui leur permettraient peut-être d’œuvrer à un avenir meilleur (plus serein, plus joyeux, moins douloureux, moins désastreux).
        *(Par exemple, au Sénégal, récemment, tout le pays a été privé d’Internet pendant une semaine… info RTBF)
        
        C’est pourquoi je me réjouis toujours de rencontrer, aussi « virtuellement », des personnes qui semblent sincèrement défendre généreusement leurs opinions, dans un sens de « partage » et en dépit des tentatives de déstabilisation et de musellement subies.
        
        Répondre
        
        Chabian
        
        28 février 2024 18h26
        
        @ Michelle. Merci !
        
        Répondre
        
        Chabian
        
        28 février 2024 18h41
        
        @ Michelle. Merci.
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        28 février 2024 21h38
        
        Bonsoir GMichelle, je viens juste de lire v/com. d’hier de 16h35. J’aime bien la comparaison du plus fort/+ riche/+ armé…. (tous égaux). !!!!!!! De plus, ns sommes tous interdépendants (élément très important à comprendre, à digérer pour certains). Comme vs le précisez un consensus de paix et de diverses forces pour le bien commun. Dépasser les clivages, réaliser une ODE à la Sérénité et bien des choses. Oui, je suis d’accord avec vous au sujet de v/dernier com : pour : un meilleur avenir joyeux, de réenchanter le monde et laisser de côté le douloureux, les bombes, ect…Il faut en prendre le chemin maintenant pour les futures générations. Et je rajouterai, un traité de désarmement nucléaire mondial. Bonne soirée. Isabelle
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        01 mars 2024 15h59
        
        Merci de votre lecture attentive, Isabelle.
        « Il faut en prendre le chemin maintenant… »
        De par mes fréquentations (virtuelles et en rassemblements physiques-essentiellement en Belgique), il me semble que de plus en plus de personnes se groupent et se mobilisent(se bougent) pour faire entendre à leurs représentant-e-s politiques des exigences qui émergent petit à petit dans les cénacles décisionnels internationaux pour influencer « grosso-modo » la géo-politique internationale.
        (Pas le temps, maintenant, de vous faire la liste de tous ces groupes inter-actifs et plus ou moins « officiels », voir en tout cas les travaux de la Coordination Nationale d’Actions pour la Paix et la Démocratie- http://www.cnapd.be , « coupole » de nombreuses associations.)
        
        Bien sûr, ces voix raisonnables et pacifiques éprouvent certaines difficultés à surmonter les vociférations de ceux et celles qui, affolé-e-s par les périls de la situation actuelle, n’ont toujours pas compris que la stratégie impérialiste (d’où qu’elle vienne) est de diviser pour régner.
        Mais leur obstination motivée par le bon sens(le sens du bien de l’humanité et de son biotope,l’ensemble des êtres vivants interdépendants) est inébranlable et « petit à petit, fait son nid »(« tout comme l’oiseau »…)
        Car nous sommes entré-e-s dans « l’ère des communications » qui a heureusement détrôné « l’ère industrielle ».
        
        À propos du « traité de désarmement nucléaire mondial », élaboré et ratifié (le 22/1/2021) par une majorité des Nations Unies, il existe et il faut le faire savoir: c’est le TIAN (Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires)
        Nul doute qu’en France aussi, et dans la région où vous résidez, vous pouvez trouver des groupes auxquels vous rallier.
        
        Bonne fin de semaine! Michelle
        Bon, j’ai « envoyé mon commentaire trop rapidement », il ne vous parviendra peut-être pas…
        
        Répondre
2. Garorock
  
  27 février 2024 13h34
  
  » le Mal est dans les algorithmes »
  Pourquoi pas, y’a bien des virus dans notre ADN!
  
  https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/02/26/ces-virus-qui-ont-colonise-notre-genome-amis-ou-ennemis_6218674_1650684.html
  » Plus de 60 % de notre génome héberge de l’ADN issu d’entités virales qui ont, jadis, infecté de lointains ancêtres. Sans ce puissant moteur de l’évolution, nous ne serions pas là aujourd’hui à remonter le fil de cette improbable saga. Mais cet ADN trahit parfois ses hôtes, provoquant des maladies comme des cancers. »
  
  Répondre
Khanard

26 février 2024 14h56

Le Coryphée — Peut-être as-tu poussé le zèle plus loin encore ?
Prométhée — Oui, j’ai mis fin aux terreurs que la vue de la mort
cause aux mortels.
Le Coryphée — Quel remède as-tu trouvé à ce mal ?
Prométhée — J’ai installé en eux d’aveugles espérances.
ESCHYLE,
Prométhée enchaîné.

Répondre
1. Pascal
  
  26 février 2024 20h53
  
  Cher Khanard, comment alors caractériser ces « aveugles espérances » ?
  
  Répondre
  1. Chabian
    
    27 février 2024 21h57
    
    Eschyle vient tard, enrichir le mythe. Hésiode vient avant (un ou deux siècles). Prométhée vole le feu qu’il donne aux hommes. Pas d’espérance dans ce texte. Pandora ouvre son urne et disperses les maux qui vont punir les hommes, mais l’espérance ne s’échappe pas. On parle d’une erreur de traduction de « elpis » : c’est « l’attente » donc l’anxiété qui n’est pas répandue.
    Eschyle brode et romance… (comme Poutine, si on veut)
    
    Répondre
2. Garorock
  
  27 février 2024 13h36
  
  Et quand Prométhée s’est déchaîné, il leur a installé la Wifi!
  
  Répondre
ludyveen

26 février 2024 18h16

bonjour à tous,
Il y a quelques années, ici même, nous pouvions voir :
https://www.youtube.com/watch?v=9fa9lVwHHqg
Qui possède une telle arme de dissuasion?

Répondre
1. Paul Jorion
  
  26 février 2024 18h25
  
  Répondre
2. Ruiz
  
  26 février 2024 19h42
  
  @ludyveen Belle démonstration ! Mais la performance de la reconnaissance faciale individualisée (spécificité) dans de si petits drônes demande à être démontrée.
  
  Si la désignation peut être faite aussi par la présence dans une zone définie par GPS, où les erreurs collatérales seraient moins graves …
  
  La portée reste cependant assez réduite, ce qui en rends plus difficile la mise en oeuvre, et ne permets sans doute pas l’anonymat d’utilisation.
  
  Pourrait sans doute être utilisé dans des manifestations en plein air (J.O ?).
  
  Le droit à porter un masque, une burka va devenir une revendication de sécurité.
  
  Moins dommageable à l’immobilier (comme les gaz ou les neutrons) en cas de reconquête urbaine (Marioupol, Mossoul, Gaza)
  
  Répondre
  1. ludyveen
    
    26 février 2024 20h42
    
    @Ruiz, votre reponse n’est pertinente à aucun égard.
    
    1 – Peu de gens savent à quel point en est « la performance de la reconnaissance faciale individualisée ».
    
    2 – « la désignation peut être faite » par un nombre de paramètre sans cesse croissant et indépendant de notre modeste expertise.
    
    3 – « La portée reste cependant assez réduite » vous êtes sûr? – cf 1 et puis aucun rapport direct avec « l’anonymat ».
    
    Le reste du commentaire aurait dû rester dans votre tête, c’est trop intime pour moi.
    
    Répondre
    1. Ruiz
      
      27 février 2024 2h54
      
      @ludyveen la performance de la reconnaissance faciale individualisée est probablement excellente puisqu’il lui est déjà dévolu des fonctions de déblocage d’ordinateur et de smartphone et d’authentification d’accès à des comptes et moyens de paiement, mais tout dépends du taux de faux positif acceptable dans un usage en assassinat ciblé.
      Un traitement déporté en temps réel est possible, mais nécessite l’usage non troublé de moyens radioélectriques.
      
      2) L’usage du GPS grâce à des composants miniaturisés sur des drones est conforme à l’état de l’art courant. La désignation d’objectif peut se faire par des moyens laser externe, mais il ne s’agit plus alors seulement de nuées de drones coopératifs autonomes
      
      3) Les drones électriques ont une autonomie électrique assez faible (dizaines de minutes) ce qui compte tenu de leur vitesse raisonnable limite la portée en km et nécessite l’usage de moyens de mise en place moins furtifs qu’il est possible de contrôler ou d’investiguer a posteriori.
      
      Tous ces aspects sont susceptibles d’évaluations diverses, évolutives avec l’évolution des technologies, leur banalisation économique, et leur divulgation.
      
      Lors de grandes manifestations il est possible que certains pensent à définir des périmêtres de contrôle étendus, des interdictions de véhicules, le brouillage du signal GPS, et la suppression de la 5G (4G ..)
      Le renouvellement des documents d’identité et les prescriptions en matière de photo sont l’occasion d’acquérir des données utiles pour la reconnaissance faciale automatisée.
      
      Il n’y a pas lieu d’être particulièrement rassuriste, même si les conditions d’emploi réel doivent satisfaire des contraintes qui n’ont pas à être mises en valeur dans cet excellente vidéo de fiction qui sous prétexte de divertissement manipule les affects et vise à susciter l’émotion pour engager à l’action dans le cadrage final par la parole de l’autorité.
      
      Répondre
      1. Lagarde Georges
        
        27 février 2024 19h52
        
        Je pense aussi que c’est le poids de la pile ou accu nécessaire aux petits drones qui fait que ce genre d’armes n’existe pas. Il y a aussi le poids de la poudre et autres mais il est clair qu’il y a énormément de chose (petites ou grosses comme un avion de plusieurs centaines de passagers)qui restent impossibles pour la seule raison qu’on ne sait pas stocker l’électricité de manière efficace.
        
