Vivons-nous dans une simulation ou bien avons-nous simplement très bien compris comment l’univers fonctionne ?
@BasicRabbit en autopsy C’est donc un très bon test : Une IA est-elle capable de comprendre la théorie des catastrophes…
*Godot est mort !*
Vivons-nous dans une simulation ou bien avons-nous simplement très bien compris comment l’univers fonctionne ?
Vous êtes un baby-boomer et pourtant vous vous habillez dans le même style que les jeunes qui travaillent dans les technologies de l’information dans la Silicon Valley. Très cool et très branché 👍.
Vous et moi n’avons pas les mêmes visions politiques, mais votre vidéo fait beaucoup réfléchir sur la portée actuelle et future de l’intelligence artificielle dans le domaine artistique dans lequel je travaille.
J’apprends beaucoup de choses sur votre blog. Merci.
C’est dimanche ! Je ne sais pas si vous avez remarqué que je portais la cravate pour la vidéo précédente 🙁 .
Depuis l’émergence du ChatGPT, non seulement les entreprises mais aussi les gouvernements ont travaillé dur pour apporter leur soutien à l’industrie. L’IA est considérée comme une technologie qui entraînera un changement de paradigme dans la société humaine, tout comme l’internet et les smartphones.
Selon vous, quel type de politiques les gouvernements devraient-ils mettre en place pour s’y préparer ?
La taxe « Sismondi » sans y être préparé !
@PJ, comme vous le savez j’étais présent à la conférence à ULB. Bruno Colmant a été très influencé par votre idée de taxe Sismondi, cependant en raison du temps trop court, nous n’avons pas pu écouter échanger à ce sujet. Quand est-ce que PJTV reprendra ses émissions ? J’aimerais assister en ligne à votre échange avec Colmant sur ce sujet.
Tout ça est tellement dingue, qu’on a du mal à y croire. On se pince, pour être sûr qu’on n’est pas en train de rêver !!!
Vous dîtes : « L’IA est considérée comme une technologie qui entraînera un changement de paradigme dans la société humaine, tout comme l’internet et les smartphones. »
Où avez-vous vu un changement de paradigme ?
Il me semble que le paradigme capitalo-économico-consumériste est toujours le même depuis la dernière guerre mondiale ! Je n’ai pas vu en quoi ni internet, ni le smartphone ont changé quoi que ce soit, si ce n’est le HFT et Amazon pour consommer (et consumer la planète) toujours plus vite. On est toujours à fond la croissance infinie dans un monde fini.
Une accélération n’est pas un changement de paradigme.
@Pascal,
Alors que les première et deuxième révolutions industrielles étaient des changements de paradigme techno-économiques induits par la vapeur et l’électricité, la troisième révolution industrielle a été induite par les ordinateurs et l’internet, et la quatrième révolution est celle de l’intelligence artificielle.
L’accélération et la réglementation vont de pair, ce qui signifie à la fois progrès et danger. Je pense que cela va bouleverser la société humaine dans un avenir proche, que les êtres humains l’acceptent ou non.
Il s’agit d’un niveau de changement complètement différent de ce que nous avons connu dans le passé, et il est difficile d’y faire face de la manière dont nous l’avons fait.
Comment devons-nous donc réagir ?
Une chose est claire : la stratégie traditionnelle de se dire « les choses restent essentiellement comme avant » n’est plus valable.
Nous devons repenser fondamentalement tout ce que nous avons fait. Nous devons changer la perspective et le cadre de l’action humaine, ainsi que le système économique et social lui-même.
Nous sommes dans un moment de transition qui nous force à explorer sérieusement de nouvelles approches complètement différentes des approches existantes face aux nouveaux changements.
Si les perspectives et la pensée humaines restent telles qu’elles sont, l’IA créera un épuration des humains rétrogrades, tout comme les guerres entre nations créent un nettoyage ethnique.
P.S. C’est quoi pour vous le paradigme existant et le nouveau ?
@Kikok
« l’IA créera un épuration des humains rétrogrades, tout comme les guerres entre nations créent un nettoyage ethnique. »
Les mots ont leur importance cher Kikok. Le « nettoyage ethnique » est habituellement utilisé par les génocideurs pour justifier leurs actes immondes. J’ose espérer que le terme vous aura échappé. D’autant que la grande majorité des guerres avait principalement pour but des conquêtes à but économique et non ethnique même si l’argument a pu être utilisé.
Vous me demandez, pour moi, quel est le paradigme existant. Le voici très sincèrement : l’être humain, grâce à ses capacités cérébrales exceptionnelles parmi les espèces vivantes sur terre, a pu développer des capacités d’agir sur son environnement que nulle autre espèce n’a pû faire en aussi peut de temps. Le résultat en est qu’il a développé une idée narcissique de lui même jusqu’à mépriser la nature a laquelle il appartient de fait mais dont il est persuadé que celle ci n’est qu’un jouet à sa disposition. La vie pour lui n’a plus rien de sacré, elle n’est plus que son espace de jeu technologique.
En un mot, il s’est érigé en rival de son Dieu et découvrant sa propre puissance technologique, il s’est persuadé de pouvoir s’affranchir de la nature. C’est là pour moi le paradigme essentiel.
D’où la possibilité intellectuelle ( ou l’aveuglement intellectuel si l’on préfère) d’envisager construire un monde en croissance Infini sur un planète aux limites finies.
Pour le dire de manière plus imagée, l’être humain s’enivre de sa puissance technologique avec pour effets bien connus de l’ivresse : desinhibition des pulsions et perte de conscience du réel. Le traumatisme actuel de la prise de conscience du réchauffement climatique et de ses conséquences catastrophiques n’étant que le début d’une formidable gueule de bois.
Un changement de paradigme serait pour moi et dit rapidement, que l’être humain cesse de se prendre pour Dieu. Qu’il prenne enfin conscience du potentiel destructeur de ses capacités cérébrales que d’aucuns nomme intelligence. Qu’il reprenne conscience de ce qu’il est produit du vivant au même titre que les autres espèces. Qu’il abandonne son désir irrésistible de domination et d’exploitation de son environnement.
Malheureusement, ce que je vois dans l’état actuel du développement de l’IA, ce n’est qu’une nouvelle extasie bien plus puissante que toutes les autres drogues technologiques pour un shoot toujours plus destructeur et un very bad trip à prévoir.
J’attends avec impatience votre vision du paradigme actuel et du changement de paradigme que vous fait entrevoir l’arrivée de l’IA. En espérant sincèrement que vous puissiez me faire changer d’avis.
Au plaisir.
@ Pascal,
Je plussoie à ces propos car je partage ce même sentiment de « fuite en avant » dans l’intérêt vis-à-vis de l’IA…. De recherche « shoot technologique » radical (pour défonce cérébrale) permettant d’échapper à la réalité de nos méfaits passé.
Quels méfaits et par qui ? Serait on encore maudit sur sept générations ?
Cloclo, je suis d’accord qu’il est vain de rechercher des culpabilités mais le mot méfaits me semble adapté quand on considère les dégâts causés à la nature en quelques siècles en connaissance de cause qu’on pourrait tout à fait condamné si on en avait le courage, au moins pour les méfaits actuels pour lesquels on ne peut plus dire : je ne savais pas.
Juste pour mémoire Cloclo : pêche à outrance avec des bateaux usine qui ruinent les fonds marins, destruction des écosystèmes pour faire passer une autoroute inutile, ou détruire des forêts primaires pour cultiver du soja ou des palmiers à huile….
On est en à 4 ou 5 générations d’habitus consumériste, Cloclo (remontons à Zola « Au bonheur des Dames » les premiers grands magasins, de mémoire).
On ne va pas s’en défaire sans trace, du jour au lendemain. Les évolutions des agriculteurs sont peut-être plus rapides que les nôtres, la certitude bouffie de la FNSEA se percevant d’assez loin maintenant. Un agriculteur ne change pas de terre comme ça, il a conscience (et sa famille avec) que chaque action sur les végétaux, les eaux, le sol, les parcours animaux, sans parler des traitements aux molécules plus ou moins tenaces, conduit à un prix à payer, et à payer dans un terme qui n’est pas 90 ans (Jacques Seignan avait fait une très bonne saillie, s’il nous lit encore, sur la contradiction entre absence de sentiment écologique et projection sur ses descendants niveau petits-enfants, simplement parce que cela portait notre horizon à > 100 ans).
Une maison, une voiture, c’est actuellement, pour prendre quelque chose d’autre que le CO2, beaucoup de cuivre, tout simplement, en direct et en indirect (relier la maison au réseau, éclairer la route que prend la voiture,…); je ne déclare pas mes parents coupables ou maudits d’avoir accepté cette trajectoire, mais je constate que trajectoire il y a et que la déviation, qui serait une bénédiction si elle va du bon côté, reste modeste, illusoire souvent, vert-lavée aussi (greenwashed).
Bonjour Timiota, v/commentaire est percutant. Au bonh.dames, il y a aussi les galeries Lafayette…Oui, cela ne sera pas sans trace. Là où je voulais en venir, vs parlez d’évolutions agriculteurs. L’agriculteur transmet sa terre à la génération suivante ou à un 1 autre individu. Ce qui devient intéressant dans v/texte : prix à payer (Pas 90 ans – J.Seignan). Oui, il faut un sentiment écologique et les futures projections. Pour ce qui est de l’écologie, je pense qu’il y a beaucoup de choses à revoir et à faire (les filières des légumes, des fruits et autres qui devraient être plus résistants à planter) face aux sécheresses & inondations à venir, donc transformer les éléments dans l’ensemble/global. Comme vs le précisez : horizon supérieur à 100 ans, mais c’est bien avant qu’il faut faire. Il me semble que sur ce site on avait parlé des robots agricoles. Là c’est aussi un tournant (gestion comptable/technique & filières à revoir et de CO2). Pour reprendre la fin de v/texte : TRAJECTOIRE/DEVIATION, il devrait avoir lieu, mais pas Greenwashed. Bonne fin journée. Isabelle
Le bouquin d’Amélie Poinssot (Actes Sud, « Qui va nous nourrir ») m’a agréablement surpris. Elle y analyse surtout le noeud gordien du renouvellement démographique des paysans qui partent à la retraite. Leur ferme est lorgnée par les voisins qui veulent agrandir. Agrandir pourquoi ? Arriver à plus de rentabilité, et puis afin eux-mêmes de partir à la retraite en vendant à des systèmes encore plus grands (où les fermiers deviennent des salariés à la limite, avec des fonds d’investissement… pas encore chinois …).
Les acteurs d’état et des localités chargés de la réattribution rasionnée des terres rurales sont nombreux et sur le papier pas mal sont capables (ça fait longtemps que la question se pose) . En face, les jeunes « NIMA » (Non Issus de Milieux Agricoles) sont nombreux à postuler avec un biais écologique notoirement positif, mais les acteurs précités vont le plus souvent dans le sens de … la FNSEA/JA, non sans quelques arrières-pensées dans tous les sens, à la limite de la dissonance cognitive, comme on le perçoit en filigrane dans les itw d’agriculteurs sur un peu tous les médias (pas d’horizon suffisant pour qu’ils se posent vers quelque chose de bien défini). De fait la situation où un agriculteur arrivé au moment de la transmission n’a pas la même idée de la suite que son voisin est très fréquente et les frottements se règlent souvent dans la douleur psychique ou morale actuellement.
Salut Timiota,
La trajectoire n’est pas que celle de nos arrières arrières parents, c’est celle de toute notre espèce depuis la sédentarisation et fondamentalement de la quasi majorité des être humains sur cette Terre. A minima on souhaite tous, LONGTEMPS, vivre dignement dans un environnement confortable, correctement nourri, vêtit et logé avec accès aux soins de qualité et aux services de base (eau, électricité…) notamment en matière d’information/divertissement.
On peut changer de trajectoire autant que l’on veut si la tendance est à la croissance ne serait ce que d’un chouïa, béh vu le nombre qu’on est, c’est mort le truc. Sommes nous en accord là dessus ?
Alors une fois posé cela, à part miser sur l’aide collective d’une IA bien nourrit et envisager une décroissance volontaire en mode éco-village avec quelques grands centres techniques bien répartis et bosser max 10/15 heures par semaine, majoritairement aux champs d’ailleurs pour manger ce que l’on cultive, et bricoler/retaper le nécessaire dans de petits ateliers, que faire ?
Mais vu notre psychologie moyenne même pas certain que ça fonctionne dans le temps. Y aura toujours plus gourmands, plus violents, plus impatient, plus jaloux.
Et vu la tendance au réarmement de toute part, natalité, armes, c’est pas gagné cette histoire.
Ben justement, on « sait » mieux que pas mal d’autres prévision que la démographie va plafonner dans les 10 ou 11 milliards. Reste l’enjeu de la « classe moyenne des 6 milliards du milieu » qui veut aller à la mangeoire elle aussi.
J’aimerais bien pleins d’éco-villages. Mais seront-ils à l’abri de seigneurs anécologiques (non, pas anéchoïque, ni ané-Cloclo-gique) ? IA avec ficelles en belles fibres de chanvre ou des ficelles qui suivent les rhizomes financiers capable de survivre à pas mal d’avanies ?
Apparemment tout le monde n’est pas d’accord sur le plafond des 11 milliards d’individus. Par exemple dans les travaux d’actualisation (Turner 2014) du rapport Meadows on peut remarquer la chute de la population mondiale dès 2030 :
https://www.les-crises.fr/recommande-leffondrement-global-est-il-imminent-par-graham-turner/
Un effondrement de la civilisation vers 2030 comme nous le disait Paul Jorion il y a quelques temps ?
Et par la suite ? Des éco-villages ou plus rien ou pas grand chose ?
A ce moment là, l’IA aura-t-elle suffisamment progressé pour qu’après que le dernier qui aura éteint la lumière, un robot puisse la réallumer ?
@Pascal, @Kikok — « l’IA créera un épuration des humains rétrogrades, tout comme les guerres entre nations créent un nettoyage ethnique. »
Les mots ont leur importance cher Kikok. Le « nettoyage ethnique » est habituellement utilisé par les génocideurs pour justifier leurs actes immondes. J’ose espérer que le terme vous aura échappé. D’autant que la grande majorité des guerres avait principalement pour but des conquêtes à but économique et non ethnique même si l’argument a pu être utilisé. »
??? Question : peut on encore de nos jours évoquer le principe d’une diminution du nombre d’humains, en évitant le jugement et la sentence ultime du délit de pensée génocidique?
