Progressisme et conservatisme chez les femmes et les hommes de 18 à 30 ans

Progressisme et conservatisme chez les femmes et les hommes de 18 à 30 ans

27 janvier 2024 4h12

Les graphiques ci-dessus, illustrant un article du Financial Times : A new global gender divide is emerging, le 26 janvier, montrent l’écart qui se creuse de manière dramatique entre jeunes femmes progressistes et jeunes hommes conservateurs dans quatre pays : la Corée du Sud, les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les échelles de temps ne sont pas les mêmes mais les tendances sont du même ordre : au cours des trente dernières années, des jeunes femmes de plus en plus progressistes (ligne rouge) tandis que les jeunes hommes maintiennent des opinions essentiellement similaires ou qui deviennent plus conservatrices (ligne bleue).

L’article explique qu’un tel écart, inédit jusqu’ici, s’est creusé au départ sur la question du harcèlement sexuel pour déborder ensuite sur d’autres sujets de société comme l’immigration. Il est affirmé également que l’usage du smartphone a encouragé le développement de cultures masculine et féminine polarisées.

144 réponses à “Progressisme et conservatisme chez les femmes et les hommes de 18 à 30 ans”

Pascal

27 janvier 2024 8h15

Dans des sociétés où la domination masculine est établie depuis des millénaires, l’affirmation d’une identité féminine revendiquée et libérée est forcément vécue comme une remise en cause de l’identité masculine. La domination masculine étant une des « marques » principales de l’identité masculine, une réaction concervatrice est inévitable.
J’ai connu ça auprès des jeunes de quartier issus de l’immigration, il y a 40 ans, quand les jeunes filles réussissaient mieux que les garçons à l’école pour se libérer du « garçon roi » à la maison familiale. Cela entraînait des réactions violentes des garçons qui « roi » à la maison n’étaient plus grand chose en dehors et essayaient de compenser en devenant des « caïd » (terminologie de chef de guerre) avec un conservatisme outrancier.
Ne vivons nous pas dans nos sociétés riches le même mouvement profond du conservatisme masculin qui s’exprime ailleurs par :
Le « Mâle blanc » à la Trump
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/01/13/angry-white-men-ou-les-monologues-du-penis_5062329_4497916.html
La virilité « l’Homme russe » a la Poutine
https://www.slate.fr/audio/mansplaining/vladimir-poutine-virilite-dominatrice-guerre-84
Etc…?
Le retour en force du virilisme pour des hommes dont l’identité repose sur cette valeur de domination. Elle n’est sans doute pas sans rapport avec la montée des extrêmes droites et peut-être aussi au déclin de la gauche aux valeurs plus » féminines » avec par exemple le « Care » américain ?
Sortir de cela suppose que nous sortirons également de l’affirmation outrancière des identités pour prendre conscience que nous ne sommes que des êtres humains, homme ou femme, pigmenté foncé ou clair, riche ou pauvre, …. Ce serait un sacré changement de paradigme.
Bon weekend

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1. CORLAY
  
  27 janvier 2024 10h27
  
  bonjour Pascal, bien pensé v/article. Il y a une chance que Trump gagne : le virilisme face à une femme qui s’engage pour la Présidence peut-être en cause, mais pas que…Isabelle
  
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2. Benjamin
  
  27 janvier 2024 22h05
  
  @Pascal,
  
  Je pense que plus qu’une lecture « progressisme vs conservatisme », il faut lire dans ce constat une opposition « humanisme vs populisme » (notamment quant on connait les données sociologiques actuelles des fervents adhérents aux théories humanistes ou populistes).
  
  Car il ne faut pas perdre de vue que :
  – Les humanistes sont progressistes
  – Les populistes sont conservateurs
  
  Répondre
  1. Pascal
    
    27 janvier 2024 22h21
    
    Rien ni personne n’est figé !
    https://youtu.be/YmeQVBu9lBY?feature=shared
    
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    1. Paul Jorion
      
      27 janvier 2024 22h53
      
      Répondre
ilicitano

27 janvier 2024 8h59

Voici un sondage réalisé par le Centre d’Investigations Sociologiques en Espagne en novembre 2023 :

« Perceptions de l’égalité entre les hommes et les femmes et stéréotypes de genre»

https://www.cis.es/documents/d/cis/es3428mar_Total-pdf

https://efe.com/espana/2024-01-15/hombres-igualdad-mujer-discriminacion/

L’enquête montre le malaise et le rejet des avancées féministes par une partie de la population ( hommes-femmes)

* 44,1 % des hommes en Espagne pensent que l’égalité est allée si loin que les hommes sont désormais discriminés,
* 49,5 % considèrent que la critique des blagues sexistes est exagérée et * 49,5 % disent qu’il est toujours agréable de recevoir des compliments.

Une partie de la population féminine le pense également:
* 32,5% de la population féminine qui estime que l’égalité est allée trop loin et pénalise désormais les hommes
* 35,7 % disent que les compliments sont toujours agréables
* 45,7 % qualifient d’exagérées les critiques des blagues sexistes.

Cependant, il y a plus d’hommes et de femmes interrogés qui nient que les avancées féministes aient conduit à une discrimination à l’égard des hommes :
* 54,6 % des hommes
* 65,5 % des femmes.

De plus, 47,6 % des hommes et 51,1 % des femmes ne sont pas d’accord pour dire que la critique des blagues sexistes est exagérée, tandis que 45,8 % des hommes et 60,4 % des femmes ne croient pas qu’il est toujours agréable de recevoir un compliment.

Affinité avec le féminisme
La première enquête de l’ECI sur l’égalité des sexes et les stéréotypes, basée sur 4 005 entretiens réalisés en novembre dernier, montre que les hommes sont plus nombreux à penser que les inégalités entre les sexes sont faibles ou quasi inexistantes (49,2 %) que les hommes qui parlent de différences « importantes ou assez importantes » entre les hommes et les femmes (48,2 %).

Les hommes perçoivent des progrès plus importants en matière d’égalité au cours de la dernière décennie que les femmes : 74,4 % des personnes interrogées estiment que les inégalités sont inférieures à ce qu’elles étaient il y a dix ans, contre 67 % des femmes.

10,3% des hommes se déclarent « pas du tout féministes »
et 7 % des femmes
tandis que seulement 5,8 % se disent « très féministes » (contre 16,1 % de la population féminine).
Sur une échelle de féminisme de 0 à 10, les hommes se situent à 5,77 et les femmes à 6,74.

Un homme sur cinq, soit 18 %, désapprouve qu’un homme se définisse comme féministe (et 11,6 % des femmes) et 11,9 % désapprouvent qu’un homme réprimande ses amis pour avoir des comportements sexistes (10,11 % des femmes le font également).

Pourtant, 8,6 % des hommes désapprouvent le fait qu’un homme prenne un congé paternité de 16 semaines pour s’occuper de son enfant, et il en va de même pour 6,7 % des femmes en ce qui concerne les pères qui veulent s’occuper de leur nouveau-né.

Stéréotypes
L’enquête CIS confirme qu’il existe de nombreux stéréotypes de genre liés au travail, à la sexualité ou aux soins.

Plus de la moitié des personnes interrogées (52,6 % des hommes et 51,3 % des femmes) indiquent que l’égalité dans le monde du travail dépend davantage des femmes que de n’importe quelle loi. Cependant, 78,1 % des femmes affirment qu’elles doivent travailler plus dur que les hommes pour prouver qu’elles peuvent effectuer le même travail, une opinion soutenue par seulement 51,8 % des hommes.

Dans la société, on a l’impression qu’une femme ayant une vie sexuelle active est plus critiquée qu’un homme (76,2 % des hommes et 87,2 % des femmes sont d’accord).

Certaines activités sont conçues comme plus humaines
Certaines activités sont conçues comme plus typiques des hommes que des femmes, selon le CIS.

Séxualité:
C’est le cas de la prise d’initiative dans une relation sexuelle (bien que 69,8 % des hommes et 73,5 % des femmes disent que cela correspond aux deux de manière égale, 27,4 % des hommes et 25 % des femmes disent que c’est plus typique des hommes).

Les hommes et les femmes considèrent qu’il est plus approprié que les hommes paient pour des relations sexuelles (85,5 % et 84,3 %, respectivement), ainsi que pour regarder de la pornographie (66,3 % et 66,7 %).

Pour 60,8 % des hommes et 61,7 % des femmes, parler ouvertement du désir sexuel est quelque chose de typique des deux sexes, bien que 32,4 % et 28 % le conçoivent encore comme quelque chose de plus masculin.

Cependant, elles considèrent qu’il est plus féminin de parler ouvertement de leurs sentiments (c’est l’avis de 48,5 % des hommes et 33,8 % des femmes).

Commentaires sexistes
La CEI leur a également demandé s’ils avaient été témoins de situations au cours des douze derniers mois.

* 49,2 % des hommes et 45,7 % des femmes ont entendu des commentaires sexistes de la part d’amis ou de membres de leur famille
* 5,4 % des hommes et 9,7 % des femmes ont été témoins d’un cas de discrimination fondée sur le sexe sur le lieu de travail
* 8,1 % et 13,8 % ont été témoins d’un cas de harcèlement sexuel à l’encontre d’une femme
* 8,3 % et 9,3 % ont été victimes d’un harceleur sexuel
* 17 % des hommes et 27,3 % des femmes ont participé à une manifestation féministe.