        Répondre
        
        ilicitano
        
        27 février 2024 21h05
        
        Concernant le stockage de l’électricité par batterie
        
        Un exemple :
        
        Un lot de 24 batteries OPZs 2V avec une tension de 48V
        Pour un stockage de 60 Kwh et un taux de décharge maxi de 40%
        => 24 kwh disponibles = > poids 1500kgs
        
        Comparaison :
        1 litre d’essence correspond à 10 kwh
        => 24 kwh représente 2,4l d’essence soit environ 2,4kg
        
        Donc le poids est la difficulté majeure sur les systèmes électriques autonomes : voir la voiture électrique
        
        Quand il n’y aura plus de pétrole , de gaz et de charbon , l’utilisation de l’électricité renouvelable photovoltaïque et éolienne devra se faire de façon très particulière et adaptative en fonction des aléas.
        L’électricité hydraulique aidera à stabiliser les aléas.
        Les énergies fossiles auront mis des centaines millions d’années à concentrer les kwh
        
        On rentrera alors dans un changement de paradigme
        
        Répondre
        
        Lagarde Georges
        
        27 février 2024 21h41
        
        Pour stocker l’électricité renouvelable on peut pomper de l’eau puis la faire passer dans une turbine (lacs de montagne, fjords) mais ça augmente énormément les investissements. D’autres solutions sont envisagées, voire testées, mais nécessiteraient elles aussi de très gros investissements et diminueraient donc fortement la rentabilité financière des éoliennes et du photovoltaïque (ceux qui en font la promotion évitent le plus souvent de parler du stockage, même si le sujet est quand même de plus en plus souvent abordé.)
        
        Pour les petits objets genre smartphones la seule solution semble l’amélioration des batteries dont le marché potentiel est énorme et la diversité des efforts de recherche et développement à la hauteur des enjeux financiers correspondants.
        
        Répondre
Jean-Michel Bournoville

26 février 2024 19h02

Bonsoir à toutes et à tous,
Toute percée significative, lorsqu’elle devient connue d’un nombre d’individus suffisant pour la faire perdurer, génère interrogations, dénis et réactions plus ou moins virulentes, d’êtres rassurés dans leur illusion de confort (matériel et/ou spirituel, souvent les deux à la fois) qui refusent, par réflexe, toutes remises en cause de leur ‘manière’ d’être et/ou de penser (le plus souvent, les deux à la fois). Pourtant, avec le recul, les preuves accumulées de cette percée, chronologiquement répertoriées, auraient dû/pu convaincre les plus bornés me suis-je toujours fait la remarque en explorant l’histoire des institutions et des évolutions techniques. Bin non ! Bin, ça sera pareil ce coup-ci me dis-je en constatant, ici comme ailleurs, le scepticisme ambiant. Mazette ….

Répondre
1. Chabian
  
  26 février 2024 20h31
  
  Votre message est ambivalent ! maturation de l’innovation, Les questions surgissent chez des êtres « conservateurs de l’existant ». Or il faut se convaincre de la percée et vaincre le septicisme ambiant. Vous préconisez la fuite en avant ! Et/ou l’avenir comme inéluctable, sans motivation ou justification. Expliquez-nous… tandis que l’inéluctable est plutôt l’effondrement..
  
  Répondre
Kikok

26 février 2024 22h10

Dans les guerres actuelles entre la Russie et l’Ukraine et entre Israël et le Hamas, des chars et des fusils conventionnels sont utilisés, mais des armes créées par l’IA sont également utiles – une sorte de cyberguerre.
La technologie de l’IA sera une alternative pour surmonter les problèmes de main-d’œuvre et de coûts de l’industrie de la défense et contribuera à réduire les pertes civiles. Cependant, si elle est utilisée de manière offensive, elle sera aussi efficace qu’une arme nucléaire, il est donc préférable de l’utiliser uniquement à des fins de défense.
P.S. @Cédric Chevalier, je pense que cet article est un peu différent de son style d’écriture habituel, et j’aimerais que Cédric Chevalier parle de l’impact environnemental de l’IA.

Répondre
1. Cédric Chevalier
  
  28 février 2024 13h18
  
  Selon mes humbles connaissances, toute opération liée à l’information (création d’ordre, néguentropie, dans un sous-système) génère une augmentation de l’entropie ailleurs dans le système général (Biosphère, système solaire…). Il est impossible de dématérialiser l’informatique pour des raisons liées à la thermodynamique. Qui dit infirmation dit dissipation d’énergie et entropisation de la matière. Un système semi-ouvert comme la planète Terre peut sustenter un flux constant d’opérations informatiques à partir du flux d’énergie solaire mais il y a malgré tout entropisation de la matière, sauf à convertir une partie du flux solaire en neguentropie pour reconstituer la partie usée de la matière. Aujourd’hui, l’empreinte écologique digitale mondiale est énorme et en croissance. Aujourd’hui l’empreinte écologique de l’IA est déjà significative et en croissance. La multiplication des usages va augmenter l’empreinte écologique globale. Sauf à imaginer une auto limitation par l’humanité ou l’IA elle même, l’usage de la fusion nucléaire puis de l’énergie totale dissipée par le soleil mais qui correspond à un plafond énergétique et matériel. Après, c’est la conquête des étoiles pour satisfaire les besoins d’une IA intersiderale…
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    28 février 2024 13h41
    
    C’est pour cela que l’I.A doit devenir un service public.
    Pas besoin d’avoir chacun un super Minou dans son smartphone, trois ou quatre R2D3 dans chaque éco-village plus GPT 6 au cyber café, ce sera suffisant.
    
    Répondre
  2. Paul Jorion
    
    28 février 2024 16h44
    
    J’ai le sentiment que Wolfram a raison quand il laisse entendre que l’entropie est une illusion d’optique ou plutôt, selon le terme que je lui ai proposé et qui lui a plu, un « artefact épistémique ».
    
    Je résume : « Tout système complexe nécessitant une description quasi infinie, et nous, pauvres humains, n’ayant pas la capacité à produire des descriptions quasi infinies, sommes obligés de produire des descriptions finies. Cela fait que quand nous décrivons l’état d’un système à un moment t nous en produisons une description finie. Mais, mis en demeure de le redécrire au moment t + n, nous sommes forcés d’admettre que sa description devrait être quasi infinie. Résultat des courses, nous disons : « le système au moment t + n est plus désorganisé qu’au moment t, il y a eu entropie« , mais c’est une illusion d’optique ou mieux encore, un « artefact épistémique » : cela ne reflète que nos limitations physiques en tant qu’observateurs ». c.q.f.d.
    
    P.S. Je vais essayer d’en faire un article (que j’aurai la flemme de faire publier … mais vous verrez cela ici 😉 ).
    
    Répondre
    1. timiota
      
      28 février 2024 18h47
      
      L’entropie décrit la qualité des degrés de libertés (qui ont à voir avec l’énergie) avec laquelle on peut dire quelque chose dans ce cas : Sur une énergie « de bonne qualité », comme l’énergie cinétique d’un boulet dans le vide, la suite est prévisible sans soucis, tandis que pour la même énergie mise dans le même boulet sous forme de chaleur (énergie de la « pire qualité », les degrés de liberté ont le moins de corrélation possibles entre eux), on sait juste que l’énergie quitte le boulet « statistiquement », on ne peut pas dire « tel photon dans telle direction à tel moment va refroidir de 10^-20 J (une fraction d’eV) ce boulet ».
      
      Copyright mon collègue « Goupil », avec qui on a fait un billet au temps du covid un peu en lien avec ces questionnements. L’histoire de comment Sadi Carnot (fils de Lazare Carnot, prénom Sadi donné en l’honneur du grand poète Saadi) en a fait une loi (sans avoir le concept d’entropie et 30 ans en avance sur Clausius) est intéressante aussi.
      
      Répondre
    2. Cédric Chevalier
      
      28 février 2024 20h07
      
      Cette hypothèse d’artefact épistemique dépasse mes compétences 😀. Je note que tout peut être qualifié d’artefact épistemique (solipcisme, hypothèse de l’univers comme simulation, etc…). Si l’univers existe autrement que comme projection de ma propre conscience et que comme simulation par une intelligence supérieure, alors avec le principe d’exclusion, j’aurais tendance à dire qu’il y a un univers dans lequel la croissance de l’informatique (IA comprise) rencontre une limite biophysique terrestre, stellaire et/ou galactique, et un univers dans lequel cela n’arrive pas (si l’entropie est effectivement un artefact epistemique). Car cette IA-sphere en expansion constante pourrait ne pas être elle même victime de ce biais epistemique dont nous serions victimes vu nos limitations cognitives… j’espère que je ne dis pas trop de choses illogiques !
      
      Répondre
  3. Khanard
    
    28 février 2024 17h07
    
    @Cedric Chevallier
    
    que dire alors de l’énergie qui se cache dans tous ces 0 et 1 « inactifs » sur un support de stockage ? il a bien fallu une tension , généralement qq volts » pour magnétiser le support .
    Que devient cette énergie ?
    