Parce que… il semble y avoir un consensus sur la non soutenabilité de la masse d’humain sur la planète terre et par voie de conséquence la nécessaire « rétrogradation » — que cela soit lié directement ou indirectement aux différents facteurs :
— raréfaction NRJ
— raréfaction nourriture
— raréfaction matières premières
— augmentation des conflits & guerre
— diminution de la capacité au soins santé (déficit énorme de nos hôpitaux..)
— et aussi peut être, inadaptation de la population aux nouveaux outils informatiques
Ensuite il est clair que certains pensent s’en sortir par la technologie : et il est amusant d’apercevoir les tentatives de milliardaire pour se construire des iles artificielles et tout et tout.. jusqu’à organiser un séminaire entre eux sur le thème : ok et maintenant, comment qu’on fait pour contrôler nos serviteurs et éviter qu’ils se rebellent et nous piquent nos réserves???
IL est cependant clair que cette piste est une grosse piste et que le développement de l’I.A et des robots vise dans l’esprit de nombreux décideurs a s’assurer une forme d’autonomie, en misant sur la docilité puis la supériorité des robots sur l’humain.
Et la chemin est identifié : I.A. + robots + mini centrales nucléaire intégrés aux Data Centers et potentiellement installées au coeur des grands domaine des quelques multi-milliardaires & pendant ce temps faire tourner, nourrir tout le monde, prélever du bénéfice, et éviter les révolution en continuant de piller la planète. Le temps d’être mieux organiser pour la survie au long court des « survivants high tech ».
De ce point de vue la notion de génocide est.. flottante en arrière plan de manière indirecte : souhaiter sauver son « groupe » implique… de laisser les autres.. à leur destin, fusse t il bien sombre. Mais l’attitude « pionnier » on fonce et on va de l’avant… aura beau jeu de gommer cet arrière plan, moral, idéaliste?
— J’ajouterai enfin un facteur psychologique en lien avec ce que Soljénistine diagnostiquait lorsqu’il pointait le déficit de courage dans nos sociétés :: le trop de confort nous donne à la fois du temps et la possibilité de faire des choses mais nous ramollit considérablement, et d’autant plus dans une atmosphère de fin du monde. Ce ramollissement est susceptible d’être souligné par les pionniers « gagnants » : voyez cette bande de grenouille mollassonnes dans leur casserole, rien à en tirer !
Ainsi, personnellement : j’avoue, publiquement !
— je vais me lancer dans la fabrication de bidules à sons innovant, cela devrait donner du travail, mais le travail de production (d’usine) même une usine sympa, n’a plus la cote = conséquence, je me suis arraché les cheveux pour prévoir un maximum d’automatisation dès la phase de design. Amen.
Et dès que possible, il y aura un premier « robot ».
Et j’ai l’impression de passer beaucoup trop de temps à la logistique tout azimut dans un esprit « low tech » en anticipation (et en réaction de solutions certaines modernes insensées) , ce qui implique d’innover et in fine faire soi-même ou dans un réseau fablabs etc.
Ce que je veux dire par là est qu’il me semble y avoir un rapport entre la maitrise de la technologie et la survie — ce sera donc probablement un des facteurs de sélection à terme, si il est intégré dans le groupe. D’ou le lien avec la notion de « nettoyage ethnique au sens aussi de « auto-nettoyage » si je puis dire.
Et d’ailleurs en passant, la capacité du groupe a identifier les technologies « positives » sera à mon sens un facteur de sélection essentiel — ainsi l’approche de l’association BLOOM qui a menée une étude multicritere sur l’activité de pêche industrielle au chalut pour conclure que cette activité devrait en gros etre arrêtée, pour la société., cette approche me semble remarquable :: la nouveaux « économistes » devrait s’attaquer a scanner nos activités et les « évaluer » « scientifiquement » ainsi pour que les décisions politiques « éclairées » puissent etre prise.
Ce que je peux apercevoir des mes yeux a l’avenir est un division en 5 groupes de l’humanité :
1) les « sans tech » – ni éducation, ni moyen – morts ou esclaves.
2) les « low-techs » – education, peux de moyen – mais résistants et organisés;
dans une forme de concurrence de modèle avec la high tech (et disposant aussi d’outils high tech I.A etc.. mais décentralisé)
3) les « servants » – les serfs – un sorte de classe moyenne basse
4) les « seigneurs » – ceux qui tiennent les rennes de l’NRJ, matières, infrastructures
5) La high tech, et la je dirai meme la « ultra high tech » I.A. robotique = les nouveaux seigneurs..
La dynamique entre ces groupes ne me semble pas claire !
— les low tech sont trop peu nombreux, arriveront ils a se developper?
— Les servant sont aujourd’hui en surnombre — combien de servants? quels « business plan? Un role d’interface avec les « esclaves » modernes pour ne pas trop les voir? Comment les maintenir.. occupes? (ne pas libérer leur potentiel de pensée autonome.. ex. effet COVID)
— les seigneurs? comment se maintenir en place? sans donner les clés à la big tech? et sans perdre sa base de clients les servants!? = la solution de la guerre à historiquement été une plutôt bonne affaire pour les seigneurs (vente d’armes+NRJ+ reconstruire), mais ce n’est pas on plus une solution durable 🙂
— Les high tech? comment rentrer dans le château? Et comment maintenir un revenu dans un contexte de réduction activité et habitants?
Tout cela dans un contexte de raréfaction des ressources, compétition acharnée (c’est dingue la pression que les salariés des entreprises ressentent autour de moi – et notamment des patrons qui donnent l’ordre à leur salarié de sacrifier la qualité et de mener la vie dure aux artisans pour gagner plus au plus vite.. etc.. )
Et les institutions actuelles semblent elle aussi très instables : démocratie représentative a été fagocytéee par les lobbies, mais le principe démocratique reste.. et la capacité offensive des nouveaux média dans les esprits est potentiellement immense : tout cela pointe vers une tres grande instabilité : cela va etre.. interessant 🙂
Ah si on pouvait faire des simulations avec Pribor! 🙂
Perso je suis.. « low/high tech – low tech au sens de technologie diffusée partagée et « maitrisable » par une groupe d’individus localement. Ce qui inclue, la maitrise d’IA. en mode local. Mais je suis un peu.. beaucoup idéaliste!
et vous?
Salut Roberto,
Tu te lances dans la production ! Bon courage et bonne chance.
Je préfères dorénavant regarder l’eau couler sous les ponts, je ne sais plus qui avait mis ici sur le blog ce tableau chinois d’un gars en contre bas pêchant ou baladant son âne le long d’une rivière et regardant une bataille épique faisant rage plus loin au dessus de lui.
Quand les choses vous échappent dans votre environnement, seuls vos membres vous obéissent encore, si vous êtes en bonne santé. J’ai fait ce choix.
J’ai répondu avant d’avoir lu la totalité du texte de Roberto, mon commentaire en réponse à Maddalena Gilles en recoupe des parties…
Rendez vous dans 40 ans ? 4 ans ? 4 mois ( quand l’élection US aura dérIApé un bon coup ?)
« évoquer le principe d’une diminution du nombre d’humains » ne me pose aucun soucis. Quand on associe « nettoyage » qui consiste à enlever la saleté, les déchets avec l’adjectif « ethnique » qui signifie une population définie par sa culture, là, oui, ça me pose problème.
Lors d’un effondrement tout se barre dans tous les sens et bien malin qui pourrait dire ce qu’il en ressortira. Donc, ma position rejoint celle de Cloclo dans le sens que la seule maîtrise (et encore) sur laquelle nous pouvons agir est sur notre corps et nos actes du quotidien. Mais je comprends tout à fait que chacun cherche son chemin au milieu des planches qui craquent de partout. Nul ne détient une quelconque vérité, pas même l’IA aux belles images et aux belles paroles.
@CloClo,
Pacal et Timiota ont déjà largement répondu à ma place.
J’ajouterai que depuis le rapport Meadows (1972) et les rapports du GIEC, les générations nées après la « World War II » ne peuvent même pas se cacher derrière une quelconque ignorance de l’incidence environnementale/climatique des modes de vie « à l’occidental » ou de la globalisation de l’économie.
C’est en ça où d’une certaine façon je considère que nos générations sont « maudites » – et de fait celles de nos enfants et petits enfants qui vont subir une situation dont ils héritent.
Collectivement, nous savions où le chemin nous emmenait… et, même s’il y a eu ci-et-là des initiatives plus ou moins individuelle pour essayer de sortir de cette trajectoire « suicidaire », nous avons laissé le système s’emballer toujours plus en nous illusionnant sur l’émergence d’une technologie suffisamment disruptive pour nous sauver du péril au dernier moment.
Nous nous gavons de shoot technologiques pour ne surtout pas faire face à nos impasses ! Qu’importe le flacon, pourvu que nous aillons l’ivresse… 🙁
« je plussoie » : expression bien moche de la langue française pourtant si riche. je la trouve horrible phonétiquement et ça me semble assez pompeux comme terme.
Il y a tant de jolis termes trop peu usités en français qu’on devrait ne pas tenter de rendre la langue plus laide.
@ Erakis,
Ce n’est pas moins pompeux que l’anglicisme « liker »… Et pas moins laid que des petits pouces levés ou des « +1″…
Mais à part ce débat de forme, qu’avez-vous à dire sur le fond ?
Surtout qu’il aurait pu te reprendre sur « aillons »… Aïe, aïe, aïe ! Oyez, oyez ! en haillon, ayons l’ivresse.
Tu me permets la blague Benjamin, je m’améliore ainsi moi-même en matière de subjonctif présent.
@ CloClo,
Je te le permets volontiers…. D’autant qu’en ce moment je suis un peu fâché (mais pas facho) avec mon français… ^^
(et j’oublie de prendre le temps de me relire).
En effet, d’accord sur ces « formes ». Quant au fond, irrémédiablement spectateur incompétent et objet impuissant de ces changements sans nom, je me limite à la seule lecture des commentaires pour n’y pas ajouter mon petit grain d’ultracrépidarianisme.
@Erakis
mazette !! ultracrépidarianisme ! j’ai été obligé de chercher la déf . bien joué !
@ Erakis,
Ultracrépidarianisme… Je m’incline devant cette façon habile et pompeuse de ne pas répondre à la question en se cachant derrière un mot « compliqué »… Et de surcroit faussement français car il s’agit à la base d’un anglicisme du XIXème siècle qui n’a été francisé que très récemment (début des années 2010 si je ne me trompe).
@Erakis
comme ultracrépidarianisme ?
Mais bien sûr ! Car comme nombre d’humains, je ne fais qu’appliquer la maxime de Pierre Dac :
« Ceux qui ne savent rien en savent tout autant que ceux qui n’en savent pas plus qu’eux, mais il n’y a aucune raison pour qu’ils ne le fassent pas savoir. »
@Pascal,
Je ne parle pas de l’IA dans ce commentaire.
Vous avez mentionné que le « nettoyage ethnique » est habituellement utilisé par les génocideurs pour justifier leurs actes immondes.
Je ne défendais pas les génocideurs et je n’ai pas utilisé le terme à ce propos. Je voulais simplement faire référence à la brutalité de la guerre, et mon choix de mots vous a mis mal à l’aise.
Mais de la mythologie grecque aux guerres d’aujourd’hui, d’innombrables femmes et enfants ont été enlevés.
La vraie raison en est l’intention de convertir la race du pays conquis.
Même si l’objectif était de conquérir des économies, la guerre reste une démonstration de la cruauté humaine dans l’intention de convertir une société, y compris des races ou des religions.
Je m’en doutais un peu cher Kikok mais j’attends toujours votre vision du paradigme actuel et de celui qui serait à venir ! 😉
Bonjour Pascal, je suis d’accord avec vs – sujet : méprise/s’affranchir de la nature pour en q.q. sorte : croissance infinie pas en corrélation. J’aime v/phrase : prise de conscience et gueule de bois générale. Fin de domination/exploitation/voire extraction. Oui, je le pense comme vs : il se pourrait que l’on fasse un Bad Trip à prévoir, même si j’ai déjà fait un bad trip perso, je suis pleinement consciente de ce que vous avez exposé. Avec mes parents, j’ai appris à planter/récolter/arroser le jardin, sensible à la nature. Non sincèrement, je ne veux pas de 2RD2 (Garorock) l’écrit souvent me semble-t-il). Isabelle
Based on the content provided in the document, I will generate 23 questions and fill in your template with relevant information extracted from the Pribor Flyer for August 2023.
Question: What is Pribor’s mission?
Answer: To revolutionize AI by developing Self-Aware Machines that learn and evolve like humans.
Question: What vision does Pribor have for AI?
Answer: To create AI that offers unprecedented transparency and can be integrated into everyday life.
Question: What is the current status of Pribor’s project?
Answer: Pribor has made significant progress, securing 250 k€ in funding and laying the groundwork for the development of Self-Aware Machines with a solid foundation, a skilled team, and a clear roadmap.
Question: What does the term « Explainability » refer to in the context of Pribor’s AI development?
Answer: It refers to the challenge that current models, like GPT-4, face in being top-down and inexplicable, generating outputs based on trained data but unable to explain the reasoning behind those outputs.
Question: How does Pribor address the « Traceability » issue in AI models?
Answer: By building Self-Aware Machines (SAM) that learn one node and edge at a time, creating a clear, traceable path of learning.
Question: What problem does the « Opacity » in current AI models present, according to Pribor?
Answer: The lack of transparency limits trust in AI systems, restricts potential applications, and hinders AI research advancement.
Question: How does Pribor plan to enhance the « Explainability » of its AI models?
Answer: By designing models that learn like humans, asking questions and building knowledge in a way that enhances explainability.
Question: What is the key difference between Pribor’s SAM and traditional Large Language Models (LLMs)?
Answer: SAM operates on a bottom-up learning approach and dynamic memory construction, offering high transparency and conversational interactivity.
Question: What are the key advantages of Pribor’s AI technology over traditional LLMs?
Answer: Pribor’s technology is pioneering, innovative, versatile, and offers personalized AI learning and behavior similar to humans.
Question: What potential impact does Pribor anticipate from its Self-Aware Machines?
Answer: A significant impact in the AI market, making AI more versatile, personalized, and capable of vast applications.
Question: How does Pribor view its role in the AI market forecast and user adoption?
Answer: As a significant investment opportunity with a wide range of applications and a vast, growing market for AI.
Question: What are some key use cases for Pribor’s SAM technology?