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1. Pascal
  
  27 janvier 2024 9h43
  
  « * 44,1 % des hommes en Espagne pensent que l’égalité est allée si loin que les hommes sont désormais discriminés, »
  Si je m’estime discriminé, n’est ce pas parce que je considère que mon identité (d’homme machiste) ne trouve plus sa place dans la société ?
  C’est vrai quoi, on ne peut même plus mettre une main au fesse d’une belle fille !
  https://www.francetvinfo.fr/monde/espagne/espagne-un-homme-arrete-apres-avoir-mis-une-main-aux-fesses-en-direct-a-une-journaliste_6059697.html
  Alors si je ne peux plus afficher ma virilité mâle, qui suis-je ? Ai-je encore le droit d’exister ?
  A mettre en parallèle avec le machisme revendiqué de Trump
  https://www.slate.fr/story/125196/trump-video-propos-sexistes
  Même si Trump est un stéréotype extrême de l’identité virile, c’est aussi pour cette raison que : « 40% des hommes de moins de 35 ans estiment qu’il est «difficile d’être un homme dans la société actuelle», selon le rapport annuel du Haut conseil de l’égalité hommes-femmes. Du «masculinisme», pour cette instance. »
  https://www.lefigaro.fr/actualite-france/est-il-difficile-d-etre-un-homme-aujourd-hui-20240127
  L’identité masculine s’est construite sur la notion de domination (dominus, le maître de maison) et en premier lieu la domination des femmes (Cf les religions). Quand aujourd’hui les femmes revendiquent leur identité dans le rejet (légitime à mon sens) de cette domination, c’est en fait l’identité masculine elle même qui est remise en cause. Et l’on se retrouve dans une dualité conflictuelle qui sous entendrait que pour « être enfin femme », il faudrait que les hommes cessent d’être ce qui par ailleurs nourrit leur identité, il faudrait qu’ils cessent d’être des hommes en quelque sorte.
  C’est pour cette raison, a mon sens, que la revendication identitaire (quelle qu’elle soit) est toujours une source de conflictualité qui sous entend, même à bas bruit, pour que j’existe, l’autre doit disparaitre ou au minimum se soumettre à ma domination.
  Peut on s’affirmer homme aujourd’hui sans s’opposer à l’affirmation des femmes ?
  Et ne me faites pas le coup des faux-semblants à la Jouvet : « Je ne suis pas contre les femmes, je suis tout contre. »
  La solution ne serait elle pas de sortir de l’opposition identitaire homme/femme pour enfin nous considérer comme des êtres humains ?
  (Attention, ça veut dire aussi aller nettoyer les toilettes !😜)
  
  Répondre
  1. ilicitano
    
    27 janvier 2024 10h58
    
    Ce qui est étonnant , est que 1/3 des femmes ( 32,5%) estime que l’égalité est allée trop loin et pénalise désormais les hommes.
    Pour connaître un peu la société espagnole , comme le confirme le sondage , depuis une décennie la société a évolué vers beaucoup plus d’égalité.
    Ca peut se voir tous les jours dans les rapports hommes/femmes et, surtout en politique où les femmes se sont beaucoup investies.
    
    Quant aux toilettes , il fut une époque où vider la fosse qui récupérait les toilettes et l’épandre dans le jardin en bêchant était réservé aux personnels masculins ( hommes et ados, voire jeune ado) : du vécu 🥵
    
    ———-
    
    Concernant les 4 graphiques de l’article : » Un nouveau fossé entre les sexes est en train d’émerger à l’échelle mondiale »
    
    Le cas de la Corée du Sud est le plus différencié.
    La Corée du Sud a le taux de natalité le plus faible du monde en 2022.
    
    https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_birth_rate
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/26/la-coree-du-sud-championne-de-la-denatalite_6213128_3234.html
    
    Répondre
    1. Pascal
      
      27 janvier 2024 12h27
      
      « ( 32,5%) estime que l’égalité est allée trop loin et pénalise désormais les hommes. »
      Il serait intéressant d’avoir la répartition par âge. Par ailleurs, pour toutes les femmes qui ont accepté (la culture familiale les y ayant bien aidée) de vivre sous la domination masculine, cette modification remet aussi leur propre identité (de femme soumise) en cause. Il y a peut-être à faire un parallèle avec les actrices (d’un âge certain) qui ont défendu Depardieu. Cette situation leur renvoie qu’elles se sont tues au lieu de dénoncer. En minimisant les faits, elles diminuent potentiellement un sentiment de culpabilité. Faudrait l’avis de Paul sur ça.
      On pourrait aussi faire un parallèle avec l’esclavage. Certains esclaves avaient tellement intégré leur condition (identité) d’esclave qu’à l’abolition de l’esclavage, certains (en général les mieux lotis comme le personnel de maison) ont pu s’exprimer contre cet abolition.
      La liberté s’accompagne d’une prise de risque dont certains ne veulent pas forcément, parce qu’ils ne s’en sentent pas capables.
      
      « Quant aux toilettes… hommes et ados, voire jeune ado »
      Vous faites bien de préciser « voire jeune ado » (du vécu derrière ? 😉 ) car, outre la domination masculine sur les femmes, il y a (eu ?) aussi la domination par l’âge du « patriache » ou de « l’ainé ». Dans beaucoup de sociétés, l’enfant (quelque soit le sexe) est assimilé au « monde des femmes » jusqu’à ce qu’il rejoigne le « monde des hommes » au besoin par un « rite de passage ». Bien évidement les rapports de domination ne se limitent pas malheureusement aux rapports homme/femme mais c’est certainement le plus central.
      
      Répondre
      1. Grand-mère Michelle
        
        27 janvier 2024 13h16
        
        Par ailleurs, pour toutes les personnes qui ont accepté de participer à ce sondage de ce « Centre d’Investigations Sociologiques » en Espagne, on peut raisonnablement se demander selon quels critères elles ont été sollicitées et pourquoi elles ont accepté…
        
        Je suis stupéfaite que les participant-e-s de ce blog, comme tant d’autres, se fient à ce type de sondage qui « fait l’opinion »…
        depuis que, vers 30 ans, j’avais lu tous les détails d’un sondage sur « Les femmes belges », publié dans le journal francophone le plus lu (heu…vendu) en Belgique.
        Je ne pouvais en déduire que:
        -soit je n’étais pas une femme…
        -soit je n’étais pas belge…
        
        Pour ma part, je trouve qu’il est urgent, avant tout autre chose, que les groupes et mouvements « politiques » qui se disent « progressistes » se concertent afin de publier leur point de vue clarifié au sujet du « progrès »(dans tous les domaines où ils voudraient devenir compétents) et, si possible, s’unissent pour contrer efficacement le conservatisme et son funeste immobilisme régnant.
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 13h32
        
        Peut on combattre le conservatisme sans en connaître les sources ou la genèse ?
        Si la seule solution envisagée est le rapport de force, j’ai bien peur que ce soit foutu.
        L’une des sources du conservatisme est la peur. Y a t il un sentiment plus puissant chez l’être humain que celui de la peur ?
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        27 janvier 2024 13h46
        
        Oui l’amour.
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 14h59
        
        L’amour à la Réinsertion ?
        https://vimeo.com/222316739
        😜
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 15h01
        
        Foutue machine prédictive !
        L’amour à la Reiser ! Bien sûr.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        27 janvier 2024 20h07
        
        Pour réfréner le « devenir bourgeois » du bonobo supérieur occidental, l’amour ne sera pas suffisant.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 17h12
        
        Mais la peur sera peut être nécessaire.
        Le CNR n’a pas été créé avant la guerre…
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        27 janvier 2024 13h57
        
        RE – en effet la peur doit être transformée, cela commence tôt….c’est un entraînement. Eviter et transformer tous les rapports de force, les secousses de divers horizons, de la nature….Isabelle
        
        Répondre
        
        Maddalena Gilles
        
        27 janvier 2024 16h16
        
        Oui : la panique !
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 16h42
        
        La panique n’est elle pas seulement la peur poussée à son paroxysme ?
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        27 janvier 2024 14h00
        
        Bonjour GM M, j’adore la fin du com. surtout conservatisme, statuts (stratus), immobilisme…. Isabelle
        
        Répondre
    2. Chabian
      
      27 janvier 2024 21h16
      
      Merci à Ilicitano pour cette enquête espagnole. L’échantillon est très valable (4.000 personnes) et profond en plus, avec des entretiens. Oui, on ne connait pas la sélection. Il peut y avoir un biais de répondants, un biais de « vouloir paraître moral ».
      Ce qui me frappe, c’est surtout le faible écart entre les réponses femmes et hommes sur bcp de sujets. Le « machisme espagnol » serait-il dans un tel recul ? (alors qu’il persiste chez les latinos).
      Le graphique du Billet FT demanderait quatre longues interprétations « locales ». et il est ciblé « anglo-saxon » et « protestant ». Difficile et imprudent de tirer des généralisations ! Cette divergence femme/homme (progressiste/conservateur) est elle un problème… pour celles qui se libèrent ? N’est-ce pas aux hommes de s’adapter aux femmes et à leur nouvelle « autonomie » ? Bref les bonnes questions n’apparaissent pas dans le graphique…
      
      Répondre
      1. Grand-mère Michelle
        
        28 janvier 2024 11h55
        
        D’abord, je viens de relire le titre de cette page : » …chez les femmes et hommes de 18 à 30ans. »
        Or, parmi les personnes qui lisent et commentent ici, il me semble qu’il en est fort peu de moins de 30ans(qui pourraient témoigner, donc)
        
        Les statistiques, comme les sondages, accumulation de chiffres qui reflètent soi-disant la réalité d’une « société », sont devenues aussi une sorte de « religion » qui permettrait, en principe, de résoudre les problèmes d’équilibre qui empêchent toute conciliation dans sa gestion.
        Malheureusement, le poids de la finance(même si elle est devenue « immatérielle ») et la longueur de ses tentacules, particulierement leurs ramifications dans les médias, tend à brouiller les raisonnements les plus sains(équilibrés), les plus justes.
        
        Voir dans quelle mesure les crédits « accordés » (en fait imposés) à la pratique de l’agriculture et de l’élevage ont gravement déstabilisé le rapport entre producteurs-trices et consommateurs-trices: déstabilisation dont seules profitent les industries grandes bouffeuses d’énergies fossiles, qui veulent se passer de l’énergie (coût de la « force de travail ») des humains qui errent désemparé-e-s, ne sachant plus quoi faire de leurs mains.
        Les économistes, aiguillonné-e-s et aveuglé-e-s par les « lobbys » industriels, ont ignoré le caractère essentiellement « industrieux » des êtres humains et la satisfaction(qui donne du sens à leur vie) du « travail bien fait ».
        (Cependant certains, parmi les plus « savants », « sachants », comprennent à présent leur erreur: cf. Br.Colmant)
        
        Sans doute faudra-t-il admettre que la « révolution » industrielle n’en était pas une…
        Et prendre garde à la « révolution » numérique qui vient…
        Mais faisons confiance aux jeunes, « plus chauds que le climat », plein-e-s d’appétit de vivre et de s’activer, qui n’en ont plus rien à cirer de la « facilité » et du « confort » déshumanisants, hommes et femmes, parents qui conduisent joyeusement leurs enfants à l’école en pédalant vigoureusement sur leurs vélos rafistolés. (Vu de ma fenêtre)
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        28 janvier 2024 12h13
        
        Bonjour GMM, superbe article. A la lecture de celui-ci, je me pose deux questions : 1) Pourquoi on ne parle pas de permaculture, pourquoi on ne parle pas des filières et des changements qui doivent s’opérer ici et maintenant (équilibre/harmonie à trouver) ? J’oserai écrire ici, maintenant, il faut produire plus avec certaines méthodes, sortir des ornières/oeillères… Oui, les jeunes ont un rôle à jouer. Les consommateurs ont un rôle à jouer. Isabelle
        
        Répondre
  2. Pierre-Yves Dambrine
    
    27 janvier 2024 11h15
    
    Pascal
    c’est un un monde de bisounours qu’on peut se contenter de dire tout le monde il est gentil, nous sommes tous des humains. Cela ne suffit pas de le clamer et de s’en convaincre. J’en suis moi-même convaincu mais cela n’empêche pas de trouver légitime et même nécessaire le combat féministe, un combat qui n’est pas achevé comme le montre encore cette enquête, n’en déplaise à Todd et d’autres qui sous couvert de s’attaquer au néo-féminisme d’aujourd’hui visent en réalité le féminisme tout court.
    