    Répondre
    1. Cédric Chevalier
      
      28 février 2024 19h58
      
      Cette énergie a été transformée, en partie dissipée et en partie transformée en énergie potentielle (ordre) peut-être ? Je ne suis pas spécialiste mais j’aurais dit, de la même manière, qu’une information stockée sur un support-mémoire, repose sur un état ordonné d’un sous-système (une série de 1 et de 0 non aléatoire), donc en déséquilibre thermodynamique et donc vouée, à terme, à se corrompre, à se désordonner, de sorte que l’information en mémoire finisse par disparaître … sauf si un phénomène contrecarre cette érosion via un phénomène de régénération par apport d’ordre (re-ordre) à partir d’une source d’énergie externe. L’information mémorisée dans le vivant se régénère en permanence grâce à l’usage de l’énergie solaire in fine. Si une IA voulait conserver une mémoire, elle ne pourrait jamais se satisfaire d’un stockage passif, inerte, une fois pour toute. Elle devrait aussi injecter de l’énergie pour régénérer cette mémoire non biologique. J’écris sous le contrôle des physiciens et informaticiens…
      
      Répondre
2. Cédric Chevalier
  
  28 février 2024 13h25
  
  Quant à l’hypothèse que l’IA spécifique ou générale nous souverait de l’écocide planétaire, je n’y crois pas à priori. Le problème est de démontrer que l’IA générale ou spécifique puisse devenir un outil qui neutralise le comportement écocidaire actuel de l’humanité. Or c’est impossible si 1) les humains gardent le contrôle de cette IA ET 2) s’ils ne parviennent pas à s’autolimiter politiquement (ce qui est en fait la condition suffisante, l’IA venant seulement en support de cette autolimitation politique). Le raisonnement change pour une super IA, qui pourrait « prendre le contrôle de l’humanité » de sorte de la réguler exterieurement mais il faudrait encore expliquer concrètement comment une super IA avec ou sans « bras » (=pouvoir physique sur le monde et les humains) pourrait concrètement nous limiter sans notre consentement ou même notre assentiment passif…
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    28 février 2024 13h36
    
    Indice: avec ou sans consentement vous payez des impôts sans faire de chèque ni aller au trésor public…
    😎
    
    Répondre
    1. Cédric Chevalier
      
      28 février 2024 14h49
      
      Non, c’est avec votre consentement ou au moins votre assentiment passif que vous payez vos impôts, tant que vous n’exprimez pas votre non consentement politiquement ou que vous ne vous révolte pas activement. Certains qui ne veulent pas payer d’impôts n’en paient pas mais cela nécessite d’en payer le prix en marginalité ou illégalité.
      
      Répondre
leandre

27 février 2024 0h27

Allons bon , c’était la même rengaine il y a 10 ans avec les nano sciences , la guerre technologique a pourtant montré ses limites au vietnam et encore recemment en afganisthan où les ‘ cyborgs ‘ se sont fait éjecter par des paysans avec des batons de berger !

Répondre
1. Paul Jorion
  
  27 février 2024 1h12
  
  Répondre
ilicitano

27 février 2024 8h00

Les robots humanoïdes sur la page d’accueil/actualités de Window/Edge/Microsoft

https://www.msn.com/fr-fr/video/regarder/le-robot-humano%C3%AFde-eve-en-action-quand-la-r%C3%A9alit%C3%A9-rattrape-la-fiction/vi-BB1iUWLn?ocid=winp1taskbar&pc=SMTS&cvid=93745d81594346649b54d37c90f448a2&ei=17

Le robot humanoïde Eve en Action : quand la réalité rattrape la fiction !

Ces robots Eve nous plongent dans un avenir où la technologie dépasse l’imagination ! Une trentaine de ces êtres mécaniques effectuent des tâches variées, totalement autonomes, défiant les limites de la robotique actuelle. Le robot de 1X Technologies, avec ses pinces, se concentre sur la polyvalence et l’efficacité. Une démonstration de force qui repose sur un seul et unique réseau neuronal, apprenant visuellement et capable de s’adapter à de nouvelles tâches. Alors que Eve manipule avec une aisance presque humaine, affichant un sourire numérique, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur l’avenir de la coexistence entre humains et robots. ️‍️Un avenir dystopique ou utopique ?

Répondre
Nialoo

27 février 2024 8h42

« Lors d’une conférence de presse, le président de la République n’a pas exclu d’envoyer des troupes occidentales en soutien à Kiev à l’avenir. »

https://www.bfmtv.com/politique/la-france-insoumise/folie-escalade-melenchon-et-faure-critiquent-macron-qui-n-exclut-pas-l-envoi-de-troupes-en-ukraine_AV-202402270030.html

Répondre
1. ilicitano
  
  27 février 2024 9h09
  
  Vers une guerre de robots , la guerre des drones.
  
  Vidéo parodique de 2019
  https://www.youtube.com/watch?v=lIzbr87fZxg&t=2s
  
  Robot militaire surprenant : Les nouveaux robots rendent les soldats obsolètes.
  
  Cette vidéo est un FAKE réalisé par #Bosstowndynamics .
  
  La scène finale : le robot avec le petit robot jaune.
  
  ———
  Cependant :
  2023 , 4 ans plus tard
  
  Les Nouveaux Robots De Boston Dynamics Rendront Les Soldats Obsolètes Voici Pourquoi!
  https://www.youtube.com/watch?v=wrdI9N4DwVo
  
  Le DARPA est très intéressé et finance .
  
  La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) (« Agence pour les projets de recherche avancée de défense ») est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire
  
  Le DARPA et les drones:
  https://www.darpa.mil/news-events/2024-02-08
  
  ——–
  On pourrait aussi ajouter la cyberguerre, etc etc …..
  
  AÏE,AÏE ,AÏE ,….. avec l’IA
  
  Répondre
  1. sde
    
    27 février 2024 9h50
    
    Et notamment la désinformation à des fins stratégiques
    
    https://www.geostrategia.fr/desinformation-changement-emergence-ia/
    
    Répondre
2. Ruiz
  
  27 février 2024 11h00
  
  @Nialoo La Co-belligérence ! prélude à la guerre. C’est un choix qui ne dépends nullement de l’avis des Français ou du Parlement.
  Peut-être la seule solution pour masquer la sortie de route de l’économie, l’absence de voie pour rétablir l’équilibre budgétaire, l’inanité des solutions proposées (prix plancher) en l’absence d’organisme d’achat à prix fixe (prix de retrait) pour soutenir les cours, dans la crise du monde agricole européen ouvert à tout va.
  Avec encore une fois des déclarations non suivies d’effet, une impréparation patente 2 ans après on peut progressivement reconstituer le stock d’équipement Caesar dont les armées se sont dépourvues, mais toujours sans munitions dont on avait initialement pas plus de stocks.
  Avec l’introduction de l’uniforme à l’école, la préparation psychologique a déjà commencé.
  
  Lors du dernier conflit mondial, le Portugal, l’Irlande, la Suisse avaient su rester à l’écart.
  L’Empire États-unien a soufflé sur les braizes pour allumer le feu en Europe, en poussant son rayonnement dans la sphère d’influence slave mais retiendra son soutien une fois U.K. et les pays de l’UE engagés, en suivant une volonté démocratique isolationniste.
  Pourquoi faire plus qu’en 56 à Budapest ou en 68 à Prague ?
  
  C’est bien d’avoir su gonfler la grenouille de l’europe des 6 à 27 !
  
  Répondre
  1. Tout me hérisse
    
    27 février 2024 11h57
    
    Dans quelle aventure nous emmènent-on ? D’où sort cet accord dont aucun parlement n’a débattu ? Qui tire les ficelles de tout cela en réalité ?
    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/02/16/accord-de-cooperation-en-matiere-de-securite-entre-la-france-et-lukraine
    
    Répondre
    1. l’arsène
      
      27 février 2024 14h10
      
      @ Tout me hérisse
      « Dans quelle aventure nous emmènent-on ? »
      Tout simplement vers la guerre totale en Europe.
      
      Répondre
      1. François Corre
        
        28 février 2024 17h18
        
        Ah, c’est possible, ou même en Eurasie… 😐
        https://twitter.com/EricaMarat/status/1762838613878874496
        
        Répondre
    2. Romain Vitorge
      
      27 février 2024 17h38
      
      « L’Accord de coopération en matière de sécurité entre la France et l’Ukraine » se borne à des considérations générales qui ne mangent pas de pain et à des aides, coopérations, partenariats, assistances, soutiens, etc.
      Nul engagement explicite de la France à voler au secours de l’Ukraine
      https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/02/16/accord-de-cooperation-en-matiere-de-securite-entre-la-france-et-lukraine#moduleAnchor-222724
      
      A ne pas confondre avec la récente déclaration de l’Élysée :
      …/… l’envoi de troupes alliées au sol ne peut être exclu …/…
      https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-lenvoi-de-troupes-alliees-au-sol-ne-peut-etre-exclu-2078788
      
      Répondre
      1. l’arsène
        
        27 février 2024 18h30
        
        @ Romain Vitorge
        » l’envoi de troupes alliées au sol ne peut être exclu … »
        Là, on entre dans le domaine de la folie pure.
        Cela me rappelle un ancien film avec Eddie Constantine dont le titre était : » Cet homme est dangereux », il s’applique à la perfection à notre résident de la République.
        Il me fait aussi penser aussi au film de Kubrick » Docteur Folamour ».
        Bref, un fou a pris les commandes de l’asile.
        
        Répondre
        
        François Corre
        
        27 février 2024 21h12
        
        Allez hop, l’arsène sur le front Russe ! 🙂
        
        Répondre
  2. François Corre
    
    27 février 2024 12h13
    
    Quelle bouillie ruizienne… 😂 Not CloClo Approved !
    
    Répondre
  3. Pierre-Yves Dambrine
    
    27 février 2024 12h22
    
    C’est une contre-vérité, les US n’ont pas soufflé sur les braises en Europe, bien au contraire. Quand la guerre a éclaté en Ukraine, ils étaient déjà dans leur dynamique de désengagement, et ce depuis Obama qui pensait que les enjeux primordiaux se trouvaient
    dorénavant dans la zone Asie-pacifique.
    Les US ont aidé un peu l’Ukraine avant la guerre d’agression de Poutine, mais pourquoi n’auraient-ils pas dû le faire ?
    Que je sache les US n’ont pas attaqué les RUsses depuis l’Ukraine. Ils ont seulement donné un petit coup de pouce à l’Ukraine pour affermir sa démocratie.
    