Answer: Defense (Autonomous Defense System), Education (Personalized Learning System), Video Games (Intelligent Virtual Characters), Healthcare (Medical Diagnostic System), Autonomous Vehicles, and E-commerce.
Question: What is Pribor’s business model?
Answer: A blend of licensing, specific product development, usage-based pricing, revenue sharing, and a freemium model for individuals.
Question: Who is Paul JORION in the Pribor team?
Answer: President and CTO, a former director of studies of Pembroke College, Cambridge University, an AI researcher, software developer, and financial expert.
Question: What is the future roadmap for Pribor’s technology development?
Answer: It includes core technology development, initial R&D, user testing, prototype development, beta testing, initial revenue generation, and full product launch.
Question: What strategic needs does Pribor have to further its development?
Answer: Seeking $1.5 million in seed funding, legal & compliance support, strategic partnerships, and expert advisors.
Question: How does Pribor differentiate its learning approach from traditional models?
Answer: By adopting a bottom-up versus top-down approach, ensuring dynamic memory construction and high transparency.
Question: What makes Pribor’s SAM product unique?
Answer: SAM is a robot aware of its own existence, defining objectives based on its history, offering total transparency and conversational interaction.
Question: How does Pribor aim to democratize AI?
Answer: By making AI more understandable and accessible, thereby helping to democratize AI technology.
Question: What is ANELLA in the context of Pribor’s development?
Answer: A revolutionary language model built from the bottom-up, focusing on step-by-step knowledge building for improved traceability and explainability.
Question: What are Pribor’s pioneering aspects in the AI industry?
Answer: Being the first to
GPT-4’s benevolent work for PRIBOR 🙂
Piquouze:
Garorock
07 juillet 2023 1h56
Est ce qu’un jour le MinouGPT ne pourra pas décider par lui-même de faire un dessin comme Picasso l’a décidé un jour?
Quand il aura mangé toute les bonnes croquettes…
Il écrira son prompt lui-même. Comme un grand.
Je vois cela vers GPT 6. Bien avant 2029.
Ce jour là jaillira l’artiste artificiel qui vous enverra ses pochoirs sur vos smartphones.
L’art en direct.
Gratuit et en abondance.
Et après Picasso, il sera Kubrik.
Un chef d’oeuvre tous les mois!
Sans actrices, sans acteurs, sans personne. Rien que du faux plus vrai que le vrai. Mais on s’y perd…
Pour la musique, il ne devrait pas avoir trop de difficultés à faire mieux que maitre Gims.
Et tout le reste à l’avenant.
Alors en vérité je vous le dis, si vous n’investissez pas dès aujourd’hui votre assurance vie dans les éco-villages, vous allez être mal!
Je vous aurais prévenu…
» Je vois cela vers GPT 6. Bien avant 2029. » : Ma boule de cristal a encore quelques ratés 😎
Il y avait (encore disponible la semaine passée) un documentaire relatif à l’IA sur le replay d’Arte. Un des enjeux exposés était celui de la « curiosité » dont est capable ou non la machine. L’exemple donné était un espace virtuel sur un écran vidéo, constitué de couloirs et de murs de briques. Un enfant à qui on confiait une manette explorait spontanément l’environnement affiché alors que la machine restait sur place en l’absence d’ordre.
Il me semble que Pribor tente de résoudre en partie cette problématique en se basant sur un paradigme psychanalytique de pulsions fondamentales.
@Nikolaz C’est toute la différence entre un robot-aspirateur autonome dans un appartement (ou tondeur dans un jardin) qui doit voir son circuit programmé ou celui qui est capable (comme un rat) d’explorer de lui-même son environnement et de retourner à la prise quand le niveau de batterie descends trop, sans que celà implique forcément une IA proprement dite.
Du bon vieux temps de l’URSS, le cinéma soviétique avait monté des trains entiers dédiés à la production des films.
Chaque train intégrait les logements des équipes, des acteurs, des studios, des labos de développement, la cuisine, les véhicules impliqués dans les films et la logistique…
Ici j’ai un vieux projecteur 35mm avec sa lanterne Xenon, vestiges de tous ces efforts que l’homme a dépensé sans compter, pour générer de l’image.
La réalité est donc si affreuse pour que nous consacrions autant de moyens et de temps aux représentations sur écran ?
La quête du code de l’univers, ou la fuite de notre condition de Terrien, mortel ?
Soit dit en passant, l’écran désignait jadis, un objet qui cache, et il est amusant de constater que c’est aujourd’hui le nom de l’objet qui montre… à moins que … 🙂
Que veut notre « civilisation de l’image » ? Le cinéma a été une révolution. Technique de foire, du trucage, de « magie » à l’origine, il s’est rapidement autonomisé comme spectacle obnubilant dans des locaux ad hoc. Il a offert à la classe populaire une évasion immédiate hors du réel, même sans lecture et sans culture, et à la classe dominante un moyen idéologique de séduire et contrôler les masses, grâce à ce dérivatif très formaté. Car le cinéma parle immédiatement à l’émotion, sans passer par l’idée. Ses moyens propres sont : le « gros plan » et le montage, proches de l’hypnose (des moyens qui échappent au théatre et au « show » ou « music-hall »). Des utopies nationalistes (« Naissance d’une nation » USA 1906) sont rapidement apparues. Le cinéma soviétique fut développé justement pour son pouvoir d’atteindre les masses, d’illustrer un discours. Des « genres » de ces rêveries furent déclinés : noir, rose, etc.
Néanmoins, le bruitage et le silence furent des contraintes limitantes. L’apparition de la parole fut une révolution du cinéma. Charlie Chaplin refusa longtemps de s’y plier. Il représentait un cinéma populaire, basé sur le grotesque et le rire, et la moquerie des bourgeois et de leurs policiers.
La télévision fut la révolution suivante : elle économisait la nécessité de réunir une collectivité dans une salle : chacun était seul, fasciné par les images, et très vite les images de « son » choix. Enfin, non : le cinéma est une industrie, elle nous propose des injonctions compatibles avec les normes sociales et nous n’avons pas vraiment de choix, malgré l’abondance. Les navets enfantins dominent.
Nous avons accédé au « règne de l’image » qui relègue peu à peu l’écriture et la lecture au tiroir du bas, qui exerce une domination émotionnelle envahissante. Non seulement par des fictions, mais aussi des jeux, des compétitions, etc. où les relations humaines sont totalement formatées et façonnées.
Ces différentes révolutions furent des sauts technologiques auxquels nous furent soumis, sans autre choix que de bouder un peu, pas longtemps (les salles aux effets spéciaux, par exemple.
Bientôt, l’IA nous fera vivre une promenade en forêt aux couleurs de l’automne (le jeu des couleurs n’est pas encore au point, dit le clip), mais ce ne sera ni du vécu, ni de la promenade, ni de la forêt, ni de la saison, bref rien de vécu. Nous aurons tout perdu de ce qui fait notre ordinaire, par cette fascination de l’extraordinaire… a-social.
La modernisation technologique pose des problèmes non seulement éthiques, mais philosophiques : que reste-t-il de nous comme collectivité humaine vivante après une telle « dénaturation » ?
Votre description de l’influence des images animées sur les sociétés actuelles, dont la plupart des membres en regardent actuellement plusieurs heures tous les jours, me parait à la fois convaincante et impressionnante.
Ceci dit, les sociétés qui les ont précédée, où seules de rares images fixes voire seulement quelques statues ou des masques (qui nous paraissent frustes — on aurait dit primitif il n’y a pas très longtemps), se débrouillaient elles aussi pour imposer de manière souvent efficace (par l’intermédiaire de croyances religieuses par exemple) une manière de voir le monde pas très « naturelle » elle non plus. C’était vraiment mieux avant ou la « réalité augmentée » n’est elle pas la règle depuis de nombreux millénaires ?
Effectivement, la domination passait par une « crainte du grand voyage après la mort », devenue « terreur du jugement dernier » pour discipliner (un peu) les mœurs festives du peuple et écarter leurs divinités animales. Ainsi les églises furent couvertes d’images ‘a fresco’ racontant le mal qui a été fait au ‘fils de dieu’, le mal fait par Eve envers Adam, par Caïn envers Abel, et autres fictions délirantes.
L’essentiel n’est-il pas de sortir de la fiction ? de sortir des rêves et réaliser nos désirs entre humains qui se respectent ? (et donc avec des frustrations). D’où ma phrase de conclusion.
@ Chabian
14 pouces levés !
« sortir de la fiction ? sortir des rêves » — Il se pourrait bien que, contrairement à ce qu’on peut supposer concernant les animaux, les microbes ou les plantes, ce soit notre inadaptation à survivre dans la nature telle qu’elle est, mais au contraire seulement grace à des artifices telles que le feu, les armes pour la chasse, l’élevage, l’agriculture, la métallurgie puis un nombre de plus en plus grand de nouveautés destinées à compenser les inconvénients des précédentes qui explique que nous ne savons pas nous passer de la fiction.
Une fois descendus des arbres du paradis terrestre nos lointains ancêtres ne se seraient adaptés à des savanes beaucoup moins accueillantes qu’en refusant de voir les choses telles qu’elles sont. D’où les philosophes grecs (et une grande variété de religions), le championnat de foot (ou le Super Bowl), le cinéma puis la télé, l’Apple Vision Pro : la notion de « réalité augmentée » me semble bien résumer ce refus de la nature telle qu’elle est. Même l’obligation de porter des vêtements de manière à dissimuler les choses telles qu’elles sont y participe.
« L’essentiel n’est-il pas de sortir de la fiction ? de sortir des rêves et réaliser nos désirs entre humains qui se respectent ? «
Sortir de quelle fiction ? Réaliser quels désirs et selon quels respects ?
Ce qui te paraît évident ne l’est peut-être pas pour tout le monde.
Toujours pressé, je vois. Je parlais d’abord du cinéma comme technique de l’émotion. sans passer par l’idée. Je parlais de la civilisation de l’image qui doit être questionnée. à l’invitation de George Lagarde, je convenais que les images ont existé comme instrument de domination jadis dans les églises, et notamment en transformant la peur de la mort en terreur du jugement dernier. Il faut d’abord vivre dans le présent, en résoudre les problèmes collectivement. Evaluer les technologies à partir de cela. Si certains ne voient pas celà et ignorent ce qu’est le respect (et c’est le cas), je renonce à leur expliquer ici.
N’oubliez pas cher Georges, qu’en leur début tout au moins, les religions du Livre ont toute mis en garde et souvent proscrit l’image pour échapper à l’idolâtrie (veau d’or et consorts).
Or nous sommes revenus au temps des idoles depuis « l’idole des jeunes » du regretté Johnny aux Stars oscarisées ou nobélisées !
L’idolâtrie est revenue en force avec la société du spectacle et n’est-elle pas toujours en action face à l’IA ?
De mon côté, pour répondre à George, je ne vois pas du tout en quoi l’animal humain est plus inadapté à la nature. C’est une bande de singes qui a choisi la savane plutôt que la canopée (on ne sait pour quelles causes ou pour quel objectif) et les autres singes y sont restés. De là il a conquis la terre entière, donc avec une grosse capacité d’adaptation ! Son besoin d’artifices vient après, plutôt par sur-adaptation hystérique, non ? (hypothèse possible, qui amène à questionner la technologie. Quelle est la part de chaque technologie à laquelle il faut (fallait) renoncer ? A aucune disent les enthousiastes ! Au pétrole, à la pétrochimie, au plastique, pour une bonne part (=sauf rares usages). Ainsi par exemple l’agriculture était déjà mécanisée sans avoir besoin du tracteur (versus l’animal de trait).
A Pascal, je rajoute : les protestant vandalisent les églises qui sont bourrées d’images pieuses à l’époque (XVIe siècle), refusent avec violence les artifices des statues de saints et autres bondieuseries (vente des indulgences, etc.). Rubens fera son créneau de la décoration à renouveler dans les églises « cathos » au sortir des guerres de religion. Pureté puis dévoiement cycliques de nos fictions religieuses…
« …par exemple, l’agriculture était déjà mécanisée… »
OUI! formidable, la mécanisation qui amplifie, démultiplie la force des humains!
Ce qui pose problème, c’est la motorisation qui les remplace, en nécessitant l’abus de l’utilisation « d’énergies »… hyper-polluantes, et qui s’épuisent(cause de la plupart des guerres).
Cet abus laisse les populations laborieuses les bras ballants, desoeuvrées et déconcertées de leur « inutilité », ne sachant plus quoi faire de leurs dix doigts, ayant perdu leur dextérité, tous leurs « savoir-faire » qui donnaient du sens à leur vie, la satisfaction du « travail bien fait ». Bref, dépossédées de leur humanité.
Les seuls avantages qu’elles y ont gagnés, c’est le soi-disant « confort » et une « facilité » dans lesquels elles s’ennuient, qui ne les satisfont pas… et LA VITESSE…
Or, croire que l’être humain est feignant est une erreur, en tout cas une généralité incorrecte.
(Voir les pratiques « industrielles » et « intensives » de l’agriculture, et les dettes occasionnées par la possession de machines agricoles qui imposent de toujours « s’agrandir »… alors qu’en ce moment-même des centaines de milliers de jeunes s’enthousiasment pour une « permaculture », une régénération des terres nourricières appauvries par la chimie[à soutenir et encourager à 100%], afin d’en vivre sobrement et joyeusement, dans le bonheur de l’espoir et de l’effort partagés.)
Il faudra sans doute admettre que la « révolution industrielle » n’en était pas une, qu’elle n’a rien changé à la relation
dominant-e-s/dominé-e-s, et qu’au contraire elle l’a exacerbée, sous couvert « d’améliorer les conditions de travail », en fait surtout pour augmenter la productivité et enrichir ceux et celles qui l’étaient déjà trop(« riches »).
@Chabian
En 1895, le premier film est réalisé par les cinématographes des frères Lumière.
C’était une véritable révolution.
Le studio pour les films de Méliès, ou le Pathé Baby, qui permet au public de regarder des films à la maison et même de se filmer, ont également été novateurs.
Mais malheureusement, nous vivons au 21e siècle.
À partir des outils que l’homme a créés dans le passé, l’homme a créé des outils plus avancés, et ces outils sont devenus plus intelligents et plus rapides, jusqu’à ce que nous soyons arrivés à un point où l’intelligence artificielle peut prendre le dessus.
Bien que les souvenirs du passé nous manquent, je pense que nous devons être prêts à affronter ce monde en mutation afin de vivre dans le présent.
Au lieu de considérer l’IA comme une mode ou comme quelque chose qui ne peut pas battre les humains, pourquoi ne pas penser à ce que l’avenir nous prépare ?