    Les féministes ne se battent pas contre des moulins à vent, mais font face à des situations réelles où des femmes sont victimes du comportement d’hommes, le féminisme n’est donc pas dirigé contre les hommes, mais concerne les femmes afin qu’elles soient considérées en droit et en dignité et de fait l’égal des hommes. Le combat féministe relève donc du combat pour les valeurs universelles.
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      27 janvier 2024 11h30
      
      Tout à fait PYD, je suis d’accord pour dire que le féminisme est dans la ligne droite de l’Humanisme et des combats pour les droits de l’Homme. C’est un combat pour l’égalité des droits et l’émancipation.
      
      Répondre
      1. Christian Brasseur
        
        27 janvier 2024 12h00
        
        Je dirais même plus, « …et des combats pour les droits humains. » 😉
        
        Répondre
      2. Pascal
        
        27 janvier 2024 12h36
        
        Tu vois Cloclo, tu continues à dire « les Droits de l’Homme » ! 😉
        Je te chicane gentiment mais du point de vu de certaines, et pas forcément des emmerdeuses, l’imprégnation culturelle est toujours là.
        Quand on commencera a dire les Droits Humains (ou « de l’être humain » si on est courageux), des choses auront bougé dans les têtes.
        C’est toujours considéré comme du chipotage par les mieux placés (les mecs) mais pas du point de vue de celles qui sont de l’autre côté. Je te laisse juste imaginer un renversement de situation. Imagine qu’on dise désormais « les Droits de la Femme » en considérant bien sûr que les hommes en font partie. Juste un instant, imagine.
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        27 janvier 2024 13h26
        
        Tu peux mettre ce que tu veux, moi je m’en cogne, je ne considère même pas cela comme du chipotage, après la convention fait que le H majuscule dans la langue veut dire Espèce humaine, sans genre, alors voilà. Y a un long passé des mots. Et oui les mots charient leur lots de préjugés et de stéréotypes. On abolit aussi le masculin/féminin et on fait une langue neutre, pourquoi pas. Le jour où tu appelleras tes enfants Mohamed ou Latifa, Diango ou Fatouma, Míngzé ou Xiāng , les choses auront bien avancé dans les têtes aussi. Bref tout cela pour dire que bon, hein, merci de ta contribution Pascal ! Namasté ! J’imagine qu’on dise Femme pour Homme, aucun problème, seulement l’origine du mot renvoie à une chose spécifique en rapport avec la succion et l’allaitement, Homme renvoit lui à « être humain » né de la terre (comme dans plein de mythes) mais si cela doit en être ainsi qu’il en soit ainsi.
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 13h36
        
        Namasté, Cloclo.
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        27 janvier 2024 14h23
        
        En effet, l’imprégnation culturelle (et surtout celle du langage parlé/écrit) est souvent décisive dans les questions de Droit.
        
        C’est pourquoi la section francophone belge de la Fédération internationale de la LDH/Ligue des Droits de l’Homme, a décidé, il y a déjà quelques années, de s’appeler « Ligue des Droits Humains ». Voir http://www.liguedh.be
        
        Répondre
    2. Pascal
      
      27 janvier 2024 13h02
      
      « Les féministes ne se battent pas contre des moulins à vent, mais font face à des situations réelles où des femmes sont victimes du comportement d’hommes » Ai-je dit le contraire ?
      Mais le combat féministe est aussi une affirmation identitaire. Quand aux USA nait le mouvement des Droits Civiques c’est pour revendiquer une égalité noir/blanc devant la loi mais c’est aussi pour dire « nous hommes et femmes noirs », nous existons et nous revendiquons notre identité noire.
      
      Tu dis : « Le combat féministe relève donc du combat pour les valeurs universelles ». Que sont-elles ses valeurs universelles si elles ne s’affranchissent pas des identités (noire, blanche, femme, homme, occidentaux, orientaux…
      La question de l’identité restera toujours centrale. C’est elle qui est à la base de toutes conflictualités humaines. Donne moi un exemple de conflit humain qui ne soit pas lié à une question d’identité !
      
      Ce que montrent les graphes de Paul, c’est justement cette tension identitaire qui peut aller jusqu’à l’éclatement sous quelque forme que ce soit. S’il y a bien un caractère universel de l’espèce humaine, c’est bien son rapport à l’identité.
      
      Je te laisse Pierre Yves comparer ci-dessous les définitions du Larrousse pour les mots « homme » et « femme ». L’un, outre son sexe, définit aussi les spécificités de l’espèce quand l’autre ne se définit que (ou presque) par sa différence sexuelle. Je te laisse, au passage, apprécier les orientations bien sexiste des exemples donnés.
      
      nom masculin
      
      (latin homo, -inis)
      
      1. Primate caractérisé par la station verticale, par le langage articulé, un cerveau volumineux, des mains préhensiles, etc.
      2. Un des primates qui ont précédé l’espèce humaine actuelle ; hominien : L’apparition des premiers hommes.
      3. L’espèce humaine considérée de façon générale : Origine de l’homme.
      4. Être humain : La vie des hommes en société.
      
      Synonyme :
      
      individu
      5. Littéraire. Être humain considéré du point de vue des qualités ou des faiblesses propres à la nature humaine : Être homme c’est aussi savoir accepter l’inéluctable.
      6. Être humain du sexe masculin : Y a-t-il plus d’hommes que de femmes, en France ?
      7. Adulte du sexe masculin par opposition à garçon, jeune homme : Un homme dans la force de l’âge.
      8. Individu de sexe masculin physiquement ou moralement adulte, considéré du point de vue des qualités habituellement attribuées à un adulte mâle : Cette épreuve a fait de lui un homme.
      9. Adulte de sexe masculin considéré par rapport à son activité, son origine, etc. : Homme du peuple. Homme de sciences.
      10. Populaire. Mari ou amant : Elle tient à son homme.
      11. Personne de sexe masculin attachée au service d’une autre personne ou travaillant pour elle : Les hommes du président.
      12. Celui dont il est question, ou celui qui convient : Voilà notre homme.
      13. S’emploie pour indiquer ou préciser le genre masculin comme apposition après des noms de professions ou de fonctions : Tu as un professeur homme ou femme ?
      
      femme
      
      nom féminin
      
      (latin femina)
      
      1. Être humain du sexe féminin.
      2. Adulte de sexe féminin, par opposition à fille, jeune fille : La voilà une femme maintenant.
      3. Épouse : Il nous a présenté sa femme.
      4. Adulte de sexe féminin, considéré par rapport à ses qualités, à ses défauts, à son activité, à son origine, etc. : Femme du monde. Femme de lettres.
      5. Peut être suivi ou précédé d’un nom de profession ou de fonction de genre masculin : Une femme ingénieur. Un professeur femme.
      6. Suivi d’un nom apposé, désigne une personne de sexe féminin qui a toutes les caractéristiques impliquées par le sens du nom apposé : Une femme enfant.
      
      Répondre
      1. CORLAY
        
        27 janvier 2024 13h45
        
        Bonjour Pascal, quand vous parlez de conflictualités humaines, elles sont de divers ordres : fort/faible, éduqué ou non, niveaux de vie, noir/blanc, etc…donc cela serait dans un avenir proche à éviter ces caractéristiques….Isabelle
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 15h27
        
        Riche/pauvre, fort/faible, noir/blanc, homme/femme… C’est sur ce terreau que nous construisons notre identité pour à la fois appartenir à une communauté (car être seul nous fait peur) et pour aussi nous distinguer des « autres », « ceux qui ne sont pas .. ». L’identité se construit dans cette tension appartenance/distinction. Et ce depuis que nous avons décidé de nous « séparer » (conceptuellement) de la Nature.
        
        Répondre
      2. Pierre-Yves Dambrine
        
        27 janvier 2024 15h34
        
        Pascal
        Les droits humains se conquièrent dans le débat et la conflictualité
        C’est inévitable tant qu’ils ne sont pas respectés.
        Tu as une autre solution ?
        
        L’affirmation d’une identité, comme dans ton cas des droits civiques, n’est donc pas incompatible avec l’universalité, c’est même le moyen de l’accomplir.
        Tu vois une opposition entre revendication identitaire et visée universaliste. C’est une opposition fallacieuse si l’on admet qu’il existe différents manières de concevoir l’identité.
        
        Il me semble que tu fais du mot identité un repoussoir alors qu’il faudrait distinguer l’identité émancipatrice de celle qui ne l’est pas.
        Il y a donc identité et identité.
        Se revendiquer femme et noire par exemple ce n’est pas la plupart du temps essentialiser le fait d’être noir et femme mais seulement prendre position dans un sytème de représentations et de comportements dans une société donnée où être femme et/ou noir exclut.
        
        Par contre s’affirmer identitairement comme blanc pour justifier l’apparteid, ça c’est de l’identité exclusive, c’est se mettre en dehors de tout universalisme.
        Tu saisis la différence entre les deux conceptions de l’identité ?
        
        Bref, l’identité des droits civique n’est pas exclusive, l’identité du blanc suprémaciste si. Et de même avec le suprémacisme noir, qui existe aussi.
        De même il existe des féministes qui s’opposent absolument aux hommes.
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 16h02
        
        L’identité émancipatrice peut devenir une identité revendicative et jusqu’à interdire le dialogue.
        Je me suis posé cette question à propos du wokisme. Je comprends sur le fond, l’idée qu’un homme ne peut parler pour les femmes puisqu’il ne sait pas ce qu’est être femme, idem pour noir/blanc et ainsi de suite. Mais ça me pose problème quand la revendication d’une parole va jusqu’à interdire à l’autre de s’exprimer parce qu’il n’appartient pas à la communauté. Or, c’est ce à quoi nous assistons avec de nombreuses polarisations facilitées par les réseaux sociaux et caractérisées par la cancel culture.
        L’émancipation est une chose précieuse pour moi.
        (Action d’affranchir ou de s’affranchir d’une autorité, de servitudes ou de préjugés. Dit le Larousse).
        Et je crois justement que la revendication identitaire peut tout à fait aller à l’encontre de l’émancipation parce qu’elle cristallise un communautarisme.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        27 janvier 2024 20h51
        
        Les réunions féministes d’où les hommes sont exclus, c’est comme les poissons volants.
        Tant que les isoloirs seront mixtes…
        
        Répondre
      3. Garorock
        
        27 janvier 2024 20h12
        
        Chaque fois que je lis le mot « identité » j’ai envie d’envahir la Pologne!
        Après avoir fait la salutation au soleil évidemment et révérer l’idiosyncrasie des marchands de tapis volants du Tibet…
        😎
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 20h36
        
        https://youtu.be/VE03Lqm3nbI?feature=shared
        😜
        
        Répondre
    3. Grand-mère Michelle
      
      27 janvier 2024 15h14
      
      @Clo-Clo « C’est un combat pour l’égalité de droits et l’émancipation. »
      Oui, mais pas toujours, il y a féminisme et féminismes…
      
      @P-Y Dambrine Si « l’égalité de droits » a du sens, « les femmes…de fait l’égal des hommes » n’en a aucun.
      Car personne n’est l’égal de personne: tous les êtres humains(et tous les êtres vivants) étant, au moins légèrement, différents.
      