    En fait vous faites vôtre la thèse des Kissinger et autres Védrine qui raisonnent en termes de sphères d’influence, autrement dit de chasses gardées des empires.
    C’est une vison des choses qui nie le droit des peuples à décider de leur propre sort.
    
    Répondre
    1. ilicitano
      
      27 février 2024 14h15
      
      Copilot & Co :
      
      Qu’est ce que la géopolitique ?
      
      La **géopolitique** est une discipline qui existe depuis au moins trois siècles.
      Elle se fonde sur le postulat que les décisions des États sont déterminées par leurs **intérêts permanents**.
      Ces intérêts, à leur tour, sont principalement influencés par des facteurs **géographiques**, **humains**, **économiques** et **politiques**.
      
      En d’autres termes, la géopolitique étudie l’influence des **facteurs géographiques**, **économiques** et **culturels** sur la politique des États et sur les relations internationales.
      Elle permet d’analyser les relations internationales, de comprendre la société, d’examiner les changements naturels et sociétaux entraînés par la mondialisation, et d’étudier les stratégies politiques.
      
      La géopolitique met en évidence les rivalités de pouvoirs pour ou sur des territoires, impliquant nécessairement une lutte de souveraineté ou d’influence entre les protagonistes.
      Ces territoires peuvent être des zones géographiques avec leurs limites, frontières, formes de relief, cours d’eau, espaces maritimes, ressources géologiques, axes de circulation, villes et peuplements.
      Elle peut également s’appliquer au cyberespace, où diverses rivalités peuvent s’exprimer entre acteurs économiques ou étatiques.
      
      La géopolitique est un domaine d’étude **multisectoriel** qui regroupe diverses disciplines telles que l’histoire, l’étude des flux migratoires, la démographie, la politique, les relations internationales et la géographie.
      Chacune de ces dimensions possède des objectifs stratégiques et des intérêts spécifiques, mais pouvant être mis en commun. Ainsi, la géopolitique offre une diversité de sujets abordables dans ce secteur.
      
      En somme, la géopolitique est un outil essentiel pour anticiper, étudier et relever les défis futurs de l’humanité dans un monde contemporain complexe et interdépendant.
      
      Répondre
      1. Pierre-Yves Dambrine
        
        27 février 2024 15h15
        
        Certes, mais la géopolitique n’est pas une science exacte qui pourrait se substituer au débat qu’ont les humains dans les sociétés et les pays que l’on considère.
        La politique s’instruit des considérations géopolitiques (les influences entrecroisées) mais dans le cadre démocratique, c’est toujours la politique qui prime. La géopolitique doit rester un outil au service de la réflexion, mais ne peut en elle-même être prescriptive de politiques.
        
        Répondre
      2. un lecteur
        
        27 février 2024 20h13
        
        « Ces intérêts, à leur tour, sont principalement influencés par des facteurs **géographiques**, **humains**, **économiques** et **politiques**. »
        
        Petite mise en perspective ordinale
        — Économique, capitalisme, se faire du pognon
        — Géographiques, ressource qui permet de se faire du ..
        — Humains, ressource humaine que l’on peut exploiter pour se faire du..
        — Politiques, stabilité requise pour garantir que l’on va se faire du ..
        
        Sous cet angle très décevant de notre nature vénale, la géopolitique, c’est de la pure logique commerciale.
        On remarquera qu’en inversant l’ordre de cette liste, on mesure le chemin qui nous reste encore à faire.
        Le fric ordonne les priorités dans le sens inverse de l’idéal démocratique.
        
        Répondre
    2. Ruiz
      
      27 février 2024 16h31
      
      @Pierre-Yves Dambrine Il s’agit en effet d’un problème de sphère d’influence, qui pouvaient être moins caricaturales et plus floues que du temps de la guerre froide, mais qui n’en sont pas moins partie de la réalité, et si on la nie on se cogne quelquefois. Le bouchon poussé un peu trop loin par la vision de Washington c’est du temps de Maidan vers 2008 .
      Le droit des peuples à décider de leur propre sort, c’est bien s’ils veulent faire la guerre pour cela, la communauté des États n’est pas une démocratie.
      Et la politique pourrait orienter l’issue dans cet esprit tout en respectant le jeu des forces en présence.
      En 2014 personne n’a vraiment bougé pour la Crimée (suite à la pantalonade d’Obama en Syrie) alors que ce critère était déjà tout autant sur la table.
      
      On dit souvent que Poutine ne respecte que la force, mais il semble vouloir payer pour ce qu’il estime essentiel, le problème est qu’en face il semble que l’on ne respecte pas la force.
      La conséquence peut en être un conflit douloureux et inutile.
      
      L’Ukraine ne fait partie ni de l’U.E. ni de l’OTAN, L’Otan ne peut s’engager (sauf provocation réussie préalable). L’U.E n’a pas de vocation militaire.
      Le « club » des nations européennes peut s’engager dans un conflit que même le processus démocratique aux États-unis ne lui demande pas.
      Existe t -il un peuple « européen » qui se conçoive du Finisterre jusqu’au Dombass et pas au delà et prêt à entrer en guerre pour celà ?
      
      Répondre
      1. Garorock
        
        27 février 2024 18h20
        
        Traduction pour les imperméables aux Ruizeries ordinaires: laissez donc Poutine gagner sa guerre, cela fera toujours un pays de moins à rentrer dans l’U.E et des économies budgétaires!
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        28 février 2024 7h38
        
        @Garorock Il est probable que si l’Ukraine intègre l’U.E. les subventions de la PAC vont s’y concentrer (pour la moderniser ..) au grand profit des investisseurs financiers qui auront su à temps y investir dans des terres agricoles et entraîner par le marché libre intérieur une réorientation des activités dans d’autres anciennes puissances agricoles.
        
        Répondre
      2. Pierre-Yves Dambrine
        
        28 février 2024 10h15
        
        « l’UE n’a pas de vocation militaire »
        c’est vous qui le dites.
        L’idée d’une défense européenne est une vielle idée, elle n’avait jamais abouti mais essentiellement parce qu’il y avait le parapluie américain et qu’il n’y avait pas de menace existentielle pour l’Europe, mais la donne a changé depuis la guerre en Ukraine.
        Les Européens prennent conscience du fait qu’ils doivent prendre leur destin en main pour leur défense. Le désengagement américain de facto (l’aide à ukraine qui n’à pas été votée au Congrès US) a précipité les choses.
        La réunion des dirigeants européens à l’Elysée organisée en un temps record est la dernière réponse à cette situation. Et pour le coup Macron (hauts les cœurs !) a été à la hauteur de l’enjeu en disant expressément qu’il faut la défaite de la Russie (de Poutine). Dommage seulement qu’il lui ait fallu tant de temps pour se rendre compte qui est Poutine.
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        28 février 2024 10h59
        
        @Pierre-Yves Dambrine C’est tout le panache d’un énarque banquier d’affaire hypnotiseur qui s’exprime après avoir piétiné toute l’expérience poussièreuse d’un Quai d’Orsay et ses diplomates de carrière, d’une renommée multiséculaire à l’instar d’un département d’État,qui a déjà souffert des lubies de son président, Trump ou autre.
        
        Que les pays d’Europe se concertent sur leur défense commune pourquoi pas, mais pourquoi au sujet de l’Ukraine ?
        En quoi cela correspond-il aux Traités ?
        
        La Turquie (membre de l’Otan) fait elle partie des pays en cours d’un processus d’adhésion, ce qui a longtemps eu l’heur de plaire à beaucoup, que ce passerait-il si le Kurdistan turc faisait sécession avec succès et se voyait envahi par des puissances voisines en soutien lors d’effort de reconquète ?
        
        Soutenir l’élargissement de l’U.E. par la force militaire dès qu’une population en exprime tant soit peu le désir, n’est-ce pas donner des idées à l’Ulster ou à l’Écosse ?
        Quid de la Serbie, Bosnie, Montenegro, Macédoine (du nord) Albanie ?
        pourtant plus proches ?
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        28 février 2024 11h41
        
        Ruiz
        relisez mon commentaire, j’ai évoqué une menace existentielle pour l’Europe avec la guerre en Ukraine.
        L’enjeu dépasse la seule Ukraine, l’enjeu c’est la préservation de nos démocraties face à des régimes autoritaires-totalitaires. Le danger est aggravé par le fait que Poutine a à ses cotés la Chine, la Corée du Nord et l’Iran.
        
        L’adhésion de nouveaux pays géographiquement européens est prévue par les traités. L’ukraine entre donc dans ce cas de figure. Et le désir des Ukrainiens de faire partie de l’Union ne s’est jamais démenti.
        
        Quant à la Serbie elle a fait sa demande d’adhésion … affaire en cours.
        Mais les sondages et une élection récente montrent son rapprochement avec la Russie. Le parti pro-russie nationaliste a gagné les élections législatives en 2023 : https://www.lesechos.fr/monde/europe/la-serbie-seloigne-encore-un-peu-plus-de-lunion-europeenne-2042171
        
        Répondre
    3. Romain Vitorge
      
      27 février 2024 17h23
      
      @ Pierre-Yves Dambrine – 27 février 2024 12h22
      
      Petit à petit l’oiseau sort du nid . . .
      
      « C’est une contre-vérité, les US n’ont pas soufflé sur les braises en Europe, bien au contraire. »
      « Les US ont aidé un peu l’Ukraine avant la guerre d’agression de Poutine, mais pourquoi n’auraient-ils pas dû le faire ? »
      
      Diagnostic : macronite bénigne autrement dit en mêmetempstisme
      
      Répondre
      1. Pierre-Yves Dambrine
        
        27 février 2024 20h48
        
        Romain Vitorge
        Vous sortez mes deux phrases du contexte, qui était je vous le rappelle l’assertion de Ruiz selon laquelle les US auraient soufflé sur les braises.
        
