DALL·E :
Pour illustrer cet article qui explore les concepts de consentement, inconscient, et emprise dans les relations, je vais créer deux images.
Il est beaucoup question ces jours-ci de ré-examens du consentement. On entend dire : « Il est vrai que j’ai dit à l’époque (à des proches, à des amis) que la relation était consensuelle, mais en réalité, elle ne l’était pas ».
Le ou la psychanalyste reconnaît chez tout sujet, pour aller vite, un inconscient et un Moi conscient. C’est le Moi conscient qui a affirmé à une époque que la relation était consensuelle, c’est le même Moi conscient qui affirme aujourd’hui qu’elle ne l’était pas.
Qu’est-ce qui empêchait à l’époque que le Moi soit conscient de la vraie nature de la relation, à savoir qu’elle n’était pas consensuelle alors qu’elle apparaissait telle ?
Le facteur allégué est l’emprise : l’incapacité pour le Moi conscient d’agir en … son âme et conscience. L’emprise existe, elle est l’effet d’un rapport de forces déséquilibré.
D’un rapport de forces déséquilibré, il y a en général conscience et chacun fait alors le choix de se rebeller ou de se soumettre. On ne parle pas d’emprise dans ce cas-là (même s’il est impossible d’exclure des interférences en provenance de l’inconscient).
Qu’est-ce qui est sous emprise ? Comme ce n’est pas le Moi conscient, qui est lui leurré en la circonstance et qui se trompe sur la nature consensuelle de la relation, c’est donc en toute logique, l’inconscient. C’est l’inconscient qui est sous emprise.
L’inconscient est sous emprise de quoi ? D’un individu, d’une secte, d’un effet de foule comme une mode. Quel est le mécanisme en jeu ? L’inconscient joue la défense, la protection du sujet, et la stratégie la moins coûteuse dans certains cas peut être que le Moi conscient persiste à croire – et à affirmer – que la relation est consensuelle.
Il est possible d’échapper à l’emprise. On prend conscience (par soi-même ou parce que l’on est conseillé) du rapport de forces déséquilibré et l’on envisage une révision possible du caractère consensuel ou non de la relation.
Jusque-là tout va bien. Il y a cependant un hic. Quelle est la garantie que la révision de « consensuel » en « non-consensuel » n’ait pas elle-même eu lieu sous l’effet d’une emprise ? D’un individu, d’une secte, d’un effet de foule comme une mode.
DALL·E :
Voici les images illustrant l’article. La première capture la dualité entre le Moi conscient et l’inconscient, tandis que la seconde représente la libération de l’emprise et la prise de conscience. Ces images visent à refléter visuellement les thèmes complexes abordés dans l’article.
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