      Le mot « égalité » (tout comme le mot « liberté », d’ailleurs) n’a de sens que si on lui adjoint un ou des complément(s).
      
      Le gros problème étant que nous ne savons plus nous parler intelligiblement: comment alors réussir à nous « entendre »?
      La perversion du langage (tout comme celle, à présent, des images) est la pire attaque des dominants (les plus forts, plus riches, plus armés- le plus souvent des hommes) contre la coopération des êtres humains en vue de préserver un équilibre propice à la vie sur terre, et même le goût/le désir de vivre leur courte vie et de perpétuer leur espèce, tout simplement.
      Alors que leur évolution leur a concédé la particularité de se parler pour éviter de se battre/se tuer en cas de conflit…
      
      « Lorsque l’humanité sera enfin sage,
      nous passerons de la compétition dans l’individualisme
      à l’individualité dans la coopération. »
      …chantait Colette Magny en 1963
      
      Répondre
      1. CloClo
        
        27 janvier 2024 15h17
        
        Merci la mère Michelle pour ce commentaire d’anthologie :
        
        « Oui, mais pas toujours, il y a féminisme et féminismes… »
        
        On a beaucoup avancé !
        
        https://youtu.be/QuGcoOJKXT8?feature=shared
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 15h35
        
        Tu rêves Cloclo d’un monde qui serait parfaitement défini. Un monde où chaque chose a son nom, où chaque chose entre dans une boîte étiquetée, classée, ordonnée et rangée, un monde enfin stable… Presque comme un monde mathématiques ! Mais ça n’existe pas. Tout est nuances et impermanence.
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        27 janvier 2024 16h10
        
        Pascal, au lieu de me prêter des rêves 😴, dont tu peinerais à comprendre la nature l’ordonnancement , demande plutôt à la mère Michelle de quel chat elle cause…
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        28 janvier 2024 12h51
        
        Ha ha ha! Il m’a fallu du temps pour capter que le « minou » dont vous parliez précédemment faisait référence à « Tchat Gpt »! Je suis un peu lente, dure de comprenure (peu importe, j’ai le temps, ne possédant rien d’autre, en vérité).
        
        Oui, bien sûr, de nombreux groupes féministes sont (pro)mus par la haine et la rancune, le désir de vengeance et l’esprit de compétition… Sans compter les « indemnités » qui doivent être versées par les « contrevenants »…
        Toutes motivations qui, hélas, ne feront pas avancer le schmilblick…
        Mais c’est le cas des « groupes » en général, de toutes sortes: ils ont tendance à reproduire des systèmes hiérarchiques et compétitifs nocifs, ce qui prête le flanc à de plus ou moins subtiles récupérations(voir en politique, dans les partis, sujet d’une précédente page qui concerne l’élection présidentielle aux USA)
        
        Mais, au cours de la « dernière » guerre mondiale, pendant que les hommes étaient envoyés se faire tuer/blesser, les femmes ont découvert leurs possibilités d’autonomie(avec leurs capacités de « travail »), et, peu après, celles du choix de faire des enfants…ou pas!(moyens contraceptifs multipliés) . La révolution des mœurs qui s’en est suivie, bien qu’habilement réprimée(et « cassée » par le sida, précédente « crise sanitaire » démobilisante, comme fut celle du « covid »), et récupérée par le business(du porno), s’est cependant profondément inscrite dans le « vivre ensemble » des « pays libres »(c-a-d surtout débarrassés de l’influence « obligatoire » des religions, institutions patriarcales aux commandes de « l’éducation », qui l’ont déterminé pendant des siècles).
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        28 janvier 2024 13h53
        
        Bonjour, la réponse de Pascal à Cloclo est pertinente. Il faut comprendre que chaque jour, nous baignons dans l’impermanence, qu’il faut savoir vivre avec, pas toujours simple. Et que même de l’impermanence, quelque chose peut surgir (songer certains phénomènes). Il faut comprendre qu’il faut tout transformer. Isabelle
        
        Répondre
        
        Paul Jorion
        
        27 janvier 2024 16h59
        
        Répondre
        
        Hervey
        
        27 janvier 2024 17h28
        
        🙂
        
        Répondre
      2. PIerre-Yves Dambrine
        
        27 janvier 2024 16h16
        
        Grand mère Michelle,
        
        Bien sûr que nous sommes tous différents, l’égalité hommes-femmes concerne évidement l’égalité des droits, et l’égale dignité des femmes et des hommes.
        
        Quand une féministe (homme ou femme d’ailleurs car un homme aussi peut l’être, ce qui démontre d’ailleurs le caractère universel de cette cause) réclame l’égalité hommes femmes, elle ne revendique pas autre chose, dans l’immense majorité des cas.
        
        Prétendre le contraire, comme le font avec une mauvaise foi évidente, ou un certain aveuglement, ceux qui trouvent aujourd’hui que les féministes en font trop, c’est être dans le déni de situations réellement existantes.
        
        Entre parenthèses on vient d’en avoir l’illustration magistrale avec la pétition en faveur de Depardieu : sitôt lancée elle est partie en capilotade une grande partie des signataires retirant leurs signatures. ILs se sont rendus compte qu’ils étaient dans le déni et ils ont eu honte. Pas tous, certains ou certaines le sont toujours dans le déni, comme par exemple notre président Macron qui avait pourtant érigé la cause des femmes en priorité nationale qui n’a pas cru bon dire que Depardieu n’est la une fierté nationale, à propos de son comportement à l’égard des femmes, de préférence lorsqu’elles occupent des positions subalternes sur les plateaux, sans parler du Depardieu ami des dictateurs de tous poils.
        
        Il faut partir du concret des situations pour le confronter aux discours qui sont tenus par les uns et les autres, et alors tout devient limpide, on comprend qui fait quoi et avec quelle motivation ?
        
        Me-too par exemple ne tombe pas du ciel, ce n’est pas une lubie de néoféministes qui se disent un jour, tiens comment on fait pour ‘emmerder les hommes’, non, ça part de situations réelles, où des femmes sont confrontés à certaines formes de domination masculine.
        
        Ceci dit entièrement d’accord avec vous sur l’idée qu’il faille toujours chercher à savoir de quoi on parle si toutefois on est disposé à un véritable dialogue.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        27 janvier 2024 21h13
        
        « Metoo » dit une chose toute simple: nous en avons marre d’être considérées comme des proies et que notre histoire soit racontée par les chasseurs!
        Y’a qu’a mettre deux tigres au cul de Depardieu, on verra ce qu’il aura à dire une fois en lambeaux…
        
        Répondre
      3. CORLAY
        
        27 janvier 2024 22h10
        
        Bonsoir, je poste ce com. en réponse. Vs dites ns ne savons plus nous parler intelligemment = vrai. J’adore la fin de v/texte : Humanité Sage, il n’y aura plus de compétition individualisme à l’individu dans la coopération (diverse) plus enrichissante!!. Je rajoute religion (s) féroce (s) diverses et économiques. La peur par l’Accu mue la tion : bribe de phrase très intéressante et à réfléchir ou maturation. Isabelle
        
        Répondre
  3. Jean-Claude Svadchii
    
    27 janvier 2024 18h20
    
    Jouvet ou Sacha Guitry ?
    
    Répondre
    1. Garorock
      
      27 janvier 2024 20h13
      
      Sacha!
      
      Répondre
    2. Pascal
      
      27 janvier 2024 20h20
      
      Pan ! Sur mon bec !
      Oui, le grand Sacha.
      Merci de rétablir à qui de droit.
      
      Répondre
2. Pascal
  
  29 janvier 2024 14h10
  
  A propos de graphique, Ilicitano. Vous m’aviez dit que le Dow Jones partait en flèche en décembre pour maximiser les dividendes de fin d’année, si j’ai bien compris.
  Nous voilà fin janvier et ça grimpe toujours. C’est en février les dividendes ou il y a autre chose ?
  
  Répondre
Asclépios

27 janvier 2024 10h39

On peut mettre dans la boucle le livre de Todd paru en 2022: Où en sont-elles? Il a fallu une invasion de l’Ukraine pour occulter son point de vue stimulant!
Cordialement,

Répondre
Hervey

27 janvier 2024 11h08

Bref.
On en vient à se demander s’il n’y aurait pas derrière ce divorce généralisé comme une « ruse de la nature ».
Une « ruse de la nature » mettant à distance hommes et femmes pour justement se préserver de la prolifération de cette espèce par trop envahissante, hautement toxique pour tout le vivant sur la planète.

https://ekladata.com/DkXcIinJ1EbM7wzxpyA-0wNt2l8.jpg

Répondre
1. Pierre-Yves Dambrine
  
  27 janvier 2024 11h27
  
  Hervey
  « divorce généralisé » comme tu y vas, je t’ai connu moins misanthrope,
  serait-ce l’influence de tes récentes lectures de Todd ? 😉
  
  Répondre
  1. Hervey
    
    27 janvier 2024 12h04
    
    Ah ! Je m’y attendais.
    C’est vrai que la grille de lecture de la vision du monde de Todd repose en partie sur l’importance de la natalité et que les discours de Poutine comme de Macron sur le sujet soulignent la même inquiétude que ce soit pour des motifs économiques ou plus encore souverainistes et craintes d’effacement des cultures … mais il faut savoir s’arrêter là et éviter le ridicule en traitant Todd de machiste, enfin !
    Moi, je m’y refuse.
    
    Mais c’est vrai qu’en faisant cette boutade je traduis au plus juste ce que tu appelles de la misanthropie.
    J’ai du mal à être optimiste et ça se voit.
    Désolé.
    Pas nouveau d’ailleurs …
    
    https://hervey-noel.com/declinaison-credits-militaires/
    
    Aujourd’hui on s’interroge sur les ressources en cuivre pour faire des obus …
    
    https://actu.geo.fr/geopolitique/10-millions-de-tonnes-faut-il-craindre-un-manque-dapprovisionnement-en-cuivre-ces-dix-prochaines-annees-218555?utm_source=welcomingpointdinterrogation&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_geo_article
    et je ne suis pas le seul.
    