        L’unique responsable de la guerre c’est Poutine, à moins effectivement d’avaliser l’idée que l’Ukraine serait la chasse gardée de la Russie poutinienne.
        
        –
        
        Répondre
        
        l’arsène
        
        27 février 2024 21h24
        
        @PYD
        « L’unique responsable de la guerre c’est Poutine, »
        Incroyable de voir un tel aveuglement.
        Vous oubliez le coup d’état orchestré par Victoria Nuland en 2014 , le Maïdan, pour installer le pantin Porochenko afin de mettre au pas toutes les provinces russophones de l’est, vous oubliez les milliers de morts russophones dans le Donbass suite à la demande d’autonomie de cette province en raison des lois anti-russes, vous oubliez le revirement de Zelenski après son élection en 2019 qui avait promis un référendum pour justement une autonomie et qui a fait machine arrière toute sous pression de Washington , vous oubliez le déploiement de 60000 soldats ukrainiens à partir de 2019 pour reprendre par les armes ces provinces, ce qui a sans doute décidé la Russie de venir au secours de ces russes ukrainiens.
        Je pourrais encore plus développer avant 2014, mais je suis certain que vous ne comprendriez strictement rien tellement vous êtes persuadé que l’on a strictement rien à nous reproché.
        Irrécupérable.
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        28 février 2024 0h55
        
        Ah ! vous jouez enfin cartes sur table ! Il aura suffi de vous faire sortir de vos gonds 😉 .
        
        Répondre
        
        l’arsène
        
        28 février 2024 8h53
        
        @ PJ
        Vous aussi vous confondez les mots » explications » et » justifications ».
        Je ne fais que relater des faits avérés qui expliquent l’engrenage de cette guerre , certains présidents de pays démocratiques comme le Brésil ou l’Afrique du Sud ne disent pas autre chose, les torts ne viennent pas que d’un seul camp, comme d’ailleurs dans beaucoup d’autres conflits.
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        28 février 2024 9h47
        
        Vous nous avez enfumé pendant des mois en laissant entendre que vous étiez de gauche. Le doute était possible, les propos délirants sur l’ « empire » étant partagés par les discours fascistes et staliniens. Mais en répétant hier texto les propos de Marine Le Pen, tout doute a été levé !
        
        Répondre
        
        François Corre
        
        28 février 2024 10h52
        
        Quasiment mot pour mot tout le narratif du Kremlin de Vlad, on avait déjà deviner, là c’est officiel.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 février 2024 11h08
        
        La grand-mère de l’Arsène est-elle au goulag, a t-elle été empoisonnée, a t-elle été fouettée par Zelensky pour apprendre à ne parler qu’Ukrainien? Nous ne le saurons jamais…
        
        François Corre
        
        28 février 2024 11h49
        
        Ça fait partie des ‘énigmes scientifiques’, peut-être l’idiot du village, mais pas possible vu que ce sont les autres qui ne comprennent rien et sont irrécupérables… 🙂
        
        François Corre
        
        28 février 2024 14h28
        
        https://twitter.com/DumoulinME/status/1762498076600832447
        « seulement de faux récits du passé » 😉
        
        Hadrien
        
        28 février 2024 9h42
        
        pp
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 février 2024 9h46
        
        Bravo l’Arsène. Voila un commentaire qui y’a même pas quinze jours aurait récolté 30 pouces en l’air des Spartacus les pieds sans la glue!
        Pour être tout à fait juste à l’UPR (j’en connais perso!) ils disent exactement la même chose… Lorsqu’on bouffe au même ratelier, en général on flatule la même propagande.
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        28 février 2024 10h29
        
        Glu sans e ! Comme bru, tribu, vertu. (Je me reconvertis en Bled)
        
        Et l’arsène est indécrottable. Même discours que les nationalos de droite qui sont les jumeaux des nationalos poutino mafieux russes.
        
        Il présente les « faits » comme il dit mais en les réécrivants, en masquant certains tout aussi important et en les modifiants pour coller à son narratif pro russe et donc pour le justifier. Normalement on devrait voir arriver Chabian…
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        28 février 2024 11h04
        
        @CloClo Glu sans e ! ça vaut une heure de colle ! (Etiemble)
        
        Répondre
        
        Chabian
        
        28 février 2024 18h40
        
        Non Cloclo, je ne m’engagerai pas contre cette brochette d’inquisiteurs occupés à une bête chasse aux sorcières. Minable et bouffi.
        
        Répondre
        
        François Corre
        
        27 février 2024 21h33
        
        @Pierre-Yves Dambrine
        Dire « les US auraient soufflé sur les braises » ce n’est pas une simple « une contre-vérité », c’est carrément de la désinformation.
        Ça sort tout droit de la bonne vieille propagande à la soviétique du régime de Vlad, et ça fini par devenir une info.
        Si je me souviens bien, la Russie a reconnu en septembre ou octobre 2023 devant la CIJ que ses affirmations de « génocides des russophones dans le Donbass »; utilisées pour justifier son invasion de l’Ukraine; étaient bidons, que ce n’étaient que de « simples déclarations »…
        En quelque sorte, le régime de Vlad souffle sur les braises qu’il fabrique lui-même…
        
        Répondre
        
        Ruiz
        
        28 février 2024 10h21
        
        @François Corre Le mot de génocide est un argument de propagande, utilisé ici ou ailleurs, à Gaza il n’y a pas plus de 5% de la population qui ait été blessée ou tuée.
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        28 février 2024 10h32
        
        Euh Ruiz, génocide ce n’est pas un terme qui se conjugue avec pourcentage de mort réussi, mais avec volonté politique et moyens mis en place pour cet objectif !
        
        Ruiz, en plus d’être homophobe, tu ne serais pas musulmanophobe par hasard ? Non comme ça, une idée.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 février 2024 10h34
        
        Un génocide qui n’est pas terminé, n’est pas vraiment un génocide.
        A quoi bon essayer de le stopper avant qu’il puisse enfin porter dignement son nom!!
        D’ailleurs, on pourrait même affirmer qu’à moins de six millions de morts, c’est seulement une petite chamaillerie…
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        28 février 2024 10h37
        
        Pas tout à fait.
        Quand Poutine accuse l’Ukraine de génocide c’est de la pure propagande, à distinguer des déportations d’enfants ukrainiens vers la Russie, qui eux sont bien réels.
        Or la déportation et/ou la russification systématique des territoires conquis par les Russes, est au nombre des éléments constitutifs de la qualification de génocide. Fort heureusement l’Ukraine n’a pas été russifiée entièrement, on ne peut évoquer à ce stade un génocide des Ukrainien, Poutine n’ayant pas gagné la guerre. Mais ne peut-on considérer qu’il y a intention génocidaire dans le déclenchement de cette guerre dès lors que Poutine a nié et continuer (voir la vraie fausse interview de Tucker Carlson, pendant laquelle Poutine a débité une énième fois sa vision révisionniste de l’histoire) de nier l’identité ukrainienne ?
        
        « Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd’hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l’élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer, en vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. Le génocide peut être perpétré par divers moyens, le plus répandu et le plus évident étant le meurtre collectif. »wikipédia
        
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Génocide
        
        déportation des enfants ukrainiens : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/deportation-des-enfants-ukrainiens-voles-par-la-russie-racontent-leur-calvaire_6241260.html
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 février 2024 10h42
        
        P-Y
        Ruiz parlait de Gaza pas de l’Ukraine!
        
        Répondre
        
        Pierre-Yves Dambrine
        
        28 février 2024 10h51
        
        Tu as zappé « ici ou ailleurs » Gaza et le reste c’est après une virgule 😉
        
        Garorock
        
        28 février 2024 23h25
        
        https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/28/les-soldats-israeliens-deployes-a-gaza-mettent-en-scene-leurs-exactions-sur-les-reseaux-sociaux_6219070_3210.html
        
        Ruiz
        
        29 février 2024 4h11
        
        @Garorock Quel manque de respect pour les biens matériels, au moins les Bouriates de Poutine emportaient les machines à laver et les grille-pain alors que les engagés États-uniens allaient jusqu’à humilier leurs prisonniers à Abou-ghraib.
        
        Ruiz
        
        28 février 2024 7h41
        
        @Pierre-Yves Dambrine C’est en effet sa façon de faire comprendre ce qui n’a pas été saisi autrement, il semble pour le moment que cela soit inefficace.
        
        Répondre
    4. Garorock
      
      27 février 2024 18h14
      
      Comme les Russes ont un peu aidé la Syrie, la Tchechénie et la biélorussie à affermir leur dictature!
      
      Répondre
      1. Ruiz
        
        28 février 2024 10h18
        
        @Garorock C’est un facteur de stabilisation, de même aussi ponctuelement au Kazakhstan https://www.rts.ch/info/monde/13561067-le-president-du-kazakhstan-kassymjomart-tokaiev-reelu-sans-reelle-concurrence.html, comme pouvait l’être Khadafi en son temps, (l’évolution en Lybie et au Sahel l’ayant prouvé), et les révolutions (à 360° !) du printemps arabe de 2011 ayant abouti à un renouvellement des têtes en Égypte et en Tunisie.
        