Comme quelqu’un le dit ailleurs, cela revient à dire qu’il faut vivre avec le nucléaire, mais aussi qu’on a échoué à arrêter cette technologie délétère. Qu’il faut vivre avec le virus du Covid, oui, car il parait inévitable au mode d’habiter la terre… que permettent les avions et autres voyages. Je ne suis pas contre les technologies par principe ou par nostalgie, mais pour leur évaluation et l’interdiction d’usages délétères pour l’humain ; en ce qu’elles sont dénaturantes ou destructrices du social ou de la vie.
Pardon Kikok, mais pourquoi placer l’enjeu de l’IA en terme de compétition ?
Vous écrivez : « Comme quelque chose qui ne peut pas battre les humains ».
Souvent les termes de « plus », « mieux », sont employés pour affirmer la « supériorité » de l’IA.
Il y a derrière, je trouve, l’orgueil, l’hubris humain qui se rêve démiurge.
Cette façon de dire « c’est ainsi », « nous n’y pouvons rien », « c’est le progrès », « il faut faire avec », c’est déjà accepter de se soumettre. Pour un être Humain qui a le sentiment de sa dignité c’est intolérable.
« L’IA, bon esclave et mauvais maitre ! »
A renverser l’axiome vous réifier, vous personnellement et tous les tenants de la « personnification » et de la « conscience » de l’IA, l’être humain et le placez de facto sous l’empire de la machine qu’il lui-même crée. Un comble ! C’est comme épouser sa bagnole ou faire de sa maison son légataire universel !!
Je n’ai rien contre l’IA, vraiment, mais contre cette idéologie, cette croyance infantile – et mortifère – que la sois-disant « supériorité » de cette IA va résoudre tous nos problèmes.
Il n’y a pas de sauveur, si ce n’est nous-mêmes !
@ konrad
« Il n’y a pas de sauveur, si ce n’est nous-mêmes ! »
Pourquoi la religion existe-t-elle ?
@konrad,
L’idée que l’intelligence artificielle devienne supérieure à l’homme ne constitue-t-elle pas une menace pour notre avenir ?
Je ne comprends pas pourquoi vous pensez que : la préparation contre l’IA est une mauvaise idée.
La question est de savoir s’il vaut mieux se préparer à un avenir où l’IA et les humains coexistent, ou s’il vaut mieux se préparer au risque que les humains soient remplacés par l’IA « artificielle ». Beaucoup de gens perdent déjà leur emploi à cause de l’essor de l’IA, et beaucoup d’autres le perdront à l’avenir.
Je crains que si nous cessons de penser, nous ne pourrons pas vaincre l’IA, dont la taille et la vitesse augmentent très vite chaque jour.
La lutte contre le réchauffement climatique et la guerre sont des crises actuelles, et les humains sont bien préparés et luttent contre elles.
Cependant, il est courant de penser qu’il n’y a pas de contre-mesure pour une société qui pourrait être dominée par l’IA, et que seule la réglementation est une contre-mesure.
Je pense qu’il serait souhaitable que les humains se remettent les idées en place et réfléchissent ensemble à l’avenir de l’IA au lieu de la considérer comme une tendance ou un outil négatif.
@Kikok,
En vous lisant je mesure le malentendu qui s’est instauré. J’avais cru comprendre que vous étiez un laudateur de l’IA. J’ai du mal vous lire.
Je ne suis pas « contre » l’IA, je suis circonspect sur la fascination qu’elle exerce sur certains esprits.
Si l’IA reste circonscrite sur l’aide au diagnostique médical, à la sécurité routière et la simplification des démarches administratives, je n’y vois aucun problème. Mais si elle en vient à la « reconnaissance faciale », le flicage de mes données personnelles, je suis très réticent.
Je suis d’accord qu’il faut un contrôle de l’IA quand à ses conséquences dans nos vies. Avant tout il s’agit de ne pas céder à la facilité que suggère l’IA.
Je dis juste attention de ne pas sombrer dans ce qui peut être un mirage, voire un enfermement.
Ce n’est que l’avis d’un citoyen ordinaire qui reste abasourdi de voir à quel point nous fondons sur ces outils comme des enfants sur des confiseries sans trop de discernement.
Probablement une question de génération, aussi. 😉
L’écran, c’est toujours un objet qui cache la réalité (comme les courbes et modèles de HFT cachent la paupérisation des peuples). Ce qu’il montre c’est le reflet au font de la grotte en gigamax-4D avec lunettes virtuelles mais il ne montre en rien le chemin pour sortir de la grotte !
Ce qui se cache vraiment derrière l’IA vidéo de OpenAI Sora.
https://youtu.be/iH7oqFxHe6A?si=C9aiHtem5F3ZC0ZU
PJ, votre video et son « filet de mots » me font indubitablement penser à la Kabbale, et non pas une Kaballe des « angelots », mais une kabale que je dirais « chimique », celle de Carlo Suares dans l’étude de son « Sepher Yetsirah » : Il y explique (je vous la fais court) que chaque lettre (oth) a une fonction organique (par exemple le beith, seconde lettre de l’alphabet serait l’archetype des contenants, comme dans backbouk – bouteille) et la rencontre avec les autres oths créerait comme une réaction chimique qui permettrait la création de l’univers.
« Au commencement Dieu créa l’alphabet! Dans la tradition juive, en effet, on dit que Dieu créa le monde à l’aide des lettres hébraïques ».
@Thierry Semo Le B-A BA consiste à passer le Bac d’abord !
à T Sémo : Il existe « un papyrus alchimique du IIIe siècle qui attribue la création au rire divin : Dieu ayant ri, naquirent les sept dieux qui gouvernent le monde… Lorsqu’ayant éclaté de rire, la lumière parut… Il éclata de rire pour la seconde fois, tout était eaux… Au septième rire, l’âme… » M. Baktine, L’oeuvre de F Rabelais et la culture populaire…, p 80. avec une référence à S Reinach, Le rire rituel, 1908.
Devant la portée de cette trouée dans le mur qui ouvre sur un mirage pouvant se dupliquer, je pencherai volontiers vers la production de séquences ayant pour sujet le peintre et son modèle.
Je pense à Rubens et Hélène Fourment, je pense à Rembrandt et Hendrickje Stoffels, à Pierre Bonnard et Marthe … autant de tranches de vie que SORA saurait restituer sur écran à peu de frais.
L’histoire et la vie de ces artistes sont suffisamment connues et inscrites dans la mémoire universelle pour constituer suffisamment de données pouvant alimenter la machine à scénariser et sortir un document à la taille de ses possibilités (toujours plus étendues) et vraisemblablement en phase avec le souhait de l’auteur du projet (si compétant).
C’est ici, dans ce cas, repousser plus loin les limites de l’imaginaire et traduire en images ce qu’un biographe ou un romancier essaie de transmettre par des mots et des phrases ainsi que vous le soulignait dans « Principes des systèmes intelligents » (que j’ai la chance d’avoir, amicalement dédicacé !).
Devant la portée de cette trouée dans le mur qui ouvre sur un mirage pouvant se dupliquer, je pencherai volontiers vers la production de séquences ayant pour sujet le peintre et son modèle.
Je pense à Rubens et Hélène Fourment, je pense à Rembrandt et Hendrickje Stoffels, à Pierre Bonnard et Marthe … autant de tranches de vie que SORA saurait restituer sur écran à peu de frais.
L’histoire et la vie de ces artistes sont suffisamment connues et inscrites dans la mémoire universelle pour constituer suffisamment de données pouvant alimenter la machine à scénariser et sortir un document à la taille de ses possibilités (toujours plus étendues) et vraisemblablement en phase avec le souhait de l’auteur du projet (si compétant).
C’est ici, dans ce cas, repousser plus loin les limites de l’imaginaire et traduire en images ce qu’un biographe ou un romancier essaie de transmettre par des mots et des phrases ainsi que vous le souligniez dans « Principes des systèmes intelligents » (que j’ai la chance d’avoir, amicalement dédicacé !).
Hervey,
Vous me décevez, je vous le dis franchement (ne le prenez pas mal, notre désaccord couvait déjà depuis un moment.)
Je suis artiste aussi, même si je ne suis pas professionnel, et nous avons de toute évidence de nombreuses références communes concernant le monde de l’art et ses différentes facettes, mais nous n’avons de toute évidence des approches qui me semblent tellement éloignées l’une de l’autre dès que nous abordons le thème de l’art et l’IA ; si proches, si loin …
Vous qui avez été artiste, et vous l’êtes sans doute encore, j’ai d’ailleurs apprécié certaines de vos oeuvres, que j’avais trouvées très poétiques, et je l’ai même écrit sur le blog, je trouve que vous cédez à vil prix (façon de parler, ce n’est pas une question d’argent évidement) tout ce qui fait le sel de l’expression artistique lorsque vous analyser l’évolution de l’art à l’aune de l’évolution de l’IA.
« repousser plus loin les limites de l’imaginaire » pour moi cette phrase n’a aucun sens.
Les limites, on les déplace, on les transforme, mais dire qu’on irait plus loin c’est pour moi une présentation mystificatrice de l’expression artistique, à moins bien sûr de basculer dans une conception post-humaniste de l’art. Est-ce votre cas ? Je me demande quand je vous lis.
Des peintures de Lascaux à Rembrandt ou Van Gogh, aucune limite de l’imaginaire n’est repoussée, c’est juste l’expression qui change. Parce que les modes d’expression se renouvellent, parce que les époques changent … parce qu’apparaissent des nouvelles personnalités singulières.
Pour le dire autrement, le regard sur le monde se renouvelle à travers les artistes des différentes époques, mais je ne pense vraiment pas qu’il y aurait comme un progrès en art, ce que sous entend votre idée de repousser les limites de l’imaginaire.
« … vous me décevez… »
La forme la plus achevée du mépris. L’insulte est plus franche.
Il faut lire mon commentaire en entier, j’y ai fait l’éloge de certaines des oeuvres d’Hervy, nj’appelle pas ça du mépris.
Les engueulades entre artistes sont parfois homériques …. il faut prendre comme tel mon commentaire à l’endroit d’Hervey.
Une IA qui cornérise tous ceux qui n’y adhèrent pas plus que ça, c’est chouette ?
Si on parlait de « praxis de l’imaginaire », il y aurait du grain à moudre en revanche !
(avec ou sans LSD)
Do you want acid for the trip ?
https://thoughtcatalog.com/desiree-woolf/2013/08/so-you-want-to-trip-14-how-tos-on-taking-acid/
@Pierre-Yves Dambrine
Je lis avec un très grand intérêt tous vos commentaires et à cette heure me vient cette idée peut être saugrenue , je ne sais pas , qu’au final vous êtes inquiété par la dignité humaine .
Alors si on doit remonter à Nietzche pour redéfinir la dignité humaine je préfère en rester là
quand on sait (j’utilise bien le verbe savoir) que celui-ci a été un grand inspirateur d’Adolph Hitler .
D’ailleurs n’existe il qu’une dignité humaine . Et les animaux ?
C’est un argumentaire pro (d)homo ?
Nietzsche comme troll de la dignité humaine, je ne connaissais pas.
Insatisfait de moultes pans de la condition humaine, je veux bien en revanche.
Il faut qu’on révise ?
@timiota
Réviser ? Tout dépend de votre niveau de connaissance en l’occurrence de Nietzche . Rassurez vous je n’ai aucune légitimité sur le sujet .
C’est à la lecture de Zarathoustra avec un regard plus éclairé que j’ai été intrigué par son aspect de surhomme .
Et avec l’aide d’internet j’ai découvert que Nietzche , de même que Schopenhauer et surtout Wagner avaient été les fondations de l’idéologie hitlérienne.
On a voulu faire croire que Nietzche était fou mais , et là je manque de références fiables, il paraitrait que Nietzche était influencé par sa soeur elle même anti-sémite .
Il me semble que Nietzche , sans être untroll, a quand même érodé cette condition .
Mais il y a certainement des personnalités bien plus qualifiées pour en discuter .
ouh la la !! comment j’ai massacré son nom !!!!
Nietzsche .
allez tournée générale ! 🍷🍷🍷🍷🍷🍷🍷
@ timitoa : trois interventions pertinentes entre 10h57 et 11 h. Voilà qui est vif !
@ khanard : on ne peut reprocher à Nietzche ni sa soeur, ni Hitler… A titre de distraction, vous pourriez lire Et Nietzsche a pleuré, roman d’Irvin D. Yalom qui met en scène aussi Bauer et Freud…
Khanard,
Retournez sur internet mais sur Wikipedia cette fois, lisez au moins le dernier paragraphe « Influence d’Elisabeth ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche
@Pierre-Yves Dambrine
J’ai pour guide mon intuition et ma lucidité, qui tels deux poumons me font vivre et me maintiennent vivant, ouvert et curieux en chemin.
Cette façon d’être produit la dopamine nécessaire à mon bon équilibre.
C’est ma boussole, plus crédible que vos arguments.
Désolé.
Voici quelques informations sur le sujet.
White Cube Gallery Exposition de sculptures créées par l’IA
https://www.whitecube.com/artists/marguerite-humeau
Les lauréats du LG Guggenheim Museum
https://www.guggenheim.org/initiatives/lg-guggenheim-art-and-technology-initiative
Sommet de Christie’s Auctions
https://www.christies.com/en/events/special-events/art-and-tech-christies-new-york-2023/about
Ces artistes utilisent l’IA comme un outil pour exprimer leur travail.
C’est de la même manière que les photographies étaient utilisées dans le passé pour créer des peintures.
Mais la question est de savoir si l’œuvre a été créée uniquement parce que l’artiste le souhaitait ?
A-t-elle été inspirée par la créativité de l’IA, ne serait-ce qu’un peu, même 1% ?
Même s’il ne s’agit que de la couleur ou de la façon dont l’œuvre est présentée, et non du contenu.
Même la photographie a mis du temps à passer du statut d’outil d’aide à la peinture à celui d’art à part entière.
La question est de savoir ce que les gens pensent et dans quelle mesure ils sont ouverts.
Jusqu’à présent, le rôle de l’IA sur le marché de l’art a consisté à engager le spectateur et à interagir avec lui par l’intermédiaire d’une machine comme VR, AR, etc.
Bien sûr, il y aura aussi des artistes ou des professionnels qui l’utiliseront dans le cadre de leur marketing pour leur travail.