    Bien d’autres interrogations de ce type vont surgir qui vont pas faire de nous les ravis de la crèche.
    
    Répondre
    1. CORLAY
      
      27 janvier 2024 13h50
      
      Bonjour, je lis : autres interrogations vont surgir, oui hélas. Je rajouterai à force de puiser dans ressources, les crèches ne seront pas plus dotés, mais dans l’obsolescence ou puiser dans la mer ? Isabelle
      
      Répondre
      1. Hervey
        
        27 janvier 2024 14h14
        
        ?
        Le « bazar » intitulé « transition écologique » oblige à se brancher sur le réseau électrique fait de km de cuivre …
        
        https://hervey-noel.com/2022-post-it-voiture-tout-elect-i-le-poids-du-cuivre/
        
        Ce seul domaine devient vite conflictuel. Un casse-tête et un sujet de discordes.
        
        Répondre
      2. Hervey
        
        27 janvier 2024 15h06
        
        @Corlay Isabelle
        
        🙂
        Je faisais allusion au ravi de la crèche.
        
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Ravi
        
        Pour votre question sur l’extraction marine vous pouvez suivre l’article suivant du lien consacré au cuivre. Je vous le signale ici. Il contient de nombreux autres liens opportuns sur le sujet.
        
        https://hervey-noel.com/2022-post-it-voiture-tout-elect-ii-un-coup-doeil-sur-la-batterie/
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        27 janvier 2024 21h51
        
        Merci Hervey, article très intéressant sur la recherche en profondeur. Je vivais près d’une usine de traitement Nickel et ma mère a travaillé pour le bois qui provenait du Gabon. Bonne soirée. Isabelle
        
        Répondre
        
        Otromeros
        
        28 janvier 2024 13h20
        
        ((Pas sûr qu’il n’y ait pas redondance… issu de ce blog??…sinon.. very utile à bien enregistrer..!! ))
        
        Voiture percutée (au très courant « bon » endroit..) ===> sinistre total..??
        https://www.numerama.com/vroom/1311348-au-moindre-accident-votre-voiture-electrique-peut-finir-au-rebut-a-cause-de-sa-batterie.html
        
        Répondre
    2. Garorock
      
      28 janvier 2024 17h19
      
      » éviter le ridicule en traitant Todd de machiste »
      La liste des machos que Todd trouve respectables est devenue tellement conséquente, qu’il paraîtrait ridicule* de ne pas en être édifié.
      * ou aveuglé par le ressentiment 😎
      
      Répondre
      1. Hervey
        
        28 janvier 2024 17h35
        
        Voyons voir.
        Quels sont ces « respectables machistes » que cite Todd ?
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 17h38
        
        Trump et Poutine ça fait déja deux et pas des moindres.
        
        Répondre
        
        Hervey
        
        28 janvier 2024 17h41
        
        Dans quels caniveaux vous piochez ces bêtises ?
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        28 janvier 2024 17h57
        
        https://blogs.mediapart.fr/leane-alestra/blog/260122/je-ne-vois-pas-les-sexes-ou-la-fausse-naivete-bien-pensante
        
        Est-ce que tu lis Todd vraiment Hervey ? Ou celles qui le lisent ?
        
        Répondre
        
        Hervey
        
        28 janvier 2024 18h51
        
        Oui je lis en de moment « Le déclin de l’Occident » et je devine que ce qu’il dit du monde dominant va bougrement lui revenir en boomerang.
        Je pense aussi qu’il ne faut pas se tromper de cible aussi béatement mon cher CloClo et mon cher Garorock.
        
        Todd a un côté moqueur. C’est grave, n’est-ce pas?
        
        Je ne lis pas ce que disent celles qui lisent.
        Pas renversé, ébloui, abasourdi par cet article.
        
        Mais d’autres que moi peuvent porter l’étendard de toutes ces horreurs.
        C’est bien CloClo et Garorock.
        Continuez !
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 19h08
        
        Todd AVAIT un côté moqueur – provocateur- qui n’avait échappé à personne, aujourd’hui il semble plus du côté du ressentiment.
        Sans Todd la gauche serait-elle perdue, sans boussole, sans esprit critique, sans repères?
        Nous en sommes là?
        
        arkao
        
        28 janvier 2024 19h29
        
        @Hervey
        Todd est en tout cas d’un niveau intellectuel bien supérieur à celui des deux guignols de service qui inondent le blog de commentaires fumeux, abscons et de surcroît agressifs.
        
        CloClo
        
        28 janvier 2024 19h51
        
        Todd est devenu un fumiste. Un point c’est tout.
        
        arkao
        
        28 janvier 2024 20h23
        
        @CloClo
        « Un point c’est tout ». Vous allez donc pouvoir la fermer sur ce sujet et ça nous fera des vacances.
        
        Cloclo
        
        29 janvier 2024 12h22
        
        Arkao entre fumistes on se soutient ! Todd te dit merci 🙏
        
        CloClo
        
        29 janvier 2024 12h31
        
        Et tes appréciations sur qui est un intellectuel venant de toi c’est piquant 🤦🏻.
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 18h04
        
        https://www.youtube.com/watch?v=lGxeb5RQb-I&pp=ygUNdG9kZCBlbW1hbnVlbA%3D%3D
        https://www.youtube.com/watch?v=Bs_V1kV5_eM&pp=ygUNdG9kZCBlbW1hbnVlbA%3D%3D
        https://www.youtube.com/watch?v=RJiaXvY24ZM&t=203s&pp=ygUNdG9kZCBlbW1hbnVlbA%3D%3D
        https://www.youtube.com/watch?v=kn7D7wvF1QY&pp=ygUNdG9kZCBlbW1hbnVlbA%3D%3D
        https://www.youtube.com/watch?v=-zqpquLwRjY&pp=ygUNdG9kZCBlbW1hbnVlbA%3D%3D
        Y’a pas de quoi!
        
        Répondre
        
        Hervey
        
        29 janvier 2024 11h40
        
        Faut vraiment consulter, Garorock et CloClo.
        Mais un ophtalmo et un oto rhino sinon ce n’est que calomnie.
        
        Le club Jorion pourrait bien se cotiser pour vous remettre le prix de la casquette orange mais pour la signature faudra vous débrouiller avec Trump himself.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        29 janvier 2024 18h01
        
        https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-moscou-avec-sa-defaite-de-l-occident-emmanuel-todd-a-les-honneurs-de-la-presse-officielle-russe
        
        https://www.la-croix.com/a-vif/la-defaite-de-l-occident-demmanuel-todd-la-delectation-du-malheur-occidental-20240126
        
        https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/la-defaite-de-loccident-quand-emmanuel-todd-prend-ses-reves-pour-la-realite-T3WILCQFI5FP5EAGNPDMCBVSE4/
        
        https://www.lejdd.fr/international/emmanuel-todd-au-jdd-la-defaite-de-lotan-sera-une-victoire-pour-leurope-141189
        
        un lecteur
        
        29 janvier 2024 18h48
        
        C’est sûr, les trolls russes l’adorent, mais pas que..
        Pour s’en convaincre, il suffit de lire les 4 902 commentaires sur 1.1M vues (j’en ai picoré une vingtaine parmi les 200 premiers) de la vidéo suivante.
        https://www.youtube.com/watch?v=kn7D7wvF1QY
        Une telle unanimité cache évidemment un piège.
        Todd serait un agent double chargé de capter un maximum de messages élogieux avec un discours ciselé sur mesure pour repérer des ruches de Gerasimov en gogette.
        En tout cas, la promotion de son livre est un cas d’école à enseigner dans toutes les bonnes écoles de marketing.
        
        CloClo
        
        29 janvier 2024 19h01
        
        En France, il y avait des journalistes à l’époque (années 60/70) qui écrivaient des piges dont les textes étaient en fait pondu par Moscou. Ainsi ça leur rapportaient un peu de cash des 2 côtés. On trouve encore de jolis vendus en ce moment.
        
        Y en a même qui le feraient gratuitement en servant néanmoins ce faisant leurs intérêts financiers bien compris auprès d’un lectorat cherchant à confirmer son biais et avide de ce genre « d’analyses » à deux balles pour feuilles ou livres de choux !
        
        CloClo
        
        29 janvier 2024 19h36
        
        Todd c’est le professeur Raoult de la période Covid, tout le temps à côté de la plaque et même dangereux à cause de sont Autorité, lui même la copie du Professeur Rollin ! Une vieille tradition comique mais seulement Rollin lui dit être clairement un humouriste…
        
        La méthode Todd/Raoult ? La voilà :
        
        https://youtu.be/myZiR_yalwE?feature=shared
  2. Pascal
    
    27 janvier 2024 15h38
    
    Hervey doit avoir raison, Pierre Yves. Dans ma petite école, c’est la première année où nous avons autant de dicorces ! Une famille sur 10, une vraie épidémie.😉
    
    Répondre
2. arkao
  
  27 janvier 2024 17h32
  
  @Hervey
  Notons aussi que pour les jeunes hommes, la drague devient une activité à risque judiciaire.
  Autant rester à la maison et se palucher devant l’ordinateur. C’est Hadrien qui doit être content, fini le risque d’explosion démographique 😉
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    27 janvier 2024 21h23
    
    « Notons aussi que pour les jeunes hommes, la drague devient une activité à risque judiciaire. »
    La drague: non. La chasse: oui!
    Surtout la chasse sans permis.
    La branlette devant youporn est encore permise mais mieux vaut obturer sa webcam , c’est moins risqué!
    
    Répondre
3. Ruiz
  
  27 janvier 2024 18h24
  
  @Hervey En effet avec l’ambiance actuelle tout jeune mâle qui veut s’intégrer dans la société fait face à un défi cornélien : se lancer dans une carrière d’homosexuel ou changer de sexe (c’est remboursé) !
  
  Répondre
  1. Hervey
    
    27 janvier 2024 19h14
    
    @arkao et Ruiz
    
    J’abandonne.
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      28 janvier 2024 11h03
      
      Arkao est juste dépassé et déboussolé par le Monde.
      
      Répondre
      1. arkao
        
        28 janvier 2024 11h28
        
        Parfois c’est le monde qui perd la boussole.
        https://www.numerama.com/sciences/994633-les-poles-magnetiques-de-la-terre-vont-ils-vraiment-sinverser.html
        
        Répondre
      2. Hervey
        
        28 janvier 2024 11h38
        
        Y a de quoi, CloClo.
        