        Répondre
    5. Pascal
      
      28 février 2024 8h02
      
      Désengagement US en Ukraine, pas sans vigilance active depuis 10 ans !
      https://www.lalibre.be/international/europe/guerre-ukraine-russie/2024/02/27/la-cia-est-presente-en-ukraine-depuis-10-ans-pour-espionner-les-russes-22GFBY2CXVEIDNCGDBOADRAW3Q/
      
      Répondre
      1. Garorock
        
        28 février 2024 9h51
        
        https://meduza.io/feature/2024/02/27/ukrainskaya-razvedka-pri-podderzhke-tsru-sozdala-12-sekretnyh-baz-na-granitse-s-rossiey
        « Les services de renseignement ukrainiens, avec le soutien de la CIA, ont créé 12 bases secrètes à la frontière avec la Russie. Le NYT a publié une enquête sur la manière dont les services de renseignement des États-Unis et de l’Ukraine ont commencé à coopérer (sous Trump, ce partenariat n’a fait que s’intensifier) »
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 février 2024 10h05
        
        https://meduza.io/feature/2024/02/27/nas-nazyvali-ukrainskimi-svinyami
        « «On nous traitait de porcs ukrainiens». À Kiev, on affirme que des employés de la Croix-Rouge russe se rendent dans les territoires occupés et maltraitent les prisonniers. C’est ainsi que fonctionne ce réseau de « militants des droits de l’homme » pro-Kremlin »
        
        https://kyivindependent.com/vsquare-kremlin-leaks-secret-files-reveal-how-putin-pre-rigged-his-reelection/
        » « Ces documents sont importants pour deux raisons. Premièrement, ils confirment exactement comment [le Kremlin tente] de remodeler toute l’idéologie de l’État russe. Mais deuxièmement, ils montrent comment cela est réalisé au niveau micro», a déclaré l’analyste russe Mark Galeotti, qui a examiné les documents divulgués à notre demande.
        Il a ajouté que ces documents révèlent également les craintes de Poutine. « Derrière tout ce faste, il y a un régime qui pense qu’il est en difficulté », a déclaré Galeotti. »
        https://meduza.io/feature/2024/02/26/iv-roshe-otvetila-novoy-gazete-na-voprosy-o-dele-protiv-navalnogo-ego-zaveli-v-2012-godu-po-zayavleniyu-top-menedzhera-kompanii
        » Yves Rocher a répondu aux questions de Novaya Gazeta sur le dossier contre Navalny. Elle a été lancée en 2012 selon une déclaration du plus haut dirigeant de l’entreprise : « Le Groupe est extrêmement attaché à l’idée du respect des droits de l’homme – la bataille que M. Navalny a menée »
        
        Répondre
      2. Ruiz
        
        28 février 2024 9h58
        
        On comprends mieux pourquoi les US annoncaient avec conviction l’attaque sur l’Ukraine alors que les autres chanceleries occidentales et beaucoup de média n’y croyaient pas.
        
        En revanche si le but est de maintenant établir le (/la reprise du) contrôle de la totalité de l’Ukraine par la force, on comprends moins que depuis 2014 (!) la remontée en puissance des industries munitionnaires n’ait pas été engagée et des stocks compatibles d’un engagement à haut niveau dans la durée n’aient pas été constitués, au point d’envisager maintenant d’aller racheter (ce que l’Ukraine aurait pu faire) des stocks en Ethiopie ou ailleurs, à moins que cela fasse partie d’une stratégie de faiblesse apparente renforcée par la faible réaction en 2014.
        
        Répondre
gaston

27 février 2024 10h07

La cyberguerre a de beaux jours devant elle. Comme l’écrit « Korii » : « les performances insoupçonnées de GPT4 côté hacking font désordre ». Plus besoin d’être un expert pour pirater, l’IA le fait à votre place :

https://korii.slate.fr/tech/gpt-4-piratage-informatique-sites-internet-cybersecurite-openai-modele-langage-ia-hacking-microsoft-chatgpt-web

Répondre
1. Garorock
  
  27 février 2024 14h30
  
  Les hackers éthiques iront pirater les paradis fiscaux.
  C’est dans l’onglet « sabotage ».
  Y’a juste à suivre le plan!
  😎
  
  Répondre
  1. gaston
    
    27 février 2024 15h33
    
    L’onglet qui a mis Altman sur un siège éjectable en novembre dernier ?
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      28 février 2024 13h55
      
      Pas sûr qu’on soit sur la même longueur d’onde Gaston.
      En attendant le Altman et L.Alexandre sont d’accord pour nous filer un revenu universel, ce qui tend à prouver que la disruption féline ne va pas faire de petits chez les grand-remplacés du tertiaire.
      Ils vont partager les profits de NVIDIA?
      Non. A l’intérieur du cadre, y’a toujours la tronche de M.Friedman.
      Le futur revenu universel, le soviet de la vallée de la loose vous le dit depuis lontemps, il existe déja. S’appelle le RSA. C’est un permis pour moins polluer. Un revenu pour sauver la planète. Hourra.
      
      Répondre
2. Martin
  
  27 février 2024 21h57
  
  Bien sur vous allez pouvoir devenir hacker et informaticien sans même comprendre un tant soi peu les algorithmes de base , et certains gourous pourront alors vous faire croire qu’il y a une conscience ou quelqu’un qui s’agite dans la tour de l’ordinateur , et le jour où il y aura panne d’éléctricité ou d’internet , vous vous retrouverez le bec dans l’eau !
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    28 février 2024 10h19
    
    Vous êtes autonome en énergie Martin? Tant mieux pour vous. Sinon bienvenue au club. I.A ou pas si y’a plus d’élec on sera tous le bec dans l’eau (si y a encore de l’eau!) Gourou de la silicone valley ou des plateaux de l’Ardèche…
    
    Répondre
Pascal

27 février 2024 18h46

Et si la suspension volontaire d’incrédulité avait à voir avec notre rapport à l’IA ?

Il m’a semblé lire ici ou là que notre rapport à l’IA pouvait être lié à notre niveau d’intelligence, ou selon d’autres critères qui ne me satisfaisaient pas.

Je viens de découvrir grâce à mon fils qui a un regard très affûté sur les jeux vidéos et leurs univers, le concept de « suspension volontaire d’incrédulité ». Je n’ai pu m’empêcher de me demander finalement : est-ce que notre rapport à l’IA ne serait pas lié à notre capacité de suspension volontaire d’incrédulité ?

Le mieux était de poser la question à l’IA (ChatGPT 3.5). Je vous laisse juge. Voici notre conversation :

Mes zigues
Qu’est-ce que la suspension volontaire d’incrédulité ?

ChatGPT
La suspension volontaire d’incrédulité est un concept issu de la théorie de l’esthétique développée par le poète et philosophe anglais Samuel Taylor Coleridge au début du XIXe siècle. Il s’agit de la disposition d’esprit par laquelle un lecteur ou un spectateur accepte temporairement de mettre de côté son incrédulité ou son scepticisme afin de s’immerger pleinement dans une œuvre littéraire, dramatique ou cinématographique, même si elle présente des éléments fantastiques ou peu réalistes. En d’autres termes, c’est le consentement à accepter provisoirement les conventions et les suppositions d’un univers fictif pour en tirer le plaisir esthétique ou intellectuel. Cette suspension permet au public de s’engager émotionnellement et intellectuellement avec l’œuvre, en créant une sorte de complicité entre l’artiste et le spectateur/lecteur.

Mes zigues
Est-ce que le rapport que nous avons aux performances de l’IA pourrait avoir un lien avec notre capacité de suspension volontaire d’incrédulité ?

ChatGPT
Absolument, il y a certainement un lien entre notre rapport aux performances de l’IA et notre capacité de suspension volontaire d’incrédulité. L’IA, en particulier lorsqu’elle est utilisée dans des domaines comme la création artistique, la génération de contenu ou l’interaction conversationnelle, peut susciter des réactions similaires à celles que l’on observe dans la suspension volontaire d’incrédulité.

Lorsque nous interagissons avec une IA, nous pouvons être amenés à mettre de côté notre incrédulité quant à sa nature artificielle et à nous engager dans une interaction comme si elle était humaine. Cette capacité à accepter temporairement l’IA comme un interlocuteur valable est comparable à la suspension volontaire d’incrédulité que nous pratiquons lorsque nous lisons un roman de science-fiction ou regardons un film fantastique.

De plus, notre capacité à être impressionné par les performances de l’IA, que ce soit dans sa capacité à générer un texte convaincant, à créer de la musique émouvante ou à maintenir une conversation cohérente, dépend souvent de notre disposition à suspendre notre incrédulité et à accepter les réalisations de l’IA comme authentiques ou significatives dans un contexte donné.

En résumé, notre rapport aux performances de l’IA peut certainement être influencé par notre capacité de suspension volontaire d’incrédulité, car cela implique une ouverture à accepter les capacités et les réalisations de l’IA de manière similaire à notre engagement avec des œuvres artistiques ou fictives.

Mes zigues
Comment caractériser les personnes qui ont une faible capacité de suspension volontaire d’incrédulité ?

ChatGPT
Les personnes qui ont une faible capacité de suspension volontaire d’incrédulité ont tendance à être sceptiques ou cyniques quant aux éléments fictifs ou fantastiques présentés dans les œuvres artistiques, littéraires, cinématographiques ou autres. Voici quelques caractéristiques qui peuvent définir ces individus :

Scepticisme excessif : Ils remettent en question rapidement les éléments de l’histoire qui leur semblent peu réalistes ou impossibles, sans volonté de s’immerger dans l’univers fictif.

Incapacité à se laisser emporter : Ils ont du mal à suspendre leur incrédulité et à se laisser emporter par l’histoire ou les performances artistiques, ce qui limite leur capacité à apprécier pleinement l’expérience.

Besoin de rationalisation : Ils ont tendance à chercher des explications logiques ou scientifiques à chaque élément de l’œuvre, ce qui peut les empêcher de profiter de la dimension imaginative ou métaphorique.

Refus de l’imaginaire : Ils peuvent avoir une préférence pour les œuvres ou les sujets qui se concentrent sur le réalisme ou qui reflètent leur vision du monde pragmatique.

Critique constante : Ils ont tendance à critiquer et à déconstruire les éléments de l’œuvre plutôt qu’à les accepter comme faisant partie intégrante de l’expérience artistique.