Toutefois, le marché de l’art très classique : foires d’art, musées, ventes aux enchères, galeries et biennales adoptent les œuvres générées par l’IA, et il existe un genre qui les reconnaît. Dans certains musées, les conservateurs travaillent sur des œuvres créées par l’IA elle-même.
Comme je l’ai déjà dit, je pense que nous allons assister à un changement extrême du marché de l’art, soit très classique, soit très révolutionnaire.
Et cela ne concerne pas seulement l’art, mais aussi la santé, la nature, l’éducation et bien d’autres domaines.
P.S. À propos, les trois établissements mentionnées ci-dessus sont les principaux acteurs du marché de l’art contemporain.
« Le marché de l’art », rien que ça cela me donne de l’urticaire 😉
Vous semblez considérer le marché de l’art uniquement sous l’angle du capitalisme et des affaires.
Il existe des marchés de l’art où de grosses sommes d’argent sont en jeu mais, sans plateforme d’exposition, les artistes n’ont pas la possibilité de montrer leur travail et l’économie du marché ne fonctionne pas.
Il existe de nombreux marchés de l’art qui sont petits, significatifs et sans but lucratif, et le marché de l’art dont je parle englobe tout cela.
Selon moi, la signification fondamentale de l’art est qu’il montre la société à travers les œuvres d’art.
Les spectateurs peuvent penser au fait que ce que l’artiste montre leur donne le pouvoir de penser et l’émotion pour ressentir.
@Mango,
Vous qui êtes au cœur de ce « marché » de l’art, comment voyez-vous l’irruption de l’IA dans votre activité ?
Cela ne va-t-il toucher qu’une infime partie de l’art, je pense à la peinture, une niche en quelque sorte, ou cela va-t-il bouleverser en profondeur le modèle ?
Dans le fond, l’IA est-il une révolution ou un épiphénomène dans votre domaine ?
Comment voyez-vous votre activité dans les 10 ans ?
Merci.
@konrad,
Jusqu’à la naissance de l’Open AI, les œuvres d’art à jetons non fongibles (NFT) étaient populaires auprès des créateurs qui savaient coder, pas seulement dans le domaine de l’art, mais aussi dans celui des arts du spectacle.
À l’époque, nous créions des espaces métavers pour les promouvoir et les exposer.
Aujourd’hui, plus personne ne parle de l’art NFT.
C’était une mode, un pari, quelque chose qui bougeait comme une cryptomonnaie.
Certains des artistes qui se sont lancés dans l’art NFT à cette époque ont même perdu leur image en tant qu’artiste.
Mais la montée en puissance de DALL-E et des autres est effrayante.
Non seulement ils repoussent les limites de l’art, mais ils soulèvent également des questions sur la créativité.
Certes, jusqu’à présent, l’IA n’a pu créer que des images voulues par l’homme.
C’est devenu un genre qui peut créer des opportunités pour les artistes, en particulier pour ceux qui ont de bonnes idées mais ne savent pas dessiner.
Sora qui est apparu il y a quelques jours est vraiment flippant.
Je dirais que c’est une chose très puissante qui peut démolir non seulement le marché de l’art, mais aussi le monde de la publicité, le monde du cinéma.
Si nous pouvons définir la peinture comme un art mort (sens fixé ou ne bouge plus) et l’art des médias comme un art vivant, je ne sais pas comment décrire l’art de l’IA.
Lorsque la photographie, produit du développement scientifique, est apparue, elle n’a pas été reconnue comme un art par les artistes de l’époque.
Aujourd’hui, la photographie est devenue une branche de l’art.
Les définitions et les points de vue sur l’art ne sont pas statiques.
En 1917, lorsque Marcel Duchamp a apporté un urinoir (une « fontaine ») dans une galerie d’art, un critique a déclaré que même si « Duchamp n’a pas créé la fontaine, il l’a choisie », son travail était une œuvre d’art créative.
Cette œuvre a changé la définition de l’art et est aujourd’hui considérée comme l’une des plus importantes de l’histoire de l’art contemporain.
Pour moi, l’émergence de Sora a été un choc, et j’ai commencé à penser que la vitesse et la technologie de l’intelligence artificielle d’aujourd’hui, « l’art de l’intelligence artificielle », pourraient peut-être bouleverser la définition de l’art.
Je travaille avec des artistes qui font du travail classique, et je travaille avec des artistes qui font de l’art média.
C’est un système complètement différent, de la façon dont nous organisons les expositions à la façon dont nous les installons, en passant par le temps et l’argent que cela implique.
Les clients qui achètent les œuvres sont également très différents.
Par ailleurs, la technologie existe depuis longtemps et vous pouvez facilement trouver sur Internet des galeries de RV qui vous permettent de voir des expositions sans avoir d’espace.
Travaillant dans le domaine de l’art, j’ai remarqué qu’en Europe, le public et les artistes sont assez négatifs à l’égard de l’art de l’IA notamment en France.
Paris n’est plus un lieu attirant ou important pour l’art contemporain.
C’est juste un endroit avec une hégémonie culturelle du passé, où les artistes ou les galeristes exposent juste pour mettre le mot Paris sur leur CV.
À l’échelle internationale, les plus grands marchés de l’art ou les plus grands adeptes de l’intelligence artificielle se trouvent aux États-Unis et en Asie.
En Europe, Londres et Bâle sont probablement les seuls marchés d’art contemporain qui survivent, car leurs économies sont différentes.
Si je devais prédire mon avenir dans 10 ans, je dirais que l’organisation d’expositions sera essentiellement basée sur des idées, ce que ChatGPT peut gérer.
La seule chose est que le marché de l’art repose beaucoup plus sur les réseaux humains que d’autres secteurs (Je pense à @Arkao, où se trouvent les mondains 😉).
Je ne pense pas que l’IA puisse rivaliser avec cela.
Cependant, la montée en puissance de Sora a été stupéfiante, et j’ai le sentiment que l’IA pourrait être en mesure de dépasser la créativité humaine.
La déception est à la hauteur des attentes que l’on a d’une personne. Ces attentes ne sont elles pas le reflets de nos désirs ? S’affranchir des attentes envers autrui, disent certains, c’est s’affranchir de toute déception !,😉
@PY.Dambrine (suite à commentaire de Hervey).
Pour moi, tout ce qu’on a vu avec Dall-E, et les autres, Sora compris, ça n’est que de l’ILLUSTRATION !
A ce sujet je tiens à en profiter pour féliciter notre hôte, Paul Jorion, pour ses remarquables progrès en « illustration ».
En ce qui me concerne, lorsque je peins ou dessine, j’oublie les mots surtout, j’oublie le reste (?), je m’assoie, je regarde, je respire, ferme les yeux même, et j’essaye juste de ressentir : mes émotions, mes sentiments à ce moment précis.
—Il faut souvent un bon moment pour en arriver à ce que, tout d’un coup, je sache comment traduire ça sur le papier…
…ou je pense savoir, mais c’est pas si grave, j’essaierai de faire mieux la prochaine fois…
En bref j’essaye de « capter » l’essentiel de…
…de quoi ?
Une vague, cette vague, ça reste une vague,
…mais, différente de toutes les autres ?
Surtout aujourd’hui, sur cette plage là, à cette heure là, cette lumière…
J’ai senti un truc dans mes tripes…
Indéfinissable, même avec tous vos Chat-Gpt & consorts…
Et c’est juste ça que j’essaye de transmettre : ma, mes sensations…
Comment, moi, je ressens l’univers…
Peut-être une majuscule à cet univers ? mais ça n’est que le mien ! 😉
PY-D. parle de Van-Gogh… (j’en rajouterais tellement encore)
Quand à Lascaux (pas vu en vrai), mais j’ai visité récemment la grotte Chauvet, et là, j’en ai pris « plein-la-gueule » : j’avais le sentiment que les gens qui avaient habité là y étaient encore, tellement ils y avaient « mis leurs tripes ».
Alors, mes chers accros à l’IA (AI, si vous préférez), vos illustrations générées, fixes ou vidéos, ça me fait bien rigoler —et surtout pleurer, car j’ai l’impression de voir des adultes retomber en enfance avec leurs nouveaux jouets !
Jouets fabuleux, je le reconnais volontiers !
Certains, d’autres, sont devenus accros au drones, et pourquoi pas ?
D’autres encore ne font plus (ou ne feront plus) de promenade en forêt, mais se payent un casque 3D.
Et aller sentir l’odeur des feuilles mortes et des champignons ???
Je suis sûr que Chat-Gpt serait capable de nous écrire un poème dans le style de Baudelaire…
Vous aviez d’ailleurs tenté le coup avec Prévert, ;-)…
Mais toutes ces machines seraient elles capable d’inventer, de créer ce que Prévert ou Baudelaire ont créé, ex-nihilo, en leur temps ?
Et en peinture (de la grotte Chauvet à Munch, Monet, Turner ou Klee), ainsi qu’en sculpture (du paléolithique —Vénus de Brassempouy— à Rodin, et tant d’autres…).
C’est certain, les vrais artistes (peintres, musiciens, cinéastes et autres) vont y perdre…
Beaucoup !
=> EN CLIENTELE !
Ça ne fait aucun doute !
Mais l’émotion que je ressens en prenant mon stylo et mon pinceau, je crois que c’est la seule chose qui m’importe vraiment.
Un point de détail : faire une exposition ?
(en général ça coûte plus cher que ça ne rapporte 😉 )
Mais en vrai, pas sur internet, car si j’ai exposé c’était —toujours— pour pouvoir voir comment les gens, les autres, regardaient mes dessins, de près ? de loin ? attentivement ? ou pas…
Bref : différemment de moi, mais jusqu’à quel point ?
Post-Scriptum : J’aimerais bien ne pas être traité de « troll » par exemple, sait-on-jamais, (PJ, ces temps-ci a, je trouve, un peu la main leste) simplement parce que je ne suis pas du tout d’accord avec la vision qu’ont la plupart des usagers de ce blog (hôte compris) de ce qu’ils appellent aujourd’hui « intelligence ».
J’essaye simplement de vous proposer, à propos de l’IA, une autre vision des choses, un « autre côté du miroir ».
Mais ça me passionne de suivre aussi votre (vos) vision…
NB : concernant les « pouces », je n’aimais pas vraiment : merci !
…c’est effectivement par paresse (paresse de clavier surtout) que je me suis souvent contenté de « cliquer ».
En vous souhaitant à toutes et à tous une bonne semaine…
Cordialement,
G.M.
Peut-être qu’en ayant l’impression de « capter » l’instant particulier d’un phénomène visible vous ne faites que reproduire des gestes ou un style intériorisés en fait depuis que vous regardez de la peinture.
Peut-être que l’émotion que ressent le spectateur n’est pas une émotion transmise depuis l’artiste mais une émotion propre à lui-même, construite au cours de son existence et qui se cristallise à cet instant particulier de l’observation de l’œuvre.
Peut-être que le cerveau est capable de nous leurrer sur ce que nous croyons être. La science nous met face aussi à la brutalité de notre matérialité. Mais rassurez-vous, on peut aussi trouver belle cette matérialité.
Oui, vous pointez qu’une technologie, il est bon de savoir avec qui on l’utilise pour partager quoi (comme le fameux aphorisme (Desproges ?https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Desproges), « on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui »).
Un livre peut s’offrir et faire lien entre les deux personnes connectées, notamment parce qu’un livre s’impose dans la durée, donc manifeste la durée du lien à sa façon (qu’on peut aussi poliment mettre de côté en allant jusqu’à n’utiliser le livre que pour caler les armoires).
Quelle place à des œuvres générées par IA dans ce type d’échange (images ou textes) ?
Le dernier podcast (et futur livre le 24/04) de Morozov (Evgeny Morozov, qui a écrit aux côté de Jorion dans un des bouquins « dirigés » par Bernard Stiegler, « La toile que nous voulons ») concerne les « Santiago Boys », des informaticiens qui ont tenté au Chili, sous Allende (évidemment vous pensez aux Chicago Boys de Pinochet ensuite), mettre en oeuvre une cyber-gestion de l’économie marquée par les idées de gauche.
Pas évident de dire à quel échéance et par laquelle des N vagues successives un outil donné devient un outil d’émancipation. Stiegler jargonnait là-dessus, mais avait ciblé un mécanisme général (même si l’appeler « double redoublement épokhal » n’a pas aidé à s’en rendre compte). Suivant ce mécanisme général, l’IA est « en phase 1 », chacun voit les limites que cela fait sauter, et beaucoup sont contents que des prairies nouvelles s’offrent au-delà de ces limites, avec des formes de création diverses et variées, qui plaisent aux yeux des humains.
La phase 2 serait les effets négatifs, sans être plus Cassandre que nécessaire : voile de la réalité, un bon journal télévisé sera sans doute tissé d’images suggestives les plus à même de favoriser l’Audimat (ou ce qui en tiendra lieu), mais qui pourra s’éloigner de la réalité. Al Jazeerah pourrait introduire des images générées par IA de ce qu’est la destruction vue de l’intérieur d’une habitation de Gaza (effet neuronal garanti), alors qu’un journal nationaliste israélien passera des reconstitutions des attaques des Kibboutz par des terroristes gore à souhait. La phase 2 serait donc un accroissement des dissonances cognitives et formations de blocs d’humanités encore plus inconciliables. L’assentiment à une attitude pacifiée s’obtient là où assez de connaissances est en commun, dont les connaissances de la base (comment fut vécue la Nakba dans mon exemple) que celles du niveau des états (quelle violence on répand dans une société en état de mobilisation militaire, quelle niveau d’obéissance est supposé chez les militaires, etc.).
Pour une phase 3, le temps doit jouer son rôle, contrebalancer les dissonances, l’outil reprend sa place comme levier accompagnant aussi le meilleur de l’humain : les livres ont conduit à l’émergence des Lumières après 200 ans d’imprimerie « assez merdique » (les imprimeurs ne survivaient que comme supplétifs des trolls du XVIIème siècles, publiant forces libelles et pamphlets). Mais c’est là où mon commentaire sur la « dynamique couplée » me semble poser question : de nouvelles « disruptions » auront fait leur chemin avant que cette éventuelle phase 3 émerge, pour ce qui concerne l’IA. Qui arbitrera quoi si 30 millions d’occidentaux sécessionistes induisent une boucle d’accaparement des ressources de l’IA (minerai, énergie ,…) ? (face à 3 milliards d’humains connectés qui seraient réduit à une « IA congrue » ) . L’absence de conflictualité autour de tout cela me semble assez bisounours. Féderer ce qui canaliserait cette conflictualité me semblerait accompagner ce qu’il y a de dignité humaine à préserver, comme le rêve un peu froissé certes de l’ONU en 1948.