        Répondre
  2. Pascal
    
    27 janvier 2024 20h40
    
    Là, effectivement, on est tout à fait dans l’humour poutinien ou trumpien !😮‍💨
    
    Répondre
  3. Garorock
    
    27 janvier 2024 21h03
    
    Ruiz
    Soit vous êtes un vieux boomer réac soit vous êtes Guillaume Meurice!
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      28 janvier 2024 10h56
      
      Ruiz dit des ruizeries.
      
      Et son inspiration est majoritairement réac ET homophobe.
      
      Répondre
4. Grand-mère Michelle
  
  28 janvier 2024 13h49
  
  C’est la fin du mariage, qu’il faut promouvoir (en ce cas, plus de divorces!)
  
  La « famille » traditionnelle(qui ne l’est plus tout à fait depuis qu’elle est devenue « nucléaire ») appartient à un mode de vie en société dépassé, inadéquat aux nouvelles aspirations, rêves et espoirs des populations écœurées par les systèmes hiérarchiques (dynasties de dominants) que le patriarcat a fait régner par la force, refusant de s’extraire de l’état animal primitif pour conserver des privilèges injustes.
  
  Ce qui n’empêcherait pas de faire des enfants, et de les aimer tendrement, non pas comme notre « prolongement », mais comme des êtres à part entière, capables de faire des choix en fonction de leurs capacités et de leurs gouts particuliers, et des nouvelles conditions de vie sur terre, que notre inattention a négligé de préserver.
  
  L’enseignement à la parentalité (avec ses joies et ses peines) devrait se donner à l’école, tout au long du cycle obligatoire, et elle pourrait se concrétiser par un contrat conclu pour 20ans entre personnes responsables(parents biologiques ou adoptifs + »parrains/marraines ») pour s’épauler en vue « d’élever » les enfants en vue de leur bonheur et de leur épanouissement.
  
  À noter que le correcteur automatique de mon iPad ne connait pas le mot « parentalité »…
  
  Répondre
  1. CORLAY
    
    28 janvier 2024 14h34
    
    Bonjour GMM, j’approuve totalement v/texte : AIMER les enfants comme des ETRES à part entière selon capacités, Goûts particuliers et surtout nouvelles conditions vie s/Terre. Pour certains enfants, ils ont parfois des capacités qui sont innées/encrées en eux, seulement pas exploitées, (dommage). Enseignement à la parentalité devrait être plus étendu et compris par chacun pour leurs bons devenirs. J’aime bien le contrat de 20 ans!!!!!!!! pour Bonheur et Epanouissement (par professionnels pluridisciplinaires si vs êtes ok).!!!! J’ai une forme de contrat perso. depuis 2007 en sorte. D’autre part, au niveau éducatif il doit y avoir d’autres méthodes/techniques d’apprentissages/découvertes/moyens d’apprendre de faire que certaines connues jusqu’à présent. PS : je n’oublie pas les modes informatiques, mais il faut un minimum de connaissances informatiques par certains jeunes. Dans certaines familles, il n’y a pas encore l’informatique. J’espère que cela ira loin selon l’un de v/commentaire lu dernièrement. De tout Coeur, Isabelle
    
    Répondre
  2. Hervey
    
    28 janvier 2024 14h39
    
    @Grand-mère Michelle
    
    Le travail de reconstruction de la société qui nous oblige, vu la déliquescence dans laquelle nous pataugeons dépasse de loin ce sujet hommes-femmes, sujet certes important mais adjacent à la refonte d’un nouveau projet pour un nouvel ordre social.
    
    J’exprime ainsi chichement cette idée d’une vaste re-fondation du monde qui nous attend, hébété et démuni devant cette immense falaise qui se dresse là, devant.
    
    Répondre
    1. Grand-mère Michelle
      
      28 janvier 2024 18h03
      
      « …sujet hommes-femmes…adjacent à la refonte d’un nouveau projet pour un nouvel ordre social. »
      
      Il me semble que vous sous-estimez la question du mariage (aussi entre hommes ou entre femmes, désormais) dans « l’ordre social » actuel…
      Par exemple, après sa « révolution » en 1990, la Roumanie communiste devenue « démocratique » a rendu les terres nationalisées aux ancien-ne-s propriétaires, ou à leurs héritier-e-s direct-e-s.
      Comme il lui en restait « en surplus », dès les années 2000, le pays a offert quelques hectares à chaque couple qui se mariait… ainsi qu’un crédit pour s’y construire une maison… (Il faut dire qu’alors, plusieurs millions de roumain-e-s s’étaient déjà barré-e-s, en espérant devenir riches ailleurs, illusionné-e-s par les nouvelles « séries » vues à la Tv)
      Faites donc le rapport entre mariage et propriété (+facilités de crédit pour acquérir des « biens », aussi pratiqué ici), et vous comprendrez que le mariage (et la « famille » qui en adviendra) est un des piliers de la « société de consommation », du capitalisme, cet ordre social essentiellement « économique » qui continue à promouvoir le fameux slogan « travail, famille, patrie », mots d’ordre des « bons bergers » qui mènent le troupeau … droit dans le précipice de l’holocauste nucléaire et/ou des désastres environnementaux…
      
      Répondre
Régis Pasquet

27 janvier 2024 11h57

Quelques remarques…

Pour changer nos modes de vie ainsi qu’on le répète à l’envi, il faudrait renoncer à la logique de la domination de l’homme sur la femme, de l’homme et de la femme sur les animaux et de tous enfin sur les paysages.
Ce pourrait être le début de temps nouveaux.

Les écosystèmes naturels sont bien des lieux de domination où rode la mort pour l’accaparement sans limites des profits. Pour le maintien d’un religion féroce dont les clercs ne semblent jamais vouloir désarmer.

Mettre un terme à cela exigera des efforts sans limites dont l’espèce humaine n’a pas les moyens. En tous cas pas dans sa confrontation avec l’urgence.

Répondre
1. Grand-mère Michelle
  
  27 janvier 2024 15h58
  
  Pourquoi ne pas désigner nommément la « religion féroce dont les clercs ne semblent jamais désarmer »?
  Selon moi, c’est celle de « l’accumulation » qui répond à la « peur de manquer » savamment orchestrée, accentuée, par les dominants pour « diriger » les peuples et conserver leurs privilèges.
  
  « … renoncer à la logique de domination… » ne peut s’expérimenter que dans une « société » où personne ne manque du nécessaire vital.
  (À observer, en Belgique, le combat intense de diverses associations pour annuler le « statut de cohabitant » qui concerne principalement des « cohabitantes », afin de garantir l’autonomie de chaque personne)
  
  J’ai entendu dire un jour que Marx(que je n’ai pas lu) avait écrit: « C’est un homme qui a inventé le capitalisme afin de séduire un maximum de femmes. »
  
  Répondre
2. Pascal
  
  27 janvier 2024 17h01
  
  Renoncer à la domination, je plussoie Régis. C’est déjà du gros boulot mais ne peut être qu’un choix individuel !
  
  Les clercs n’ont aucune raison de désarmer puisqu’ils en tirent profit !
  
  C’est parce que nous sommes persuadés de l’urgence que nous sommes devenus comme des lapins dans la lumière des phares. Mais l’urgence n’est qu’un rapport au temps et le temps une invention humaine.
  Le sentiment d’urgence génère de la peur et la peur nous met des oeillères, elle nous détermine. C’est se libérer de la peur qui pourrait sauver l’humanité.
  Pourquoi un Trump est prêt à mettre son pays à feu et à sang ? Pas pour devenir un personnage historique comme notre Manu national. Trump agit ainsi parce qu’il a peur d’aller en prison tout simplement pour y finir sa vie. Combien de dictateurs doivent leur destinée à la peur de n’être rien ?!
  Mettre un terme à celà, c’est comprendre pourquoi nous avons peur. Nous émanciper serait ne plus avoir peur. Mais nous sommes éduquer à avoir peur.
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    27 janvier 2024 21h46
    
    Après « l’identité’ voila la « peur ». Bravo. T’es en plein dans le cursus!
    Tu vas finir par l’avoir ta licence. Tu pourras aller vendre des bonnets en poils de Lama à Ibiza quand tu auras quitté l’éducation nationale où les identités sont broyées par la peur de la lumière.
    Même pas besoin du MinouGPT superstar pour connaître ton avenir!
    🤢
    
    Répondre
    1. Pascal
      
      27 janvier 2024 21h54
      
      « où les identités sont broyées par la peur de la lumière. »
      T’es sous Afghan, Marocain ?😵‍💫
      L’identité n’a pas toujours existé dans l’histoire de l’espèce humaine, alors pourquoi en avons nous eu besoin ?
      Est-ce une médaille de l’évolution ou bien une béquille ?
      Creuse un peu, tu y es presque.😉
      
      Répondre
      1. Garorock
        
        27 janvier 2024 22h12
        
        Y’a bien des identitaires avec des passeports, pourquoi y’aurait pas des imbéciles heureux avec des béquilles.
        C’est surtout toi qui en a besoin de l’identité. Cela fait trois ans que tu nous la colle partout sur tous les sujets et on a toujours pas vu la lumière, c’est à dire ce que toi tu as vu.
        Tu te sers de l’identité comme d’un fourre-tout.
        J’ai a peu près la même identité que mon grand-père mais lui n’avait pas Amazon et Hanouna…
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        27 janvier 2024 22h33
        
        Les vrais imbéciles heureux n’ont pas de béquilles comme ils n’ont pas d’identité, ou du moins ils s’en foutent.
        J’aimerais bien être un vrai imbécile heureux. Pour l’instant, tu as raison, je reste un grand bavard.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 18h14
        
        Pascalou
        Je parlais des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » et qui de fait n’ont pas choisi leur « identité » mais qui n’ont pas de passeport. Leur béquille c’est leur « quelque part » partagé avec d’autres. Donne leur un passeport et des dollars et ils deviendront peut être moins heureux de voir qu’ailleurs il y a encore plus imbéciles qu’eux!
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 18h25
        
        Métissage et nomadisme étaient les deux mamelles de l’humanité.
        Mais la sédentarisation était plus propice au confort.
        Aubaine pour les marchands du temple: on emporte pas son canapé et sa cuisine Vogica dans sa roulotte.
        Depuis c’est la merde. Un peu plus pour les uns que pour les autres.
        Ou pour les autres que pour les Huns. 😎
        
        Répondre
        
        Pascal
        
        28 janvier 2024 20h17
        
        Alors là, sur le métissage, je te suis pas vraiment.
        Je crois au contraire que les sociétés humaines n’ont jamais été aussi métissées et c’est d’ailleurs ce qui fait peur aux « puristes de la culture nationale » (voire à la race pour certains).
        Quand j’étais à l’école dans la grande banlieue parisienne, jamais on aurait imaginé voir un enfant noir ou asiatique. Je suis dans une petite école des coteaux au pied des Pyrénées et on a cette diversité.
        Le métissage est en marche et ne s’arrêtera pas. C’est pourquoi tous conservateurs de l’identité ou la culture nationale sont dans un combat d’arrière garde. Mais ils sont prêt à mettre le pays à feu et à sang pour maintenir leur illusion. Et là dessus t’as des politicards opportunistes qui mettent de l’huile sur le feu pour allumer un contre feu et s’éviter d’aller en taule pour leurs magouilles (Trump, Poutine, Netanyahou…)
        Quand le métissage sera bien plus avancé, faut bien quelques générations encore, le nationalisme deviendra ridicule, plus encore qu’aujourd’hui.
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 20h37
        
        Oui mais j’ai écrit » métissage et nomadisme ». L’un sans l’autre cela ne marche pas. On reste dans la peur d’avoir peur.
        Dans mon bled y’a pas de mosquée. Mais y’a une église et plein de marchands d’huiles essentielles…
        Et des chasseurs aussi. Plutôt de sangliers que de « gazelles ».
        Faut dire qu’il y a plus de forêts que de boites de nuit.
        Relocalisez qu’ils disaient!
        