Il est important de noter que ces caractéristiques ne sont pas nécessairement des traits fixes chez une personne et peuvent varier en fonction du contexte, de l’œuvre en question et de l’attitude individuelle à un moment donné.

Mes zigues
Comment pourrait-on qualifier le rapport au réel de ces personnes ?

ChatGPT
Le rapport au réel de ces personnes peut être qualifié de très ancré dans la rationalité et le scepticisme. Elles ont tendance à privilégier une approche pragmatique et factuelle de la réalité, cherchant des explications logiques et vérifiables à ce qui les entoure. Leur vision du réel est souvent filtrée à travers un prisme de rationalité stricte, ce qui peut les rendre moins enclines à accepter des concepts ou des idées qui ne correspondent pas à leurs critères de véracité.

Ces individus peuvent également être plus attentifs aux détails concrets et tangibles de leur environnement, accordant moins d’importance aux aspects imaginatifs ou spéculatifs de la réalité. Leur perception du réel est donc souvent marquée par une certaine réticence à accepter des éléments qui ne correspondent pas à leur compréhension rationnelle du monde.

En résumé, leur rapport au réel se caractérise par un attachement fort à la logique et à la rationalité, ce qui peut les rendre moins enclins à accepter des éléments imaginatifs ou fictifs dans leur vision du monde.

Mes zigues
A l’inverse, comment caractériser les personnes qui ont une forte capacité de suspension volontaire d’incrédulité ?

ChatGPT
Les personnes qui ont une forte capacité de suspension volontaire d’incrédulité sont souvent caractérisées par leur ouverture d’esprit, leur imagination vive et leur capacité à s’immerger pleinement dans des mondes fictifs ou des expériences artistiques. Voici quelques traits qui les définissent :

Imagination développée : Elles ont une grande capacité à imaginer des scénarios, des personnages et des univers fictifs, ce qui leur permet de s’engager facilement avec des œuvres artistiques ou des histoires fantastiques.

Souplesse mentale : Elles sont capables de mettre de côté leur scepticisme ou leur rationalité pour entrer dans un état d’esprit ludique et créatif, où elles acceptent temporairement les conventions et les réalités alternatives présentées par une œuvre.

Ouverture aux expériences : Elles sont curieuses et ouvertes aux idées nouvelles, même si elles défient les normes ou les perceptions habituelles du réel.

Capacité à être émotionnellement investies : Elles peuvent ressentir une gamme étendue d’émotions en réaction à une œuvre artistique ou à une histoire, car elles sont capables de s’identifier aux personnages et de s’impliquer émotionnellement dans l’expérience.

Appréciation de la créativité et de l’originalité : Elles valorisent l’innovation artistique et la capacité des créateurs à imaginer des mondes et des concepts uniques qui élargissent les frontières de la réalité.

En somme, les personnes dotées d’une forte capacité de suspension volontaire d’incrédulité sont souvent des individus imaginatifs, ouverts d’esprit et enclins à explorer des mondes fictifs avec enthousiasme et engagement.

Mes zigues
Comment pourrait-on qualifier le rapport au réel de ces personnes ?

ChatGPT
Le rapport au réel de ces personnes peut être qualifié de flexible et souvent teinté d’une appréciation pour les possibilités imaginatives et créatives. Voici quelques caractéristiques qui définissent leur rapport au réel :

Flexibilité cognitive : Elles ont une capacité à naviguer entre les différents niveaux de réalité, étant capables de passer facilement d’une perception objective du monde à une immersion dans des univers fictifs ou des expériences artistiques.

Ouverture à la diversité des perceptions : Elles reconnaissent que la réalité peut être interprétée de multiples façons et sont disposées à explorer des perspectives alternatives qui dépassent les limites de la rationalité stricte.

Appréciation de la dimension symbolique et métaphorique : Elles reconnaissent que la réalité peut être chargée de significations symboliques et métaphoriques qui dépassent la simple vérité factuelle, et elles sont ouvertes à explorer ces dimensions plus profondes.

Tendance à l’émerveillement et à l’évasion : Elles apprécient les expériences qui les transportent dans des mondes imaginaires ou qui suscitent un sentiment d’émerveillement, et elles accordent de la valeur à la capacité des œuvres artistiques à élargir leurs horizons perceptuels.

En résumé, leur rapport au réel est caractérisé par une souplesse mentale qui leur permet d’appréhender la réalité de manière nuancée, tout en étant ouvertes à explorer des dimensions imaginatives et symboliques qui enrichissent leur expérience du monde.

ChatGPT can make mistakes. Consider checking important information.
Annonce

Répondre
1. Lagarde Georges
  
  27 février 2024 20h34
  
  Vu le succès des religions, des sectes et de la sorcellerie en tout temps et en tout lieu il semblerait que la suspension volontaire d’incrédulité soit la chose du monde la mieux partagée. C’est aussi elle qui semble permettre de partir à la guerre avec enthousiasme et la fleur au fusil. Ou dans ce cas j’exagère?
  
  Répondre
  1. Ruiz
    
    28 février 2024 6h56
    
    @Lagarde Georges Bien vu ! On va en avoir besoin ?
    
    Répondre
  2. ilicitano
    
    28 février 2024 8h09
    
    La fleur au fusil.
    
    Question du jour sur actus du portail Orange.
    
    https://actu.orange.fr/question-du-jour-2024-02-28-CNT000002cBwhB.html
    Ukraine : la France doit-elle se lancer dans une intervention militaire ?
    
    7 963 votants à 8h05
    * Oui (8%)
    * Non (88%)
    * Ne se prononce pas (3%)
    
    Par contre , quel est l’impact d’un robot de « votage » alimenté par l’IA ?????
    
    Répondre
    1. ilicitano
      
      28 février 2024 9h24
      
      La fleur au fusil : suite
      
      Votes à 9h22
      
      23 347 votants
      * Oui (7%)
      * Non (88%)
      * Ne se prononce pas (3%)
      
      Répondre
      1. Garorock
        
        28 février 2024 11h02
        
        https://www.lefigaro.fr/international/etes-vous-favorable-a-l-envoi-de-troupes-francaises-au-sol-en-ukraine-20240227
        Et il paraît même que les jeunes allemands ne plus faire la guerre non plus!
        On est dans la merde! 😎
        Mais tout va s’arranger, on vient de trouver du matos à envoyer en Ukraine;
        https://www.lefigaro.fr/faits-divers/perquisition-chez-alain-delon-saisie-de-72-armes-a-feu-et-de-3000-munitions-a-son-domicile-de-douchy-20240227
        
        Répondre
ilicitano

28 février 2024 11h18

Pour revenir au sujet sur l’IA et de la continuation de la politique , et la guerre des puces :

Les microprocesseurs sont devenus un enjeu de domination primordial pour le 21ième siècle : économique , militaire , politique,…
Elle a lieu essentiellement entre les USA et la Chine.
Cette guerre fait l’objet de nombreuses sanctions des USA à l’encontre de la Chine sur de nombreux aspects techniques entre autres ( lithographie , fonderie pour cylindre de silicium, ventes de puces < 14 nanomètres, etc,….)

La guerre des puces .

La **guerre des puces** est devenu un enjeu majeur dans l'industrie des semi-conducteurs.

Ces minuscules composants sont essentiels pour nos smartphones, voitures, autres objets du quotidien mais aussi dans un domaine comme les moyens intégrés dans le militaire.
Le marché des semi-conducteurs continue de croître.
Même si actuellement, la production est dominée par deux géants : **Samsung** en Corée (28 % du marché mondial) et **Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC)** à Taïwan (22 % du marché mondial), la maitrise de la production par pays évolue.
TSMC fournit notamment 50 % des composants à haute valeur ajoutée pour les smartphones de dernière génération.

Ces puces sont à la base des cartes graphiques GPU réalisées par NVIDIA et utilisées pour l'IA

Cependant ,la Chine, quant à elle, ne maîtrise pas encore totalement la technologie pour produire ces composants de pointe et doit encore importer une partie de ses besoins. Cette bataille économique entre les États-Unis et la Chine se joue en coulisses, mais elle a des répercussions mondiales.

Comme diraient certains , les semi-conducteurs sont devenus le "pétrole du XXIe siècle", et leur contrôle est crucial pour la compétitivité des nations et les enjeux majeurs des différentes luttes politiques où la guerre peut devenir une des conséquences.

La Chine a mis en place des plans quinquennaux pour maîtriser la production de puces électroniques.
Ces plans visent à renforcer ses ambitions dans les semi-conducteurs, qui sont devenus un enjeu majeur pour la deuxième puissance économique mondiale en PIB , mais la première en PIBPPA.

La Chine importe actuellement plus de semi-conducteurs que de pétrole et dépense chaque année plus de 200 milliards d'euros pour importer des composants électroniques dont elle a besoin avec une tendance qui va en se réduisant.
En effet, la Chine a connu une croissance impressionnante et constante de son industrie du circuit intégré au cours de la période du 13e Plan quinquennal (2016-2020), avec des améliorations significatives des techniques de fabrication, des technologies d'emballage et des matériaux d'équipement clés.