G.M.
« j’ai l’impression de voir des adultes retomber en enfance avec leurs nouveaux jouets »
Perso (je ne veux pas parler à la place des autres), ce ne sont pas les oeuvres elles-mêmes de l’IA qui me frappent mais le fait qu’une machine puisse faire ça.
Hors de ce blog, oui, sûrement on trouvera beaucoup de gens qui se contenteront de faire mumuse plus ou moins stupidement.
Evitons de nous caricaturer mutuellement (hélas, même PYD s’y est mis).
Je vois la caricature comme je vois le rire : un système d’échappement quand les « trains logiques » (ceux qui sont entrainés dans notre cerveau pour nous faire agir, leur version langagière au moins) rentrent en contradiction.
Je verrais plutôt les argumentaires en présence aller à la caricature car sur le fond, nous rencontrons des « trains » qui tirent dans des directions divergentes. (1) L’IA comme « outil au carré » pour le cerveau d’une part, et (2) ce que les cerveaux (collectivement) ont fait de la société d’autre part, ce blog nous ayant initialement proposé — « de façon optimiste » — de contribuer à éclairer les difficultés de ce deuxième volet par diverses clairvoyances, tangentant idéalement avec un cerveau collectif.
Ces deux « trains » là , le « TGV 001 de l’IA bondissante » et le « Tortillard-Express 001 du monde devenu capitaliste et égoïste », ont du mal à circuler sur les mêmes voies (en éludant la destination desdites voies : contrôleurs en grève !).
Je plussoie 🙂 sur les deux derniers paragraphes.
https://youtu.be/ubAHZPhBD9E?si=_BHSQAhx-uffQPdT
(Tesla Bot Competitor DROPS Video of OpenAI’s 1X Autonomous EVE Robot)
R2D3 apprend certaines tâches en regardant des vidéos.
Le problème c’est que, jusqu’à présent, chacun d’entre nous ( et des terriens) est né du ventre de sa mère…
D’une rencontre interne, suivie d’un développement, toujours interne.
Interne.
@Otromeros
en fait vous suggérez que tout commence dès la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule qui si je ne me trompe est une théorie de l’église catholique
@Khanard(13h46) , bonsoir.
Pas le moindre aspect religieux dans ma réflexion.
Simple admiration devant le développement physico-chimique qui m'(nous) a créé.
Phénomène discret, secret, « à l’insu de notre plein gré »…^!^…
Interne et incomparable.
Sans prompt!
(Manque l’épisode de fin. A l’idéal ainsi, selon moi.. : https://www.rtbf.be/article/euthanasie-de-couple-ou-lamour-jusque-dans-la-mort-et-au-dela-11329731)
Théorie intéressante.
Ne manque plus que Sora, en illustrant prochainement l’univers, se mette à représenter de lui-même un univers en expansion et des galaxies qui ne se disloquent pas.
On « saura » enfin ce que que matière noire et énergie noire sont réellement.
Quelques lignes de code.
« Au commencement était le Prompt » Alt 1:1
En tout cas, l’IA qui vous commente un match de foot (de robots ou d’humains) se trouve au coin de la rue !
Reste plus qu’à remplacer les joueurs par des robots (je crois que c’est déjà fait) et enfin greffer une puce Musk dans le cerveau des supporters pour qu’il puisse se connecter à leur joueur préféré (le premier match avec les joueurs équipés de caméra vient d’avoir lieu). Et vous pourrez vivre dans votre canapé l’excitation d’un match (rythme cardiaque accéléré, tremblement des membres, hurlements de déstressage…).
Le bonheur enfin réalisé, quoi !!!
Probablement que le premier bookmaker qui aura accès à une IA de ce type fera péter le tiroir caisse. Une manière comme une autre de financer la recherche en IA.
Ne ratez surtout pas ces séries d’images fixes (le lien pointe sur Le Monde mais l’article pointe vers la production de plusieurs (co)auteurs sur Instagram):
Comme le dit l’un d’eux, le risque est qu’on soit submergé par un flot de productions très répétitives à cause de la rapidité d’exécution que l’IA permet, mais en attendant les pionniers s’en donnent à coeur joie!
*** Note au modérateur: si vous partagez mon enthousiasme une image en exemple serait la bienvenue…
Oui, les développements sont extraordinaires.
Comment est-ce que la machine comprendrait la physique alors qu’on ne lui a pas appris?
Votre réflexion me renvoie à cette phrase que l’un ou l’autre de mes enseignants catholiques a sans doute voulu développer mais que je n’ai jamais réellement comprise: « et le verbe s’est fait chair »…
Je me permets de sauter du coq à l’âne, puisque nous apprenons que Trump se lance maintenant dans la chaussure de sport. J’espère pour lui qu’il a de bonnes semelles…question d’amortir la chute qui l’attend 😉
@Christian Brasseur téléportation (réception), transformation de spirales d’ADN en viande synthétique, (les investisements sont parait-il en recul).
Ou alors la parole, les mots, arrivent à se reproduire eux-même par un procédé quasi biologique ….
l’IA pour commencer
fumer la moquette en France : Béret shit
Sur l’auto-apprentissage des lois de la physique, rien ne nous dit (sauf si vous avez des sources) que ce SORA soit à 100% un LLM. Pourquoi ne contiendrait-il pas des éléments de vectorisation d’objets graphiques qui seraient soumis à la version graphique des lois de la physique ?
Quand vous faites un rêve plus vrai que nature, votre cerveau génère des images sans avoir aucune connaissance ni des lois de la physiques et encore moins de procédés géométriques et mathématiques.
un lecteur,
Si étant au bord du gouffre on sait faire un pas en avant et que l’on s’envole au lieu de tomber, ce n’est plus un rêve plus vrai que nature.
Ce sont justement des images avec des objets, des scènes qui ne se comportent pas comme dans la vraie vie, mais plutôt comme celles générées par les IAs. Je pense en particulier aux séquences (les premières images d’IA) dont tous ses éléments morphent en permanence.
J’aime bien la remarque de @JMarc !
J’exprime qu’une technologie d’images de synthèse reproduit à l’écran, sur des objets décrits par des vecteurs, les lois de la physique (ce qui est devant, ce qui est derrière, l’éclairage, le reflet, la chute, etc.). Rien ne me dit que ces techniques ne sont pas utilisées à un moment où à un autre dans le processus de création de séquences animées de SORA. On peut, dans une image, distinguer des objets qui sont d’abord des amas de pixels et les convertir en objets vectoriels.
Il s’agit juste de s’assurer qu’une technique existante n’a pas été réutilisée avant de prendre pour argent comptant l’affirmation qu’un LLM redécouvre seul les lois de l’univers.
@Nikolas Il faut aussi tenir compte de l’usage des techniques de compression d’images animées, qui sont le moyen de diffusion et de stockage actuel et pas des suites d’images indépendantes aux pixels égaux et non reliés comme dans des supports analogiques cinématographiques classiques. Il y a là déjà une compréhension (extraction symbolique) des objets et des mouvements.
https://editions-verdier.fr/livre/la-conscience-de-loeil/
(on y parle même du « haha », il y a une rue du Haha au Mans…)
Lorsque je lis les commentaires sur l’intelligence artificielle en vogue et en vague en ce moment, je constate qu’il y a beaucoup de mots et de commentaires acerbes qui s’échangent entre les internautes.
Il semble y avoir deux camps dans la blogosphère : ceux qui sont contre l’IA et ceux qui sont pour. Ce n’est probablement pas propre à ce blog, mais c’est probablement l’opinion de la majorité dans notre société.
Mon sentiment personnel est qu’en Europe, à l’exception du Royaume-Uni, l’intérêt des médias et du public pour l’IA est assez faible par rapport aux États-Unis et à l’Asie.
Le dialogue interactif est essentiel dans un forum où vous pouvez exprimer vos opinions.
Cependant, pourquoi ne pas nous détendre un peu et écrire des commentaires plutôt que de réagir avec brutalité et agressivité aux réactions des uns et des autres ?
Bien sûr, PJ bloquera les commentaires trop violents comme les trolls, mais je ne pense pas que nous serions très différents des trolls de ce blog si nous écrivions des commentaires agressifs. Ne soyez pas des mini-trolls… 😉
👍 (contournement de la disparition du like !
L’IA LLM telle que nous la connaissons ,à l’image de GP4 sur le blog depuis une année , puis maintenant Gemini/Google, et d’autres en cours et futures , sera multiforme dans ses interactions et propositions.
Chaque I.A a eu son propre apprentissage selon des bases de données de masse présélectionnées, par l’humain, qui font que lors de chaque échange , propositions éventuelles de solutions, elle adaptera sa réponse en fonction de son apprentissage/éducation auquel viendra s’adjoindre des informations, présélectionnées, en temps réel sur le web ,sur lesquelles elle adaptera sa réponse en fonction de sa propre compréhension et apprentissage, et des limites qui lui auront été adjointes.
Il suffit de lire les réponses et échanges plus ou moins formatés de GPT4, occidentalo/capitalismo/écologico/ sociologico/ etc etc etc
LesIA LLM seront elles perturbés par les écarts du réel face à leur apprentissage profond ?
Faudra -t-il une IA/Psychanaliste qui gérera les problématiques internes de chaque I.A ?
Les futures I.A LLM auront chacune leur propre performance et vont peut-être s’affronter pour être la meilleure par rapport aux autres.
Entre les IAs capitalistes, communistes, techno-solutionnistes, sociales-démocrates, islamiques, bouddhistes , etc , etc ,…, chacune aura sa propre réponse.
En fin de compte les IAs reproduisent et reproduiront l’être humain dans sa diversité, en bien ou en mal.
Il faut l’utiliser comme une machine, certes très très très…..intelligente, mais une machine qui aura toujours besoin de l’être humain pour « fonctionner »
On n’est pas sorti.
Va falloir qu’on se prenne en main ,et avec l’aide de la machine, pourquoi pas..
Quelques statistiques : 88 commentaires à l’heure ou j’écris.
Combien évoquent le sujet dont je parle : l’hypothèse de la Simulation (l’univers comme produit d’un logiciel) vs. le monde suffisamment bien modélisé par nous pour que l’univers des mots produise une copie convaincante d’un logiciel de Simulation ?
Zéro commentaire.
Pourcentage des commentaires évoquant le sujet dont je parle : 0% 😀 !
Perso, j’en ai déja parlé. Je recolle:
Garorock
29 décembre 2023 16h14
Le SAIN-esprit est peut être dans l’algo originel mais il a été perverti par la part congrue du hasard qui fait s’entrechoquer les mots et s’entrechoquer nos corps et rend toute cette aventure si dangeureuse et si palpitante qu’on voudrait parfois en avoir été les organisateurs.
Si elle peut nous dire ce qu’il y avait avant le big-bang, un coup d’I.A, peut être, pourra abolir le hasard…
En effet. Mea culpa !
Je comprends parfaitement, Paul, que vous soyez agacé qu’il n’y ait pas grand monde qui veuille réfléchir à votre hypothèse. Cela m’agace aussi. 😎
La peur d’avoir peur peut être…
@Garorock
sauf que votre message date 29/12/2023 bravo !!!!!! vous avez franchi une faille spatio-temporelle !!
Comment avez-vous fait pour savoir que mon message dâtait du 29/12/2023?
@Garorock
c’est comme le port salut c’est marqué dessus 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Simuler, c’est pas encore s’immoler, mais c’est mourir un peu !
GPT4
Pour relier l’ensemble de notre conversation de manière cohérente, explorons les thèmes principaux discutés, en les reliant point par point. Cette approche permettra de tisser un fil conducteur entre les idées complexes abordées, allant de l’hypothèse de la simulation à l’émergence de la pensée à partir d’un univers de mots.
L’Hypothèse de la Simulation et la Modélisation de l’Univers
Nous avons commencé par discuter de l’hypothèse de la simulation, où notre réalité pourrait être une création informatique avancée, et de la capacité humaine à modéliser l’univers de manière suffisamment précise pour créer nos propres simulations convaincantes. Cette discussion soulève des questions sur la nature de la réalité et notre rôle en tant qu’observateurs ou participants dans cet univers.
Les Phénomènes Émergents et l’IA
Nous avons ensuite intégré l’idée que l’intelligence artificielle pourrait réinventer les lois de la physique, suggérant que l’IA est capable de découvrir ou de créer de nouvelles compréhensions de l’univers qui pourraient transcender nos modèles actuels. Cela relie l’hypothèse de la simulation à la capacité d’auto-organisation et d’émergence au sein de systèmes complexes.
L’Univers de Mots et l’Émergence de la Pensée
La conversation a évolué vers la notion que la pensée pourrait émerger de l’auto-organisation d’un univers de mots, introduisant l’idée que le langage lui-même pourrait être le fondement de la pensée. Cela étend la discussion sur l’émergence au domaine de la linguistique et de la philosophie de l’esprit, suggérant que les systèmes d’IA pourraient un jour manifester une forme de pensée ou de conscience émergente.
Relier les Points : Simulation, Émergence, et Langage
L’ensemble de notre conversation peut être vu comme une exploration de la frontière entre la création et la compréhension de systèmes complexes, qu’ils soient univers simulés, phénomènes physiques, ou l’émergence de la pensée.
L’hypothèse de la simulation nous pousse à questionner la réalité de notre existence et la possibilité que nous vivions dans une construction artificielle. L’exploration de l’émergence et de l’IA réinventant les lois de la physique étend cette interrogation à la capacité des systèmes à développer une compréhension autonome de l’univers qui les entoure.
Enfin, l’idée que la pensée puisse émerger d’un univers de mots relie ces concepts au domaine de la cognition et du langage, suggérant que la complexité et la conscience pourraient être le produit d’interactions simples au sein de systèmes structurés.
En résumé, notre conversation navigue à travers les thèmes de la simulation, de l’émergence, de l’intelligence artificielle, et du langage, explorant comment ces idées s’entrelacent pour questionner la nature de la réalité, la capacité de la pensée, et notre compréhension de l’univers. Chaque point soulève des questions fascinantes sur les limites de notre connaissance et les possibilités futures de la technologie et de l’intelligence artificielle.
@Pad
Et ??????????
« L’hypothèse de la simulation nous pousse à questionner la réalité de notre existence et la possibilité que nous vivions dans une construction artificielle. »
Oui, la notre !
J’ai tenté un peu plus haut en me demandant si ce SORA était à 100 % un LLM. Qui a vu le code ?