        Pascal
        
        28 janvier 2024 22h03
        
        Je me construit une petite maison dans la cambrousse pyrénéenne dans un village de 20 habitants. Et bien à chaque vieux qui meurt la maison est reprise par des jeunes et même que c’est des Belges !😂
        
        Répondre
  2. Grand-mère Michelle
    
    29 janvier 2024 11h54
    
    @Pascal, le 27/1 à 17h01
    La peur de manquer du nécessaire vital(surtout nourriture et eau) et d’en mourir est ancrée au plus profond de tous les vivants, c’est un des moteurs de la vie…
    La peur n’a qu’une utilité, c’est d’instiguer la prudence… encore faut-il la reconnaître, pour pouvoir identifier les dangers…
    
    L’instinct grégaire des humains(de se regrouper en troupeau sous la protection d’un costaud, d’un « chef », « bon berger » aidé de ses chiens de garde, les « administrateurs » et « les forces de l’ordre »), fut cependant presque toujours utilisé (et entretenu) par les chefs en question afin de justifier leur position privilégiée.
    Les villes, les cités(diminutif de citadelles), furent conçues pour que toute la communauté (aussi paysanne) des alentours puisse s’y réfugier en cas d’agression, mais aussi pour y concentrer/préserver les réserves (« économies ») et y centraliser les échanges de « biens »(marchés, principalement de « vivres », mais aussi d’un tas de trucs pas vraiment utiles apportés par des marchands « nomades », et bientôt produits sur place).
    
    Le développement des voies de transport, la « création » artificielle de « Pays », et l’utilisation des machines a fait le reste…jusqu’au « libre-échange » commercial inter-continental, associé à « l’import-export », qui domine désormais le monde (et dont les « chefs », comme Poutine et Macron, ne sont que des valets), avec ses nuisances heureusement désormais observées et dénoncées, communiquées à travers le monde entier.
    
    Notre problème actuel, dans nos pays riches, c’est que l’offre de « biens » a dépassé/créé la demande, du fait que les chefs se sont acoquinés avec les marchands pour exploiter les travailleurs/consommateurs en leur faisant croire aux bienfaits de la sur-abondance, auxquels ils croient eux-mêmes.
    Car leur « richesse » excessive les a dépossédés des joies simples de la vie de tous les jours, dont le « travail », l’activité utile choisie, exercée à un rythme raisonnable qui offre le repos et la détente… et la santé, est une des principales.
    Nécessaire et urgent de « se poser » pour réfléchir aux moyens de contrer les « dominant-e-s » délirant-e-s, ou au moins de cesser d’en être complices…
    Peut-être commencer par cesser de croire à leurs fadaises, et tenter de retrouver, chacun-e, ce qui nous fait vraiment plaisir…?
    Il me semble parfois, en observant mes voisin-e-s, que c’est en bonne voie…
    
    Répondre
Otromeros

27 janvier 2024 12h41

Progressisme? Conservatisme? +++Un cran plus//trop loin ==> Propornorégressisme…?

2023 + 2024 = « Service Public » en Belgique francophone …

Aux heures de grande écoute : https://www.rtbf.be/emission/drag-race-belgique

= « Bénir le pain de Poutine&Co » .

Répondre
1. CloClo
  
  27 janvier 2024 13h44
  
  Pour une fois essaye d’être claire Otremeros, t’es quand même un peu le roi de l’allusion, qu’est ce que tu veux dire en collant ce lien ?
  
  Répondre
  1. Otromeros
    
    27 janvier 2024 15h51
    
    Pour le dire simple au sujet de ce type de production médiatique reçu (hebdomadairement?) « gratuitement » à domicile en Belgique (au moins) …
    … QUEL QU’en soit le contenu …
    … j’imagine très(trop) facilement les mines réjouies de Kyril&Wladimir, visionneurs attablés devant leur écran …un wisky pur malt!! à la main… se félicitant du contenant , exemple-type ostentatoire
    de la décadence occidentale dénoncée de concert au bon peuple chaque soir télévisuel russe… » du pain bénit »
    
    Quel rapport avec le sujet du présent billet… ? C’est selon..
    En tout cas ça m’a fait (re)penser à cette pub, vue récemment qque part… « visiblement » facile à retrouver …^!^…
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      27 janvier 2024 16h14
      
      Donc si je te suis bien tu penses à l’instar de Poutine et de son pope en chef que ce genre d’émission est de la décadence ?!
      
      Ah bon et pourquoi donc ?
      
      Tu préfères regarder la messe du dimanche matin à la TV française ?
      
      Répondre
      1. Otromeros
        
        27 janvier 2024 16h56
        
        » Donc si je te suis bien « … ?? … ça frôle l’ « insinuasisme » là …!! attention aux termes en « isme » , ça peut jouer des tours… par les temps qui courent …^!^…
        
        … » tu penses » … « oui » , ça m’arrive de penser…
        
        … » à l’instar de « … » = comme, de la même façon que » … là, je ne répondrai qu’en présence de mon psychanalyste…^!^…
        
        … » Poutine et de son pope en chef que ce genre d’émission est de la décadence ?! » … là , je peux vous garantir que ce sera ainsi présenté , et parfaitement intégré comme tel , par le bon peuple russe…!
        
        Bises.
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        27 janvier 2024 17h37
        
        On s’en fout un peu de ce que le pense le bon peuple russe en la matière non ? Si le bon peuple russe est réactionnaire et veut suivre Poutine et sa crevette pope, qu’est ce que ça peut bien nous faire ?
        
        On ne va quand même pas se priver de regarder des Drags Queens si on aime cela en prime time, parce que des russes pensent que c’est décadent ! Et puis y a aussi pas mal de gens à droite ici qui pensent que c’est décadent, mais petite confidence, je m’en fous totalement.
        
        Répondre
        
        Grand-mère Michelle
        
        28 janvier 2024 14h54
        
        Si tu te fous de ce que pense le peuple russe, ce n’est pas mon cas, figures-toi!
        Pas plus ni moins que de ce que pensent les peuples américains, africains, etc…
        
        Car ce sont « les peuples » qui acceptent, peu ou prou, de fabriquer des armes et de se battre, ou qui confient les taxes et impôts produits par leur » travail » à leurs « dirigeant-e-s », destinés à accroître les forces de destruction de notre biotope à toi et à moi (ainsi qu’à mes enfants et petits-enfants et à tous les gens que j’aime, en Belgique et en France, en Roumanie et en Moldavie, au Congo et au Maroc, à Cuba et au Chili…pour ceux et celles dont je me rappelle en ce moment).
        
        L’entre-soi « identitaire » ne fait que perpétuer l’instinct grégaire de peuples habités par la peur.
        Bon sang, à l’heure de la connectivité des diverses communautés du monde entier, pourquoi résister autant au développement de l’imagination?
        
        Le drame, avec cette émission consacrée aux Drag Queens, c’est que personne ne se rend compte (même ici) qu’elle n’est ni plus ni moins décadente, grossière et obscène, que « The Voice », dans le sens où elle n’est qu’une compétition entre des gens possédant certaines particularités/capacités, organisée pour VENDRE des produits et colifichets à d’autres foncièrement frustré-e-s, occupé-e-s à s’exciter seul-e-s devant leur Tv pour savoir qui va GAGNER, au lieu de s’éclater à chanter, danser et se parer à leur guise… et de faire des rencontres qui déboucheront sur de l’amour ou de l’amitié… ou juste sur un bon moment à passer ENSEMBLE.
        
        Répondre
        
        CloClo
        
        28 janvier 2024 15h19
        
        T’as raison mamie 👵 ! C’est bien de tenir compte de la réaction !
        
        C’est ben vrai ça !
        
        https://youtu.be/s4g2CVdGjj0?si=KnoQInWWuVDBI_YM
        
        Répondre
        
        CORLAY
        
        28 janvier 2024 15h31
        
        RE : vous parlez de l’entre-soi « identitaire » = instinct grégaire de peuples habités par la peur. La peur est vécue par certains par divers évènements (selon les lieux, circonstances de vie/travail, etc)…Il faut transformer/changer la peur. Oui faire de belles rencontres, c’est possible. Changer tous les logiciels de nos certitudes/incertitudes, faire autrement. D’ailleurs, cela correspond au message d’Hervey que je partage : REFONDATION DU MONDE QUI NOUS ATTEND.!
        
        Répondre
        
        Garorock
        
        28 janvier 2024 16h35
        
        On peut comprendre que les russes considèrent comme obscène le fait de se trémousser sur un char avec une plume de paon dans le popotin mais on peut aussi trouver « obscène » que leur pays soit dirigé par une mafia. Les russes ne sont pas obligés de regarder ce qui les dérange et nous non plus mais Poutine étant plus puissant que les drag-queen, cela nous est difficile de regarder ailleurs et de ne pas voir qu’on ne vend pas aux Bouriates les mêmes divertissements qu’a la jeunesse dorée et décomplexée qui danse avec les Hanounas locaux durant les folles nuits de St Pétersbourg…
        
        Répondre
Pascal

27 janvier 2024 13h04

Vite, des points de vues féminins !
Ne nous laissez pas entre mâles 😉

Répondre
1. CORLAY
  
  27 janvier 2024 13h52
  
  re, oh c’est pas mal le commentaire. !!! Isabelle
  
  Répondre
2. arkao
  
  27 janvier 2024 17h11
  
  @Pascal
  Ah mais si, laissons s’exprimer les mâles déconstruits plus féministes que les femmes. C’est trop drôle.
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    27 janvier 2024 18h05
    
    Tu veux nous coller un petit florilège de « mâles déconstruits » (qui ?) de ce que tu as trouvé : « trop drôle » dans ce qui a été commenté jusqu à maintenant Arkao ?
    