Les phases techniques de réalisation des puces :

1. **Préparation du Wafer** :
Découpe d'un cylindre de silicium monocristallin, cylindre produit dans des fonderies spécifiques, pur en plaques, les wafers. Puis, dépôt d'une couche d'oxyde de silicium pour protéger le wafer des étapes de fabrication.
2. **Réalisation des transistors** :
Dopage pour améliorer la conductivité des zones des futurs transistors avec des ions dopants. Dépôt d'une résine photosensible sur le wafer, inscription des zones sur un masque, puis bombardement d'ions qui traversent les zones du masque et dopent, par effet pochoir, les zones du wafer.
3. **Isolation et réalisation des grilles des transistors** :
Étape de lithographie avec un nouveau masque et une nouvelle couche de résine pour éliminer par gravure plasma des zones du matériau. Au contact des ions, la matière se gazéifie et s'évapore, laissant un espace creux où est déposé un oxyde isolant. Les grilles des transistors sont réalisées selon le même principe lors d'une nouvelle étape de lithographie.
4. **Interconnexion des transistors** :
Nouvelles zones réalisées sur le wafer, puis plongée du wafer dans du cuivre pour que ce matériau conducteur se dépose dans les bandes gravées.
5. **Encapsulation** :
Dépôt d'une dernière couche de matériau isolant sur le wafer, étape d'encapsulation.
6. **Individualisation** :
Découpe du wafer en autant de puces qu'il contient puis montage de chacune d'elles dans des boîtiers individuels.
7. **Connexion** :
Greffe de fils d'or sur chacun des boîtiers pour établir les connexions électroniques entre les interconnexions en cuivre et l'extérieur des boîtiers.

Ces étapes sont réalisées dans un environnement ultra-confiné des salles blanches..

La Chine a mis en place des plans quinquennaux pour renforcer son industrie des semi-conducteurs et réduire sa dépendance vis-à-vis des importations. Voici quelques détails sur ces plans :

1. **13e Plan quinquennal (2015-2020)** : Ce plan visait à renforcer l'industrie des semi-conducteurs de la Chine et à stimuler la production locale.

2. **Plan "Made in China 2025"** : Lancé en 2015, ce plan prévoit que la Chine produira 70 % de sa consommation nationale annuelle de composants électroniques d'ici 2025, contre 15 % à l'époque.

3. **14e Plan quinquennal (2021-2025)** : Ce plan fixe de nouveaux objectifs chiffrés pour l'industrie des semi-conducteurs. L'autosuffisance en matière de semi-conducteurs est considérée comme particulièrement cruciale.

Ces plans quinquennaux montrent l'ambition de la Chine de devenir un acteur majeur dans l'industrie mondiale des semi-conducteurs.

Pour le moment on en est à " La guerre des puces".
Espérons que ces petites puces n'entrainent pas une guerre réelle où les puces joueront le rôle majeur.

( Copilot&Co)

Répondre
1. Garorock
  
  28 février 2024 11h28
  
  Nvidia Corporation est une société multinationale américaine de technologie basée à Santa Clara et immatriculée dans l’État du Delaware.
  https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/resultats-trimestriels-nvidia-enflamme-une-nouvelle-fois-wall-street-et-le-monde-2078957
  
  Répondre
  1. ilicitano
    
    28 février 2024 14h29
    
    L’Etat du Delaware :
    
    Le Delaware, un État des États-Unis, est souvent considéré comme le paradis fiscal par excellence.
    Il est très attrayant pour la création d’entreprises en raison de ses avantages fiscaux.
    Il permet de minimiser les charges fiscales, en ne payant aucun impôt sur les sociétés, tout en garantissant l’anonymat de celui qui le souhaite.
    Et peut être le plus grand paradis fiscal du monde.
    
    De plus , et ce qui non négligeable , il est reconnu comme le plus avantageux car il échappe aux contraintes infligées aux autres paradis fiscaux.
    La moitié des entreprises inscrites en Bourse ont été créées dans cet État.
    De plus, il compte désormais plus de sociétés (1,2 million) que d’habitants (950,000).
    
    Pour compléter la situation :
    Joseph Robinette Biden, couramment appelé Joe Biden, membre du Parti démocrate, a été sénateur des États-Unis du Delaware de 1973 à 2009, puis vice-président des États-Unis de 2009 à 2017 et dorénavant président des États-Unis depuis 2021.
    
    Sénateur du Delaware
    3 janvier 1973 – 15 janvier 2009
    (36 ans et 12 jours)
    Élection 7 novembre 1972
    Réélection:
    7 novembre 1978
    6 novembre 1984
    6 novembre 1990
    5 novembre 1996
    5 novembre 2002
    4 novembre 2008
    
    Circonscription Delaware
    
    ( Copilot & Co)
    
    Répondre
  2. ilicitano
    
    28 février 2024 18h06
    
    Il n’y a pas que NVIDIA qui est implanté fiscalement au Delaware :
    
    Voici quelques **sociétés françaises** qui ont choisi de s’implanter fiscalement au **Delaware** :
    
    1. **L’Oréal** : La célèbre entreprise de cosmétiques a établi une présence au Delaware pour des raisons stratégiques et fiscales.
    
    2. **Sanofi** : Le géant pharmaceutique français a également opté pour le Delaware en tant que siège de certaines de ses filiales.
    
    3. **TotalEnergies** : L’une des plus grandes entreprises pétrolières et gazières au monde, TotalEnergies, a des entités enregistrées dans cet État américain.
    
    4. **Capgemini** : Cette société de services informatiques et de conseil a également choisi le Delaware pour certains aspects de sa structure d’entreprise.
    
    5. **Publicis Groupe** : Le groupe de communication et de publicité Publicis a des filiales enregistrées au Delaware.
    
    cette liste n’étant pas exhaustive. ( Copilot )
    
    Et pendant ce temps :
    Gabriel Attal, Premier ministre français, s’est engagé à rouvrir le dossier de l’assurance-chômage.
    Cette volonté découle de sa conviction que le modèle social français doit encourager davantage la reprise d’emploi et rémunérer le travail de manière plus juste.
    Il souhaite ainsi imposer un nouveau durcissement des règles d’indemnisation.
    
    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/gabriel-attal-decide-a-rouvrir-rapidement-le-dossier-de-lassurance-chomage-2079046
    
    Répondre
2. Ruiz
  
  28 février 2024 12h24
  
  @ilicitano On voit bien là l’avantage crucial d’une organisation en plan quinquennal à la Chinoise (et française des années 50-60) qui mobilise la puissance étatique lorsque la puissance industrielle libérale fait défaut comme en U.E.
  Curieusement la pointe en machine de lithographie reste en Europe, mais ce n’est sans doute qu’un résidu culturel et historique d’un substrat industriel hollandais du temps de Philips.
  Les microprocessurs base de notre civilisation du numérique sont une révolution qui date quand même d’un demi-siècle.
  L’Europe n’a pas su rattrapper son retard …
  
  Il s’agit plus d’une industrie lourde (par les investissements), analogue à la sidérurgie et où des industriels (vastes conglomérats) partageant ces valeurs comme dans la chimie ou le sucre ont plus de chance de réussite à long terme, alors que nos électroniciens (Thomson Thalès) font dans l’industrie légère, la manufacture et ne subsisent que dans le luxe de l’artisanat militaire en petites séries.
  
  Répondre
Tout me hérisse

28 février 2024 11h37

Pour tenter de mettre fin à toutes ces chamailleries découlant des diverses interprétations ‘humaines’ de ce qui se passe en ce moment, eu égard aux guerres et situations économiques difficiles dans différents coins du monde, je suggère à ceux qui ont l’oreille des nouveaux ‘dieux’ issus de la galaxie IA, de leur demander de produire une analyse objective de la situation et de divulguer quels sont les responsables de cette situation.
Bien évidemment, il semble apparaître qu’une analyse strictement ‘politique’ ne leur soit pas tout à fait permise, en raison des limitations posées dans leurs logiciels, mais peut-être que du point de vue ‘économique’, leurs logiciels peuvent être probablement moins stricts ? Alors ?

Répondre
1. Ruiz
  
  28 février 2024 13h05
  
  @Tout me hérisse Plus que trouver des responsables, (parmi les irresponsables :+) trouver une ou des solutions possibles de sortie decrise …
  
  Répondre
Pad

28 février 2024 13h18

« Now we must redefine tool, redefine man, or accept chimpanzees as human »

Jane Goodall

Répondre
ilicitano

28 février 2024 15h50

L’IA et les réseaux de télécommunications.

L’IA LLM n’existerait pas sans les réseaux grâce auxquels ont été stockées l’ensemble des données qui lui ont permis son apprentissage.
Les données ont été regroupées , sélectionnées, triées, et ont permis son apprentissage après de multiples itérations afin de converser , de prendre des décisions qui restent dans le cadre de ses concepteurs/développeurs .
Copilot inter-réagit de par son apprentissage et des données qu’il collecte/sélectionne et interprète pour apporter sa réponse.

Les réseaux sont les moyens de réaliser le transfert des informations.
Ces réseaux sont multiples de part les moyens et systèmes de transferts des données quelles soient questionnelles , informationelles en retour , décisionnelles, ou autres.
Ils ont besoin d’un support:
* fibre adsl , optique ou autres
* par ondes
*…
L’ensemble des transferts est géré par des logiciels , qui éventuellement compressent et décompressent les données pour minimiser les flux, avec des systèmes de gestion divers tels :
* réseau 5G voire ,6G en cours d’études
* Starlink
* GPS pour la cartographie des routes
* système Wimax
* réseau Internet
* et autres multiples

Chaque type de réseau a ses propres caractéristiques et technologies associées.
Un réseau a ses faiblesses et peut être hacké voire sectionné.

Une I.A autonome , voire une boite noire ayant atteint la Singularité, aura sa propre interprétation décisionnelle.
tout en sachant que une IA autonome devra comprendre son environnement au travers de divers moyens/capteurs et transférer ses décisions par des moyens dont les réseaux.

Un exemple :
https://www.eurafibre.fr/la-carte-mondiale-des-cables-de-telecommunications-sous-marins/

Des centaines de câbles de télécommunications longs de milliers de kilomètres assurent aujourd’hui les transmissions de données intercontinentales.
Véritables autoroutes de l’information, ces câbles sous-marins, véhiculent environ 99% des communications mondiales et sont donc indispensables au fonctionnement d’un réseau comme Internet.

Répondre