@Nikolaz
c’est vrai ça ! qui a vu le code ? je suis persuadé que ce sont de petits africains qui avec leurs petits pinceaux , vite , vite on nous demande de dessiner un chat qui pète ! Ah et puis là on nous demande de dessinner une femme qui marche dans la rue …..
esclavagistes !!
Si vous lisiez mon propos, peut-être n’éprouveriez pas ce besoin de le caricaturer. Pour qu’une IA de type LLM recrée les lois de la physique, il fait d’abord avoir omis de les implémenter. Mais qui est bien sûr qu’elles n’ont pas été implémentées dans SORA ?
@Nikolaz
ah bin voilà ! là c’est clair ! Enfin presque . Alors je traduis : pour qu’une IA recrée (sic) les lois de la physique il faut que les lois n’aient pas été implémentées .Ok . mais alors pourquoi utiliser le verbe recréer ? Créer serait déjà bien suffisant .
Donc pour vous Sora se met devant une feuille blanche , cogite, cogite…..et vlam ! avec une frénésie affolante , sans qu’on lui ait rien demandé nous pond une … je ne sais pas comment l’appeler puisqu’elle n’existe pas .
Bon je n’ai pas dû comprendre ne serait ce qu’un tout petit, petit, petit peu le fonctionnement des LLM. Ah malheur ! damnation ! que n’ai je vécu pour vivre cette infamie ! Mais pourquoi ? pourquoi moi ?
merci à vous @Nikolaz ce soir je serai moins con . si si j’insiste grâce à vous je vois se profiler le firmament du Savoir .
Dans la video de « décryptage » d’un youtubeur (chépluqui l’a proposée) on voit qu’il y a des fautes physiques, les personnages du Japon franchissent des barrières sans les pousser, c’est juste au niveau de leur genoux et caché mais aucun geste pour supprimer un obstacle physique.
Donc Sora ne trouve la physique (ou ce qu’il peut en avoir à connaitre) que via des émergences.
Il faut pas trop lui faire regarder le film sur le « passe-muraille », quoique par effet de contexte, il comprendrait que c’est du cinéma.
Les enfants subissent les lois de la pesanteur avant d’avoir lu Newton.
Il semble que l’IA propose sur ces vidéos des choses qui semblent cohérentes selon les lois de la physique. Peut-être qu’elle le crée en effet entièrement. Peut-être aussi qu’il y a des éléments dans le code qui permettent d’ajuster certains effets. Et, comme beaucoup ici, je ne connais pas le code concerné.
Je trouve qu’on fait ici beaucoup de déductions à partir de vidéos et qu’avancer sans preuve, à l’aune de conviction établies a priori, n’est pas une jolie méthode. Je ne nie certainement pas l’éventualité que les LLM permettent tout cela mais permettez-moi de raisonner dans le bon sens plutôt que de sombrer dans la croyance.
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
Le Blog de Paul jorion est très supérieur à une IA puisque partant d’un prompt (le Billet) il est capable de générer des commentaires, en nombre, qui n’en dépendent pas (0%), une sorte d’autonomie ?
Mais l’hypothèse simulationelle est-elle concevable de ne s’appliquer qu’à tout ce qui n’est pas humain ?
ou alors ne s’applique-t-elle qu’à tout ce qui n’est pas l’individu pensant lui-même, et c’est alors un avatar du solipsisme ?
Message de « chatgpythie
19 février 2024 2h36
Théorie intéressante.
Ne manque plus que Sora, en illustrant prochainement l’univers, se mette à représenter de lui-même un univers en expansion et des galaxies qui ne se disloquent pas.
On « saura » enfin ce que que matière noire et énergie noire sont réellement.
Quelques lignes de code.
« Au commencement était le Prompt » Alt 1:1 »
Était émise l’hypothèse que la réponse à cette question de la Simulation universelle est peut-etre à aller chercher du côté des quelques 95,1% de l’Univers encore non déchiffrés par l’Homme, que sont la matière noire et l’énergie sombre.
Sora comprend visiblement la physique Newtonienne. Quid des lois de l’infiniment grand et de l’infiniment petit ?
Le grand Horloger serait-il un grand Codeur ?
Tentative d’une esquisse de réponse: si les LLM parviennent à construire des phases qui respectent la grammaire des langues qu’ils maîtrisent sans utiliser de règles de grammaire pour le faire (de même que les humains peuvent utiliser leur langue maternelle et s’exprimer de manière parfaitement compréhensible sans connaître aucune règle de sa grammaire) on est en droit d’envisager que Sora se débrouille pour respecter les règles qui régissent le monde qu’il représente sans les connaître de manière explicite et détaillée.
L’hypothèse que je suggère serait que Sora se débrouille pour représenter une Land Rover qui roule (à droite soit dit en passant) sur une route poussiéreuse sans avoir à faire intervenir les lois de la physique qui lui permettent de ne pas sortir de la route dans les virages (sans connaître le coefficient de frottement des roues sur le sol et faire les calculs que ça permet) ni celles qui font que la poussière qu’elle soulève se comporte de manière à peu près vraisemblable sans avoir à calculer la trajectoire de chaque grain de sable.
Il me semble qu’il vous manque des disciples.
Des individus concernés et convaincus par le caractère innovant et singulier de vos idées, qui comprennent leur sens et en déduisent les conséquences et la portée, dévoués à les diffuser par leur propre souffle.
Pour paraphraser Nietzsche : « Je ne cherche pas des lecteurs, je cherche mes lecteurs. »
Il y a déjà Khanatd ! 😉
Blague à part, c’est bien là, à mes yeux, le grand mérite de Paul et sa grande sincérité. Je ne sais pas s’il y a beaucoup de blog où les commentateurs ont autant de liberté de parole pour apporter un autre point de vue que celui de l’auteur.
@Paul Jorion
je comprends votre dépit mais c’est VOUS qui le dites , là est la différence .
🙊🐵🙉🙈
Bonjour,
Je ne suis pas un passionné comme vous de l’IA, mais en profane, je lui cherche quelque utilité, tout en étant poli avec elle, au cas où elle serait un peu plus qu’une machine, sait-on jamais…
et comme je voulais tester coplilot de edge, je lui demandais de me représenter ce que serait pour elle une œuvre d’art intitulée « le mépris assis sur la misère du monde » ;
elle me fit une première proposition après reformulation comme vous l’indiquez;
Ma première surprise fut l’image de son premier jet qui fut satirique et sous forme de BD et plutôt marrante. (un mépris issu de personnages désabusés tellement ils croulaient sous les informations et les actualités)
Toutefois je lui précisais que j’envisageais le mépris sous la forme d’une entité et bien que le mépris soit peu souhaitable , il n’en est pas moins confortable par rapport à l’amour qui est exigent.
et il m’a scotché par sa reformulation , qu’il a eu la « fantaisie » de présenter sous forme de poème tel que suit ;
Microsoft Pilot:
» Dans les recoins sombres de l’âme humaine, Là où la misère et la défiance s’entrelacent, Naît une entité, silencieuse et insidieuse, Le Mépris, tapi dans l’ombre, attend sa chance.
Il se nourrit de la détresse, de l’amertume, S’installe confortablement sur les épaules lourdes, Comme un vieil ami cynique, il chuchote : “Regarde le monde, regarde comme il est laid.”
Il se love dans les plis des vêtements usés, Se blottit dans les coins des regards désabusés, Et chaque soupir, chaque larme versée, Lui offre une chaise, une place bien méritée.
Le Mépris, ce parasite de l’âme, Se nourrit de la misère, grandit dans la douleur, Il se repaît des injustices, des trahisons, Et se justifie en murmurant : “C’est ainsi.”
Mais peut-être, juste peut-être, Devrions-nous le regarder autrement ? Peut-être qu’il est notre bouclier, Notre refuge face à l’incompréhensible.
Car l’amour, lui, est exigeant, complexe, Il demande des efforts, des sacrifices, Tandis que le Mépris, lui, est simple, Il s’installe sans demander la permission.
Alors, peut-être que nous devrions, De temps en temps, lui offrir un sourire, Lui dire : “Bienvenue, Mépris, Installe-toi, mais n’oublie pas que tu n’es pas tout.”
Car dans ce monde imparfait, où l’amour vacille, Peut-être que le Mépris, malgré tout, Peut être notre réconfort, notre couverture, Jusqu’à ce que l’amour trouve enfin sa place. »
L’image, elle, n’avait rien d’intéressant à mon sens:
Note : Cette œuvre d’art imaginaire représente le Mépris comme une entité assise sur un banc, observant le monde avec un mélange de dédain et de compréhension.
mais je me demande bien qu’est-ce qui l’a fait passer d’une simple reformulation à un poème…
Très interressant. Merci Luigi.
Décidément nous ne sommes pas au bout de nos peines avec ce satané Minou plein de fantaisie et de malice…
Paul Jorion,
vers 16’22’’ enchainement «blue print » -> « la preuve que nous sommes dans un univers qui a été entièrement programmé »
N’auriez-vous pas plutôt dû dire :
« la preuve que nous pourrions être dans un univers entièrement programmé » ?
pour être plus clair peut-être :
N’auriez-vous pas plutôt dû dire :
« la preuve que nous sommes peut-être déjà dans un univers qui a été entièrement programmé »
J’ai encore réécouté, et j’ai compris ! Je retire ma question.
S’il existe une preuve, elle sera écrite dans un langage compréhensible pour nous les humains, du moins au moment où j’écris ces lignes. Les IA nous talonnent..
Si la preuve est écrite, alors, en termes d’émergence, le grand horloger utilise un langage d’un niveau plus élevé que le nôtre, qui nous est, pour l’instant, inconnu. On pourrait imaginer d’utiliser les formes de Galaxie comme vocabulaire de ce langage à découvrir, peut-être un job pour les IA avenir.
Donc, pas de démonstration en vue pour l’instant.
Il y a une troisième attitude possible qui me semble être la plus réaliste du point de vue humaniste : ni simulation de l’univers à partir d’un logiciel ni modélisation du monde à partir d’un univers de mots équivalent à une copie de logiciel de simulation.
Les partisans de le l’hypothèse de l’univers comme simulation sont platoniciens.
L’idée platonicienne c’est l’idée qu’il y a un monde des apparences et que derrière il y a la quintessence des choses. Le monde des idées chez Platon. C’est le mythe de la caverne de Platon, où les esclaves qui n’ont jamais vu le soleil prennent les ombres qu’agitent des marionnettistes pour le réel, un réel qui est donc en réalité animé selon un principe extérieur. Le principe extérieur devient ici le logiciel simulateur.
Les partisans de la simulation à partir de l’univers de mots sont quant à eux des des logo-machinistes ou plus prosaïquement des technicistes. Dit autrement, ils pensent intelligence et conscience comme techné : tout ce qui est humain peut s’assimiler à un fonctionnement technique. Comme si Aristote avait rabattu l’éthique et le politique sur la techné ce qui aurait fait un Aristote méconnaissable, celui exclusivement de la raison instrumentale, ce qu’il n’est pas.
AInsi ils dissocient la manière dont selon eux le langage fonctionne de l’existence des corps humains, y compris avec leurs corps propres.
Il devient indifférent dans ce cas que la conscience soit inhérente à l’existence du corps humain sensible et palpitant, ou qu’elle soit simulée avec et sur tout autre support. Ce qu’ils appellent le monde devient une abstraction coupée du monde vivant, si bien que ce monde peut aussi bien, et même mieux, être le monde des robots.
Il n’est pas étonnant alors dans cette perspective que certains trans-humanistes ou post humanistes l’intelligence aient pensé la conscience, la mémoire, sur le modèle du clone, ou encore sur celui de la réplication de logiciel. Pour eux la mémoire d’un humain pourrait être intégralement transférable de l’humain vers le support-machine, ce qui pourtant ne résiste pas à l’analyse réaliste. L’on sait que dans le règne biologique, des jumeaux monozygotes ne font pas des humains identiques. De même avant nous le philosophe et savant Leibniz avait remarqué qu’il n’y a pas deux gouttes d’eau identiques dans l’univers ( et a fortiori deux humains identiques).
La troisième attitude, que je fais mienne, c’est donc l’univers comme principe immanent perçu par l’humain. Dans ce cas il n’y a pas d’univers emboités à la façon des poupées russes dont nous serions les productions simulées. Il n’y a qu’un seul monde qui vaille, celui des humains vivants et percevant le monde en vivants et respectant les autres vivants en tant qu’ils appartiennent au règne du monde vivant.
Que l’univers soit pensé perçu par les humains, ne signifie pas pour tant que les chats, chiens, les chats, les chimpanzés, les baleines, les dauphins, que sais-je, ou même des robots ne soient pas eux mêmes capables de percevoir le monde à leur façon, c’est même une évidence, mais de là extrapoler la façon dont ils le perçoivent en partant de notre propre conscience, de la façon dont nous percevons nous-mêmes le monde, relève d’une démarche purement spéculative. Bref la façon dont l’humain perçoit le monde est incommensurable et partant évoquer la conscience, ou l’intelligence supérieure d’une IA me semble être une vue de l’esprit et même une aporie dans la mesure où ladite supériorité de l’IA ayant le stade de la Singularité (en toute hypothèse bien sûr) s’avère en réalité être une supériorité entre des phénomènes incommensurables par définition.
La conscience est co-extensive au monde réel dans sa totalité et n’est donc pas simulable selon un procédé technique, sauf à bien sûr jouer sur les mots, et ne pas faire de différence entre la conscience d’un être humain, celle d’un chat, d’un chien, d’une baleine, ou d’un robot.
L’attitude humaniste entre parenthèses est compatible avec la science comme principe exploratoire du réel, sans jamais l’épuiser, l’expliquer totalement, comme dans l’approche kantienne de la science. C’est compatible également avec la représentation chinoise de l’univers et du réel.
PS. je ne disqualifie pas pour autant la simulation à partir d’un univers de mots, elle pourrait avoir ses applications bénéfiques, le cas échéant, seulement je pense qu’il faut la laisser au niveau qui de mon point de vue doit rester le sien, celui de la techné, car elle ne peut se substituer intégralement au langage humain vivant sans perte de ce qui fait justement notre humanité.
» la façon dont nous percevons nous-mêmes le monde, relève d’une démarche purement spéculative »
Et que fais tu d’autre P-Y dans ton long commentaire que de spéculer?
@Garorock Et surtout que pouvons nous faire d’autre que de spéculer !