    Faut partager les bons moments 😀
    
    Allez allez, qu’on comprenne ton humour.
    
    Répondre
    1. arkao
      
      27 janvier 2024 18h48
      
      @CloClo
      Ça va être difficile, j’ai l’impression qu’Akismet n’aime pas les mots d’argots relatifs à la sexualité, ce qui vous prive de certains de mes commentaires un peu piquants.
      
      Répondre
      1. Paul Jorion
        
        27 janvier 2024 19h01
        
        C’est en effet le cas 😉 . Vous faites bien dans ce cas-là de me le signaler : je jette un coup dans la poubelle et je « rétablis ».
        
        Répondre
  2. Pascal
    
    27 janvier 2024 20h15
    
    Tu vois Arkao, quand tu parles de « mâles déconstruits », tu sous entends bien que l’identité de Mâle est une construction, une construction identitaire. Et pour les plus collés à l’identité, il y a les « vrais mâles » (à laquelle ils appartiennent bien évidemment) et de l’autre côté, les « faux mâles », des mâles inférieurs ou pas finis.
    En on revient toujours là : Moi et les autres.
    
    Répondre
    1. arkao
      
      27 janvier 2024 21h28
      
      @Pascal
      « On ne naît pas homme: on le devient » ? 😉
      
      Répondre
      1. Pascal
        
        27 janvier 2024 21h47
        
        A la différence des femmes qui elles le sont de toute façon !
        https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/ces-deputes-rn-assument-ce-slogan-misogyne-visant-sandrine-rousseau-et-marine-tondelier_228958.html
        Machisme et fascisme, même combats ✊
        
        Répondre
CloClo

27 janvier 2024 13h42

En tout cas en Iran des femmes se battent, et de toutes jeunes fillettes demandent à ce qu’on épargne leur papa :

https://twitter.com/LettresTeheran/status/1750971890284527711

En Birmanie aussi ça bouge énormément et les femmes et hommes qui veulent renverser cette dictature soutenue par vous savez, le grand copain de Todd, de l’arsène, de chabian, j’ai nommé l’ignoble Vladimir le sanguinaire, soutien aussi indéfectible du régime des Mollahs comme c’est étrange (non ça ne l’est pas…).

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-monde-en-questions/20240126-birmanie-premiers-revers-pour-la-junte-militaire

Ne croyez pas que les forces conservatrices vont gagner sur cette planète, elles l’auront dans le derche !

Répondre
1. CloClo
  
  27 janvier 2024 15h01
  
  Là aussi une femme qui demande grâce pour son mari :
  
  https://twitter.com/LettresTeheran/status/1750988225223737441
  
  Répondre
un lecteur

27 janvier 2024 16h01

Je m’interroge.
La jeunesse de 18 à 30 ans de ces quatre pays industrialisés, de cultures différentes, se sont levées aux alentours de 2010 en se disant, nous les filles, on veut que ça change, alors que les garçons se raidissent dans leurs positions dans un même mouvement.
Ma conviction, une telle synchronicité dans des pays si différents, n’a pu naître que sur Internet.
Me-Too est un bon candidat. 2008, c’est aussi la crise des subprimes qui va conduire à la prise de pouvoir de la finance sur l’ensemble de l’économie, un instrument de domination essentiellement masculin.

Répondre
1. Pascal
  
  27 janvier 2024 17h09
  
  Oui, cher Lecteur. Autrefois, il fallait construire une internationale syndicale et ça prenait des décennies. Aujourd’hui, avec internet, l’émancipation gagne en vitesse, malheureusement la connerie aussi ! L’un ne va sans doute pas sans l’autre ?!
  
  Répondre
  1. CloClo
    
    27 janvier 2024 17h40
    
    Merci de confirmer, par cette hypothèse que le net est plus puissant et plus disponible que les médias mainstream d’influence comme le théorisait Vincent Rey, qui ne veut pas que je l’appelle « mon chou »… Et que donc tout ceux qui pleurent sur les médias de masse aux mains soit des autocrates ou des ploutocrate, ne pleure en fait que sur les plus de 60 ans, car en dessous, ça s’informe ailleurs.
    
    Répondre
    1. CloClo
      
      27 janvier 2024 17h41
      
      Et vlan passe moi les pluriels !
      
      Répondre
    2. Pascal
      
      27 janvier 2024 20h05
      
      Tu peux m’appeler comme tu veux mon cher Cloclo 😄
      Oui d’une certaine façon la télé n’intéresse plus que les vieux mais ce sont aussi ceux qui votent le plus. Et si les réseaux sociaux ouvrent une grande porte de liberté, c’est aussi ouvert à tous les immondices non régulés façon Trump ou Musk ! Et là, c’est moins drôle. Chez les plus jeunes ce sont aussi beaucoup les « chaînes » genre YouTube avec ce qu’on appelle les « influenceurs » mais là encore, certains sont déjà hameçonnés par des puissances financières ou politiques.
      Ce qui soude une société, c’est aussi une parole officielle crédible et pour laquelle demeure un minimum de confiance. On peut dire que ce n’est plus tout à fait le cas et comme dirait le Grand Charles, c’est un peu la chienlit !
      Chacun se retrouve dans sa communauté du net pour échanger entre convaincus (sauf ici, bien sûr 😉) et les lieux de véritables débats deviennent rares. L’idéal serait qu’ils se reconstituent au niveau local et de retrouver des assemblées cosmopolites pour trouver un minimum de consensus. Ça c’est certainement ce qui pourrait nous arriver de mieux.
      
      Répondre
      1. CORLAY
        
        27 janvier 2024 21h58
        
        Bonsoir Pascal, je lis v/com. et la fin du texte devient très très intéressant au sujet d’assemblées cosmopolites sur consensus sur sujets d’avenir. Ce serait super !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
        
        Répondre
Otromeros

27 janvier 2024 16h34

Pas trop éloigné du sujet … (quoique..!) …MAIS, de toute manière à diffuser… :
++++++++++++++++++++

## AVANT ##……….. : Le congé parental … (rappel)

» » » Le congé parental est ce congé longue durée qu’un parent peut prendre APRÈS son congé maternité / paternité et qui lui permet de suspendre ou réduire son activité professionnelle jusqu’aux trois ans de l’enfant et son entrée à l’école.
Il fait l’objet d’une aide financière faible : la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare), à hauteur d’environ 429 euros par mois.
Et il est très majoritairement pris par les mères puisque 14% d’entre elles en bénéficient, contre moins de 1% des pères (chiffres de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques). » » »
+++++++++++++++++++++

## APRèS ##……….. Le congé de naissance … (annonce en « macronien » ==> Trad Deepl: « Macronien / français » )

… » Parmi les solutions miracles visant au «  »réarmement démographique » », le président a annoncé la suppression du congé parental et son remplacement par un « congé de naissance » : «  »Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent », » a-t-il promis, comme s’il annonçait un merveilleux progrès.
Avant de préciser qu’il sera aussi «  »plus court que le congé parental actuel « . »

Le lendemain matin, Aurore Bergé en SAV sur Sud Radio (glissant au passage quelque fake news) précisait que ce nouveau congé de six mois incluait le congé maternité / paternité .
S’il est question de six mois par parent, c’est donc six mois EN TOUT, congé maternité (16 semaines, réparties en 6 semaines de congé prénatal et 10 de congé post-natal) et paternité (28 jours soit à peu près 4 semaines) compris .

Pour faire simple, l’on est bel est bien en présence d’une régression et d’une perte de droit.
Ce droit, c’est celui de pouvoir se mettre en congé avec la garantie de retrouver plus tard son poste puisque les employeurs ont obligation d’accepter les demandes de congé parental de leurs salariés.
Ce que la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes qualifie de «  »progrès formidable » » qui laisserait aux parents «  »plus de liberté, plus de choix » » est en réalité un recul des droits qui ne dit pas son nom. »

(( Merci A.S.I. …^!^…))

Répondre
Kikok

27 janvier 2024 18h30

D’après mon expérience dans les deux cultures, je peux dire que les questions de genre en Corée du Sud sont devenues complètement conflictuelles depuis la fin des années 2010, principalement en ligne, et avec la propagation du féminisme due à l’affaire Me Too en 2018. En Corée, les conflits de genre sont bien pires parmi la jeune génération que parmi les personnes d’âge moyen et les personnes âgées, et il n’y a pas de communication entre les hommes et les femmes, qui se détestent de plus en plus les uns les autres.
Faut-il s’étonner que la Corée ait l’un des taux de fécondité les plus bas de l’OCDE ?
Au Japon, pays voisin, la réaction à Me Too a été complètement différente de celle de la Corée. Le Japon est l’un des pays les plus passifs d’Asie en raison de l’aliénation sociale qui accompagne la prise de parole.

Répondre
1. arkao
  
  27 janvier 2024 21h34
  
  @Kikok
  Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait des efforts:
  https://emmenez-nous-au-bout-de-la-terre.com/2018/04/23/une-journee-bien-epicee-a-jeju-adults-only/
  
  Répondre
Garorock

27 janvier 2024 20h16

Le livre de Todd de 2022 a déja été commenté ici.
Mais nous sommes ravis d’apprendre que son point de vue a stimulé Poutine.

Répondre
BasicRabbit en psychanalyse

28 janvier 2024 7h25

Je suis en train de travailler sur les formules lacaniennes de la sexuation.

La logique classique est évidemment inadéquate pour les interpréter. Pour moi les logiques masculine et féminine sont distinctes, le « non » masculin différant du « non » féminin. Plus précisément je vois la logique masculine plutôt intuitionniste (respect du principe de non-contradiction, viol du principe du tiers exclu) et la logique féminine plutôt co-intuitionniste (respect du principe du tiers exclu, viol du principe de non-contradiction).

Au point où j’en suis dans mes lectures (pas bien loin), j’ai l’impression que Lacan pense la psychanalyse essentiellement en mec…

Répondre
Point2R

28 janvier 2024 8h51

Et si les femmes étaient finalement le sexe fort et qu’elles pourraient nous sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes actuellement ?

Répondre
1. arkao
  
  28 janvier 2024 10h24
  
  A n’en pas douter, souvenons-nous de Margaret Thatcher.
  
  Répondre
2. CORLAY
  
  28 janvier 2024 11h42
  
  Bonjour Point 2R, v/question est intéressante à plus d’un titre. Je viens de voir sur Arté, un reportage sur des oiseaux en Inde qui fréquentent une décharge. Elles se soulèvent pour les sauver, se regroupent et elles sont connues dans le monde entier maintenant. Bonne journée, Isabelle
  
  Répondre
Point2R

28 janvier 2024 12h20

Merci Isabelle pour votre réponse.
Ce qui serait intéressant aussi, c’est d’avoir votre point de vue direct sur la question, vu que vous êtes concernée finalement.

Répondre