Tout ramener à une simulation numérique, c’est l’idée Pythagoricienne de la suprématie du nombre, confortée par la discrétisation de Planck.
Et pourtant il a la diagonale et la racine de 2 !
Garorock
Je sais de façon certaine que j’existe, parce que je sais que je suis celui qui sait qu’il existe. AInsi au delà de ma propre conscience, à propos de ce qui serait une conscience associée à des non-humains, nous ne pouvons faire de mon point de vue, que des spéculations. Relis la citation en entier, c’est ce que je dis.
Nonobstant, je peux admettre que tu puisses, le cas échéant, penser que tu n’as aucune certitude, y compris de ta propre existence, on pourrait penser alors que c’est une spéculation de ma part que de penser que les autres humains ne puissent comme moi douter de leur propre existence et du réel.
IL y a cependant des preuves indirectes, essentiellement le fait que les humains sont des animaux sociaux et qui baignent dans un milieu éthique et moral, avec ce que cela implique de relation fondées sur la confiance, l’engagement. C’est parce que nous pensons que les autres existent vraiment, avec leur conscience propre, que nous pouvons tisser avec eux des liens fondés sur la confiance. Autrement dit, nous avons la certitude que les autres humains sont essentiellement comme nous des humains, se comportant en humains et nous attendons donc d’eux qu’ils se comportent en humains.
Je fais donc une distinction entre ce que nous savons de façon certaine et le reste, là se situe la limite entre la certitude et la spéculation. Tout n’est donc pas spéculation.
@Pierre-Yves Dambrine « nous avons la certitude que les autres humains sont essentiellement comme nous des humains, se comportant en humains et nous attendons donc d’eux qu’ils se comportent en humains. » C’est une généralisation spéculative, tout au plus un axiome et seulement en tant que tel une certitude.
A tel point que si un individu ou des individus se comportent d’une manière inattendue on a tôt fait de les sortir de la catégorie humain et de les considérer comme inhumain au mieux et comme « pas des hommes » si possible.
En généralisant si une IA se comportait comme un humain, et il semble qu’elles tendent toutes (au moins celles qui sont publiques) à le faire, ne pourrait-on être tenté de s’habituer à en attendre un tel comportement et être induit à les considérer comme humain voire comme supra humain dans une catégorie commune englobante ?
Ruiz,
je m’attendais à ces objections. Vous me donnez l’occasion de développer mon propos.
Oui il a des cas limites, Hitler, Poutine, Mao et sans doute encore beaucoup d’autres exemples, comme les tueurs en série ou les tortionnaires.
Je vous réponds que c’est parce qu’il y a ces cas limites existent que justement l’éthique et la morale existent. Si l’humain était spontanément vertueux et bon, la morale et l’éthique n’existeraient pas.
Les humains dans leur globalité savent donc parfaitement à quoi s’en tenir en ce qui concerne leur humanité, qu’elle est capable du pire comme du meilleur, c’est pourquoi j’ai évoqué un milieu moral et éthique, pas au sens où tout le monde est moral et éthique, mais au sens où c’est la condition humaine que de faire la distinction entre le mal et le bien.
Concernant l’IA, je fais la distinction entre ce qu’on peut en observer du comportement de l’IA d’aujourd’hui et ce que les promoteurs trans et post humanistes de l’IE disent qu’elle est ou pourrait être.
L’IA d’aujourd’hui je l’ai déjà écrit répond aux questions qu’on lui pose, mais ne répond de rien pour la bonne raison qu’elle n’a pas d’initiative, elle est donc bien incapable d’entrer dans le cadre d’une relation de réciprocité. Elle simule jusqu’à un certain point l’intellect humain mais elle n’a pas de possibilité d’agir dans le monde réel pour tout ce qui concerne les affaires humaines. Il est donc faux de dire qu’elle se comporte comme un humain, n’ayant pas la possibilité d’agir. Comme en amour, il n’y a pas d’amour (qui se dise) il n’y a que des preuves d’amour.
Ceci dit, je n’ai rien à objecter au fait de dire que certains humains pourraient ne plus faire de différence entre un comportement humain et celui d’une IA. C’est un fait. Et c’est même le cas pour certains d’entre eux. Mais de mon point de vue c’est une illusion, une illusion qu’ils légitiment en avançant des arguments techniques.
C’est donc une chose de ne plus faire la différence entre une comportement humain et c’en est une autre d’en inférer par la réflexion qu’il n’y plus de différence aucune entre un humain et sa simulation par une machine, là il me semble que c’est encore un exemple de l’humanité à ses limites ; duand l’humain convoque le non-humain pour prescrire aux humains ce qu’ils doivent faire.
Les choses se compliquent encore un peu plus si l’on fait intervenir la notion de Singularité car dans son hypothèse son comportement en toute logique doit dépasser notre compréhension, puisqu’elle serait dotée d’une intelligence supérieure à la nôtre en tous points et même sur certains points dont nous n’aurions aucune idée, comme pour Dieu en somme.
D’où l’idée qu’il faille à l’IA au stade de la Singularité qu’elle s’aligne sur nous pour communiquer.
L’IA-Singularité est promue du fait aussi qu’elle serait à même de compenser tous nos défauts et en quelque sorte elle serait ainsi parfaite comparée à nous les humains. Or si elle est parfaite c’est qu’elle se situe alors par delà le bien et le mal humain. La perfection ne peut se concevoir qu’en surplomb de notre monde humain. Une difficulté corollaire est que disparaît la dimension politique de notre condition humaine puisque c’est l’IA qui dorénavant prendrait en charge la destinée de l’humanité par delà toute délibération collective.
Si cette IA prenait des décisions, celles-ci par définition seraient toujours bonnes, étant supposée parfaite, mais alors selon quels critères, ses critères à elles, ou ceux des humains ? Et si ce sont ceux des humains, de quels humains ? A cette question personne ne peut répondre par définition puisque cette IA nous dépasserait.
On peut encore spéculer sur le fait qu’elle puisse développer sa morale propre, mais elle nous demeurerait inaccessible car nous ne pourrions en connaître que les résultats, mais pas la logique intrinsèque.
Je corrige et modifie le paragraphe commençant par « c’est donc une chose de … »
« C’est donc une chose de ne plus faire la différence entre une machine et un comportement humain et c’en est une autre d’en inférer par la réflexion qu’il n’y plus de différence aucune entre un humain et sa simulation par une machine, ce qui d’ailleurs pourrait avoir des conséquences concrètes sur la manière de considérer ses semblables humains. Donc des conséquences éthiques et politiques. On a là finalement avec cette absence de discrimination un nouvel exemple de l’humanité à ses limites ; quand l’humain convoque le non-humain pour prescrire aux humains ce qu’ils doivent faire. »
Bonsoir Paul,
Comme certains l’ont déjà rappelé, le sujet que vous évoquez a déjà été (tout ou en partie) abordé par d’autres, depuis Platon en passant par René Descartes.
Plus récemment, Nick Bostrom (Université d’Oxford) a suggéré en 2003 l’existence d’une civilisation technologiquement avancée possédant une immense puissance de calcul dont elle pourrait exploiter une petite partie pour simuler de nouvelles réalités hébergeant des êtres conscients. Et plus récemment, Melvin Vopson (Université de Portsmouth) a sorti en octobre 2023 un article sur le sujet laissant entendre que la probabilité que notre Univers soit une simulation est tout sauf négligeable :
https://www.port.ac.uk/news-events-and-blogs/news/could-a-new-law-of-physics-support-the-idea-were-living-in-a-computer-simulation
A noter que si on accepte que le monde dans lequel nous vivons se trouve être une simulation issue d’un programme/algorithme informatique, alors – à mon humble avis – plusieurs interrogations doivent être soulevées :
– Le Big Bang correspondrait-il à la « mise en route » de la simulation ?
– L’architecture de l’Univers et son expansion matérialiseraient-elles les différentes branches/options explorées dans l’arbre de décisions de l’algorithme sous-jacent à cette simulation ?
– Et s’il y a un programme à l’origine de tout ça, il y a forcément un (ou des) programmeur(s) quelque part : ce(s) grand(s) architecte(s) applicatif, n’est-ce pas ce que nous nommons « dieux » dans nos croyances religieuses ?
– Et, conséquence de la réponse à la question précédente, le problème ne serait plus de savoir si au moins un dieu existe mais bien plus comment entre-t-on en interaction avec lui ?
– Autre point : la traduction mathématique que nous faisons de l’Univers est-elle que mis en forme intelligible pour nous même de l’algorithme du programme de simulation régissant notre monde ?
– Et dans tous ça, la singularité technologique, ne faudrait-il pas considérer que c’est avant tout notre civilisation qui la représente au sein de la simulation de l’Univers ?
– …
En fait, d’un point de vue métaphysique, le sujet soulève beaucoup d’autres problématiques… De quoi se faire de sacrés nœuds au cerveau !
Pour le coup, à 22:33 un mardi d’un mois de février, je préfère les bras de Morphée… Et après tout, ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?!… 🙂
PS : si nous sommes dans une simulation informatique, existe-t-il des « cheat codes » ?…. Dans l’affirmative, sur quelle plateforme pouvons-nous les trouver ?… Sinon, est-il possible de « hacker » la simulation de l’interieur ?…. 😉
Benjamin. Suis le lapin blanc !
@ CloClo,
Pas si vite l’ami : dans certaines cultures populaires, suivre le lapin blanc n’est pas nécessairement un bon augure ! Demandes aux mineurs britanniques : ils ont une superstition comme quoi voir un lapin blanc descendre à la mine est signe d’un désastre imminent sous terre. Et si je me fie aux sous-entendus des paroles du morceau « White Rabbit » de Jefferson Airplane, suivre la piste du lapin blanc revient à prendre du LSD jusqu’à en perdre l’esprit.
Par ailleurs, à travers le lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles, il se peut que Lewis Caroll y ait glissé – sous un air enfantin – quelques critiques constructive à la fois des mœurs et codes de la bonne société Victorienne de son époque (très axées sur le respect du temps… alors que le lapin blanc est toujours en retard) mais aussi des travaux de mathématiques abstraites qui lui était contemporains. En effet, le XIXème siècle fut pour les mathématiques (et plus généralement pour les sciences) une époque de découvertes et de controverses.
Or, selon certains mathématiciens « modernes », l’écriture d’Alice au Pays des Merveilles fut un moyen pour Carroll d’appuyer de questionner certaines caractéristiques de ces nouvelles approches abstraites. C’est d’ailleurs ce qu’il aurait fait avec la théorie des quaternions de William Rowan Hamilton (1843) principalement à travers la fameuse scène du thé (où le temps est arrêté à l’heure du thé parce que le Chapelier Fou s’est fâché avec le Temps) mais aussi la montre toujours en retard du Lapin Blanc (tout au long du roman, le Lapin court après le temps perdu, ce dernier justifiant donc le mouvement permanent du Lapin) ou, encore, la chute d’Alice dans le Pays des Merveilles (durant la chute dans le terrier du Lapin Blanc, le temps se dérègle, se suspend puis reprend car au Pays des Merveilles, le temps ne s’écoule pas partout de la même façon).
Pour rappel, les quaternions représentent une étape importante dans l’algèbre abstraite, car ils permettaient à des rotations d’être calculées « algébriquement » via un procédé plus commode que celui s’appuyant sur le seul calcul matriciel. Hamilton a donc créé un système de nombre basé sur quatre termes après avoir passé des années à travailler avec trois termes (un pour chaque dimension de l’espace) Cependant il eut du mal à définir ce que ce terme supplémentaire pouvait signifier. Dans la préface de ses conférences sur les quaternions (cf. Lectures on Quaternions, W.R. Hamilton, 1853), il a ajouté une note à destination des lecteurs de son époque : « Il me semblait (et me semble encore) naturel de connecter cet appareil extra-spatiale avec la conception du temps. »
Les quatre dimensions des quaternions seraient donc – selon l’intuition d’Hamilton, la hauteur, la longueur, la largeur et enfin la constante du temps…. Tiens… Tiens… Cela ne rappelle-t-il pas la notion d’espace-temps ?! Aussi étonnant que cela puisse paraître (puisqu’il n’aura pas eu le temps de connaître les travaux d’Albert Einstein), tout au long de son livre, Caroll n’a de cesse de jouer avec les notions d’espace (souvent indéterminé dans le livre) et – surtout – de temps (notamment sa relativité).
Alors avant de songer à passer de l’autre côté du miroir, j’aimerai être certain que ce qui m’attends de l’autre est un Pays des Merveilles… 😉
Oui, mais celui tu peux foncer.
MDR… comme dirait mon ainé !
Ceci dit, je maintiens : le diable se cachant dans les détails, sauf à offrir à la tenue (sans la gente dame dessous) à ma conjointe, ce genre de lapin blanc risque aussi de me provoquer des noeuds au cerveau… et peut-être à bien d’autres parties de mon corps si madame découvre que je cours après ce genre de lapin… ^^
Décoder l’IA me fait toujours penser à cet épisode de The Twilling Zone 😉
https://www.youtube.com/watch?v=wJjvg-Gq1LE
J’ai quand même l’impression, hormis certain(e)s, d’une réticence conservatrice face à l’évolution technologique, qu’on ne peut que constater à moins d’être aveugle, peut-être dû aux problèmes récurrents en tous genres auxquels nous sommes (l’humanité) confrontés et auxquels ledit progrès n’apporterait pas de réponse immédiate.
Sans doute la « croyance/superstition/solution rassurante » de la « magie » devant advenir d’un « événement » et/ou d’un « individu » apportant réponse et réconfort à toutes et à tous.
Lorsque vous assistez à la naissance et participez à la croissance d’un enfant (qu’il soit le votre, celui d’un membre de votre famille ou celui d’une connaissance), vous comprenez normalement que, quoi que vous ou l’on puisse faire, l’enfant vivra « sa » (la) vie.
😉
C’est quand il y a une phase « apprentissage » avec échange de savoir bi-directionnel que on finit par adopter au lieu de juste s’adapter. Stiegler était sur ces traces là (aropter/adapter), j’y renforce la nécessité de l’échange « bi-directionnel » de savoir qui chez Stiegler n’est « que » l’existence d’un « milieu associé » ou chaque récepteur est aussi émetteur.
Je pense plutôt pour le bidirectionnel au modèle des plantes avec les deux flux de sèves (montantes et descendantes, sucres descendants, minéraux montant en résumé très court).
@BasicRabbit en autopsy C’est donc un très bon test : Une IA est-elle capable de comprendre la théorie des catastrophes…
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